(f) NEELAM GILL

libre
ϟ Âge : Elle a dix-sept ans, mais son visage donne l'illusion d'en avoir toujours moins. Elle est née un 9 janvier 1960 dans un tout autre pays. Selon sa mère, c'était une question de vie ou de mort. Sa naissance devait avoir lieu dans le manoir familial à Lahore, au Pakistan. ϟ Maison : Poufsouffle, comme beaucoup de sa famille. Mahira aurait pourtant souhaité être différente. Créer le scandale et aller ailleurs. Il faut croire qu'elle n'est pas si différente de son père, qui était à Poufsouffle aussi... ϟ Année : C'est sa septième année, la dernière. Elle redoute la fin de ce voyage, la vie active l'effraie surtout avec ce qui se passe loin des murs protégés de l'école. Mais surtout, elle a peur de l'échec et de ne pas réussir à accomplir ses rêves. ϟ Affiliation : Neutre. Elle doute pouvoir être d'un côté ou d'un autre. Elle doute en réalité d'être capable de faire quoi que ce soit. De s'impliquer ou de prendre la moindre décision. Mahira a un coeur pur, elle croit à la lumière qui existe en chacun des êtres de ce monde, même lorsqu'il est enfoui sous les ténèbres. Voilà sa seule vérité.ϟ Sang : Sa famille est de sang pur, que ça ce soit du côté de sa mère, fière Pakistanaise à la lignée presque royale sur le continent asiatique, où que ça soit du côté de son père dont les racines se sont incrustés en Angleterre depuis bien des générations, mais dont le coeur appartiendra toujours à l'Inde.
ϟ Avatar : Neelam Gill.

my story Elle a passé ses dix premières années au Pakistan, auprès de sa mère. Mahira a donc un accent, conserver de l'ourdou qu'elle apprit bien avant l'anglais qu'elle pratique aujourd'hui. ■ Lorsqu'elle est revenu auprès de son père - presque un inconnu à ses yeux - elle a compris qu'il était en froid avec sa mère et qu'ils ne se parlaient plus. Elle n'a jamais cherché à comprendre leur désaccord face au silence que son paternel lui imposait. Jusqu'à aujourd'hui, il reste la seule personne qu'elle ne comprend pas. Celui-ci travaille aux départements de la coopération magique internationale et s'occupe en particulier des échanges avec l'Asie. ■ Mahira entretient, aujourd'hui encore, une correspondance assidue par hiboux avec sa mère. Bien entendu, son père n'en sait absolument rien. ■ Il est possible qu'elle ait un grand frère (ou une grande soeur) cela reste libre. ■ Sa famille lui a souvent imposé beaucoup, sans parler d'un mariage futur avec un parfait étranger (mais elle ignore encore les détails). Son père souhaite qu'elle accomplisse de grand-chose, mais Mahira n'a pas d'ambition. Ses moindres rêves disparaissent tant elle a peur de l'échec. ■ Elle a le vertige, alors le balai : très peu pour elle. Dès qu'elle prend un peu de hauteur, c'est la catastrophe. Elle pourrait paniquer simplement en montant sur une chaise. ■ Ce qui caractérise Mahira, outre sa gentillesse, c'est sa maladresse. Mahira est intelligente, pleine de ressources, mais elle enchaîne les gaffes comme si elle traînait une malédiction. ■ Fascinée par l'arithmancie, elle a une fois osée rêver d'un métier et du futur. Les Briseur de Maléfices l'intriguent. Elle a d'ailleurs obtenu la note Optimale pour cette option. Mais cette volonté est loin de convenir à son père qui espère toujours plus, elle le sait. Elle n'y a plus pensé depuis. ■ Parmi ses autres cours favoris, il y a celui des potions. Cela lui rappelle les cours improvisés de cuisine avec sa mère, lorsqu'elle la rejoint quelques jours l'été. ■ Je laisse libre à tout autres détails. Mahira est une fille appréciée, bien qu'un peu bizarre pour certains.

