darkness of the heart (dayana)

Warning, évocation de violences, mort et sang

Affiliation : Le Lord la fascinait, elle le trouvait merveilleux, brillant et la peur qu’il inspirait autour de lui, ce respect qu’il imposait n’avaient de cesse de l’impressionner. Mais il ne lui inspire désormais plus que de la haine et du dégout, lui et tous ceux qui suivent aveuglement ses ordres. Intérieurement elle boue, elle prépare sa vengeance. Elle ne se place pas du côté de l’Ordre, encore moins du côté des partisans du Lord, elle n’est pas neutre non plus. Il y a ce que sa raison lui souffle, courber l’échine, faire ce qu’il faut pour sa famille et leur sécurité. Il y a ce que son coeur lui hurle, venger celui qu’elle aimait le plus au monde, quitte à y perdre la vie. Et il y a ce qu’elle fait, vacillante sur son fil de soie : avancer, malgré la tempête, s’adapter, survivre et embrasser ceux qui ne lui tournent pas le dos.

Baguette : Elle était fière lorsqu'elle a senti le souffle de l'acceptation faire frémir ses doigts. La baguette semblait s'animer dans sa main, soudain muée d'une énergie propre, son coeur semblait battre et résonner jusque dans ta paume, serrée autour du fin outil. La baguette de Dayana est composée de bois de houx et d'un coeur de crin de licorne elle mesure 24 centimètres.

Miroir du Riséd :  Soudain, il revient. Son âme soeur, sa moitié, l’air paisible il l’observe de son regard azur et sans même besoin d’un quelconque geste il l’englobe de sa lumière. Et elle sourit Dayana, comme elle ne sourit plus depuis des mois. Depuis qu’il l’a laissée. Lorsqu’elle se retrouve devant le miroir il lui semble que l’été s’est envolé, oublié, qu’elle a réussi à remonter le temps peut être, elle ne sait même pas mais elle n’y prête pas d’importance. Elle se contente de lui, il est tout ce qui lui importe. Son frère, présent à ses côtés il n’y a que ça qu’elle souhaite désormais. Et elle se perd dans la contemplation du reflet, dans les méandres des rêves qu’elle ne pourra jamais atteindre.

Épouvantard : L’épouvantard semble bien réel, trop réel, tout droit sorti des souvenirs de la brune il a les mêmes yeux que lui, et le sang coule, comme il a coulé sur les pavés de la cour des Prince. Les soupirs s’échappent difficilement de ses poumons, l’agonie se lit jusque dans la crispation de ses doigts sur un morceau de parchemin tâché par l’hémoglobine. Il vit ses derniers instants et elle sent son coeur manquer des battements lorsque le sien s’éteint. Le départ, l’absence, elle ressent tout et elle est terrifiée, parce qu’elle a déjà vécu ça et qu’elle le vivait déjà des années auparavant.

Amortentia : L'odeur d'un parchemin ancien, vestige des après-midis passée avec son frère dans la grande bibliothèque familiale, la senteur entêtante du jasmin, souvenirs des jardins et des étés au Liban là où l'innocence se mêlait au rire et les effluves d'une cigarette à peine éteinte, addiction nouvelle au tabac et à la fumée qui s'échappe de ses lèvres comme autant de parcelles de son âme morcelée par la douleur.

