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 Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)

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AnonymousInvité
MessageSujet: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyJeu 30 Nov - 18:10

Nail Jeevas

ϟ  Age : 16 ans
ϟ Nationalité : Anglais
ϟ Année d'études : Sixième année
ϟ Sang : Né-Moldu
ϟ Maison : Serpentard, Poufsouffle, Serdaigle, Gryffondor
ϟ Avatar : Bill Skarsgard

Affiliation : C’est d'abord le fait d’avoir une origine moldue qui pousse Nail dans une propension première à la neutralité. Les enjeux politiques du monde sorcier, bien qu’habitant ses années scolaires avec une insistance certaine, restent un brouillard lointain et flou. Sorcier au sourire crépusculaire, volcan somnolent tel un gentil chiot après un repas trop copieux, le jeune Jeevas est largement connue pour sa diplomatie tranquille et son indéniable aptitude à apaiser les pires querelles. On chuchote cependant, qu’une trop grande tendance à la jalousie et à suivre les yeux fermés ceux qu’il aime, pourrait l’amener à suivre n’importe quelle voie. Il saurait devenir un négociateur, voir un manipulateur, du bien comme du mal, diablement doué. Certes, le don premier de Nail est bien d’aimer son prochain. Mais, aimer autrui ne veux pas dire qu’il fait passer la justice, ou même la liberté, comme des priorités. Au contraire, la loyauté chez Nail se montre parfois même aveugle. Excessivement égoïste. Et ce sont ces extrêmes, encore bouillonnant des hormones adolescentes, qui pourraient l’amener à prêter de drôle d’allégeance.

Baguette : Bois de Aulne, longue de vingt six centimètres et renfermant une écaille de dragon, elle est aussi caractérielle et capricieuse que Nail se montre arrangeant et sinueux. C’est cette complémentarité qui rend la baguette efficace en potion, mais terriblement traîtresse en sortilège.

Miroir du Riséd : Il y voit un Misha, souriant, épanoui. Un Misha aux cheveux blonds qui éclaboussent l’aube d’une lumière plus dorée que l’astre solaire. Un Misha qui l’enlace, taquin, badin, un bras de propriétaire autours des épaules de Nail et une main qui semble glissée dans la poche arrière de son comparse. C’est un amour doux-amer, qui pique la langue mais glisse en chaleur délicate jusqu’au fond de la gorge. C’est un échange de certitudes douteuses qui vient les encadrer, lui et Misha, telle une aura passionnée. Son désir en lame de couteau, l’un froid comme l’acier, l’autre tranchant avec vivacité. Oh oui, c’est un Misha-Chatchat, qui se lovent sur sa poitrine, y faisant ses griffes et y lapant le sang, comme au bon vieux temps.

Épouvantard : Misha dans les bras des autres. Misha qui ne serait plus à lui.

Amortentia : La menthe poivrée et le miel de châtaigne, c’est son shampoing qui t’obsède, cette ouate de cheveux propres et lustrés comme une couronne dorée. La bergamote et le giroflé, ça c’est son thé. L’eau brûlante et parfumée qui t’éclabousse jusqu’à brûler. Et le chocolat, amertume des carrés noirs. Ils claquent tant il croque. Et toi, tu n’as plus que leur goût qui te remplit la bouche jusqu’à l’écoeurement.

