(milo) you really got me

Affiliation : Bien qu'il porte à son bras la marque des ténèbres, il n'en est pas partisan pour autant. En effet, s'il a accepté d'entrer chez les mages noirs, c'est avant tout pour que ces derniers laissent sa famille tranquille. Au début, son rôle consistait uniquement à donner des potions ou ingrédients de la boutique d'apothicaire de son père, ou bien voler quelques éléments à l'hôpital si besoin. Mentir à ses proches ne lui plaisait sans surprise pas, mais pour sa famille il se sentait obligé de le faire, si bien qu'il supporta cette situation durant plus d’un an. Puis lorsque les Mangemorts ont pris connaissance de ses talents de legilimens, ils ont naturellement tenus à les exploiter le plus rapidement possible. C'est ainsi qu'il s'est du jour au lendemain retrouvé au cœur du chaos, forcé d'interroger des sorciers, non sans utiliser des sorts interdits. Plus les jours passaient, plus ce nouveau poids devenait difficile à porter, jusqu'au point de rupture. Lorsque les mangemorts lui demandent de donner la mort à un être vivant, il refuse et décide de se rendre aux aurors lui-même, réclamant la protection de sa famille en échange de noms. Milo accepte de subir les conséquences de son acte, mais pas de perdre un membre de sa famille à cause de ce groupe qu'il déteste au plus profond de son sang.

Baguette : Avant qu’il se voit retirer sa baguette, il en possédait une en bois de cyprès, avec un cœur en ventricule de dragon. D’après Ollivander, c’est un honneur de rencontrer leurs propriétaires car ce sont des gens nobles dans leurs intentions, capables d'affronter leur part d’ombre et encore moins à se sacrifier s’il le faut. Du haut de ses onze ans, le jeune Hopkins avait trouvé ce commentaire des plus gratifiants et ne s’était pas passé de frimer auprès de ses camarades de chambre. Néanmoins, avec du recul, il se doute bien que ce ne sont que des rumeurs et que seul l’avenir pourra juger de sa noblesse d’esprit.

Miroir du Riséd : En regardant au travers du célèbre Miroir de Riséd, Milo se voit dans une vieille maison en bord de mer avec une heureuse et joyeuse famille, loin des problèmes actuels du monde magique.

Épouvantard : Pendant longtemps, quand il voyait un épouvantard, ce dernier prenait automatiquement la forme de tombes portant les noms de membres de sa famille. Pourtant, aujourd'hui, s'il devait en croiser un, il verrait certainement son petit frère César portant sur l'avant bras la marque des ténèbres.

Amortentia : Un subtil mélange entre l’odeur de vieux livres moldus, comme ceux qu’il dévore à longueur de journée depuis son plus jeune âge, de thé à la châtaigne et aux figues qu’il accompagne souvent d’un carré de chocolat, et enfin celle d’un célèbre parfum français que portait son ancienne petite amie.

