lloyd // rock bottom

Affiliation : Lloyd n'a pas vraiment d'affiliation, mais s'il avait à choisir, bien sûr qu'il prendrait le cap de l'ordre du phénix, les gentils, quoi!

Baguette : Après 7 ans d'utilisation, il est certain que ladite baguette, (surnommée billy), a beaucoup d'histoire et n'est pas toute jeune. Elle a survécu à une noyade dans les toilettes du troisième étage, heureusement il l'a sauvée à temps. Baguette de 26,5 centimètres, bois de frêne, poil de rougarou.

Miroir du Riséd : Probablement une représentation de lui, un peu plus grand et plus bâti, entouré d'une famille, des enfants, une compagne, un grand sourire. Un emploi stable, au ministère, peut-être dans la justice magique, un truc du genre. Une représentation de lui, heureux.

Épouvantard : À l'âge de trois ans, Lloyd a fait un cauchemar d'un écureuil démoniaque qui le mangeait. Le pauvre, il en fait encore des cauchemar aujourd'hui... un écureuil, c'est vrai.

Amortentia : Une odeur de cannelle, parfum de lilas mélangé avec un soupçon de citrouille. Parce qu'à ce moment où il l'a vraiment remarquée pour la première fois, elle mangeait des petits coeur en cannelle, elle sentait le lilas, et pour la citrouille, c'est parce que c'était halloween.

Compétences magiques
Duels : 5/10
Potions : 5/10
Métamorphose : 4/10
Sortilèges : 6/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 0/10
Quidditch : 5/10
Divination : 3/10

Il pouvait déjà entendre les oiseaux chanter au loin. Le soleil se levait tranquillement, les premiers rayons traversant la fenêtre entrouverte. Lloyd soupira. Une autre nuit blanche. Ce qui l'inquiétait n'était pas le fait qu'il n'arrivait pas à dormir, ça, il vivait avec ce problème depuis toujours. C'était plutôt le fait qu'il en avait prit l'habitude. Incapable pour lui de dormir aux heures normales. La nuit, insomnie automatique. Le jour? une heure de pause, et c'était hop au lit. Pourquoi? Il n'en avait aucune idée. Au moins, il en profitait pour avancer ses études, mais était-ce réellement profitable? Pour la énième fois cette nuit, Lloyd sortit la lettre envoyée par son frère la semaine passée. Il s'inquiétait pour son petit frère, il s'ennuyait surtout de lui. Mais Karl ne pouvait pas comprendre ce que Poudlard représentait pour lui.

Petit frère,
Je ne pensais jamais dire ça, mais tu me manque terriblement. c'est lourd sans toi à la maison. Je sais que tu es heureux à cette école, mais qu'apprends-tu réellement? Nous avons besoin de toi à la maison. Tu connais si bien notre terre, pourquoi avoir choisi cette école plutôt que nous? Tu sais que Millie a laissé tomber l'école pour aider maman dans les champs? Elle a laissé tomber sa carrière en médecine pour aider sa famille. Pourquoi ne fais-tu pas la même chose? Nous avons tous fait des sacrifices, j'aurais pu aller dans une grande école, moi aussi, mais la famille avant tout, non? Il ne te reste qu'une année et après, tu pourras revenir pour de bon à la maison. Les sorciers, ce ne sont pas ta famille. Nous sommes ta famille.
On se voit dans quelques semaines, en espérant que tu viennes nous voir à Noël.
Ton grand frère, Karl.

La première fois qu'il l'avait lue, il était dans la grande salle, à l'heure du petit déjeuner. Je peux vous assurer qu'il a avalé sa bouchée de céréales de travers. Karl a toujours été le plus hypocrite de ses frères et soeurs. Celui qui se prend pour le parfait, le gentil, celui qui veut le bonheur de tous. Mais au fond, il veut juste être meilleur et manipuler tout son entourage. Il n'est pas question que Lloyd laisse tomber ses études pour travailler au champ. Il a enfin trouvé le bonheur parmi les sorciers. Il se sent enfin chez lui. Il a enfin de vrais plans, et surtout, un moyen pour s'éloigner de sa famille.

C'était trop pour lui, il étouffait dans le dortoir. Ses camarades de chambre dormaient, la moitié ronflait, personne ne se rendrait compte de son absence. Il devait sortir, prendre l'air. Il s'habilla en vitesse, enfila les premiers pantalons qu'il put trouver, des chaussettes rouges et un sweater noir. Il sortit un peu trop rapidement de la pièce, ses pensées ailleurs, il ne vit pas qu'il y'avait quelqu'un devant lui. Il percuta l'inconnu. "Eh, merde. Désolé, je regardais pas..." dit-il faiblement, sans regarder dans les yeux l'inconnu. Ce n'était pas dans ses habitudes, d'être timide. Il était plus du genre à parler fort, à n'importe qui, n'ayant pas peur de plaire ou déplaire. Et pourtant, il s'adressait à cette personne comme s'il avait peu confiance et se refermait sur lui-même.