Compétences magiques
Duels : 3/10, Nail n’est pas vraiment un attaquant, tout du moins un soldat bien plus qu’un stratège. Il n’aime pas monter au front, magiquement parlant. Brutaliser avec sa baguette, cela ne lui vient en fait que (très) rarement à l’esprit. Nail est né moldu, il s’énerve plutôt en brandissant le poing qu’un bout de bois.
Potions : 7/10, Nail a toujours adoré passer du temps dans la cuisine de l’orphelinat à observer les plats glouglouter paresseusements. Il a eu l’excellente surprise de retrouver ce plaisir en cour de potions. Les ingrédients étranges, les recettes complexes, la découpe délicate des racines et les volutes de fumée qui emplissent la salle de classe, tout cela le fascine et l’apaise. Très certainement a-t-il la patience et la minutie nécessaire pour être doué. Mais pas seulement. Intéressé par la matière, Nail se montre simplement un travailleur zélé.
Métamorphose : 6/10, Nail aime bien cette matière. Ni plus, ni moins. Il travaille sans boulet au pieds mais sans enthousiasme débordant pour autant. Assez imaginatif et rigoureux, il reste un élève efficace.
Sortilèges : 5/10, Nail grimace et soupire dès que l’heure de ce cour survient. Il trouve le nombre de sortilèges existants tout bêtement ridicule. Beaucoup de choses qu’il apprend ici ne lui semble superflu. Pour quelques cas, précis, épique, exceptionnel, un accio ou wigardium leviosa peut-être important. Nail en convient. Mais globalement, il suffit de se lever et de faire trois pas pour saisir son rouleau de parchemin qui traîne un peu plus loin, non ? Une exception demeure dès lors que l’on parle de sortilège plus, unique dirons nous. En fait, Nail veut bien faire un effort sur le sujet, mais les maléfices qui l’enthousiasme portent justement trop bien leur nom.
Légilimancie : 6/10 Fasciné par les sortilèges informulés et la créations d’illusions de l’esprit grâce à la magie (ou la manipulation, ça dépend de votre point de vue), Nail montre une aptitude assurée en Légilimancie. Cependant, ce n’est pas un menteur, ni un marionnettiste au sens brut où l’on pourrait l’entendre. Diplomate, mesuré, argumentateur virtuose, Nail s’infiltre en douceur et rare sont les fois où ses intentions sont mauvaises. A moins que vous ne fassiez du mal à ceux qu’il aime. Ou bien, gare à vos secrets...
Occlumancie : 1/10 Nail ne sait pas mentir à son propos. Il est un livre ouvert, discret, certes, mais grand ouvert quoi qu’il en soit.
Quidditch : 5/10 Nail tient sur son balais, il arrive à tourner et à gérer plutôt bien un vent de travers. Il peut même participer à une partie amical de Quidditch pendant un joli weekend ensoleillé. Mais ne lui en demander pas plus.
Divination : 7/10, Nail ne comprend pas très bien pourquoi, il y arrive si bien. Les feuilles de thé deviennent une soupe alphabet bien ordonnée sous son regard. La boule de cristal ? Une fenêtre ouverte pour discuter avec de lointains voisins. Les étoiles forment qu’en à elles une autoroute aussi facile à lire, que la vieille carte que Madame Bartoldy utilise chaque été pour les deux jours de vacances des orphelins au bord de mer. Et puis il y a cet instinct, ce murmure qui lui indique la suite des événements, dans quel sens va tourner le vent. Il a l’impression de marcher avec une seconde d’avance. Parfois ça le décale un peu, ça le rends plus lent que les autres, ou trop rapide. C’est bizarre, c’est flou.
En plus franchement, avoir le talent de Madame Irma, c’était pas son grand rêve lorsqu’il s’est découvert sorcier.

ϟ Pseudo/prénom : Meteora ϟ  ge : 25 ans ϟ Fréquence de connexion : Tous les jours, plutôt la semaine que le weekend ϟ Ce personnage est : Inventé ϟ Où nous avez-vous connu : Bazzart ϟ Le mot de la fin : Je jure que mes intentions sont pacifiques !


Dernière édition par Nail Jeevas le Ven 1 Déc - 13:25, édité 1 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyJeu 30 Nov - 18:10

