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 INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE

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MessageSujet: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyMer 6 Déc - 17:50

Citation :
Chers Amis Sorciers,

Vos organisateurs mystères et adorés ont le plaisir de vous convier à la première soirée de l'année, clandestine et secrète.

Pour participer, votre tâche est simple, il vous suffit de... trouver la Salle sur Demande !

Les victorieux participants seront accueillis dans une Salle spécialement décorée pour l'occasion. Les bièraubeurres et autres whisky pur-feu couleront à flots !

Venez comme vous êtes, mais en mieux.

Cette invitation se consumera automatiquement une fois lue - attention à vos petits doigts !


Le Comité d'Organisation des Soirées Surprises

Si vous parvenez à trouver la Salle sur Demande, que vos périples dans Poudlard vous ont permis, finalement, de découvrir le Saint Graal qu'est cette pièce magique, alors vous ouvrirez la porte sur une énorme Salle, décorée aux couleurs de Noël. La salle est carrée, et ornée de petites alcôves. Sur les côtés, de longues tables proposent des breuvages en tous genres et si vous voulez boire quelque chose, il faudra vous risquer à boire sans savoir de quoi il s'agit. La nourriture complète le tableau, sur un fond musical qui permettra aux plus aventuriers de danser.

Let's get the party started !


Code:
Pas d'ordre de passage - postez tant que vous voulez. Les participations sont libres et ne nécessitent pas d'inscription préalable.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyMer 6 Déc - 20:14

Son coeur s'emballe alors que ses pieds retombent en cloche sur le marbre froid après avoir sauté les deux dernières marches de précipitation, d'anticipation. Son souffle se fait court alors qu'elle tourne son visage en arrière, mangeant quelques mèches blondes qu'elle ne prend pas le temps de déplacer, n'en ayant guère le temps. L'animal est sur ses talons, inlassable créature immense et immonde au cri terrifiant. Beaucoup plus rapide que le sorcier qui suit derrière, certes encore jeune dans sa cinquantaine, mais boiteux depuis quelques années déjà. Il hurle alors qu'elle rigole sous cape, tâchant de ne pas perdre son souffle inutilement, ce qui causerait sa perte troquant alors une soirée festive à une soirée de labeur. Ce qui risquerait fort d'arriver si elle ne trouvait pas deux minutes pour semer le concierge rêvant de la coller pour être tombée sur elle par deux fois dans les couloirs après le couvre-feu. Si elle rentrait à sa dortoir la première fois, la seconde n'a émit aucune explication, préférant détourner son chemin alors que seuls les yeux félins l'avaient repéré. Stupide animal.

Au cours de sa course, elle finit par apercevoir une tête connue au loin. Son sourire s'élargit alors qu'elle dépasse le gryffondor, lui empoigne la main pour le forcer à détaler à ses côtés en rigolant, l'humeur joyeuse. " Cours Remus, cours. Ou Miss Teigne te croquera ! " Sa phrase est entrecoupée à cause de la course et de son rire mais ses pas continuent à fouler rapidement le sol en zigzaguant entre les différents couloirs. Il fallait qu'ils trouvent l'entrée de la Salle sur Demande le plus rapidement possible avant que Rusard ne devienne malin et prenne un raccourci. Ce chat était une véritable plaie. " Vite, vite, par ici." Sous le regard incrédule de Remus qu'elle aperçoit par-dessus son épaule, son sourire s'élargit encore plus alors qu'elle accélère le pas. Dans leur malheur, la sortie finit par pointer le bout de son nez contre le mur du fond. A force de tourner dans tous les sens et de courir à en perdre haleine, ils avaient fini par se perdre dans le château : la meilleure façon de trouver la Salle sur Demande. Pensant inlassablement à la soirée secrète qui les attendait, seule l'intervention de ce maudit chat s'était mis en travers de sa route. Et jamais rien ne se met en travers de la route de Marlene McKinnon, surtout lorsqu'une soirée festive est à la clé. Sauf qu'au fur et à mesure de son avancée, la porte rétrécissait comme sentant le danger approcher.

Il ne lui était même pas venu à l'esprit de prévenir Remus de l'endroit où ils se dirigeaient. Depuis quelques mois, elle se demandait fortement si les organisateurs des soirées clandestines anonymes n'étaient pas l'oeuvre des maraudeurs. Elle n'avait pas eu le temps d'en toucher deux mots avec James, peut-être trouvera-t-elle le temps ce soir entre deux danses... s'ils passaient à temps dans le trou d'Alice au pays des merveilles. " Par ici." chuchote-t-elle en actionnant la poignet de la porte et devant se baisser pour entrer tellement la porte était devenue minuscule. Alors que Remus passe à sa suite, elle tente de fermer la porte et doit pour cela donner un léger coup de pied sur la diabolique Miss Teigne. Autant, elle adorait les chats, autant celui-ci... elle ne pouvait pas se le blairer.

Enfin fermée, la porte finit par disparaitre avec leurs assaillants derrière. Ses joues sont aussi rouges qu'en feu, ses cheveux dans tous les sens et son souffle court. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de rire en remarquant que Remus était dans le même état qu'elle. " Haha ca c'était une course. On a bien mérité un verre, tu ne trouves pas ? " Toujours sans lui lâcher la main, dans la continuité de la course, elle finit par le remercier de sa coopération avant de se tourner vers la salle de fête. " Waaa, c'est beau ici dis donc. Vous avez vraiment fait du bon boulot... hey il y a même du Guy, c'est James qui a voulu l'accrocher ? " Elle s'avance alors pour regarder plus en détail les tables avant de chercher des têtes connues dans l'assemblée.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptySam 9 Déc - 4:20