Compétences magiques

Duels : 8/10 ▬ D’une manière générale, Milo était un élève qui a toujours possédé des facilités, sans jamais avoir à travailler. Peu studieux, il n’était pas rare de le voir déranger les cours ou même jouer les sales gosses avec ses professeurs -sans parler de ses nombreux retards. Néanmoins, malgré son comportement, il s'est montré plutôt brillant dans la plupart des matières, comme le duel qu’il a d’ailleurs perfectionné à sa sortie de poudlard sous les conseils de son père.
Potions : 8/10 ▬  Si Milo a rapidement montré des aptitudes en potion, s'est surtout grâce à son père apothicaire. En effet, petit quand il n'avait rien à faire, il aimait bien regarder son paternel en préparé, tout en écoutant la radio en fond sonore. Ses facilités lui ont rapidement valu de très bonnes notes, ce qui dans son parcours de médicomagie a été très utile.
Métamorphose : 2/10 ▬ Sans contrefaçon, la matière dans laquelle il a rencontré le plus de difficultés durant sa scolarité, sans même réellement comprendre pourquoi. Certes, il n’y mettait pas vraiment du sien pour progresser, mais jamais il ne s’était senti aussi mauvais pour quelque chose. Ses parents et son professeurs ont essayé maintes fois de sermonner, mais en vain. Milo ayant rapidement décidé que cette matière ne servait a rien, il a tout bonnement abandonné, devenant un parfait cancre insupportable.
Sortilèges : 9/10 ▬ Sans aucun doute, sa matière préférée. A l’instar de son petit frère, Milo a toujours montré d’excellentes aptitudes en sortilèges. D’ailleurs, malgré son manque cruel d'implication à l’école, il s’est montré étrangement studieux dans cette matière, pour le plus grand plaisir de son professeur, heureux d’avoir un élève aussi naturellement doué dans cet art.
Légilimancie : 8/10 ▬ Plus jeune, en traînant dans la bibliothèque de Poudlard, endroit qu’il affectionne grandement, il a entendu parler de cette discipline qu’il a rapidement trouvé fascinante. Dans son coin, il a effectué beaucoup de recherches à ce sujet et c'est après l'obtention de son diplôme, qu'il s'est réellement penché sur son apprentissage.
Occlumancie : 3/10 ▬ En apprenant la légilimencie, il s’est naturellement intéressé à son voisin, l'occlumancie, qu’il juge plutôt important de maîtriser aussi.
Quidditch : 2/10 ▬  Le quidditch et le vol en balai ne sont clairement pas sa spécialité, encore moins après avoir validé son permis de transplanage. La plupart du temps, il préférait passer ses cours de vol à se moquer des autres et du professeur. Aujourd’hui, il sait plus ou moins tenir sur un balai, mais ne se lance pas dans de grandes aventures, préférant de loin le transplanage ou les portoloin.
Divination : 0/10 ▬ S’il y a bien une branche de la magie dans laquelle il ne croit pas, c’est bel et bien la divination. C’est donc sans grande surprise, qu’il a décidé de ne pas la suivre à Poudlard, préférant une autre option plus concrète, comme les runes antiques.

Noël. Certainement la période la plus festive et la plus lumineuse de l’année, malgré la neige et le froid qui frappent aux portes dans les rues de la capitale écossaise. En plus d’être le moment préféré du petit Hopkins qui s’impatientait déjà de s’exalter devant une montagne de cadeaux, c’était aussi le seul moment de l’année où les deux côtés de la famille acceptaient de partager un repas dans la même pièce. Le petit blond pouvait alors retrouver tous ses cousins et ses cousines, le temps d’une soirée, dans la chaleureuse maison familiale. Sur un tube en vogue des célèbres The Chordettes, les femmes s’occupaient de la préparation du repas tandis que les hommes parlaient actualités et politiques, tous ce que les enfants évitaient, préférant jouer dans leur coin.  Alors que la plupart des chérubins s’amusaient à l’étage, le petit blondinet dévala les marches en bois, afin de réclamer les bras de son père. A l’origine, il chouinait parce que son cousin Maximilien lui avait volé son chausson, mais comme il en avait oublié la raison, il se contenta de se blottir épuisé par cette après-midi à faire le zouave à l’étage. « Papa, pourquoi Annabeth elle va pas à Poudlard ? » Comme beaucoup d’enfants sa cousine allait entrer au collège et contrairement au reste de la famille, elle n’ira pas dans la prestigieuse école de sorcellerie, une nouvelle qui avaient fait des vagues dans la famille élargie, si bien que malgré son jeune âge, il en avait lui aussi entendu parler. « Parce qu’Annabeth, comme sa maman n’a pas de pouvoirs magiques, mais ce n’est pas grave, elle fera d’autres choses de très bien aussi. » Le mot cracmol, il ne le comprenait pas encore, mais c’était effectivement ce qu’était la soeur de sa mère, qui s’entendait très mal avec la plupart des membres de la famille de son côté paternel, d’ailleurs elle s’installait toujours le plus loin possible du groupe le plus conservateur de la lignée paternelle, enfin d’éviter que le réveillon ne se transforme en guerre civile. « Alors pourquoi Oncle Arnold dit que c’est à cause de leurs sangs ? Tu crois que moi aussi j’ai du mauvais sang ? Et César il sera un sorcier ? » Son Oncle passait son temps à pester contre tout et n’importe quoi et particulièrement la famille de sa mère, ce qui ne lui donnait clairement pas un capital sympathie aux yeux de l’enfant -et visiblement, de la plupart des membres de la famille, à commencer par son père. « Mon frère est un grognon et un idiot. Déjà, il n’y a pas de bon ou de mauvais sang, puis tu peux faire de grandes choses, sans être un sorcier, regarde ta tante, elle est professeur dans une grande université et bien plus gentille que ton oncle. » Un petit rire qui trouva rapidement écho avec son parrain, qui se moquait tout le temps du vieil oncle Arnold. Seulement, bien que l’enfant aurait pu sourir à son tour, il resta avec sa mine inquiète, en serrant la main de son père. « Mais moi, je veux aller à Poudlard, comme toi et maman... » Depuis son plus jeune âge, il avait entendu un bon nombre d’histoires sur ce mystérieux château et refusait de ne pas y aller, même si être un moldu n’avait rien d’honteux. Milo voulait marcher dans les pas de ses parents et de ses cousins plus âgés, juste pour prouver qu’il le méritait lui-aussi. Devant la petite moue de l’enfant, le père le recoiffa doucement, avant de conclure sur une bonne note. « Alors tu iras à Poudlard, il y a forcément un peu de place pour un filou comme toi. » Il n’en fallu pas plus pour redonner le sourire à l’enfant, qui s’empressa de descendre des genoux de son père pour remonter à l’étage, avec son chausson manquant.

