(remus) moony

Affiliation : Rejeté par la société. Remus a ses propres opinons sur la politique magique et cette guerre civile qui se prépare dans les bas fond de Londres. Il est bien sérieux et pas dupe pour un poil de fesses de gobelin. Il sait que son allégeance personnelle ira à l'Ordre du Phénix dès sa sortie de Poudlard. Plus courageux qui n'y paraît, Remus ne souhaite pas que d'autres personnes souffrent. Qu'ils aient sa condition ou bien celle de Lily. Il n'y a pas grand mal à être différent, et c'est Albus Dumbledore qui lui a insufflé cette idée quand il avait onze ans et qu'il lui a permis d'étudier à Poudlard. Dès lors, il voudrait aider ceux qui seront dans le besoin quand cette guerre éclatera. Quand cette guerre sera sur le seuil de sa porte, il voudrait pouvoir se défendre, se battre et protéger les personnes qui lui sont affreusement chères.

Baguette : Baguette reçue de la main de Mr Ollivander, il l'a obtenu peu de temps après la venue d'Albus Dumbledore chez lui. Il a été sorcier dès lors qu'il a touché le bois de cyprès de vingt-six centimètres de long. Souple, il la manie fort bien malgré le crin de licorne en son sein, ne lui permettant pas de dévoiler sa vraie puissance. D'un bois clair, elle est faite de telle sorte qu'une boule de bois est placée à l'extrémité de sa baguette magique, ainsi, il l'empoigne comme une extension de son bras, faisant des merveilles en cours de défenses contre les forces du mal.

Miroir du Riséd : Le plus grand souhait de Remus serait d'avoir une vie où il ne serait pas un danger pour sa famille, ses amis et ses pairs. Il n'y a pas à dire, se retrouver en face du miroir du rised, ça se résumerait à se voir sans cette ignoble cicatrice qu'il cache sur son torse. Placée là, du côté gauche, il n'a pas le courage de l'observer. Ainsi, c'est la disparition de cette marque immonde qu'il rêve. C'est son rêve premier, celui d'être quelqu'un de normal. Il apprécie tellement les efforts des Maraudeurs pour le faire se sentir le plus normal possible. Il n'y est pas insensible, mais peut-être pourrait-il vivre bien plus normalement, penser à avoir une petite amie, s'il n'était pas la bête qu'il est devenu dès l'âge de cinq ans.

Épouvantard : Sa peur est totalement ridicule, tant elle est risible et que son patronus la met en échec. Protégée par un loup, Remus a pourtant une peur bleue de cette pleine lune qui le fait devenir la bête qu'il tente en vain de maîtriser. Qu'il est difficile dès l'âge de cinq ans d'être une petite bête capable d'attenter à la vie de ses propres parents. Merlin, que Lyall et Espérance ont fait des efforts pour qu'il soit à l'écart, qu'il ne blesse personne. Qu'on ne le juge pas, mais Remus est son propre maître, il est sa propre peur. Et dans le fond, il sait bien que cette lune ne reflète que la peur de la bête qui sommeille en lui durant les nuits où la lune n'est pas pleine.

Amortentia : Ayant eu l'occasion de placer son nez, plutôt que son museau, au dessus d'un chaudron de potion lors d'un cours. Remus s'y surprit à retrouver des odeur qu'il ne pensait pas pouvoir mélanger les unes aux autres. Fumé, parfois humide, il a retrouvé avant tout l'odeur de l'humus qu'il retrouve dans les sous-bois, préférant son humidité automnale. Ajoutant à cette suite l'odeur de la lessive sur les draps, ceux qui sèche au soleil et dans le vent frais de l'été. Il sait qu'il aime autant l'odeur que la sensation de rentrer dans ses draps frais pour se coucher. Enfin, vient l'odeur de la rose, raison qu'il ne comprend pas vraiment, mais cette plante reste un mystère pour lui, il la trouve parfois trop forte, parfois trop discrète, puis il se souvient que c'est dans le thé de sa mère qu'il a du voir naître cet amour pour cette fleur aux pétales si délicats.