Leur histoire


Concernant Nail et faire pleurer les filles,

Nail la sent avant de la voir. Il est assis dans la rosace de pierres creuses soutenant le préau extérieur, un livre posé sur les genoux. C'est le vent du parc qui a porté sa présence et ses intentions jusqu'à lui, une petite bourrasque sweet et bourgeonnante, chambrée au miel, ou à la fleur d'oranger. Elle a de longues socquettes de laine, et des lacets bien faits. La jupe foncée ondule autour de ses hanches étroites. Les jambes s'arrêtent tout près de lui et Nail lève les yeux vers leur propriétaire. Apparemment, Elaine Fjörd ne s'est pas trompé d'interlocuteur. Elle lui sourit, d'un de ces demi-sourires ; un peu gêné, un peu comique ; un peu inquiète à l'idée de ce qu'elle s'apprête à lui demander. Elle a une masse de cheveux blonds et ondulés, les chutes du Niagara péniblement retenues par une large barrette de bronze. L'écharpe noire et jaune flotte comme une bannière en étreignant son cou modique. Elle le salut doucement, et demande si elle peut lui parler. Il lui fait de la place à ses côtés. Assise, elle tourne vers lui un regard appliqué. Nail Jeevas, orphelin né-moldu et globalement inconnu, a quinze ans, des cheveux noirs comme un goudron léger. Ses tâches de rousseur, ténues comme un fard orangé sur la peau blanche, lui donnent des airs de lutin évadé d'une poudrière. Le garçon est en train de siroter une boisson mystérieuse dans un gobelet bleu vif environ trois fois plus grand que sa main. Sa paille crépite sous l'effet de l'air et du liquide aspirés. Elle a le sentiment que c'est un être spécial. Il a l'air un peu courbé sur lui-même, alors que son regard est perdu dans la page numéro 505 ; elle pense saisir tout entier ce repli au milieu du froid hivernal, cette envie de lire tranquillement sous le préau en se tassant pour se réchauffer dans une histoire et sur soi. Elaine sourit encore. Ses lèvres sont des églantines épanouies, roses et câlines. Lui les a très rouges, vives et pleines de sang comme une entaille ; un peu gercées aussi, comme les enfants auxquels les pulpes sèches importent peu - quelle importance, n'est-ce pas, puisqu'une bouche est faite pour parler, pour grignoter, pour crier ? Elle est attendrie par ce garçon, elle tire des plans sur la comète, elle se demande avec quelle bonne amie le caser. Elle se dit qu'il est un excellent figurant, et le joint d'office à la composition qui rehaussera le centre du tableau qu'elle se dépeint depuis des semaines avec délice.

- On t'appelle Na-il, c'est bien ça ?
- Oui.

Et sa paille retentit d'une aspiration plus forte, minuscule typhon dans le tube.

- Tu vas avaler de l'air en faisant ça, remarque-t-elle.
- J'aime ça, les petits courants d'air. C'est important ?
- Les courants d'air ?
- Ce que tu as à me dire : c'est important ?

Elle tripote ses ongles très courts, l'air de vouloir les réduire davantage.

- Pourquoi aurais-je quelque chose de spécial à te dire ? Je n'ai pas le droit de discuter un peu avec toi ?

Nail mordille sa paille en la regardant.

- Cinq ans que nous faisons partis de la même promotion, et on ne s'est jamais adressé un mot. Avant que tu ne te mettes à tourner autour de Misha j'ignorais même ton prénom. D'ailleurs, je suppute que tu es là pour me parler de lui ?

Elle pose les mains bien à plat sur le rebord de la rosace, avec une certaine autorité pour elle-même, pour s'empêcher de s'effeuiller les doigts.

- C'est vrai, avoue-t-elle avec une moue complice et embarrassée, j'avais une idée précise en venant te parler…
- C'est à propos de Misha, hein ? Il te plait ?

Elle acquiesce en frissonnant. Nail lui trouve un genre de beauté toute végétale.

- Le problème c'est que je n'arrive pas à savoir si je lui plais aussi. Est-ce que tu sais quelque chose à ce sujet ?
- Il ne m'a jamais parlé de toi.
- Ah, d'accord… Mais est-ce que… Est-ce que d'après toi je pourrais lui plaire au moins un peu ?
- Je te l'ai dit : il ne m'a jamais parlé de toi.

Elle est déçue et Al sait pourquoi : il aurait fallu que Misha fasse des déclarations ardentes sur Elaine Fjörd, exaltations passionnées que seule l'amitié très pure et sincère de son acolyte de longue date aura poussé son cœur dilaté à livrer – et dont elle espérait recueillir les gouttes comme un distillat qu'elle était en droit d'exiger.

- J'aimerais te demander quelque chose, dit-elle avec gravité.
- Je t'écoute…

Et le ton légèrement trainant de Nail semble dérouler en sous-titre : « ce n'est pas comme si j'avais le choix de toute façon. »

- Apparemment Misha ne m'a pas trop remarquée, du moins pas comme je le voulais. J'espérais que tu me dises le contraire même si je me doutais bien que non… L'ennui tu vois… C'est que je suis assez timide. Quand je viens lui parler et que ses amis – toi surtout, et les autres garçons de votre dortoir – êtes autour de lui, ça me rend affreusement nerveuse.

- J'ignorais que les cinquièmes années de Serpentard étaient si effrayants…
- Oh, je ne voulais pas dire ça. C'est surtout moi qui suis un peu… Enfin, tu vois…

Elle marche sur des œufs, cherchant à s'expliquer sans être vexante.