On est obligées d'y aller ? ” Sonia manque de rater son trait de crayon en se retournant brusquement, la moue boudeuse. “ Tu-te-fiches-de-moi ? ” articule-t-elle à peine entre deux rangées de dents serrées. Une invitation à une fête, selon elle, ça ne se refuse pas. Même quand on est pas trop sûr de savoir qui sont les organisateurs, ni qui d'autre on trouvera là-bas, principaux arguments de Dalia —  et puis, elle ne sait pas trop : n'est-elle pas censée s'y rendre avec Luke ? (Sauf que ce n'est pas comme un bal organisé par l'école, ça n'a rien d'officiel déjà et, à choisir, elle préfère y aller avec son amie, surtout.) “ Ob-li-gées. ” assure l'autre fermement avant de retourner à son maquillage élaboré, le sujet définitivement clos. C'est pas que Dalia n'aime pas s'amuser, pas du tout, ni même qu'elle ne pense pas que la soirée sera divertissante, ni qu'elle n'aime pas le concept de la soirée dans la Salle sur Demande. Elle-même l'a découverte par hasard avec Kira au cours de sa quatrième année, et la dernière fois qu'elle s'y est rendue c'était…avec Evan. Elle fronce le nez et serre les poings, finit de se préparer en silence. “ Good girl ” se moque l'autre en lui jetant un regard amusé dans le reflet de son miroir. Dalia est prête au moins une dizaine de minutes avant elle et l'attend assise sur son lit en pesant de nouveau le pour et le contre. Elle est sûrement un peu stupide à se faire du mouron pour quelque chose d’aussi simple et prometteur qu’une soirée clandestine, ce ne serait pas sa première après tout, mais elle n’est plus très d’humeur festive depuis quelques temps. Elle n’a pas hâte de la saison des fêtes, des vacances et du retour chez elle, ni du dîner qui sera certainement organisé chez les Rosier. Ça lui rappelle l’année précédente, le cadeau d’Evan et le sien pour lui, ça lui rappelle sa naïveté. “ C’est bon ! Ugh, Dalia can you not. C’est pas joli cette grimace. ” Elle s’approche d’elle avec deux doigts tendus, menaçant ostensiblement de lui attraper les coins de la bouche pour les tirer vers le haut, arrachant un rire maladroit à la Fawley. “ Voilà qui est mieux. ” Le bras de l’une enroulé autour de celui de l’autre, elles s’échappent du dortoir et de la salle commune. Leur chemin est relativement sans encombre — hormis Sonia qui s’arrête une fois pour vérifier son rouge à lèvres et une autre pour remonter un peu son soutien-gorge sous sa robe —et elles se retrouvent rapidement devant le pan de mur qui n’attend que leur passage répété pour laisser apparaître une porte. C’est toujours un peu merveilleux, magique ce genre de phénomène, même quand on en a l’habitude, même quand on a grandi chez les sorciers et ça arrache un petit sourire à Dalia. Au moins, la spécificité de la Salle fait qu’elle ne ressemble jamais (sauf si c’est précisément ce que l’on souhaite) à la fois précédente. Il n’y a rien de familier à l’antre décorée dans laquelle elles font leur entrée, rien qui lui rappelle sa dernière visite (tant mieux).

La porte disparaît derrière elles, il y a déjà un peu de monde, mais pas trop. Sonia a l’air déçue de ne pas être fashionably late. Elle efface toutefois vite sa moue en l’attirant vers les bouteilles.  “ Exciting! ” Dalia se force à sourire un peu, observe la décoration — le "mystérieux" comité doit être fait de garçons songe-t-elle, puisque celle-ci n’est pas très poussée malgré toutes les possibilités offertes par la salle —, elle aime bien ceci dit, la simplicité, un peu moins le gui qui pousse çà-et-là sur le plafond, avant de se concentrer sur la table vers laquelle l’amène l'autre aiglonne et de se servir un verre de whisky-pur-feu. Ses yeux parcourent l'assemblée déjà réunie, pendant que son amie lui explique son plan pour la soirée, il y a surtout des Gryffondors remarque-t-elle, sans grande surprise — elle a une vague idée de qui pourrait se trouver derrière Le Comité d'Organisation des Soirées Surprises. Son regard chocolat tombe justement sur l'un d'entre eux — le seul qu'elle ait jamais véritablement approché — et elle esquisse un petit sourire en sa direction, un peu timide ce qui est rare chez elle, presque gênée. “ J'oublie toujours comme la première gorgée est infecte. ” remarque-t-elle presque comme chaque fois après avoir avoir laissé l'alcool lui brûler la gorge. “ Hm-hm…pour ça que je reste sur de la bièraubeurre, attends, faut absolument que j'aille faire coucou à --” elle liste une dizaine d'élèves au moins et s'en va sans plus attendre en laissant Dalia en plan. Celle-ci fait la moue derrière son verre, rage en silence puisqu'il n'y a personne pour l'écouter se plaindre et retourne à son observation des autres invités, s'ennuyant déjà. Elle ne manque pas d'amis pourtant ça ne devrait pas être bien difficile de trouver à qui parler, quelqu'un pour la distraire. Son regard croise celui d'Alfie et son visage s'éclaire aussitôt d'un sourire alors qu'elle lui fait un signe de la main. Sans plus de réflexion elle sert un deuxième verre et le rejoint. “ Hey! Je savais pas que tu comptais venir. ”  Dalia a l'impression de ne plus trop savoir grand chose de son cousin en réalité, en temps normal elle saurait, pense-t-elle, qu'ils comptent aller à la même soirée, en temps normal surtout, ça ne ferait pas des semaines (des mois même) qu'elle a l'impression qu'Alfie l'évite un peu, sans qu'elle n'ait la moindre idée de pourquoi. “ Here you go, ” elle lui tend le second verre comme une offre de paix.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptySam 9 Déc - 14:19