Compétences magiques
Duels : 5/10 ▬ Remus est plutôt pacifiste, s'il connait la théorie sur les duels, il n'est pas du genre à aller chercher l'affrontement. Plus du genre à l'éviter ou à l'attendre s'il ne peut le fuir. Il reste cependant assez fort, décidant généralement de faire passer la raison avant les sorts.

Potions : 5/10 ▬ La seule raison de l'amélioration de Remus dans cette matière, est l'aie que lui apporte Lily depuis la fin de cette guerre bien saine entre eux pour savoir qui aura les meilleures notes. Il n'est pas extraordinaire, mais il espère au moins décrocher un Acceptable à ses ASPICS.

Métamorphose : 5/10 ▬ Tout aussi médiocre en potion qu'en Métamorphose, il suffit bien à Remus d'être un loup une nuit par mois pour se concentrer correctement sur une matière où il peut changer des choses en autre chose. Malgré la rigueur, il n'arrive jamais à rien de très satisfaisant, laissant aux maraudeurs la gloire dans cette matière suite à leur apprentissage clandestin.

Sortilèges : 7/10 ▬ Autant en Sortilèges qu'en Défenses contre les Forces du Mal, Remus a toujours su tirer son épingle du jeu ou bien sortir les puces de son pelage. Il apprécie cette matière, tant les sorts défensifs que d'attaques. Il n'est pas forcément à l'aide quand il doit faire des démonstrations, le tout à cause de sa timidité. Mais il rate rarement ce qu'il entreprend dans ce cours.

Légilimancie : 0/10 ▬ Il est des plus incompétents à lire dans l'esprit des gens, n'arrivant pas toujours à comprendre ce qu'on veut lui dire par des moyens détournés. Peut-être a-t-il placé dans la friendzone bien plus de jeunes filles qu'il ne le voudrait. Mais à la vue de son état de quasi inferi après les pleines lunes, il doute pouvoir plaire. C'est un fait.

Occlumancie : 3/10 ▬ Il sait très bien préserver ses secrets et son esprit. Bien que les périodes de doutes soient parfois si fortes qu'on lui demande comment il va. Si cela l'agace, il tente toujours par des moyens détournés de focaliser l'attention sur quelqu'un d'autre ou autres choses. Remus n'est pas en phase avec lui-même, il n'est pas prêt d'ouvrir son être aux autres, mais il suffit de gratter sous cette carapace de Monsieur je sais tout, pour y découvrir ce garçon tout aussi frêle qu'attachant.

Quidditch : 1/10 ▬ Avez-vous déjà vu un loup sur un balai ? Certainement pas. Remus a fait comme tous ses petits camarades sorciers : suivi les cours de vol en première année avant de se rendre compte que cela n'est pas pour lui. Il est alors très médiocre en Quidditch, il trouve ce sport brutal, mais cela ne l'empêche pas d'encourager ses amis lors des matchs.

Divination : 4/10 ▬ S'il avait pu voir l'avenir plutôt, Remus en aurait eu besoin. Si sa seule particularité se résume à être une boule de poil géante à chaque pleine lune. Il tente d'apprendre à maîtriser son destin. Feuilles de thé séchées ou bien présages dans les étoiles, la divination est une matière qu'il trouve tout aussi mystique que libératrice, car un jour, il espère voir des jours heureux pour lui et pour ses proches.

0 y.odl ▬ Petit être débordant de gestes les plus maladroits et aux cris qui redoublaient à mesure que l’air gagnait pour la première fois ses poumons. Remus John Lupin venait au monde dans une maternité moldue. Tout aussi simple que cela, c'était le début de sa vie, une vie heureuse, une vie qui n’avait pas l’air d’avoir des effluves de malédiction. Espérance était une moldue, Lyall un sorcier de sang-mêlé. Dans le monde de sa mère, il serait comme tous les enfants. Chez son père, il serait un impur, une personne respectable, mais pas trop, car le sang avait son importance. De par sa mère, Remus prenait un « mauvais » départ. Né d’une moldue, quel mauvais départ. Ainsi, il a été un petit garçon toujours joyeux, toujours curieux, un peu maladroit par moment, mais les signes de sa magie sont arrivés plutôt rapidement. Alors qu’il avait quatre ans, il avait déjà ramené son oisillon en peluche alors qu’il était hors d’atteinte après une punition. Sa vie aurait dû être parfaite en vérité, sauf qu’il y avait une ombre sur le tableau. Son père détestait les créatures, détestait les loups-garous, comme tout bon sorcier sectaire, mais ça, Remus ne pouvait pas lui en vouloir, après tout, dans les contes magiques, les loups étaient toujours les méchants du conte.