- Ce que je veux dire c'est - bien sûr, ce n'est pas méchant, je ne te connais pas mais je n'ai entendu que du bien te concernant, et je suis absolument certaine que tu es un chic type ! Je comprends très bien aussi qu'en tant que bons amis, vous aimiez rester ensemble, mais, enfin, voilà…

Elle retient sa respiration, comme si elle était sur le point de révéler une effroyable et merveilleuse contagion.

- Je me sens un peu amoureuse, dit-elle avec un sourire – encore un, n'a-t-elle que ça au bout des lèvres, une plante rosâtre toujours en éclosion ?

Cette fois, c'est un sourire qui demande pardon pour la confession malséante qu'elle lui fait. Elaine est une de ces jeunes filles qui semble constamment désolée, qui a toujours peur de déranger.

- Je sais que ça peut paraître… très idiot étant donné que je ne lui ai jamais adressé que des banalités. Mais je n'y peux rien, il a une de ces présences, il me cloue sur place… L'apercevoir le matin suffit à suspendre un grand soleil dans ma journée – désolée pour le cliché. J'aimerais tellement me rapprocher de lui, vraiment, plutôt que de lui dire toutes ces bêtises sur le temps qu'il fait, et les devoirs... Et quand je le ferais, j'aimerais ne pas me sentir tétanisée à cause du regard d'un… ou de plusieurs de ses camarades. Alors c'est pour ça, je me demandais si tu pouvais t'arranger pour qu'on nous laisse un peu ensemble, pour qu'on discute, ça m'aiderait beaucoup, tu comprends.

Nail a toujours sa paille dans la bouche mais il a cessé de siroter. Il regarde Elaine bien en face et les commissures de ses lèvres pointent vers ses pommettes. Il a l'air d'un faune, songe-t-elle,un faune aux yeux d'alpiniste. Lentement, d'un geste qui a quelque chose de bizarrement clinique, il saisit délicatement la paille et l'ôte de ses lèvres.

- Bien sûr, Elaine, je comprends.

Elle lui fait une mimique si pleine de soulagement que c'en est embarrassant.

- Merci, je le savais, tu es un chic type…
- Cependant, la coupe-t-il platement.

Il secoue son récipient azur et opaque, faisant tinter quelque chose de caché à l'intérieur.

- Il y a un truc que j'aimerais éclaircir.

Elle sourit toujours, comme si rien ne pourrait jamais plus la faire déchanter. Elle hausse les épaules l'air de dire : « tout ce que tu voudras ». Nail soupire, retire l'opercule transparent de son gobelet et saisit directement un glaçon entre ses doigts pour le fourrer dans sa bouche. Elaine est un peu perplexe : en plein février, elle aurait plutôt privilégié le breuvage chaud au soda pétillant empli de cubes glacés.

- J'ai beaucoup à dire alors pour éviter les confusions, je vais parler point par point. Ça m'évitera d'oublier des choses et je ne veux aucun malentendu entre nous.

Il sort sa baguette et la secoue dans les airs. Un chiffre de buée s'y épanouit lentement, comme une haleine tiède mise au contact de l'air froid. L'iceberg heurte ses dents blanches, tintinnabule, alors qu'il le fait rouler dans sa bouche.

- Premièrement, je doute que tu n'ais entendu que du bien me concernant. Je n'ai jamais fait l'unanimité, et ce n'est pas nouveau. « Trop bizarre », « un peu autiste »… Si ce n'était pas que de la rhétorique pour me mettre dans ta poche, je dirais que ton attention de m'épargner les avis négatifs de quelques uns de mes congénères est touchante.

Sans la regarder, il gobe un autre glaçon. Un nouveau chiffre s'élève de sa baguette.

- Deuxièmement, il est impensable que je te laisse te « rapprocher » de Misha Keehl au sens où tu l'entends. Ceci, parce que, petit a) : laisse-moi te dire très simplement qu'il n'est pas intéressé. Je pensais que tu l'avais compris, étant donné qu'il n'a cessé de se décliner diplomatiquement à chacune de tes approches. Bien entendu, Misha a repéré ton manège, mais j'ignore vraiment ce qui te fait croire que tes battements de cils énamourés ont pu lui faire ressentir autre chose qu'une légère flatterie au début, puis de la commisération voir de l'énervement quand tu t'es mise à nous harceler à chaque récréation. Les affections non réciproques, c'est moche, mais ça arrive tous les jours.

