☾ We could be immortal (Meteora)

Affiliation : Lestrange, famille pure alliée et dévouée au Lord. Chacun de ses membres se mue rapidement en porteur de la marque maudite dès l'acquisition du diplôme à Poudlard. Perfides sorciers destinés à embellir les rangs des mangemorts de leur présence. Craints également car ils font sans doute partie des plus chaotiques dont les éclats de rire névrosés fendant les airs sont à givrer le sang, blizzard d'une ardente oppression.
Partageant les objectifs de tes parents dans cette guerre écartelant la population magique, te voilà parmi les néo-mangemorts. La suprématie de la pureté du sang devrait régir le monde magique où les existences dénuées de pouvoirs n'ont point leur place. Qu'ils demeurent dans leur univers morne et balafré de banalité et même si ta répugnance des moldus et des cracmols est d'une dangerosité corrosive, elle ne semble flageller ceux prévoyant de rejoindre les rangs de l'Ordre du Phénix. Ils ne seront considérés comme des écrins de chair à abattre qu'après ton entrée dans la vie active sorcière.

Baguette : Autrefois érigée du bois d'orme avec une goutte de sang comme coeur, la nouvelle qui t'accompagnera cette année et à l'avenir se révèle forgée de la puissance du sureau, armée d'un crin de sombral, élancée de 23,9 cm et assez rigide, l'ancienne ayant violemment volé en éclat durant ton accident.

Miroir du Riséd : Une chevelure chocolat au lait, balafrée de quelques mèches d'épis de blé effleure doucereusement ta cascade capillaire tandis que deux bras masculins étreignent ta taille mais ton palpitant s'afflige de son faciès flouté.

Épouvantard : Un balais de quidditch, cherchant à s'insinuer entre tes cuisses pour t'emporter vers le firmament et te faire revivre le traumatisme ayant essoufflé ta mémoire.

Amortentia : La fumée de cigarette embrassée de la fragrance du benjoin de siam et épicée de poivre. Des fragrances exsudées de sa moitié dont tu ne t'en souviens malheureusement plus.

Compétences magiques

Duels : 10/10 Vipère aux crochets létaux qui vous flagelle de son poison. Redoutable adversaire qui ne connait point la âpre saveur de l'abandon et qui se complait au creux d'une violence fracassante armée de fugacité. À vos risques et péril.
Potions : 2/10 Intérêt fébrile pour cette matière trop paresseuse à tes iris.
Métamorphose : 0/10 Talon d’Achille qui éveille ton agacement et fait alors jaillir ton incandescente fureur malgré tous les efforts que tu y consacres.
Sortilèges : 8/10 Matière dévoilant la magie à l'état pur selon toi te rendant avides de tout ses secrets y compris les plus sombres.
Légilimancie : 0/10 C'est l'ignorance qui ensevelit cette discipline. Affligeante ironie au fond quand on sait que les tiens ne sont plus qu'épars. Pourquoi donc s'intéressait à ceux des autres quand les tiens sont eux-même effrités sans que tu ne t'en rendes compte ? Mais la vérité te reviendra, décidée à te hanter.
Occlumancie : 5/10 Une modération fortifiant ton esprit déjà essoufflé de ses quelques pertes. Agonie moyennement évincée, dissuadant les moins expérimentés de s'insinuer au creux de tête.
Quidditch : 5/10 Un sport suscitant autrefois du plaisir rapidement devenu vestige. Il n'y a plus qu'un indescriptible effroi qui demeure, harponnant tes arabesques de frissons de terreur à la vue de ces balais valsant dans les airs.
Divination : 0/10 Matière trop nébuleuse à ton goût, débordantes de mystères que tu trouves incessamment rocambolesques. Supercheries qui ne s'empareront point de tes croyances entichées de la vérité exacte.

