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 The best way of keeping a secret is to pretend there isn't one.

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AnonymousInvité
MessageSujet: The best way of keeping a secret is to pretend there isn't one.   The best way of keeping a secret is to pretend there isn't one. EmptyDim 25 Mar - 11:48

Frisson qui descend lentement le long de ta colonne vertébrale.

La morsure ardente du froid qui attaque chaque morceau de chair découverte.

Cigarette aux lèvres, tu rabats la capuche de fourrure sur les longs cheveux bruns qui ornent ta tête ce matin.

Tu pourrais aisément te réchauffer d’un sort informulé, mais tu apprécies l’occasion de découvrir l’expérience misérable des moldus. Expérience sociale très utile, tu sauras incorporer des éléments lors de ta prochaine excursion nocturne.

Une légère brume confère au village cet aspect mystique que viennent rechercher certains des êtres inférieurs. Fascination macabre pour la mort, dont le sceau a été apposée sur la bourgade toute entière.

Deux habitants discutent de l’autre côté de la rue déserte, banalités médiocres pour tenter d’oublier ce pressentiment qui les envahit tous.

« Elle a disparu. Ça recommence. »

Crispations des lèvres pour garder une bonne contenance. Éclair d’inquiétude dans leurs regards.

« Voyons, ce ne sont que des rumeurs. Mr Thompson a entendu dire qu’elle serait simplement repartie chez ses parents. »

Hochement de tête peu convaincu.

Minables insectes pris au piège. Les animaux sentent le danger avant qu'ils arrivent, mais les moldus ne cherchent même pas à s'enfuir, ils attendent la fin en se persuadant qu'il n'y a rien.

Séparation hâtive.

Ils évitent tous de regarder la colline, et ce qui se trouve à son sommet. La demeure de la mort.

Comportement typique. Les moldus préféraient prétendre ne se douter de rien, ne pas savoir, ne pas voir pour ne pas avoir à expliquer l’inexplicable. Avec tous les sorciers maladroits et les sangs de bourbe nés moldus, ils pourraient facilement prendre conscience de l'existence de la magie.

Sans doute, certains l'ont déjà découverts au cours des siècles, donnant lieu à des mythes et histoires. Mais l'espèce primitive qu'ils sont, dans leur besoin illusoire de supériorité préfère prétendre ne pas savoir, tant l'hypothèse même d'une espèce suprême les effraie.

A juste titre.

Après la fureur londonienne, des rues grouillant de vermines, le calme du village t’apaise.

Silence assourdissant. Presque parfait

L’espace d’un instant, apparaît à tes yeux ce qui aurait pu être.

La grande maison aux volets bleus, près de la place centrale est remplie de rires. Amycus fait tourner dans ses bras une enfant aux cheveux arc-en-ciel. Le jus de citrouille sur la table est encore frais, et la tarte à la mélasse bien entamée.

Cascade de boucles.

Peau si familière.

L’enfant court vers elle. Et elle te sourit.

Une voiture passe, explosant la bulle de silence. Pour la première fois de ta vie, tu es presque heureuse d’être dérangée par un moldu.

Quelques respirations sont nécessaires pour reprendre ton souffle et oublier qu’elle existe. Peu à peu son souvenir se mêle à la rosée du matin pour s’évaporer sans efforts.

Il ne devrait pas tarder.

Tes incursions régulières en territoire moldu, même si elles s’étaient limitées jusque-là à la vie nocturne londonienne te donnaient l’avantage de passer relativement inaperçue dans la limite du raisonnable, car tu refusais de t’abaisser à la médiocre banalité des habitants de la campagne.

Le jeune frère Dolohov, ne te reconnaîtrait de toute façon pas avec le visage que tu avais choisi aujourd’hui.

L’effet de surprise restait ta botte secrète, dont tu ne comptais pas te séparer. Surtout face à quelqu’un dont tu n’avais pas encore pu cerner les motivations véritables.

Quelqu'un vient de transplaner, tu le sens.

Il est temps de passer à la traque.