Le visage d'Elaine affiche un effarement figé.

- Petit b) : sois bien certaine que t'obstiner encore à lui tourner autour comme si tu voulais devenir sa future n'aurait pour résultat que de te désespérer, ainsi que de te faire perdre ton temps. Tu te sens amourachée de Misha Keehl, c'est bien ça ? Tu penses le comprendre, décrypter son âme en quelques œillades, mais tu ne connais de lui qu'une façade. Ce n'est pas le quart du centième de ce que je sais sur lui. Je ne détaillerais pas. Ça ne te regarde pas. Ton « amour » pour lui manifeste la grande caractéristique des béguins immatures qui durent cinq semaines : une ignorance stupéfiante sur la nature exacte de l'objet de tes émois.

Le pire, songe Elaine, l'estomac comme emplit de fourmis rouges, le pire c'est ce ton rêveur et nonchalant qu'il prend pour me dire tout ça. C'est un sirop juvénile qui enveloppe des mots en bouts de verre, pour mieux approcher la proie et la pilonner avec douceur de paroles en tesson de bouteille. Le chiffre trois enfle dans les airs comme un gyrophare.

- Enfin, Troisièmement...

Le glaçon craque entre les dents du brun avec un bruit de noisette foudroyée.

-  Je décide d'être un chic type ou non, chère Elaine Fjörd. Si je dois te faire pleurer pour que tu comprennes que de cœur Misha est totalement à moi et que tes flirts ridicules nous ont fait pisser de rire, je le ferais avec jubilation.

La jeune fille se lève, blême. Son visage – ce joli visage de fleur bio – semble sur le point de fondre. Elle ouvre la bouche pour protester, le traiter de salaud, de ce même ton de madone tragique qu'a pris la copine de Endy Kingcup pour rompre avec lui le week-end dernier. Mais il ne veut rien entendre d'elle, il ne veut pas de sa blessure, ni de ses reproches – savoir qu'Elaine se laissait infuser par la lumière de Misha en pensant que cela les liait intimement est déjà bien trop ! Il la coupe avant qu'elle ne retrouve sa voix :

- Si je ne t'ai pas convaincue, va donc demander à Misha directement. Promis, je me tiendrais très loin pour ne pas t'embarrasser. Tu verras par toi-même que tes présomptions de rapprochement ne trouvent aucun écho chez lui. Tu as envie d'être aimée, Elaine, c'est évident. Mais je te conseille de chercher ailleurs cette affection : on ne se pioche pas un prince juste parce qu'on le trouve mignon, en faisant des pièces montées, piétinant la personne qu'il est, faisant fi de lui pour une image de plâtre rêvée. Maintenant que j'ai balayé tes illusions, ça te sautera aux yeux.

Nail referme son livre d'un geste sec et la regarde s'éloigner comme s'il était porteur d'un germe mortel. De la vanille bourbon, voilà ce que c'était, remarque-t-il alors que la senteur de son démêlant pour cheveux flotte encore un peu dans son sillage. C'est un relent si riche qu'il donne l'impression d'avoir avalé du lait concentré sucré. Espérais-t-elle appâter Misha en lui donnant soif ? Ou lui rappeler ce satané chocolat que tout Poudlard le voit dévorer à longueur de journée ?

- Mince alors, ronronne une voix à son oreille. On profite de mes rondes de Préfet pour éconduire mes prétendantes ?

Misha pose son pouce sur la lèvre inférieure de son comparse. Un air de colère torve lui crispe la bouche – cette bouche d'enfant, très sanguine et un peu écorchée.

- Comment peut-on être aussi niaise ? murmure Nail.
- On s'en fout !

Misha fait mine de lui caresser les cheveux mais Nail tourne la tête. Le blond fronce les sourcils, les yeux soudain luisants comme de l'huile chaude.

- Nail, s'étonne Misha d’un ton dangereusement calme, tu ne vas pas bouder parce qu'une jeune fille accro aux romans à l'eau de rose avait envie de se marier avec moi ?

Le brun ne répond pas. Il ferme une seconde les yeux en soufflant un “désolé” à Misha puis pose la tête sur son épaule, l'air étrangement exténué.

- Tu avais l'air d'un diablotin tu sais, souffle Misha, espiègle, dans ses cheveux.