Compétences magiques

Duels : 3/10 , Plus à l’aise avec les armes blanches qu’avec sa baguette lorsqu’il s’agit de se battre, la Prince ne se complait pas dans l’art du duel. Pas mauvaise pour autant elle préfère de loin éviter les affrontements, pour le moment du moins.
Potions : 7/10 , Et c’est cet art qui prend la plus grande place dans son esprit. L’art des potions la fascine depuis qu’elle est enfant, depuis qu’elle a pu observer sa mère, potionniste de renom, s’affairer pour faire de chaque mélange une potion d’exception. Et elle sait à quel point une potion correctement réalisée peut faire des ravages, et elle espère, intérieurement réussir un jour à contenir la peine et la douleur dans flacon puisqu'elle ne peut pas insuffler la vie.
Métamorphose : 5/10 Elle suit les cours, elle est brillante, il n’est pas question qu’il en soit autrement, mais il n’y a pas plus. Pas d’affinité particulière, pas de lueur qui éclaire son regard lorsqu’elle parvient à ses fins, elle fait ce qu’elle est censée faire. Elle en apprend le plus possible, elle pourrait en avoir besoin.
Sortilèges : 6/10 , Elle se délecte de voir un sort réussir. De tous les murmures, les nuances d’un sortilège. La douceur des gestes d’une baguette maitrisée et la tempête qui se déchaine à peine les mots murmurés. L’art des sortilèges la passionne presque autant que celui des potions.
Légilimancie : 2/10 , Moins désireuse de découvrir les secrets des autres que de conserver les siens, Dayana met moins d’entrain à l’apprentissage de la légilimancie, seulement, elle s’y intéresse tout de même car cela pourrait lui être utile à terme.
Occlumancie : 6/10 , Vilains petits secrets, l’esprit de Dayana n’est ni agréable à visiter ni sûr. Alors elle s’escrime à le fermer aux autres, l’apprentissage de l’occlumancie lui prend du temps, et beaucoup d’énergie mais elle sait que sans ça, elle est aussi en danger que son frère avait pu l’être. Et tout le monde sait quel sort funeste lui a été réservé. Les yeux tournés vers elle ne la flattent plus, elle s’inquiète, de savoir qui pourrait découvrir ce qu’il se cache derrière son masque, et malheureusement, elle sait que cela arrivera.
Quidditch : 1/10 , Dayana n’a que faire de jouer les acrobates sur un balai, elle s’en tient au minimum et ne perd certainement pas de son précieux temps à imiter les énergumènes qui s’affrontent chaque année pour la Coupe. Mais détrompez-vous, malgré ce qu’elle laisse paraître elle reste une fervente supportrice de son équipe, mais plus par esprit de compétition que par réel gout pour le sport. Ainsi, il n’est pas rare qu’elle assiste aux matchs, mais pour ce qui est de la trouver sur un balai, c’est autre chose.
Divination : 0/10 , elle regrette parfois d’avoir dédaigné cette discipline. Peut-être que si elle avait su, elle aurait pu faire quelque chose pour lui. Mais elle n’a ni talent ni attrait pour la nébulosité de la divination et préfère désormais se concentrer sur d’autres pratiques plutôt que de tenter de combler ses lacunes.

blindness x La nouvelle n’avait pas plus étonnée qu’elle avait été brutale. Les Prince savaient depuis des années qu’un mal rongeait leur progéniture. Les mots n’étaient pas assez forts pour décrire leur désarroi et les larmes avaient tachées les lettres et missives qu’ils avaient adressés au reste de la famille, c’était toujours avec une douceur teinté d’amour sincère qu’il s’exprimait concernant leur fils. Il y avait des choses que l’on ne pouvait maitriser, la magie était l’une d’entre elle et le sort avait voulu qu’elle ne touche pas l’un des jumeaux. « Je te jure, qu’il ne t’arrivera rien tant que je serais là. » Avait assuré la voix fluette mais déjà teintée d’une maturité certaine de la fillette lorsque son frère, apeuré et peiné était venu toquer à la porte de sa chambre à la nuit tombée. Elle ne comprenait pas,
elle ne le pouvait pas, mais elle ressentait toute l'indignation et l'inquiétude de sa moitié, comment aurait-pu t'il en être autrement ? « Je deviendrais ton ombre si cela doit éloigner ceux qui te veulent du mal. » Le serment était solennel et elle a tenu sa promesse. Elle devint l’ombre et son frère embrassa la lumière. Malgré l’absence de sa magie, il possédait une aura qu’aucun sorcier ne pouvait se targuer d’avoir : un véritable soleil, il réchauffait de sa douce chaleur l’âme glacée de celle qui s’était investie de la mission de le préserver.
La jeune sorcière n’avait jamais rechigné à la tache, son frère méritait tous ses efforts et ses sacrifices : à Poudlard, elle prenait sa défense lorsque les mauvaises langues prenaient pour cible le fils cracmol des Prince. C’était sa seule limite : la seule chose qu’elle n’acceptait pas. Et lorsqu’ils se retrouvaient, une fois les vacances venues, il la soulageait de tout ce qu’elle prenait sur ses épaules pour que les siennes soient légères. Un simple sourire de la part du jeune homme lui suffisait à comprendre pourquoi elle tenait le choc face aux insultes qu’elle essuyait à sa place. Malgré leurs différences, malgré le ciel qui leur avait imposé cette épreuve ils n’avaient jamais été aussi proches qu’à la suite de cette révélation : et les années n’avaient en rien entamé ce lien que beaucoup leur enviait.