EVERYONE
❝ Soirée clandestine dans la salle sur demande ❞

Alfie était allongé sur son lit, un bras derrière sa tête, l’autre tenant un livre de sortilèges avancés, qu’il avait réussi à obtenir en soudoyant – juste un peu – la bibliothécaire. Oh ce n’était pas non plus de l’art noir, et peut-être était-ce pour cette raison que celle-ci avait finalement accepté de le lui prêter. Après tout, cela faisait des années maintenant qu’il passait ses après-midis à la bibliothèque, avide d’apprendre de nouveaux sortilèges. Autant dire qu’il était un habitué et qu’il avait fini par se faire apprécier de la bibliothécaire. Alors que le jeune serdaigle se concentrait sur sa lecture, il sentit son lit bouger, comme le poids d’Henri se faisait sentir alors qu’il s’asseyait à ses côtés. « Hm ? » interrogea-t-il son meilleur ami, sans lever les yeux de son livre. Le fait est qu’il percevait un peu l’inquiétude d’Henri à son égard, même s’il faisait réellement tout son possible pour le préserver. Il savait qu’Henri s’inquiétait très rapidement, puis était pris de crise de panique. Et il était hors de question qu’Alfie laisse ses sentiments – ou ressentiments plutôt – être une cause d’un possible mal-être de son meilleur ami. Sans vraiment le regarder, l’ébène savait qu’il était en train de se triturer les doigts, hésitant. Il finit donc par détourner son regard du livre pour le planter dans le sien, avant de lui lancer un grand sourire – un peu forcé, certes – pour l’inciter à parler. « Il y a une fête ce soir … à la salle sur demande … » chuchota presque Henri, comme dans la confidence. « On n’est pas obligés d’y aller, t’inquiète ! » lâcha-t-il, sans le laisser continuer. De toute façon, Alfie n’était pas d’humeur à la fête. Vraiment pas, même. Et c’était probablement pour cette raison qu’alors qu’il retournait à sa lecture, Henri se racla doucement la gorge pour regagner son attention. Le sang-mêlé haussa un sourcil interrogatif, avant d’attraper un marque-page et de le glisser dans son livre, qu’il ferma dans un bruit sourd.

Son ami, se triturant toujours les doigts, baissa le regard, hésitant. Alfie finit par lui attraper les mains, dans un geste doucereux, avant de lui lancer un autre sourire incitatif. « J’ai envie d’y aller … » finit-il par reprendre, même si le ton de sa voix indiquait l’inverse de ses mots. L’ébène fronça des sourcils, pas certain de le comprendre. Il avait envie d’y aller ? Lui, Henri, qui détestait les événements festifs, la foule, bref être social tout simplement, souhaitait aller à une fête d’étudiants qu’il ne connaissait pas ? Cette fois-ci, sa curiosité fut piquée au vif. « Tu as envie d’aller à une fête ? » lui demanda-t-il les sourcils toujours froncés, son regard cherchant le sien – ce qui était particulièrement difficile, comme toujours. Son ami fit un oui de la tête, avant de commencer à jouer nerveusement avec ses propres mains. Donc, Henri disait avoir envie d’y aller, or son langage corporel et le ton de sa voix disaient tout l’inverse. Que se passait-il exactement ? « Enfin … J’ai envie que tu … que tu y ailles … Tu aimes bien ce genre d’événements. Et là … J’aime pas que tu n’aies pas envie d’y aller … Ce n’est pas toi de ne pas avoir envie d’y aller … Normalement … normalement tu aurais déjà insisté de longues heures pour qu’on y aille. Et là … et là tu le fais pas … Et j’aime pas quand tu fais pas comme … quand tu fais pas comme d’habitude … J’aime quand tu es toi … Et là t’es pas vraiment toi … Et j’aime pas … J’aime pas quand tu n’es pas toi … » bégaya-t-il. Alfie pressa brièvement des paupières à plusieurs reprises. C’était qu’il n’avait pas l’habitude qu’Henri parle autant et que cela avait vraiment dû lui demander un effort certain. Un sourire étira ses lèvres, comme il comprenait. Même s’il avait veillé à le préserver, bien entendu qu’Henri s’inquiétait pour lui et voulait qu’il aille mieux. Il s’approcha de lui, avant de le prendre dans ses bras – ce qui n’était pas vraiment la meilleure solution pour calmer ses angoisses, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Il le sentit se contracter, mais son ami ne le repoussa pas pour autant, finissant comme d’habitude par se détendre et lui rendre son étreinte spontanée. « Okay … On va y aller ! » lâcha-t-il avant de l’embrasser sur la tempe, et de relâcher son emprise sur lui. Si Henri était prêt à prendre à ce point sur lui, alors Alfie le pouvait certainement aussi.

Mais à peine furent-ils tous les deux arrivés dans la salle sur demande, que la respiration d’Henri se coupa soudainement. Il n’y avait pas grand monde pourtant, mais c’était suffisant pour le mettre très mal à l’aise. « Allez, rentre au dortoir » lâcha-t-il dans un petit soupir, avant de claquer un baiser sur sa joue. Henri expira bruyamment, soulagé, avant de s’en aller sans demander son reste. Alfie ne savait pas s’il allait rester longtemps. Probablement pas. Juste le temps de boire un verre ou deux, et il s’en irait. De toute façon, ce n’était pas non plus comme s’il était proche de toutes ces personnes – d’ailleurs, certains étaient déjà en train de le fixer intensément, mais Alfie n’en avait que faire, au contraire même, cela l’encourageait presque à rester finalement, par défi, pour ne pas leur laisser ce plaisir. A peine eut-il le temps d’arriver à cette conclusion, qu’une tête brune arriva. “ Hey! Je savais pas que tu comptais venir. ”  Il se figea à l’entente de la voix de sa cousine, incapable d’empêcher son corps de se crisper. Voilà, maintenant il avait définitivement envie de rentrer au dortoir et finir la lecture de son livre de sortilèges. “ Here you go, ” lâcha-t-elle avec enthousiasme – feint ? – avant de lui tendre un verre. Le serdaigle força un sourire à son encontre. « Merci !  » dit-il en amenant le verre à ses lèvres pour en boire une gorgée. « Et oui, c’était un peu une décision de dernière minute … » murmura-t-il presque. Il n’était pas à l’aise. Alors qu’il savait pertinemment que Dalia n’y était pour absolument rien dans la situation actuelle. Elle n’avait probablement aucune envie d’épouser Luke. Mais justement, lui, était-il capable de l’entendre se plaindre à ce sujet ? Alors qu’il donnerait finalement tout pour être à sa place ? Il aurait été plus simple, probablement, de lui dire la vérité. De lui dire qu’il était amoureux de son nouveau fiancé, et qu’il ne voulait vraiment pas les voir se marier. Mais il avait promis à Luke de garder le secret et donc seuls Henri et sa mère étaient au courant. « Tu vas bien ? Désolé je n’étais pas vraiment présent, ces derniers temps. On va dire que c’était compliqué … Une rupture, tu sais ce que c’est … » tenta-t-il nonchalemment, tout en sachant que d’une part, elle ne savait pas vraiment ce que c’était – enfin, disons que n’ayant jamais vraiment eu le choix de l’homme qui devrait partager sa vie, c’était compliqué de savoir ce qu’on ressentait après une rupture – et que d’autre part … il l’avait sciemment évitée, justement. Mais bon, il savait que cela ne pourrait pas durer ainsi éternellement. Elle était sa cousine, il l’aimait, et elle n’avait pas à pâtir de ce qu’il ressentait.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyDim 10 Déc - 2:27