La rosace est à eux, à Nail qui a été jaloux, à Misha pour qui tout ça n'était qu'une plaisanterie féroce au prix de la candide ignorance d'Elaine - à qui l'expérience sera sans doute bénéfique à long terme, d'ailleurs. Elaine a traversé la cour en toute hâte, sanglotante de rage et de honte. Avant de s'engouffrer vers la volière, elle se tourne vers eux. Dans son esprit de fille de marchands d'art, d'amatrice de peinture mystique, elle leur trouve un air mêlé d'ange railleur et de diable chagrin, murés par le pilier sculpté du préau. Le prisme des jugements est une chose bien ironique. Par un effet de trompe l'œil, elle a pris l'un des personnages centrales de sa fresque mythologique pour un simple détail de l'ornement. Et les lèvres de garçonnet de Nail Jeevas en savent apparemment bien plus qu'elle ne pensait. Faire pleurer les filles et boire des sodas de bulles et d'Arctique ne sont sans doute que de toutes petites choses dans l'empreinte de leur vie.

Concernant Misha et les vents froid,

C'est la dernière cigarette. Ce briquet est un vrai chalumeau, il me noircit toujours les doigts comme du charbon. Du charbon... Pour érailler doucement ma gorge de cendres tièdes. Vous voyez ? Brûler un peu en soi, pour chasser le gel. C'est encore la nuit, bien sûr... Et le marchand de sable est si long à venir... Il m’'oublie, ou alors je suis sa toute dernière visite, ou alors il s'est arrêté en cour de route pour aller pisser ; et je suis là, à cette fenêtre ouverte sur minuit, en train d'aspirer une petite étoile à ammoniac entre mes dents. Je scrute sans fin un ciel de fin d'été brouillon, où aucune silhouette de vieillard nomade et ensablé ne daigne se dessiner. Oui, c'est malin. Tout est si calme. Les alarmes anti-voleurs sont branchées. Il n'y a pas à vous en faire, on peut dormir tranquillement dans le quartier. La lune est voilée, presque invisible. Trop de pollution sur Londres. Il n'y a rien que cette brume orange dans la lueur huileuse des réverbères... C'est romantique. Une purée de mimolette sur la banlieue anglaise endormie. Soudain, l'ombre d'un homme grandit sur le trottoir au bout de la rue. Il rentre à l’orphelinat, avec son paillasson proclamant son éternel 'Welcome', tout ébouriffé par les chaussures sales des enfants. Je surprends le bruit saccadé de ses escarpins à elle, ce rythme de galops de demoiselle en équilibre sur des aiguilles. Je la sens d'ici, cette petite funambule. Un parfum sucré, un truc de miel ; sa chair n'est surement qu'un sirop délicieux et collant, parce que ça se voit qu'elle a envie de l'attirer sur elle... Cette abeille insatiable de Misha, avec son regard rayé de noirs et de bleus, qui butine tout ce qui sent bon, qui ne demande qu'à s'engluer. Sauf qu'il garde tout quand il retire son dard ; ses tripes, sa tristesse, et son cœur. Vous savez, cette pauvre fille ne sait pas encore qu'elle se réveillera toute fanée demain matin, comme les autres. Je pourrais la plaindre. Je pourrais. Mais il lève les yeux vers moi avant d'engouffrer la créature dans son couloir d'entrée sans lumière. On se sourit... avec connivence. Puis il me salue, de son beau visage de guêpe sombre. Et je lui fais coucou, mon astre cancérigène planté au bout des doigts. La petite porte de derrière avale jusqu'à son ombre. Et moi, j'attends encore le marchand de sable... Celui-là, il a sans doute décidé de se payer quelques muffins au café du coin. Il est lourd quand même ! Je n'ai pas que ça à faire, moi ! Il faut que je ferme les yeux... Demain, je vais devoir gérer le petit-dejs des plus jeunes pensionnaires. Les petits orphelins avec leurs yeux tristes et grands comme des soucoupes volantes et leur bêtises de clowns bariolés ; aller réveiller ces créatures intersidérales... Et préparer la valise pour le retours à Poudlard, aussi. Oui, vraiment, il faut que je ferme les yeux… Tant pis, espèce de vieillard radin ! Puisque le sable ne vient pas à Mahomet... C'est loin la mer ? Ça ne me dérange pas de marcher. Je pourrais marcher jusqu'en Islande. Et quand mes orteils quitteront la jetée pour s'enfoncer dans des grains tendres... Tout ira bien, vraiment. La cage d'escalier... Il faut la voir pour comprendre, la cage d'escalier... Elle est tourbillonnante, avec ses marches aiguës comme des hurlements de bois craquelé. A dire c'est pourtant si simple : poser le pied sur