5 y.odl ▬ Il ne se souvient pas Remus de ce qui a pu se passer cette nuit-là. Le visage est flou, le sang couvre sa peau et il respirait avec difficulté. Il la ressent pourtant cette douleur sur son petit flanc gauche. Lui le pauvre petit prit à partie parce qu’il était le fils d’une personne qui n’aimait pas les loups. Parce que c’était si facile de se venger sur une petite chose comme lui pour faire souffrir ce père sans amour de la différence culturelle des monstres et des hybrides. Lyall avait usé et abusé de sorts pour faire fuir la bête, pour la neutraliser, sauvant par la suite son fils. Une nuit, un mois… Tout cela avait été long, trop long pour les parents éplorés qui avaient eu le temps de comprendre que ce petit garçon ne serait plus jamais comme les autres. Les marques blanches sur sa peau déjà claire le pousseraient à être capricieux, désinvolte et colérique. La survie de l’enfant relevait déjà du miracle, qui à cinq ans pouvait survivre à une morsure de loup-garou si sauvage. Remus lui préférait l’oublier, petit à petit cette nuit d’horreur se transformait en écho lointain de souffrance. Et il serait comme tous les autres. C’est ce qu’il aurait voulu. Chaque fois c’était différent, si le louveteau avait été caché durant cinq ans au même endroit la force et la bestialité ne faisaient que croître avec les années. Famille sans attache, les Lupin allaient et venaient. Il n’avait pas d’amis d’enfance Remus. Il n’avait pas de loisir en groupe. Il était devenu introverti, solitaire, débordant de vitalité qui pouvait être dangereuse pour son père ou sa mère. Une griffure pourrait les transformer en semi-lycan… Remus était devenu un as pour éviter les contacts physiques, il tentait en vain de maîtriser son mauvais caractère naissant. Il ne comprenait pas vraiment au début, mais malheureusement, il avait dû grandir plus vite qu’il ne l’aurait voulu.

10 y.odl ▬ Il n’irait pas à Poudlard. Cette nouvelle l’avait fait tomber des nues. En fait, c’était un peu inattendu, même s’il s’en doutait dans le fond le petit Remus. Depuis cette année, sa puissance de loup le faisait défoncer des portes et des fenêtres malgré les sorts que son père pouvait placer pour le protéger et protéger les environs. Il avait déjà déménagé une dizaine de fois en cinq ans. C’était épuisant d’être lui-même à la fin. Il était déçu et en colère contre ce qu’il était. Un monstre. Il n’avait pas la chance d’être comme tout le monde. Il voyait le monde comme un petit adulte qui jouait encore avec des soldats de plomb. Lyall n’avait pas attendu que son fils ait onze ans pour commencer son éducation. Il n’était pas un professeur formidable, mais le jeune Lupin avait ainsi découvert l’histoire de la magie et la théorie sur d’autres matières. Jusqu’à ce que sa vie change, jusqu’à ce que le professeur Dumbledore vienne rendre visite à son père, à sa mère et lui. Il savait ce qu’il était, n’en avait pas peur. Il lui donnait sa chance et un endroit sécurisé pour les nuits de pleines lunes. Pour la première fois en cinq ans, quand Lyall et Esperance ont rendu les armes, Remus se sentait enfin normal.

