Sunflowers still grows at night (MARY)

Affiliation : D'un naturel tolérant, elle ne croit pas en cette pseudo supériorité sang-purs, Lily et beaucoup d'autres de ces camarades nés moldus, sont le parfait exemple que le sang ne fait pas le bon sorcier. Pour ce qui est de la situation actuelle, Mary le sait, elle a trop de principes pour rester passive dans ce conflit. Alors, malgré la peur, ses convictions la poussent à vouloir se battre. Elle est jeune mais se pense prête à tout pour protéger ceux qu'elle aime; elle ne se rend pas encore compte qu'entre ce que l'on croit et ce qu'il en est réellement, la différence peut être grande. D'ailleurs, elle a récemment surprit une discussion entre ses frères concernant une organisation secrète et veut maintenant récolter le plus d'informations à ce sujet, pour à terme peut être pouvoir la rejoindre.

Baguette : « Si vous cherchez l’intégrité, cherchez d’abord les peupliers », ce sont les premiers mots qu'elle a entendus quand sa baguette l'a choisi. Cette baguette sonne comme une évidence pour la jeune fille ouverte d'esprit qu'elle est. La baguette de Mary est en bois de peuplier, bois aux vertus  amplifiés par le crin de licorne en son cœur. Plutôt rigide et d'assez petite taille, 24,3 centimètres, Mary chérit cette baguette qui lui ressemble plus que tout.

Miroir du Riséd : Rien d'original ici, par les temps incertains qui courent, elle se verrait sûrement entourée de tous ceux qu'elle aime, vivants et en bonne santé. Une sorte de réunion avec ses amies proches, ses parents, ses frères, et la famille qu'elle a pu fonder. Dans ce miroir, la jeune fille y verrait un monde en paix, sans peur, où la guerre n'a eu aucune conséquence. Elle y voit une vie qui pourrait être la sienne dans un univers où celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom n'existerait pas

Épouvantard : Elle prie depuis des années pour ne jamais retomber sur un épouventard. La première fois, elle y avait vu les corps de toute sa famille étendus dans une flaque de sang, elle était jeune et ne connaissait pas encore la créature, alors elle y avait cru. Sa famille, réelle et vivante, avait passé un temps fou à la consoler, et encore maintenant c'est un souvenir désagréable pour la brune qui sent la panique s'emparer d'elle rien qu'en y repensant. Mais sans avoir croisée d'épouventard récemment, elle sait qu'il aurait aujourd'hui une nouvelle forme. "Sa" forme, celle de son agresseur, de celui qui hante ses cauchemars depuis maintenant deux ans. Il prendrait la forme de Mulciber avec le même éclat de haine et de cruauté que ce soir-là.

Amortentia : Elle a pu découvrir l’odeur de l’amortentia en cours de potion lors de sa sixième année. Elle a pu sentir ces odeurs qui lui sont si chères et si particulières. En commençant, d’abord, par les effluves du thé Earl Grey que sa mère a l’habitude de préparer, une boisson qui a toujours su la réconforter. Elle sent ensuite une odeur plus particulière, plus difficile à expliquer, l’odeur d’un matin d’été chez elle en Ecosse, quand le soleil n’a pas encore fait fuir la fraîcheur de la nuit. Et puis finalement, elle sent une odeur qu’elle n’apprécie pas forcément mais qui néanmoins la rassure, l’odeur d’une cigarette qu’on allume. Mary fume depuis l’année dernière, elle sait qu’elle vient d’entrer dans un cercle vicieux, mais fumer lui permet de calmer ses angoisses alors elle continue.