Oracius Lestrange avait toujours désiré un garçon comme aîné. Une masculinité qui ferait sa fierté en reprenant le flambeau du rôle qu'il jouait au sein de cette guerre mais son destin décida de lui cracher à la figure l'absurdité de ses pensées par ton éclosion et tu devins le trésor de ta mère, Cassandra Lestrange. Mariage suintant davantage l'obligation de la prospérité des sangs-purs où l'amour n'était qu'une utopie. Ton père ne t'avait jamais maltraitée mais tu pus dès ton plus jeune âge sentir ses iris s'accrocher glacialement à ta silhouette tandis que la déception les parasitait à chaque fois qu'ils vagabondaient au creux des tiens. Il aurait pu contrainte sa femme à lui concevoir un deuxième enfant pour balayer l'échec que tu étais à ses prunelles. Sa superstition était pourtant si crépitante, brasier l'immolant les tripes qu'il s'en dissuada de lui-même.

Il t'opprima de sa sévérité, tentant de conditionner cet esprit trop solaire régissant tes actions pour le ternir en celui d'une existence qui rejoindrait les rangs des Mangemorts. La docilité que tu lui offris sembla en revanche l'affamer davantage car elle était dénuée de hargne et de conviction. Tu n'étais qu'une morne poupée trop aisée à faire voler en éclats à ses yeux et la gifle de sa part qui te brûla la pommette de son stigmate rosée pour la toute première fois te fit tomber à genoux alors que ta mère se précipita pour ériger une forteresse de ses bras échoués autour de ta pulpe tressaillante. Débordante de fébrilité, ton paternel préféra s'en aller, soupir lassé s'extirpant de ses lippes sous le regard embrasé de fureur de sa femme.

Tu ne serait jamais à la hauteur de la réputation des Lestrange selon lui, alors vouée à décliner et la dépression aurait assujetti tes pensées si tu n'étais guère rentrée à Poudlard. Malgré toute la douceur qui pouvait émaner de ton existence, le choixpeau t'envoya d'emblée chez les vipères pour te draper de leur éclatant émeraude. Une surprise qui te fendit le palpitant. L'artefact magique avait décelé que cette personnalité n'était qu'un fallacieux mirage, cocon éphémère et protecteur de la véritable qui écumerait tôt ou tard des profondeurs abyssales que tu avais représentées pour lui.

La troisième année passée au château fut vivement célébrée par tes camarades avec ton entrée dans l'équipe de quidditch en tant que batteuse et ce fut la première fois que ton attention s'enticha réellement de cette autre personne qui formerait un formidable partenaire à tes côtés, Icarus. Le temps passé sur le terrain vous rapprochâtes intimement et tu remercias le quidditch de t'avoir faite prendre conscience de ce joyau pourtant tapis au fond de ta classe. Malgré toute la perfidie lui suintant par les pores, il s'éprit au fil des semaines de toi et de ton caractère transpirant le positivisme, presque marginal dans une maison aussi emplie de noirceur que celle des serpentards. Sa malfaisance aurait pu t'éloigner de lui et pourtant, tu ne pus t'empêcher de partager ses sentiments. Inexplicable logique du palpitant que tu acceptas sereinement malgré vos essences rayonnantes d'antagonisme l'un envers l'autre.

Votre couple s'attira une myriade de regards scintillants tant de curiosité que de stupeurs et on était persuadé qu'il était d'une bancale fondation qui ne tarderait pas à s'effondrer. Il se solidifia au contraire avec ferveur lorsque tu appris durant la fin de ta troisième année que tes parents avait été emmenés et enfermés à vie à Azkaban au terme d'un conflit écartelant Mangemorts et Aurors de l'Ordre du Phénix. De torrentielles perles lacrymales dévalèrent le long de tes pommettes et tu retrouvas le réconfort au creux de la tendre à la fois brusque étreinte d'Icarus. Lorsque les vacances d'été précédent une nouvelle année te tombèrent sur les épaules, ce ne fut pas les murs de ta demeure que tu retrouvas mais celle de Rodolphus et de sa femme Bellatrix Lestrange, cousin très proche de ton père ayant pris la décision de te prendre sous sa tutelle et de t'élever durant toute l'infinité de son absence. Peut-être mijotait-il de sombres desseins pour libérer sa famille mais il n'y avait aucune chance que tu étais capable de comprendre la sinuosité de son esprit si ingénu. Ta plénitude s'était revêtue d'un silence presque mortuaire mais l'apaisante sincérité de la patience de Rodolphus parvint maintes fois à ériger une esquisse le long de tes lippes. Les liens du sang étaient d'une importance capitale pour lui, le poussant à se montrer d'une compassion certes légèrement froide à ton égard mais qui illumina un tantinet les traits affligés de ton visage tandis que Bellatrix parut particulièrement mystérieuse et détachée à tes prunelles bien qu'il n'y avait aucune pointe de méchanceté en elle à ton propos.