Dans ta poche, la fiole transparente de Veritaserum est prête à l'usage.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: The best way of keeping a secret is to pretend there isn't one.   The best way of keeping a secret is to pretend there isn't one. EmptyMar 10 Avr - 10:54

« Mister Dolohov. On a eu vent d’une disparition suspecte à Little Hangleton. Il faudrait que vous vous y rendiez immédiatement, récolter toutes les preuves nécessaires et bien sûr faire en sorte qu’aucun moldus ne puissent suspecter une disparition magique. Bien entendu ? » Les narines s’écarteraient presque au son du mot moldu, mais il se contient. L’hypocrisie est primordiale, bien que détestée, s’il désire garder son travail. Et Niklaus ne souhaite que cela. Pas forcément parce que cela lui plait, pas totalement par ambition. Mais le mangemort sait qu’il peut apporter beaucoup avec sa profession. Se faire bien voir en dissimulant des preuves, en détournant des évidences. En protégeant des meurtriers aussi. Comme la sœur Carrow. il a bien compris ce qu’elle manigançait avec ses potions et les multiples meurtres de femmes moldues. Si ça ne tenait qu’à lui, il n’en n’aurait eu cure, des moldus et des femmes qui plus est, he couldn’t care less. Sauf que ces meurtres plus que suspects sont arrivés aux oreilles de la brigade magique, et on l’a envoyé sur le terrain, ces meurtres ne pouvaient continuer impunément qu’on lui a dit. Azkaban pour le meurtrier, qu’il a entendu. Alors il a fait ce qu’il avait à faire. Et dans une discrétion digne du meilleur détective, les preuves les plus importantes ont disparues. Pour ne laisser place qu’à de la poudre de cheminette les menant vers des impasses toutes les plus frustrantes les unes que les autres. « Bien sûr chef. Je m’en occupe tout de suite. »

Il s’active alors, parce qu’il sait Niklaus que cette disparition à Little Hangleton, n’est pas le fruit d’un meurtre moldus ou d’un sorcier fou. Le nom du village a suffi à le faire tiquer, ce n’est pas n’importe quel endroit moldus, mais un lieu qui regorge d’une aura de puissance, de majestueuses promesses d’un lendemain éclatant. Pour eux. Les purs. Il va se changer, obligé de s’habiller comme les pauvres êtres qui n’ont pas eu le mérite d’avoir des pouvoirs. Obligés de rester enfermés dans leur banalité, leurs vies bien rangées mais tellement monotones. Abrutis devant leur postes de télévision. Détruits par les drogues qu’ils s’enfoncent dans les chairs pour oublier la stupidité de leur vie. Le costume deux pièces baillent sur son corps amaigri par les privations alimentaires qu’il se force à entreprendre. Lui voit un corps bien rempli, des graisses dégoulinantes, un costume toujours serré. Malformation visuelle, hallucination corporelle.

Une fois transplané dans une ruelle sombre où personne ne passe jamais, le flic magique se met en marche jusqu’à la maison indiquée sur les instructions. Le pas sûr mais calme, comme s’il n’était pas en mission. Cependant, ses sens sont en alerte. Les bruits des moteurs de ces carcasses métalliques qui filent à toute allure, résonnent dans ses tympans peu habitués à ses bruits dérangeants. Puis il y a les rares passants et leur débilité qui ne le surprend même plus. Sujets de conversations aussi triviaux que possibles, il serait embêtant de penser. Il les bloque, les tient éloignés loin de ses pensées . Se concentre sur la tâche importante qu’on lui a confiée et le meilleur moyen de la bousiller. Il n’est qu’à quelques mètres de la demeure, il l’aperçoit cette maison simple, les rideaux en dentelles bien fermés. quand il entend un bruit de pas. Des pas qui tenteraient presque de se caler sur les siens, quelqu’un qui se veut discret. La paranoïa le prend alors. Est-ce que son chef se doute de ses manigances et tente de le faire suivre pour s’assurer que le travail est bien fait ? Pas bâclé, pas bafoué ? Le doute s’insinue comme un serpent, sifflant et soufflant dans ses oreilles pointues. Le souffle se coupe, le myocarde s’accélère. Les mains serrent la baguette cachée contre son torse osseux. Il s’arrête, fait mine de chercher un objet quelconque dans ses poches, les bruits de pas semblent s’estomper, mais ils ne pourraient en être certains. La marche reprend, aussi calme qu’auparavant en apparence, mais bien plus stressé intérieurement.

La bâtisse s’approche et rapidement, il est devant la porte, mais il ne fait pas mine de l’ouvrir. Il ne dispose pas des clés et il ne peut se permettre d’ouvrir la porte avec sa baguette si jamais quelqu’un le suit. Ses dents grincent et ses sourcils se froncent. Cela s’annonce mal.
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