 Il semble à Dalia que l’alcool est une bonne offrande pour enterrer une hache de guerre, même une dont elle ne connait pas la raison. Alfie et elle se sont toujours plutôt bien entendus, depuis qu’ils se connaissent, et elle ne comprend pas d’où leur vient la distance qui s’est installée. Peut-être en est-elle pour partie responsable, peut-être parce qu’elle s’est un peu renfermée sur elle-même depuis cet été, mais elle ne croit pas que ça soit que ça. Elle pourrait presque croire qu’il l’évite ce qui n’a à ses yeux aucun sens — elle n’a le souvenir d’avoir rien fait pour le froisser. Il y a bien des gens qui sont moins agréables avec elle depuis quelques temps, depuis sa disgrâce, à commencer par son propre frère par exemple, mais ce n’est pas le genre d’Alfie, ça ne peut pas être son genre. Il n'a pas honte d'elle. Il se fiche du nom des Fawley, pense-t-elle, il ne le porte pas d’abord et il est de sang-mêlé ensuite, fier de l’être en plus ce qui ne peut que vouloir dire que les traditions n’ont que peu de sens et de goût pour lui. Ça ne peut pas être ça donc. « Merci !  » Pourtant il lui semble qu’il y a quelque chose de faux au sourire qu’il lui adresse, même si elle tâche de ne pas montrer sa déception et son incompréhension. Peut-être est-il juste fatigué. Henri n’est pas là, remarque-t-elle (ce qui ne lui semble pas trop étonnant en soi), peut-être que son humeur n’est liée qu’à ça. « Et oui, c’était un peu une décision de dernière minute … » Elle hoche doucement la tête, espère ne faire que s’imaginer l’inconfort de son cousin qui commence à la rendre un peu mal à l’aise elle aussi, ce qu’elle cache en avalant une autre gorgée de whisky-pur-feu. Quoi qu’il se passe, Dalia est à peu près certaine qu’ils peuvent passer outre, que ce verre, ou le prochain, aura raison d’Alfie, qu’ils pourront de nouveau se retrouver comme avant. Si tout ça est personnel, ça ne peut pas être bien grave pour qu'elle ne sache pas ce qu'elle a fait pour le provoquer. « Tu vas bien ? Désolé je n’étais pas vraiment présent, ces derniers temps. On va dire que c’était compliqué … Une rupture, tu sais ce que c’est … » Pas vraiment non. Venant de quelqu'un d'autre que son cousin, Dalia pourrait penser qu'il s'agit d'une pique, mais il n'y a pas de venin dans la voix d'Alfie d'abord et elle ne croit pas que ce soit son genre non plus. C'est un lieu commun, tu sais ce que c'est, et pour n'importe qui de leur âge, ça devrait être vrai. Pour n'importe qui de normal, pas offert pratiquement dès sa naissance à quelqu'un d'autre, une autre famille, pour arranger une alliance qui ne la concerne pratiquement pas. Elle ne sait pas ce que c'est une rupture, comme elle ne sait pas ce que c'est d'être en couple, même si elle y a vaguement cru, l'espace de quelques semaines, une poignée de mois tout au plus. Elle fronce le nez et masque son heurt comme elle le peut, le rappel toujours douloureux pour elle, qu'elle rate tant de choses, n'a jamais pu être une adolescente normale, comme la plupart de ses amis, comme Sonia qui papillonne sans cesse, ni comme Alfie. Ceci dit, ce serait faux de dire qu'elle ne sait pas ce que c'est de perdre quelqu'un — même dans son cas à elle, ce quelqu'un, elle ne l'a jamais vraiment eu. Elle se concentre plutôt sur son excuse, secoue la tête et force un petit sourire à détendre son visage. Triste à dire et un peu égoïste sans aucun doute, mais que ça ne soit que sa rupture qui l'affecte est de nature à la rassurer un peu.