La grande cérémonie du choixpeau, certainement l’étape la plus importante pour tout sorcier britannique qui se respecte. Milo, comme la plupart des élèves se souvenait encore parfaitement de la sienne quelques années auparavant, sous les yeux de quelques cousins plus âgés. Après une délibération plutôt longue du chapeau, il termina chez les verts, qui à ses yeux étaient sans aucun doute la meilleure maison de Poudlard. Aujourd’hui, alors que lui et ses amis se retrouvaient pour leur cinquième année, c’était au tour de son petit frère de faire son entrée dans la cours des grands. Durant le voyage en train, Milo lui avait raconté tout ce qu’il devait absolument savoir sur les maisons et surtout à quel point la sienne était formidable. Bien sûr, leurs parents avaient rappelé au plus jeune, que toutes les maisons se valaient et quoi qu’il arrive, ils seront fiers de lui. « Si mon frère entre pas à Serpentard, ça serait vraiment nul, même Monroe y est ! » Ses potes rigolèrent en choeur, pour approuver la blague de celui qui s’imposait comme un leader de la chambrée, pour le plus grand malheur de Tybalt que Milo adorait embêter. « Un problème Hopkins ? Si ça ne te plait pas, tu peux toujours aller chez les poufsouffles, ça nous ferait des vacances. » Son air grognon fit sourire le blond, qui lui adressa un magnifique doigt d’honneur, avant de se tourner en direction de la cérémonie qui commençait déjà. Les nouvelles recrues s’installaient à tour de rôle à la table de leur nouvelle famille, puis ce fut rapidement le tour de son cadet. « Cesar Hopkins ! » Un sourire presque fier se dessina sur le visage pâle de l’écossais, alors qu’il voyait son frère grimper les marches de l’estrade, comme lui quelques années auparavant. Même s’il se tenait assez loin, il pouvait aisément lire la nervosité de son petit frère sur son visage, qu’il essaya de rassurer avec un pouce dans les airs d’encouragement. « Poufsouffle ! » Pas la moindre hésitation avant d’annoncer le résultat, ce qui laissa le blond bouche bée pendant quelques secondes. Une véritable surprise, partagé par l’un de ses cousins qui se trouvaient un peu plus loin sur la tablée. La sentence lui paraissait cruelle et injuste, si bien qu’il ne tarda pas à pester sur la décision. « Sérieusement ? Monroe tu portes malheur. Ce chapeau est vraiment stupide ! Je pense que s’il fait ça, c’est parce qu’ils savent que trop de Hopkins dans la même maison serait un avantage considérable pour les points. » La mauvaise foi était plus que présente, et tous ses amis se laissèrent aller à la critique, avant de finalement passer à autre chose en voyant le repas copieux arriver sous leurs yeux.