Le début de ta quatrième année à Poudlard te poussa à te reprendre en main et cesser de t'apitoyer sur tes malheurs. Revoir Icarus et être à nouveau à ses côtés pansa ton palpitant meurtri et tu retrouvas peu à peu ton éclat d'antan au fil des années jusqu'à avoir complètement achevé le deuil au sujet de l'éloignement de tes parents. Mais qui aurait cru qu'un drame sur le point de survenir durant la fin de ta sixième année allait être le tournant décisif de ta vie. Tu étais ce jour-là joyeusement perchée sur ton balais, frappant énergétiquement les cognards pour dévier leur trajectoire susceptible d'attenter à la réussite des buts des autres membres de ton équipe. Un des joueurs de l'équipe eut en revanche la malsaine idée de réaliser une feinte qui fut malheureusement mal exécutée de sa part. La vitesse à laquelle vous vous trouviez dans les airs t'empêcha de rattraper ta réaction erronée qui te fit perdre le contrôle de ton balais. Il se propulsa nerveusement vers les piliers sustentateurs des gradins et s'y fracassa contre eux sans même qu'un professeur n'eut le temps de réagir à temps tellement la tragédie s'était sournoisement montrée fugace. Ton crâne heurta violemment la ferraille et ton corps chuta lourdement au sol. La traumatique commotion cérébrale qui s'abattit sur ta cervelle emporta ta conscience et courbes gisèrent sur le sol tandis que la panique s'empara des spectateurs et des joueurs qui se précipitèrent à tes côtés. Le match fut suspendu et le joueur à l'origine de ce désastre temporairement exclu de Poudlard tandis qu'on s'attela à faire cesser le lascif ruissellement de ton liquide carmin jaillissant lentement du flanc de ta tête.

Le coma torpilla sans remords ton existence durant deux longs mois au cours desquels tes parents adoptifs ainsi que tes amitiés scellées en particulier ton petit-ami Icarus te rendirent maintes fois visite. Ils ne se heurtèrent cependant qu'à la morbidité de ton inconscience paraissant à un abyssal sommeil dont tu ne t'extirperais peut-être jamais. L'autre batteur des serpentard fut certainement l'un des plus affectés et il préféra finalement se terrer dans sa chambre pour éviter à son esprit de se briser sous la ferveur du choc qu'il vécut durant ce jour tragiquement inoubliable. La vie décida néanmoins de faire de toi une miraculée et ton éveil survint deux semaines précédant la rentrée de la septième année. Tes parents adoptifs alertés par le personnel de l'hôpital te rejoignirent sur le champ et leurs explications fusèrent pour répondre à tes interrogations portant sur ta présence en ces lieux. La surprise les transperça alors d'une impétueuse imprévisibilité lorsque tu les appelas à la fois Papa et Maman comme s'ils l'avaient toujours été et personne d'autre. De retour à la maison, ils durent également affronter la complète métamorphose de ton caractère, sans doute érigée du violent fracas de ton accident. Devenue plus féminine, assurée alors que le sarcasme avait empoisonné tes veines, te voilà muée en une véritable vipère, les pétrifiant tous les deux de stupeur. L'ancienne Meteora que tu étais avait été balayée d'une autre plus toxique, plus létale et nombreux de tes souvenirs avaient également décidé de s'éclipser avec elle.

Cette nouvelle s'annonçait dévastatrice en nouveautés car Meteora s'était armée de dangerosité, ses véritables parents ainsi qu'Icarus entièrement délaissés de sa mémoire à présent vivement erronée.