Oh t'inquiète pas pour ça !” Un petit signe de main vient appuyer la nonchalance de ses mots. “ Je comprends. ” Probablement mieux qu'il ne se l'imagine, même si elle ne sait pas grand chose du garçon qui l'a rendu malheureux au point d'ne éviter sa cousine. “ J'espère que tu vas mieux. ” Le petit sourire compatissant qui étire ses lèvres est sincère cette fois, elle tient énormément à Alfie, déteste le savoir triste. Ils sont là pour s'amuser ceci dit, elle pour ne pas penser à ses nouvelles fiançailles, au fait aussi que le temps lui soit compté avant que celles-ci ne se transforment un mariage pur et simple, lui, aimerait-elle en tous cas, pour se divertir, oublier son ex. Ça fait quelques mois maintenant, il ne peut pas y être encore si accroché non ? (Elle sait très bien comme le temps ne veut parfois rien dire.) Ça devait être plus sérieux entre eux qu'elle ne le croyait. “ Je vais…plutôt bien. ” Elle hausse une épaule, elle n'aime pas trop s'épancher sur ses états d'âmes et de toute façon elle ne noiera pas Alfie dedans alors qu'ils s'adressent véritablement la parole pour la première fois depuis un moment. “ Stress des A.S.P.I.C.S et du futur, ” elle rit légèrement “ tu sais ce que c'est. ” Ils sont tous les deux studieux, comme de bons Serdaigle après tout. Ce n'est définitivement pas la nouveauté la plus notable dans sa vie depuis leur dernière vraie conversation, mais elle ne doute pas qu'il est déjà au courant comme tous les gens dans la vie de Dalia. Le scandale a fait son chemin et puis Elizabeth a dû recevoir l'annonce des nouvelles fiançailles de sa nièce. Ça n'a aucune importance, et Dalia n'a aucune envie d'en parler. “ Et toi alors ? Et comment va Henri ? ” Elle se détend un peu à mesure que l'alcool fait son chemin, réchauffe ses veines et vient embuer lentement son cerveau, l'engouement est définitivement moins difficile à invoquer.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyDim 10 Déc - 2:46

Valpuri était en préparation pour la soirée clandestine. Son frère devrait la récupérer dans un petit moment pour qu'ils y aillent tout les deux. Les longs cheveux blonds de Valpuri lui tombaient sur ses épaules, libre et pourtant si droit.
La jolie blonde terminait de se maquillée, le mascara sur ses cils, la couleurs vertes au dessus de ses yeux suite à un gage de son frère pour essayer de mettre beaucoup de vert dans sa tenue. Dommage qu'elle est perdue, elle aurait aimée voir son frère en père noël. Valpuri finit avec son rouge à lèvre carmin, petite parcelle de rouge sur elle ce soir. Elle finit par trouvée sa tenue, une tenue assez simple moins extravagante de ce qu'elle avait l'habitude. En effet c'était une robe verte toute simple assez légère sans aucun strass ou paillettes. Juste un léger nœud sur le coté. Valpuri mit des chaussures à talons argentés pour continuer son style serpentard. La jolie se regarde une dernière fois dans la glace, elle est parfaite comme toujours. La gryffondor descend du dortoir puis sort de la salle commune ou son frère l'attend presque en uniforme avec sa chemise et un pantalon tout simple. Ah enfin, j'ai attendue des plombes Valpi. Sorry not sorry little bro. Allons y. Les deux blonds s'approchent sans escarmouche jusqu’à la salle sur demande, la magie de cette pièce découverte par Valpuri durant sa troisième année les fascine toujours autant. La blonde sait que son frère utilise cette salle pour conclure ses conquêtes. La salle est décorée simplement et voit surtout beaucoup de ses camarades gryffondors. Je te laisse à tes amis, je vais chercher de nouvelles filles. Valpuri rit de son petit frère qui va chercher de nouvelles conquêtes. Valpuri voit Remus au loin et se souvient de ce drôle de matin et elle lui fait juste un signe de tète. Remus est avec Marlène avec qui elle avait écrit un superbe article sur Mulciber par apport à ce qu'il avait fait à Mary. Alors que la jolie blonde va pour boire un coup, elle croise Sonia qui l'accapare pour lui parler de sa robe qui est sublime. Les deux jeunes filles discutent un moment avant de se séparer car Sonia a trouvée une nouvelle personne. Valpuri sourit en pensant à son amitié avec l'aigle qui veut devenir styliste et qui utilise sa beauté comme mannequin. La blonde se retrouve alors avec un whisky pur-feu tout en essayant de voir quelqu'un qu'elle peut reconnaître. Valpuri espère trouvée de quoi s'amusée un peu plus et pourquoi pas essayer de coincé quelqu'un sous le gui peut être Remus. La blonde est alors surprise dans ses réflexion par quelqu'un qui la cogne par derrière et lui fait gicle du whisky sur sa robe. Shit, fais attention.    
Spoiler:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyDim 10 Déc - 12:25

L’invitation avait été lancée. Et après un cours passage dans la salle de bains des préfets, Remus était en route, bien que faiblement inquiété de se faire prendre. Il n’était pas du genre à s’inquiéter pour cela, il s’inquiétait bien plus pour la lune et le mal qui pourrait faire aux autres. Des thématiques relativement récurrentes de sa vie en vérité. Pourtant, il entendu rapidement les bruit de pas, visualisant tout aussi vite Marlene qui se dirigeait vers lui, le sourire aux lèvres et le souffle court, alors qu’elle lui attrape la main dans son élan, le forçant à la suivre dans le dédale des couloirs de Poudlard. « Cours Remus, cours. Ou Miss Teigne te croquera ! » Phrase saccadée qui avait bien plus de sens dans l’esprit du loup-garou en fait. Rusard et son chat, une histoire de poursuite digne des plus grands romans policiers sorciers. Cela n’empêche pas l’incrédulité du sorcier, toujours sur les talons de la blonde avec qui il brave l’autorité. Par Merlin, McGonagall le tuerait si elle apprenait ce qu’il était en train de faire. Mais il doutait de toute façon d’arriver : à l’heure ou encre bien vêtue. C’était la base de toute façon, baskets de type converse au pied, un jean classique et une chemise en coton beige sur les épaules, il n’avait pas besoin de cravate, ni de nœud papillon pur rester cet être effacé jusqu’à l’arrivée des autres Maraudeurs.

Ce n’est cependant pas la course de Marlene ou les passages secrets qu’ils prennent qui l’inquiètent, c’est plus de se faire coincer par le concierge et son chat diabolique. Quelle idée de dresser un chat à chasser les étudiants chaque nuit ! C’était en plus d’être malsain, diabolique pour cette pauvre bête au regard carmin. Peut-être que cela prouvait l’affiliation des chats au Diable… Qui sait ?   Et puis, plus ils courraient, plus il se demandait si Marlene allait à cette soirée, il pourrait bien que la sorcière le détourne de son but premier, mais le couloir lui était familier de par ses rondes fréquentes en fait, donc il le reconnu sans peine. Même course et même destination. C’était parfait, un parfait timing. « Par ici. » La porte est minuscule au regard du Lupin, et il était loin d’être Alice ou le Lapin blanc, mais il s’engouffre à la suite de Marly, qui n’hésite pas à donner un coup de pied dans la minuscule porte pour la refermer. Il en ricane presque d’ailleurs.