Le soleil brillait au zénith dans le ciel de la capitale écossaise, tandis que la brise marine atténuait vaguement la chaleur qui régnait sur ce sublime été annoncé. Depuis toujours, les vacances d’été représentaient une sorte de pause dans l’année, un moment de calme avant de reprendre la petite routine habituelle. Pouvoir profiter d’un bon repas dans le jardin familial restait toujours un plaisir certain pour lui qui avait l’habitude de vivre dans un appartement le reste de l’année. Londres était certes une très jolie ville, elle ne possédait pas autant de charme que celle qui avait bercé son enfance. « A ta titularisation ! » Le verre de son père se leva dans les airs, rapidement suivi par les autres, tandis que le blond se contenta d’un sourire chaleureux. Après des brillantes études de médicomagie et de longs stages dans les couloirs de l'hôpital, il venait enfin d’avoir sa titularisation, devenant officiellement docteur Hopkins. « Tu dois vraiment être doué pour qu’ils acceptent de te supporter plus longtemps. » La boutade de son petit frère ne manqua pas de faire rire sa petite amie, qui malgré l’amour qu’elle lui portait ne pouvait pas nier qu’il avait un bien sale caractère et que travailler avec lui ne devait pas être simple tous les jours. En titre de réponse, il se contenta d’un rire clair, avant passer son bras autour de sa brune adorée. « Au fait, j’ai, enfin on a une autre nouvelle à vous annoncer. Avec Diane on va se fiancer, on parle pas encore de mariage, mais on trouvait important d’officialiser tout ça. » Cela faisait déjà un petit moment qu’ils y pensaient et après sa réussite professionnelle, ils avaient jugé que c’était le moment parfait pour se prouver leur amour avec l’échange d’une bague symbolique. La nouvelle n’étonna pas réellement sa famille, puisque cela faisait déjà de nombreuses années qu’ils vivaient ensemble. « Oh, c’est une excellente nouvelle, je vais bientôt devenir grand-mère alors ! Qui aurait imaginé ça avant... » Comme toujours, sa mère ne cacha pas le moins du monde sa satisfaction de voir son fils autrefois coureur de jupons se caser avec une fille aussi charmante que Diane. Milo n’avait néanmoins pas spécialement envie qu’elle ne s’étale sur ses histoires passés, si bien qu’il la coupa dans son élan. « On a compris Maman. » Un sourire sympathique, avant de resservir tout le monde et de poursuivre le repas.

Le soleil se couchait doucement sur les rues de Londres, tandis que Milo grimpait deux par deux les marches de son immeuble. Avant de rentrer, il était passé faire les courses, comme il avait l’habitude de le faire pour alléger les journées de sa petite amie qui s’occupait déjà bien assez des tâches ménagères comme ça. Après s’être débarrassé de son écharpe et de son manteau, il se dirigea en direction de la cuisine pour ranger les courses, non sans accorder une petite caresse au petit chaton, Aslan qui dormait sur le rebord de la fenêtre. « Diane ? » Comme sa fiancée n’était toujours pas de retour, il se lança dans la préparation d’un repas, en espérant que ce ne sera pas trop mauvais. Les heures passèrent et ne voyant toujours pas sa bien-aimée revenir, il s’impatienta légèrement et chercha une occupation. En se dirigeant dans la chambre pour récupérer un livre, il trouva une lettre posée sur le lit, n’annonçant rien de bon. Il la récupéra et en lu les quelques lignes :

Cela faisait quelques semaines que j’avais des doutes, après t’avoir vu sortir en pleine nuit de la maison. J’ai discuté avec pas mal de gens et j’ai entendu de très mauvaises choses à ton sujet. Je refusais d’y croire, parce que je t’aimais et parce qu’après tout ce que tu savais sur moi, ça ne pouvait pas être possible. Je n’arrêtais pas d’y penser et cette nuit, pendant que tu dormais j’ai craqué. Je devais savoir, savoir si tu me mentais et si tu étais réellement celui que je pensais, mais non. J’ai utilisé un sort pour révéler ce que tu pouvais cacher et j’ai vu la marque sur ton bras. Je voulais t’en parler au réveil, mais je ne sais même ce que je pourrais bien dire, à part que je te déteste. Tu étais la personne que j’aimais le plus au monde et tu m’as trahis en t’alliant à ces monstres. Je ne sais pas comment tu fais pour te regarder dans le miroir tous les matins, mais en tout cas, moi, je refuse de vivre avec ça. Je ne dirais rien à l’Ordre, mais j’espère que tu payeras pour ce que tu fais. Je ne veux plus jamais te voir ou même te parler. Je passerais chercher mes affaires et mon chat quand tu ne seras pas là, inutile de me chercher ou de m’attendre. Adieu.