à savoir ; Sa mère possède le troisième oeil. Lorsqu'elle était enceinte de six mois, elle a fait face à une prophétie concernant sa fille. D'une certaine façon, elle a prédit la première guerre des sorciers, mais surtout elle y a vu la mort de son enfant. Ce qu'il faut savoir, c'est que le père de Mahira est un mangemort, une chose que beaucoup ignorent, même la jeune sorcière. Par conséquent, si Mahira avait grandi à Londres, elle aurait connu d'autres enfants de familles nobles et aurait pu, d'une certaine façon, être attirée par les ténèbres (selon la prophétie de sa mère). Le conflit qui sépare ses parents est donc lié aux activités obscures de son père, mais aussi à cette prophétie. Lorsqu'elle a dix ans, son père est allé au Pakistan chercher sa fille pour la ramener auprès de lui. Mahira ne s'en souvient plus. Elle n'a en mémoire que le départ à ses côtés. Il a en réalité juré de ne jamais l'impliquer dans ses affaires, de cacher son rôle près du Seigneur des ténèbres. Il faut donc savoir que le père de Mahira l'aime, énormément. Il n'a pas supporté cette séparation, mais n'a jamais réussi à s'exprimer correctement. Mahira a reçu plusieurs lettres pour intégrer différentes écoles. L'envoyer à Poudlard était une façon pour son père de lui partager quelque chose de lui et de son histoire.

l'avenir ; Comme j'ai un penchant pour le tragique, voici une idée. D'une part, la mort prochaine de son père. Lors d'une transaction magique, il devait rallier certains partisans pour la cause du Maitre. Il s'est soit fait arrêté, soit fait tué. Cela a fait la une des journaux et ainsi révélé l'implication de la famille Shafiq. Sa mère pourra ainsi revenir à ce moment-là.

Severus Snape feat Alex Storm
If there's is darkness and me,
then there's is goodness in you.

Les rires avaient résonné, au beau milieu de cette cinquième année. Severus s'en souviendra toujours. Jamais le ridicule ne l'avait autant frappé. Et elle était là. Assise, le nez collé à son livre. Sa puissante capacité de concentration s'était retrouvé anéantie face aux chaos des alentours. Son regard avait croisé celui du jeune serpentard et ce fut comme si une connexion s'était établis. Jusqu'ici, ils étaient simplement deux ombres ne se croisant jamais. Elle ne riait pas, Mahira. Elle le fixait juste, aussi triste et déçu par le comportement des autres que lui. Physiquement, elle ne ressemble à personne d'autre. Elle est plus grande, plus fine et son visage est particulier. Le problème, ce sont ses yeux. Trop globuleux, trop expressif, mais elle est tellement gentille que personne ne l'embête. Du moins pas comme ils l'embêtent lui. Alors elle se sent attirée par tout ce qui ne rentre pas dans des casses.

Depuis, Mahira tente d'être l'amie de celui que tout le monde ignore. Elle est seule dans cette quête absurde et elle entend souvent des remarques à ce sujet. Tu es trop bête, Mahi. Tu perds ton temps. Tu vas t'attirer des ennuis. Il put la magie noire, ce monstre. Elle a déjà tout entendu. Et si ses premières approches se sont toujours fini par des échecs (Severus connaissant l'art parfait de l'ignorance et des mots acerbes) c'est le pur hasard qui lui a permis de découvrir la vie terrifiante dans lequel vivait le plus doué des sorciers à ses yeux (elle l'avait beaucoup observé, un peu trop sans doute). Jusqu'ici, elle traînait à ses côtés (sans traînait à ses côtés) dès qu'elle en avait l'occasion. Elle s'installait parfois près de lui dans la bibliothèque, essayait de suivre les cours qu'ils avaient en commun, lui posait des questions à tout vas pour essayer de se rapprocher de lui... La liste était longue. Elle est même rester un Hiver à Poudlard alors que son père souhaitait qu'elle passe les fêtes avec sa famille...

Puis cet été, Mahira devait rejoindre des amis dans le centre de Londres quand elle l'aperçoit aux côtés de sa mère. Oubliant rapidement ce pour quoi elle était là, elle suivi le duo jusqu'à leur quartier de vie. Loin d'être la plus discrète, Severus la confronta. Lui, il était persuadé que ce qui guidait Mahira, c'était la pitié. Mais pas du tout... Ils n'ont pas le temps de finir la conversation que le père de Severus l'aperçoit et fait ce qu'il sait faire de mieux en ce monde ridicule. Sous les yeux choquées de la demoiselle, il attrape son fils et le traîne violemment jusqu'à leurs maisons.

Mahira est ensuite revenu le lendemain, inquiète. Elle lui a fait la promesse de ne jamais rien dire. S'il accepte un peu plus sa présence à l'aube de cette septième année, rien ne laisse croire qu'il fait confiance à Mahira ou même qu'il la considère comme une amie.