[TW - sang, mort] weakness x Les cris, les rires et l’odeur du sang étaient arrivés jusqu’à l’intérieur du manoir, troublant la famille dans ses occupations habituelles. Mais ils n’avaient pas de suite compris, comment auraient-il pu ? Mais, une fois que les signes devinrent plus forts, plus entêtants, plus violents, il n’avait pas fallu plus de quelques secondes pour que Dayana s’anime, paniquée et s’élance à l’extérieur comme muée par une force supérieure. « Aton » Avait-elle murmuré en lâchant le verre qu’elle tenait à la main. Le verre brisé qui s’était enfoncé dans la peau de ses pieds nus n’était que le début des douleurs. Et elle avait ce pressentiment désagréable qu’il était arrivé quelque chose de très grave.
Elle ne se souvient pas avoir crié, elle ne se souvient pas des premières larmes, ni des bras de sa mère qui tentaient de l’empêcher d’approcher. Elle se souvient seulement de son visage, déformé par la douleur, du sang qui s’étalait sur les dalles de la cours, du marbre qui se teintait de rouge, de son coeur qui se teintait de noir au fur et à mesure qu’elle comprenait qu’il n’en réchapperait pas. « Reste avec moi. » Elle se fichait du sang qui venait tacher sa robe, de la pierre qui venait entailler sa peau. Il n’y avait que lui : depuis toujours et jusqu’à la fin. Elle tente de panser les plaies, ses mains sont tremblantes, rapidement poisseuse tandis qu’il continue à agoniser : « Aidez moi, je vous en prie. » Elle n’arrivait pas à entonner plus qu’un murmure brisé par les sanglots. « Daya… » Ses sanglots se taisent un instant et son regard accroche celui de son frère, elle peut lire au fond de ses yeux clairs qu’il lutte, comme un lion pour ne pas partir, mais l’un comme l’autre, vous savez que l’effort est vain. Dans un geste qui te semble lui demander des efforts sur-humains il vient lier sa main à celle de sa moitié : « Ne me laisse pas Aton. Je t’en prie. » Parvient-elle à articuler malgré les tremblements. Mais il semblait déjà s’éloigner. Elle le secoue, elle tente de le retenir, encore un peu, une seconde ne serait-ce que pour lui dire à quel point elle l’aime, mais il n’y a bientôt plus que le reflet de ses propres pupilles dans le regard du jeune homme : il n’est plus et Dayana sentait une partie d’elle disparaitre avec lui.
Elle n’avait pas accepté qu’on le lui arrache, elle l’avait gardé, contre elle, des heures durant, maudissant le ciel d’avoir choisi d’enlever l’être auquel elle tenait le plus au monde. Elle avait hurlé, contre le monde entier. Contre eux, qui brisaient sa famille, contre eux, qui n’avaient pas réussi à le protéger, contre elle-même de ne pas avoir été là. « Reviens-moi… » Lui répétait-elle sans cesse, mais il ne l’entendait plus. Et la lune avait terminé sa course dans la voute céleste lorsque la poigne de son père l’avait forcée à se détacher du corps sans vie du frère perdu. Cette nuit là, le fils cracmol des Prince avait subi le courroux des partisans du Lord et si chacun le savait, le sujet ne fut jamais abordé après que le corps eu rejoint le reste des disparus dans le caveau familial.
Dayana ne parle que très peu de cette soirée qui avait vu son monde s’effondrer mais quiconque l’aura rencontrée avant, puis, après cet évènement tragique aura remarqué la teinte différente de son regard et la glace qui avait gelé ses traits. Personne ne pourra déclarer que la désormais héritière Prince était sortie indemne de ce combat, douloureusement perdu et ce même si, la principale intéressée le dément fermement. Elle met le voile sur sa douleur, sur les cauchemars qui hantent ses nuits, sur ce désir de vengeance qui l’écarte de la raison : il n’est clairement plus rien de pareil depuis cette nuit-là.