la première marche et se laisser dégringoler dans la tornade d'étages... Et après, c'est parti coco ! Let's go to the Seaside ! Mais avant ça, affronter la tornade… Le palier n'a plus de lumière depuis que la dernière ampoule a claqué. Je crois que ma peau se révolte, elle essaye de se retourner... Les volets s'ébrouent, le vent les fait trembler comme de vieux fantômes. Il faut se méfier des vents... Il y a des tourbillons d'air qui vous balaye des hanches jusqu'au cœur... Et un matin, on se retrouve avec un grand trou dans le ventre, un gouffre sans rien, avec des parois gluantes, et un minautore dans les entrailles en labyrinthe, qui mange et gémit, et vous mange, et rugit… Non... Le palier est trop noir... Et si je me cassais la gueule ? Je n'ai pas de chaussures aux pieds. La cuisinière, veille confidente, me dirait : « Arrête tes conneries, bois un verre de lait chaud et retourne te coucher Nana ». Le surveillant de nuit me citerai un vers de Baudelaire, avec ses yeux mangés de cernes, sa tronche fracassée à l'héroïne : « C'est l'heure où les douleurs des malades s'aigrissent ! La sombre nuit les prend à la gorge », et il appuierait avec fatalisme sur le piston de sa seringue. Et mon Papa ? Et ma Maman ? Je sais pas... Ils grignotent un pissenlit par le bulbe. Parfois, j'aimerais bien parler à la terre, faire comme si ma voix pouvait traverser la mort et le caveau... Ils me diraient surement de me méfier des escaliers. C'est qu'ils en savent quelque chose, des escaliers, et du vent. Ils aiment bien faire claquer les volets du palier, comme pour me rappeler qu'ils sont là... Papa sait lui, il me citerait un vieux copain à lui qui disait : « on peut disparaître ici sans même s'en apercevoir ». Au final, je vais suivre le conseil de la cuisinière. Elle, elle aurait été assez maligne pour prendre une lampe torche, mettre des chaussons et ne pas laisser la fenêtre toute grande ouverte après sa clope du soir. A présent, ma chambre est un frigo meublé de choses confortables, et je suis un petit yaourt à la vanille congelé au fond de son lit… Vous la voyez ? Sur la fenêtre du bâtiment d’en face, la buée qui recouvre tout ? La buée m'a toujours rendue triste. C'est la fusion des chairs, mais moi j'ai parfois l'impression de n'avoir connu que la chair de poule... Je déteste ça, l'épiderme de cocotte... Y passer ses doigts et ne sentir que des grains, sur les bras, sur les mains… L'aube se pointe entre les stores, des rayures oranges et liquides, et le marchand de sable m'a oublié. Est-ce que ça se voit beaucoup, le violet de sommeil sous mes yeux ? On dirait qu'on m'a boxé comme une pauvre chose, on dirait que j'ai deux grands coquards. Peut-être que la prochaine fois, j'irais chercher du sable moi-même, à la mer, avant que la lumière ne s'éteigne, avant que le vent ne se lève… J'entends le craquement des marches et je voudrais lui crier de faire attention. C'est Misha qui m'apporte du café. Et ça efface tout, une odeur de caféine et de sucre, après le chômage technique du train pour le pays des rêves. Je lui demande comment était sa soirée, vous voyez ? Avec une espèce de petite nonchalance que je ne ressens pas. Il hausse les épaules. Ses mains serrent très fort son gobelet et j'aime bien ce moment, quand il a moins l'air d'un vilain garçon mais plutôt d'un môme, ou de quelqu'un qui a froid. J'aimerais lui parler de certaines choses. Des escaliers, de la nuit, des comètes que j'allume au lance-flamme dans ma bouche, de Baudelaire, de la seringue des drogués, des verres de lait chaud que je ne bois pas, de ma plus-maman et de mon plus-papa. Comme les siens... J'aimerais lui raconter toutes ces choses qui me disputent entre ciel et terre. Lui dire les bourrasques dans mon ventre, la girouette ballottée dans ma tête. Lui dire les tourbillons, lui expliquer le corps qui part en arrière, dans le siphon d'un courant d'air, un coup de vent et vous voilà éparpillée au fond du trou... Je pourrais lui dire… Mais je ne le ferais pas. Déjà parce que je ne veux pas, jamais, le ramener à ses propres absences. A ses propres typhons. Et puis, quand le trafiquant de sommeil en poudre me fuit, nuit après nuit, je préfère me taire, et le regarder, lui ; son gobelet serré au creux de sa paume, le laisser chantonner une chanson de Janis Joplin, Little Girl Blue. Et cette chanson dit... Elle dit…