Son cœur semblait s’être brisé en lisant cette lettre et pour la première fois, il se retrouvait réellement face à ses actes. Milo s’était toujours douté qu’un jour il devra répondre de son choix, mais avec le temps il s’était presque persuadé de pouvoir tout contrôler. Ce soir là, il venait de perdre l’amour de sa vie et sans le savoir, se fut la dernière fois qu’il la croisa, après six ans d’un amour des plus parfait.

Cela faisait plus de huit heures qu’il se trouvait entre les quatre murs de la salle d’interrogatoire du Ministère, se triturant les doigts à cause du stress. Plusieurs Aurors s’étaient succédé, lui posant une bonne centaine de questions, avant de finalement l’abandonner durant plus de trois heures. Après plus de deux ans à la botte des mangemorts, il venait de craquer, refusant de tuer un innocent comme on le lui avait demandé. En refusant, il venait de rompre le pacte passé avec les mangemorts et par conséquent, remettait non seulement sa vie en danger, mais surtout celles de ses proches qu’il avait toujours cherché à sauver. Ses aveux avaient sans surprise stoppé la journée d’une bonne partie des Aurors et après des interrogatoires assez poussés, ils s’étaient retirés pour débattre à son sujet. Milo parfaitement conscient des risques qu’il encourait en venant ici restait incroyablement calme, comme soulagé de ne plus avoir à mentir. Protéger sa famille était depuis longtemps son seul et unique leitmotiv, si bien que finir ses jours en prison pour elle ne semblait pas si terrible. Néanmoins, il restait toujours une option, celle où le Ministère refuserait de protéger sa famille comme ils le font avec d’autres, même si elle est innocente. Milo ne portait pas spécialement le Ministère dans son cœur, mais avait pour une fois envie de croire en son fonctionnement et plus particulièrement de croire aux Aurors qui se battaient sûrement pour de bonnes raisons. Après un long moment de solitude, la porte s’ouvrit à nouveau, apportant dès lors son lot de réponses. « Monsieur Hopkins, votre dossier n’a pas fait l’unanimité, néanmoins après un long débat nous avons décidé de ne pas vous envoyer à Azkaban. En nous donnant les noms de mangemorts, vous nous avez montré que vous pouviez vous rendre utile. Néanmoins, vous vous doutez bien que nous ne pouvons pas fermer les yeux sur vos actions. » Impassible, Milo restait de marbre face à l’Auror, attendant simplement sa sentence. « Vous serez sous surveillance du Ministère et vous devrez naturellement disponible si besoin par la suite. De plus, votre baguette vous sera retirée et vous ne pourrez plus exercer en tant que médecin à l’hôpital ou occuper des fonctions imposants un casier vierge, pour des raisons assez évidentes. » Peu à peu, il réalisait tout ce qu’il venait de perdre en l’espace de quelques secondes, sans pouvoir rien dire, conscient que quelque part, il le méritait. Néanmoins, une question demeurait présente, et bien qu’il n’était aucunement en position de force, il n’hésita pas à la poser.  « Et pour ma famille ? » La question n’étonna pas réellement l’Auror qui avait déjà entendu le blond en parler un bon million de fois, Ce qui lui avait sûrement d’ailleurs valu cette liberté. « Compte tenu de vos aveux, elle sera ajouté à la liste des familles protégées. » Soulagé, il ne put retenir un profond soupir, acceptant sans rien dire la conclusion, même si elle le menait très certainement à une vie bien moins plaisante que celle qu’il avait vécu jusqu’ici.