[TW - violence] madness x « Papa, il est l’heure du diner. Est-ce que tu veux descendre avec nous pour manger ? »  Le regard de la jeune sorcière se pose tour à tour sur son père, avachi dans un fauteuil et sur la bouteille de whisky qui trône, plus vide que pleine, sur un guéridon. « Papa ? » S’enquit à nouveau la brune en avançant d’un pas de plus dans le bureau plongé dans une obscurité désagréable. L’homme ne la regarde pas, elle sait qu’il est plongé dans un monde que lui seul parvient à voir : celui où son fils est toujours vivant, celui où l’épée de Damoclès d’une guerre sanglante ne pesait pas au dessus de sa tête et de celle de sa famille. Amadeus avait tout fait pour offrir une vie des plus douces aux siens et il avait échoué. Dayana s’approche à nouveau, pas après pas elle voit se dessiner les traits dévastés de son géniteur, son regard est attiré par l’éclat d’un verre qu’il tenait du bout des doigts. Le liquide ambré n’avait de cesse de s’animait sous l’impulsion de ses doigts tremblants. « Donne-moi ça. » Le soupir est imperceptible et, habilement, la fille écarte le danger du père. Et, lorsqu’elle lui soutire son précieux trésor, l’homme revient soudainement à lui. Le rêve disparait de ses pupilles claires, remplacé par un éclat que la britannique ne connaissait que trop bien : « Rend le moi. » Elle secoue négativement la tête, s’éloignant légèrement pour que le cristal ne se trouve plus à la portée de son père : « Viens manger avec nous. Papa. S’il te plait. » La supplique s’échappe de ses lèvres avec la froideur qui était sienne, pourtant, tout dans ses gestes laisse imaginer le trouble dans lequel elle évolue, la tristesse dans laquelle elle se noie, la douleur qui déchire son coeur.
Le sorcier grogne, animal, il se redresse fébrilement et domine rapidement de toute sa hauteur la jeune femme qui, malgré les signes évidents, ne recule pas. La claque fend l’air et vient s’abattre sur sa joue pâle : « Mon verre Dayana. Maintenant. » Elle serre les dents, sa joue se voit bientôt teintée d’une teinte rougeâtre tandis que son regard s’assombrit. Ce n’est pas la première fois que son père lève la main sur elle. Pas la première fois qu’elle continuerait tout de même à lui tenir tête. « Non. » Les mots claquent autant que les coups, dans leur joute, elle était aussi acerbe qu’il était fort. « Tu as assez bu. » Elle guette une réaction de son père, qui tarde à venir. « Il n’aurait pas aimé te voir comme ça. » La corde sensible, la voix de la sorcière se brise et elle parvient in-extremis à bloquer la main qui menaçait une nouvelle fois de blesser ses chairs. Elle sait que la douleur le fait agir, que l’alcool réveille ses démons plus qu’il ne les calme. Elle sait aussi que bientôt, la tristesse prendrait le pas sur la colère. « Pense à lui. Souviens toi comme il détestait te voir en colère. » Elle vise juste et même si elle se déteste d’utiliser sa mémoire à de telles fins elle voit les traits de son paternel se détendre, la violence laisse place aux larmes tandis qu’il s’effondre à nouveau dans ses bras. « Je suis tellement désolé Ana… » Il sanglote et ses larmes appellent celles de son enfant. Mais elle ne les laisse pas s’échapper. Elle se promet d’être forte, pour lui, pour sa mère, pour Aton surtout : « Je sais. » Sa main vient entourer les épaules de son père et ils restent, de longues minutes, ainsi, immobiles dans cette pièce aux relents morbides : encore et encore, chaque soir, le schéma se répète, père et fille se déchirent et se rapprochent, poussés par le souvenir bien trop frai d’un fils, d’un frère, qui n’auraient pas voulu les voir s’opposer.

Caractère : fière, elle ne baisse jamais la tête face à qui que ce soit x froide, elle était la glace alors que son frère était le feu, elle répond toujours à cet héritage même si l’équilibre est rompu x manipulatrice, il n’y a aucune limite quand il s’agit d’obtenir ce qu’elle veut x ambitieuse elle est exigeante autant envers les autres qu’envers elle même x dépendante, la mort de son frère laisse un grand vide qu’elle cherche à combler par divers moyens pas toujours de meilleur gout x instable, elle qui était si détachée se perd désormais dans ses émotions et ses excès  x violente, les gestes laissent deviner plus que les mots la haine qui grandit en elle  x très attachée à sa famille elle ne pense qu’à eux lorsqu’il s’agit de maitriser ses pulsions, à sa mère qui ne survivrait pas à la perte d’un autre enfant, à son père qu’il serait si facile de corrompre pour la protéger, à son frère qui ne voudrait pas la savoir dans un cercueil x

Important Facts:Dayana est née un 11 aout, en même temps que son jumeau x Malheureusement ce dernier s’est révélé être dépourvu de magie x Un véritable drame pour cette famille qui avait déjà subi la trahison de l’une de ses membres, qui avait souillé leur sang si pur auquel ils tenaient temps x Les parents ont longtemps cherché à éloigner Aton du monde sorcier et des mauvaises langues qui risquaient de le blesser mais c’est Dayana qui a le plus préservé son frère, son soleil, sa lumière : personne ne devait jamais lui faire du mal, elle lui avait promis x Elle lui avait aussi promis de réussir dans le monde magique pour eux deux, c’est de lui qu’elle tient son ambition, et ses aspirations x Elle est brillante, elle fait tout ce qu’elle peut pour être la meilleure et bien souvent elle obtient ce qu’elle veut x Depuis la mort de son frère elle glisse vers des addictions plutôt dangereuses, l’adrénaline lui permet de ressentir la présence de celui qui la faisait se transcender x La magie noire la fascine, et elle l'étudie depuis des mois, dans l'espoir d'en percer les secrets et de la retourner contre ceux qui l'ont utilisée pour briser sa vie et sa famille