12 y.odl ▬ Déjà une année qu’il était à Poudlard. Reparti dans la maison de Godric Gryffondor, Remus s’y fondait comme un étudiant des plus normaux. Parfois absent un ou deux jours par mois. Mais comprenez le, sa mère était malade, il devait aller à son chevet. C’était son excuse favorite, et ce n’était pas totalement faux. Espérance avait quelques mots bénins pour l’instant, mais le temps montrerait qu’elle était véritablement malade. Cependant, le Lupin avait tissé des liens. Sirius et James dans un premier temps, des compagnons de dortoir devenu de véritables amis. Puis, Remus s’était fait altruiste en prenant sous son aile Peter. Il était sans doute l’un des plus disgracieux de leur bande de petits jeunes, mais il avait de la volonté, et il l’aidait à rester spectateur du show de James et Sirius en général. Donnant moins son avis que Remus, devint une sorte de petite voix de la raison. Jusqu’à ce jour terrible où les trois amis ont compris ce qu’il cachait. Il est lycanthrope et il avait eu si peur de les perdre, pensant à une vaste blague. Pourtant, ils se sont démenés des années durant pour pouvoir l’aider, le rejoindre dans ces nuits blessantes, autant moralement que physiquement, car ils étaient ses amis et c’était tout ce qui comptait véritablement.

17 y.odl ▬ Préfet, scolairement doué dans ce qu’il avait envie d’entreprendre. Remus croquait cette vie offerte à pleine dents. Se refusant pourtant d’approcher de trop près les personnes qu’il ne connaissait pas. Il était grand, il savait le danger qu’il représente, mais il l’occultait par moment pour être un maraudeur et un étudiant. À vrai dire, il avait des tonnes d’idées en tête pour l’avenir. Professeur, Briseur de sorts ou encore archéomage. Mais cette malédiction le ramenait toujours sur terre : il est différent et il n’aurait pas la bonté de Dumbledore toute sa vie durant. Cet homme avait déjà fait tant pour lui, après Poudlard, Remus devrait briller par ses propres moyens. Devenir quelqu’un en acceptant ce qu’il était ou en l’ignorant au risque de tout relâcher au mauvais moment. Mais ce qui l’inquiétait vraiment c’était la situation politique. Poudlard n’était qu’une prison dorée où le mal ne semblait pas pouvoir s’immiscer. Il lisait la gazette du sorcier, correspondait avec ses parents. Il savait, comme tout le monde. Mais il avait décidé de l’ignorer, car il voulait profiter des quelques mois de répit qu’il avait encore. Profiter de la vie, peut-être passer les barrières qu’il s’était posées depuis des années. Mais finalement, il avait un seul but dans sa vie : ne pas briser la vie de quelqu’un d’autre que lui-même.

Le souffle haletant, il se réveille enfin, la sueur ayant fait place aux poils gris qui l’avaient alors recouvert cette nuit, il savait qu’il avait passé la nuit en bonne compagnie, mais que par sécurité, James, Sirius et Peter avaient eus la jugeote de remontrer au château avant que leurs absences ne soient remarquées dans les dortoirs. Remus, lui, était un matinal, ça ne choquait personne ne le voir réveillé le premier chez les Gryffondor. Autant il le faisait, car il était préfet, mais aussi, car il tenait à travailler les matières qui pourraient être préjudiciables à l’obtention de ses ASPICS. Il n’était pas sot, loin de se voiler la face, sa condition ne serait pas la même à la sortie de l’école. Jamais il ne pourrait plus paraître normal, il ne pourrait pas être absent comme il l’était parfois dans l’après-midi qui suivait les pleines lunes pour prendre un peu de repos, ou alors il trouvait une autre excuse, ce n’était pas difficile. Sa mère était malade et c’était la principale raison qu’il invoquait en général. Il soupire, se redressant sur ses coudes pour regarder la cabane hurlante bien moins dévastée que lors de ses lunes en première et seconde année, et d’autres années encore jusqu’à ce que les maraudeurs arrivent enfin à prendre une forme animale. Reconnaissant, c’était le qualificatif que l’on pouvait employer quand il pensait à l’apprentissage d’animagus qu’avait fait en toute illégalité le Potter, le Black et le Pettigrow. De véritables amis, c’est tout ce qu’il pouvait penser d’eux trois après tout. Tant de nuits blanches ou bien ces prises de tête avec la feuille de Mandragore quand ils n’arrivaient pas à la garder sous la langue durant un mois. Il en sourit, tout en cherchant des affaires laissées à l’abri de sa propre fureur animale. Il était courbaturé et clairement fatigué par cette nuit de malédiction. Au-delà de ça, il avait faim aussi, que ne donnerait-il pas pour manger des œufs brouillés avec un peu de bacon croustillant – bien qu’il le préfère cru en temps normal – et un jus de citrouille frais.