Compétences magiques

Duels : 06/10
Potions : 05/10
Métamorphose : 05/10
Sortilèges : 07/10
Légilimancie : 00/10
Occlumancie : 00/10
Quidditch : 06/10
Divination : 01/10

Eleven years old, MacDonald's manor • Mary tente de profiter de ces derniers jours d’été, dans moins d’une semaine, elle sera à Poudlard. Elle appréhende mais l’excitation est bien plus forte, elle va enfin pouvoir faire de la magie, utiliser sa baguette, découvrir ce château dont elle a tant entendu parler et puis surtout, elle va pouvoir retrouver ses trois frères. Plus vieux qu’elle, ils sont partis un à un vers Poudlard, la laissant toujours plus seule à la maison. Mais cette fois, le 1er septembre ne sera plus synonyme d’abandon, car cette fois-ci elle partira avec eux. Mary regarde tour à tour ses frères, ils discutent tous les quatre autour de la table du jardin, tentant de reprendre des forces après une partie de Quidditch particulièrement rythmée. Le sujet dérive encore une fois vers Poudlard, Mary appréhende et ils le savent, alors ils essayent de lui faire peur. « J’espère que t’es prête à passer l’épreuve d’entrée, sinon on va être obligés de t’ignorer tout le reste de l’année » « Faut que tu te prépares, à peine sortis du train, ils jettent tous les élèves dans le lac, si t'es dans les les premiers arrivés t'as le droit de choisir ta maison » « Sauf si tu noies, là on t'envoie d'office à Poufsouffle. C'est d'ailleurs pour ça qu'Oliver a été réparti là-bas ». La jeune fille adore ses frères mais ils peuvent être vraiment lourds parfois, il ne se passe pas un jour sans qu’elle n’ait le droit à un de leur mensonge délirant à propos de la vie à l’école de magie. « Oui c’est ça, prenez-moi pour une buse. Je ne vous crois pas ». Enfin, elle espère que ce sont des mensonges.

La rentrée a lieu le lendemain, à 11 heures pétantes elle quitte ses parents et s'éloigne à bord du Poudlard Express. La confiance et l’excitation de ces derniers jours s’effacent peu à peu, et laisse la jeune fille angoissée dans son lit, sans qu’elle ne puisse fermer l’œil. La Mary pétillante de d’habitude laisse place à une Mary qui lui semble inconnue, une Mary pétrifiée face à l’inconnu. Et s’il y avait un fond de vérité dans ce que lui disait ses frères depuis quelques mois. « Bah, tu dors pas ? », le visage de Matthew, son plus vieux frère apparaît à travers la porte. Elle hésite à lui faire part de ses angoisses, elle a peur qu’il se moque d’elle. Mais elle a besoin de parler si elle veut espérer dormir ce soir, alors elle se lance. « J’ai peur, Matt. J’ai peur d’aller à Poudlard, et si ça se passait pas bien ? Et si j’ai pas d’amis, si je rencontre personne ? Et puis qu’est ce qu’on fait si je suis nulle, si j’arrive même pas à lancer un sort basique ? » Son frère, de six ans son ainé s’est toujours montré protecteur envers elle et a toujours su trouver les mots pour la rassurer « On sera là, Oliver, Edwin et moi. Si tu te fais pas d’amis, ce qui j’en suis sûr n’arrivera pas, tu resteras avec nous. Si on t’embête, on sera là pour te défendre. Et puis même si t’es nulle, tu vas à Poudlard pour apprendre. ». Ses craintes s’apaisent petit à petit, une interrogation subsiste, « qu’est ce qu’on fait si je ne suis pas à Gryffondor ou à Poufsouffle avec Oliver ? », il rigole, l’embrasse sur le front et lui dit en faisant un clin d’œil, « Mary, on sait tous que t’es une Gryffondor, il n’y aucuns doutes là-dessus. »


Eleven years old, Hogwarts •  Depuis qu'elle a traversé le Lac noir sur une barque et non pas à la nage, elle s'est considérablement détendue. Tout ce que ses frères lui ont dit était totalement faux. Son naturel enjoué est revenu rapidement et elle a déjà parlé durant tout le trajet avec ses compagnons de barques. Vient maintenant l'heure de la répartition. "MacDonald Mary", elle s'avance, elle sait pertinemment qu'on la regarde, avec trois frères comme les siens à Poudlard, elle ne peut pas passer inaperçue. Elle cherche alors du regard Edwin et Matthew à la table des Gryffondors et Oliver à celle de Poufsouffle, tous les trois lui adressent un grand sourire.
Alors, elle enfonce la choixpeau sur sa tête, il ne lui faut pas moins d'une demi-seconde pour faire raisonner le mot "Gryffondor" dans toute la Grande Salle. Matt avait raison.