Il est à bout de souffle, sans avoir besoin de le dire, cela se voyait sur son visage et à sa poitrine qui se soulevait alors qu’il tentait de reprendre son souffle, comme sa camarade. En fait.

« Haha ça c'était une course. On a bien mérité un verre, tu ne trouves pas ? » Elle rigole Marlene et il y a de quoi, elle ne ressemble plus à rien, lui non plus. Deux pauvres gueux dans une salle aux couleurs de Noël, ce qui le fait rire à sa suite, main dans la main toujours. Ça ne le dérange pas, de toute façon, s’il pouvait glisser à Marlene qu’il fallait qu’elle tente sa chance avec Padfoot, il le ferait, ça serait l’occasion ou jamais vu le point qu’elle soulève juste après. « Waaa, c'est beau ici dis donc. Vous avez vraiment fait du bon boulot... hey il y a même du gui, c'est James qui a voulu l'accrocher ? » Remus n’était pas des meilleurs décorateurs d’intérieurs de Poudlard, mais il ne pouvait que la rejoindre sur ce point. « C’est vrai, c’est joli. » C’était dans le thème : Fête clandestine de Noël, dix sur dix ma chérie. Pourtant, il la tire jusqu’aux boissons, elle avait demandé un verre. Dans la marche, il reconnait Dalia, qu’il croisse souvent à la bibliothèque, mais à qui il n’a jamais adressé un mot. « Après je ne sais pas, demande lui, on est jamais mieux servi que par soi-même » qu’il lâche mystérieux, avec un clin d’œil entendu. D’un autre mouvement de tête, il croise Valpuri et sa robe verte. Une gryffondor déguisée en serpent, cela est amusant, mais il lui rend son salut d’autre signe de la tête. Arrivant devant les boissons, il lâche finalement la main de Marlene. « Bon… Hasard, hasard ou hasard… Quelle couleur de boisson te fait le plus envie ? » Il sourit et se penche sur son oreille. « Davies préfère le vert ce soir, je crois. » Moqueur, Remus détestait le vert, pas à cause des Serpentard, mais parce que pour lui l’espoir ce n’était qu’un vaste enfumage, il aurait de l’espoir quand il aurait enfin une cause à défendre.



Dernière édition par Remus Lupin le Dim 10 Déc - 19:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyDim 10 Déc - 16:43



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❝ Soirée clandestine dans la salle sur demande ❞

Oh t'inquiète pas pour ça !” balaya-t-elle d’un geste de la main. “ Je comprends. ” Alfie ne put s’empêcher d’être gêné, parce que, non, elle ne comprenait pas. Elle ne pouvait pas comprendre. Parce qu’il ne lui disait pas vraiment la vérité et qu’il s’en voulait d’avoir de la rancœur à son égard. Il savait qu’elle n’y était pour rien, pourtant. Bien entendu, qu’il le savait. Mais comment l’en blâmer ? Luke allait épouser une Fawley. Et c’était bien trop douloureux pour qu’il puisse cacher ce qu’il ressentait. Alors il avait préféré prendre la fuite et l’éviter. Même si c’était injuste pour sa cousine. Mais c’était ça ou lui en vouloir. Et il n’avait pas non plus envie de lui en vouloir pour quelque chose dont elle n’était même pas la responsable. “ J'espère que tu vas mieux. ” Il força un petit sourire à sa considération, sourire qu’il cacha en amenant son verre à ses lèvres, avant de laisser le liquide ambré réchauffer – brûler – lentement sa trachée. « J’y viens … » répondit-il doucement, tentant la nonchalance. C’était la vérité, cependant. Il y venait, petit à petit. Oh, il y viendrait bien plus rapidement si les cauchemars s’en allaient et le laissaient dormir tranquillement. Mais il y venait quand même. Déjà, il ne se roulait plus en boule et en larmes dans son lit depuis plusieurs semaines maintenant – sans commentaire. C’était qu’il y avait du progrès.

Je vais…plutôt bien. ” haussa-t-elle des épaules, et le serdaigle ne put s’empêcher de retenir un petit soupir de soulagement. Elle n’allait pas s’épandre sur ses fiançailles avec Luke. Elle pourrait, cependant. Enfin … Dans une autre vie, dans une autre situation, nul doute qu’il l’aurait même incitée à s’en plaindre. Mais il n’était ni dans une autre vie, ni dans une autre situation. Et l’idée même qu’elle puisse se plaindre de devoir épouser Luke lui tirait un pincement au cœur. Il savait que, ce qui était à plaindre ici, était le fait d’être obligée d’épouser une personne pour laquelle la jeune femme ne ressentait rien. Mais il n’était pas suffisamment rationnel pour vraiment s’épancher dessus.  “ Stress des A.S.P.I.C.S et du futur, ” Un petit rire plus tard, elle reprit “ tu sais ce que c'est. ” Alfie pressa brièvement des paupières. Car, non, il ne savait pas ce que c’était. Enfin … si, bien entendu. Mais, très étrangement, il n’avait absolument pas pensé à ses A.S.P.I.C.S depuis la rentrée. C’était même le cadet de ses soucis, à l’heure actuelle. Et cette pensée lui fit écarquiller des yeux, comme une petite voix lui soufflait « Il va falloir te reprendre, et vite, jeune homme, si tu ne veux pas rater ton année ! ». Bon, rater son année, il en restait tout de même bien loin. Ses notes restaient – très – bonnes. Mais les A.S.P.I.C.S étaient d’un autre niveau que de simples parchemins à rendre. Alors, oui, il allait vraiment falloir qu’il s’y mette. Hors de question que ses problèmes personnels ne viennent entacher son avenir. Déjà qu’il venait d’apprendre qu’il ne pourrait jamais être Auror car il avait fait la stupide erreur de n’avoir jamais travaillé les potions …