Il en avait déjà l’eau à la bouche le Lupin.

C’est alors nu comme un ver qu’il se redresse, regardant ce qu’il était dans un miroir qui tenait debout. Brisé, ce qui semblait normal ici, il ne reflétait que le flanc gauche du Lupin, alors qu’il grimace en voyant la marque blanchâtre sur sa peau. S’il y prenait le temps, il pourrait ainsi compter le nombre de crocs qui s’étaient enfoncés dans sa chair cette nuit-là, quand il avait cinq ans. Il ne se souvient pas bien, plusieurs flashs de souvenirs plutôt que quelque chose de clair et de continu. En même temps perdre du sang quand on est un enfant, être sur le fil de la vie quand on a cinq ans, ce n’est pas normal du tout. Alors, il avait peut-être préféré oublier cet épisode, laissant sa peau claire lui rappeler par d’autre moyen qu’il était différent, qu’il était un monstre. Mais que les seules personnes le faisant se sentir normal, étaient déjà dans le château après l’avoir épaulé toute la nuit. Il sourit ramassant alors son sous-vêtement.

Rapidement, il devait cacher cette cicatrice, les hauts de cœur soulevant déjà sa poitrine. Décidément, il se détestait.

Cachant son corps sous la chemise blanche de son uniforme, puis de son sweat d’un gris chiné en dessous duquel il ajusta sa cravate aux couleurs de sa maison. Il irait prendre une douche plus tard. En fin de matinée, avant de sécher l’après-midi de cours, s’il tenait jusque-là en vérité. C’était toujours une fanfare de mal de crâne et de hauts de cœurs les lendemains de pleine lune. Il ne les supportait pas. Il voulait tant cacher cette bestialité n lui qu’elle pourrait peut-être ressortir d’un coup s’il ne faisait pas attention. Les jours les plus sombres étaient proches, mais il ne se concentrait que sur sa petite personne. Égoïste. Il n’était pas seul dans cette vie de galère, il y avait entrainé par ses gardes, James, Sirius et Peter. Il doutait un peu des vraies idées de Lily à son égard. Le savait-elle vraiment et avait-elle peur ? Ou bien pensait-elle qu’il était malade tout le temps. Ce n’était pas compliqué de la faire passer pour quelqu’un de faible constitution. Frêle et maigre, le teint livide encadré de cheveux blond-roux, il n’assume pas totalement le fait d’être roux, ajoutant à ce monstre en lui un certain caractère stannique qui en ferait rire plus d’un. Mais il ne se considérait pas vraiment, laissant place à cette idée négative qu’il avait de lui-même. Quelques poignées de minutes plus tard, il était habillé, en plus d’être dans le parc de l’école alors que le soleil montait déjà. Il allait directement dans la Grande Salle, il récupérait ses affaires par la suite, comme d’habitude en vérité. Il salua rapidement quelques connaissances à la table des Serdaigles avant de prendre place à gauche de la table de Gryffondor. Le dos qui saluait le mur, il pouvait ainsi voir qui entrait et qui sortait de la salle. Tout comme il serait le premier à voir ses amis arrivés. Avec des mines tout aussi fatiguées que la sienne, hormis le visage de Lily, qui serait sans doute bien en forme, parce qu’elle n’avait pas de soucis à se faire de ce côté-là. Plongé dans son verre de jus de citrouille, il maugréa. « Salut. » Pour la personne qui vient de lui taper dans le dos, lui laissant cette horrible impression d’avoir encore échappé à la mort à cause d’un étouffement.