Fifteen years old, Hogwarts • Blanc, tout ce qu’elle voit maintenant qu’elle a ouvert les yeux, c’est du blanc. L’esprit comme embué, elle cherche à savoir où elle est, la réponse arrive lentement à son cerveau, elle est à l’infirmerie. Reste à savoir la raison de sa présence en ces lieux, alors sa mémoire lui envoie des flashs des événements de ces dernières heures ? De ces derniers jours ? elle ne sait pas, elle n’a aucune notion du temps. Chaque flash est plus dur à supporter que le précédent, le dernier étant le pire. Elle revoit Mulciber, la baguette pointée vers son visage et ses lèvres en train de bouger. Elle revoit l’éclat de haine et de colère dans son regard. La suite, elle ne s’en souvient pas mais la devine sans trop de peine. Si elle ici, c’est à cause lui. Sans s’en rendre compte, elle se met à pleurer.

Cela fait deux jours qu’elle est coincée dans ce lit à l'infirmerie, l'infirmière souhaitant la garder en observation, et elle compte pourtant ses moments de solitude sur les doigts d’une seule main. C’est comme-ci l’ordre avait été donné de ne jamais la laisser seule, cela avait commencé par l’infirmière, puis Dumbledore, ses parents, ses frères, ses meilleures amies et camarades de dortoir, Lily, Emmeline et Marlène, et ça continuait encore. Dans le fond, elle est rassurée par leur présence, dès qu’elle est seule, elle se remet à penser, à angoisser.

Finalement, Mulciber n’est pas renvoyé, pas assez de preuve d’après le directeur. C'était sa parole contre la sienne, l'influence de sa famille contre la sienne. Ça la débecte de savoir qu'il est toujours à Poudlard, de savoir qu'il ne regrette même pas son acte sachant qu'il n'a eu aucune conséquence sur sa vie. Heureusement que ses proches sont là pour l’épauler, elle pense à Lily, à tout ce qu’elle a fait pour elle. Malgré son non-renvoi, la sanction attribuée à Mulciber a été plus que conséquente et c’est grâce à elle.

Quelques mois se sont écoulés depuis l’agression, on lui reproche de ne pas parler, de se renfermer. Mais elle n’arrive pas à mettre des mots sur ce qu’elle ressent. Mary se sent vidée, comme une coquille vide, à cause de l’agression en elle-même mais aussi par ce qu’elle a engendré en elle. Cette agression a ébranlé toute sa vision des choses, le monde magique est tel que même à Poudlard, elle ne peut plus être en sécurité ; le conflit idéologique est bien réel et ne va aller qu’en s’empirant. Petit à petit Mary prend conscience de la gravité de la situation et s’enferme progressivement dans ce mutisme.

Seventeen years old, MacDonald's manor • Elle a plus que jamais attendu ces vacances de Noël, la septième année est vraiment épuisante, on ne lui avait pas menti. Pour une fois, tout le monde est réuni à la maison pour fêter Noël, ça lui fait plaisir de revoir ses frères, ils lui manquent.
Alors que le repas bat son plein, elle voit deux de ses frères s’isoler, sa curiosité naturelle la pousse à les suivre. L’oreille collée contre la porte, elle tente d’écouter leur conversation. « Je veux en être, ma décision est prise. Je peux plus rester passif. Et toi, qu’est-ce que tu fais ? », Oliver prend son temps pour répondre « Je ne sais pas, rentrer dans l’organisation c’est se mettre en danger soit-même mais aussi mettre toute la famille en danger. C’est un trop grand risque à prendre. » « On ne peut plus rester passif, on doit se battre, on doit résister, tu veux vraiment de ce monde prôné par les sang-purs » elle ne sait pas de quoi ils parlent précisément mais sait qu’elle va tout faire pour le découvrir. Elle aussi elle veut se battre, contre Mulciber et contre les autres.