Et toi alors ? Et comment va Henri ? ” finit-elle par lui demander, le tirant de ses pensées et le ramenant à leur discussion. Parler de Henri pourrait être une bonne idée pour briser le silence dans lequel il s’était muré sans le réaliser. Oui, très bonne idée, même. L’éphèbe pourrait parler de son meilleur ami durant des heures entières – littéralement. Il ne se lasserait jamais de parler de lui. « Il va bien ! Il a voulu venir mais a préféré partir en voyant le monde … » lâcha-t-il en haussant brièvement des épaules. « Il est probablement en train de réviser, du coup. Il a bien raison. Voilà un comportement digne représentatif de notre maison ! » s’exclama-t-il avant de lâcher un petit rire – franc et lumineux, comme avant. « Alors que nous, on est là, un verre à la main, en sachant pertinemment qu’on ne sera pas des plus frais demain pour travailler … Mais on est là quand même. » Nouveau rire, ce qui ne l’empêcha pas d’apprécier une nouvelle gorgée de son verre. « Halala … Rowena, aie pitié de nous … » lâcha-t-il en exagérant à peine, ses mains en signe de prière, avant de laisser un nouvel éclat s’envoler au loin.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyLun 11 Déc - 2:13

Dalia croit savoir que mentionner Henri est une bonne idée pour lancer une conversation avec Alfie et elle n’a pas l’air de se tromper quand elle croit deviner qu’il se détend sensiblement. Ce n’était pas tout à fait calculé de sa part non plus, si elle n’est pas proche d’Henri — et ne l'approche même pas vraiment sans Alfie —, elle l’aime bien, demande sincèrement de ses nouvelles. « Il va bien ! Il a voulu venir mais a préféré partir en voyant le monde … » Une petite moue joue sur les lèvres de Dalia qui hoche la tête l’air compréhensive, même si au fond elle ne comprend pas vraiment. C’est juste que c’est (il lui semble) habituel avec Henri et qu’elle ne s’en étonne donc plus. Non que ce ne soit pas normal de ne pas vouloir se sociabiliser parfois — Merlin sait qu'elle-même n'y était pas très encline ce soir-là —, mais Henri semble avoir des difficultés à ce faire, souvent. Tout le temps. Il est comme ça, raisonne-t-elle simplement. « Il est probablement en train de réviser, du coup. Il a bien raison. Voilà un comportement digne représentatif de notre maison ! » Un franc sourire éclaire le visage de Dalia aussi soudainement qu’Alfie éclate de rire, moins parce qu’elle le trouve particulièrement hilarant, que parce que ça la ravit de l’entendre rire de façon aussi lumineuse et sincère. Elle a véritablement l’impression de détruire quelque mur qui a pu se dresser entre eux. « Alors que nous, on est là, un verre à la main, en sachant pertinemment qu’on ne sera pas des plus frais demain pour travailler … Mais on est là quand même. » Il n’a pas tort évidemment ce n’est pas très digne de l’archétype de leur maison, mais peu importe, l’un comme l’autre font toujours plus que sauver l’honneur quand il s’agit ensuite de rendre quelque devoir que ce soit. Un petit pli se creuse sur la joue de Dalia quand il rit de nouveau et elle l’imite joyeusement en trempant joyeusement ses lèvres dans son verre. Le whisky devient meilleur à chaque gorgée qu’elle avale.

« Halala … Rowena, aie pitié de nous … » Elle étouffe un rire devant sa comédie et ses mains levées en signe de prière. Elle secoue légèrement la tête et finit son verre d’une traite. “ J’promets de pas nous balancer. ” offre-t-elle avec un sourire en coin. Elle aurait le plus à perdre de cette entorse à l’éthique de leur maison, et au règlement surtout, le badge qui orne son uniforme au quotidien étant après tout censé faire d’elle une défenderesse des règles. Elle ne considère pas ça comme très grave cependant, après tout c'est la veille d'un weekend, il n'y pas d'examen à venir et c'est bientôt les vacances. Ils méritent tous de se détendre un peu. Elle doute toutefois que quelque professeur qui les trouverait-là aurait un raisonnement bien différent. “ Tu te rends compte que c'est une des dernières soirées comme ça ? Pour nous je veux dire. ” Eux, septièmes années. Il leur reste encore de longs mois et leurs ASPICs à passer bien sûr, mais tout de même, la fin approche. Elle réprime une petite grimace, elle n'a pas menti : si les examens eux-mêmes ne la stressent pas trop, le reste en revanche pourrait la rendre physiquement malade d'anxiété si elle n'était pas décidée à tout ignorer jusqu'au dernier moment. Ça la rend triste d'avoir à quitter Poudlard dans pas si longtemps, d'avoir à se jeter dans le monde adulte, même si elle est déjà censée en être une depuis une bonne année maintenant. Elle ne sait pas vraiment ce qui l'attend en dehors, hormis un contrat de mariage et l'insécurité montante. Elle ne sait pas ce qu'elle veut faire et elle a peur que quoi que ce soit qu'elle finisse par décider, ça ne soit pas possible. Elle sourit malgré tout, aidée par l'alcool.