Assis-toi, compte tes doigts. Qu'y a-t-il… Qu'y a-t-il d'autre à faire ?

Vous savez, je souffle sur le sable de mes rêves sans même le vouloir... On peut disparaître ici sans même s'en apercevoir. Alors avec lui, je me tais. Parce que je ne voudrais pas lui souffler dessus aussi... C'est si fragile, vous voyez, le sable, la mer, les gens, les rêves... Et j'ai en amour, autant de délicatesse qu'un ouragan.

L'été touche à sa fin de toute manière, et on retournera très bientôt à Poudlard. Là où il n'est plus qu'à moi. Là où ce monde magique est devenu notre refuge et notre cocon. L'excuse idéale pour nous isoler des distraction aux courbes graciles qui nous séparent à chaque retours dans ce foutu orphelinat.


Dernière édition par Nail Jeevas le Ven 1 Déc - 13:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyJeu 30 Nov - 18:31

Excellent choix d'avatar !
Bienvenue parmi nous et bon courage pour la suite de ta fiche :cutie:
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyJeu 30 Nov - 19:05

Bienvenue et bonne fiche :cutie:
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyJeu 30 Nov - 21:17

@Nail Jeevas Bienvenue :l: J'aime beaucoup l'amortentia :cutie: Bonne rédaction :bleh:
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyJeu 30 Nov - 21:26

Bienvenue sur le forum :cutie: Excellent choix d'avatar :like:
Je te souhaite bon courage pour la rédaction de ta fiche :face: N'hésite pas à venir squatter la CB, on est gentils :D
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyJeu 30 Nov - 22:02

Bienvenue, bon courage pour la rédaction de ta fichette :l:
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyVen 1 Déc - 11:27

"Je jure que mes intentions sont pacifiques !"
Mouais, j'y crois moyen moi !

Bienvenue à toi :a:
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyVen 1 Déc - 11:53


Ouhlala, bah merci à tout le monde, super accueil toussa toussa :ho: :wee: !!

Nicola, je ne peux que te retourner le compliment sur le super avatar :love: :love: :love: :love: :love:

Merci Meteora (c'est rigolo, c'est mon pseudo :y: , ravie que l'amortentia t'es plu ! :nuage:

Jolie Lily, je pense radiner sur la CB d'ici très peu de temps en effet xD Je voulais qu'en même avancer un peu la rédaction de la fiche avant :hide:.

Mais si Severus, je te jure, je suis un pa-ci-fis-te :XD: (bien que ma première moitié d'histoire ne soit pas un bon exemple héhé...)
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyVen 1 Déc - 13:00

Severus Snape a écrit:
"Je jure que mes intentions sont pacifiques !"
Mouais, j'y crois moyen moi !

c'est marrant, moi aussi :face: bienvenue parmi nouuuus :l:
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyVen 1 Déc - 13:29



mais mais mais, siii, Nail est un être doux et peacefull ! :wee: :P Merci quand même madame l'auror ! :D
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) EmptyVen 1 Déc - 15:55

Well, moi non plus j'y crois pas :arrow:
C'est extrêmement bien écrit, cela dit, même si j'ai eu un peu de peine pour la pauvre Elaine :arrow: Mais ta fiche était super agréable à lire :cutie: Je valiiiide donc sans problème et te souhaite de bien t'amuser parmi nous :cutie: Niveau Serpentards, pour l'instant on a Morpheus, Meteora & Severus - de mémoire - et sinon, je te conseille de voir du côté de Garrett, professeur de divination, et de Valpuri, qui est douée dans cette matière :like:

Have fuuun :hola:
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MessageSujet: Re: Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)   Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée) Empty

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Nail | Ce n'est pas la défaite, le chagrin. C'est l'averse en chemin. (terminée)
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