J'ai toujours cru que j'rejoindrais l'équipe une dernière fois. ” soupire-t-elle distraitement quand la pensée lui vient brusquement. Elle a toujours un peu regretté de l'avoir quittée (d'avoir été virée), a toujours cru implicite qu'elle y reviendrait un jour. La vie s'en est mêlée, elle s'est trouvée d'autres priorités, dont un badge qu'elle aurait difficilement pu cumuler avec son poste de poursuiveuse. Elle a tenté de rattrapé un peu ce qu'elle avait perdu par manque de pratique, en s'entraînant toute seule l'année précédente et aurait bien tenté les sélections cette année, seulement, en septembre, elle était trop préoccupée et a compensé en se plongeant dans ses études en abandonnant tout le reste. Elle hausse une épaule, l'air de dire que ce n'est pas important, rien de plus qu'une réflexion rêveuse. Loin d'elle l'idée de profiter du fait que son cousin soit capitaine évidemment. “ Je sais pas toi, mais quitte à trahir notre chère Rowena j'me prendrais bien un autre verre. ” Elle secoue le sien comme pour appuyer le fait qu'il est désespérément vide attrape son cousin par le bras pour l'attirer vers la table où s'étalent les bouteilles. “ T'as des plans pour Noël ? À part le dîner de famille s'entend. ” Elle roule un peu des yeux, les grandes réunions des Fawley sont rarement très agréables, elle sait néanmoins que c'est encore pire pour sa branche à lui. Pour lui tout court, aussi. Elle doute d'être très bien vue par le reste de la famille cette année ceci dit, raison de plus pour qu'ils se serrent les coudes.
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James Potter
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MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyLun 11 Déc - 18:04

James a toujours préféré organiser lui-même les soirées, quitte à en exclure, même involontairement, les plus jeunes ou ceux qui ne portent pas les Maraudeurs dans leur cœur. Ou encore à en exclure, très volontairement cette fois, les Serpentards. Quoiqu’il en soit, le brun n’a jamais raté une fête clandestine, et cette fête de Noël ne fera pas exception. À moins que… Dès la réception du message, James a commencé à se prendre la tête. Inviter Lily à l’accompagner ou pas ? Même si tous les Septièmes années de Gryffondor sont au courant, qu’il y a eu plus que quelques baisers volés, depuis le premier en octobre, le reste du château ignore l’évolution de leur relation. Si quelques uns ont remarqué que les moqueries sont plus rares, rien n’indique, en dehors des murs de la Salle commune, que l’obstination de James Potter a fini par payer.
Mais est-ce que Lily accepterait de se rendre à cette soirée ? Pire, de se rendre à cette soirée visiblement en couple, alors qu’il risque d’y avoir du monde ? Certes, elle n’a pas honte de lui, mais entre l’embrasser dans l’intimité du couloir qui sépare leurs dortoirs, ou s’installer l’un contre l’autre devant le feu et s’afficher main dans la main lors d’un événement public, disons, il y a un gouffre. Un gouffre qu’il n’ose pas demander à Lily de franchir.

Il essaye néanmoins, dans la semaine qui précède la soirée, de poser des indices, de faire des allusions discrètes, que Lily ne relève pas. Alors James, égal à lui-même, fait contre mauvaise fortune bon cœur, en changeant ses plans. A priori, la Préfète en chef est incorruptible, eh bien, tant pis. Mais il y en a une autre qui ne demande qu’à être corrompue, justement, depuis le début de l’année, et cette soirée est une occasion en or. En rouge et or, d’ailleurs, comme la cravate qu’il attrape au hasard d’un couloir, le jour de la soirée. Discrètement, au milieu de la foule, il saisi le tissu de sa main droite, se penche pour arriver à la hauteur de l’oreille de Nicola, et chuchote, tenant fermement le vêtement pour former un îlot immobile au milieu des élèves qui les bousculent :

« Dans le genre secret bien gardé, j’imagine que ça fait deux semaines que tu cherches la Salle sur Demande. C’est l’heure d’une nouvelle maraude, jeune fille. Rendez vous devant la tapisserie de Barnabas le Follet à 21 heures ce soir. Je ne t’en dis pas plus, que tu aies quand même quelque chose à faire. »

Il lisse le haut de la cravate, adresse un sourire victorieux à la jeune fille et passe la main dans ses cheveux avant de reprendre sa marche. Cet arrêt n’a duré qu’un court instant, le brun est très fier de lui.

Le soir même, à 21 heures, il est devant le mur de la Salle, à attendre. Il sait qu’elle va le trouver, elle est maligne cette gamine. Sûr qu’elle a passé la journée à chercher cette tapisserie idiote. Remus doit être déjà arrivé, quand à Sirius et Peter… James a passé la dernière heure dans leur salle de bain, sans considération pour eux. Ça n’est pas parce que Lily n’a pas dit explicitement qu’elle viendrait qu’elle ne viendra pas. Dans le doute, autant faire attention à son atout principal.

Quelques personnes passent devant lui pour entrer dans la Salle, plus secrète pour une mornille, d’ailleurs. En l’absence de Lily, il embrasse Valpuri sur la joue, lui fait signe d’avancer. La situation est étrange avec elle, depuis son altercation avec Remus. Il faudrait d’ailleurs qu’il en parle… Mais pas ce soir. Il lui fait signe d’entrer, qu’il attend quelqu’un, qu’il la retrouve à l’intérieur. La belle, accompagnée de son frère que James n’a pas l’heur de connaître puisqu’il est chez Serpentard, acquiesce et entre dans la salle.

Et puis des pas se font entendre du fond du couloir, une course rapide. « Eh bien, j’ai failli t’attendre ! Tu imagines si Rusard était passé ? » James ponctue ces fausses remontrances d’un sourire et d’une main dans sa chevelure. L’insigne de Préfet est dans sa poche. Entre ça et ses mille mensonges en réserve, si Rusard débarque, il est celui qui risque le moins.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyLun 11 Déc - 21:33



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J’promets de pas nous balancer. ” Un nouveau rire, comme le noir et argent amenait son verre à ses lèvres, avant d’en boire une nouvelle gorgée, laissant le liquide ambré venir titiller sa trachée. “ Tu te rends compte que c'est une des dernières soirées comme ça ? Pour nous je veux dire. ” Elle semblait presque mélancolique, tout à coup. Un petit sourire nostalgique étira les lèvres du Français. Il aurait dû être bien plus enthousiaste, à cette idée. Cela faisait des années qu’il imaginait sa dernière année dans l’enceinte de Poudlard. Enfin une année sans Rosier. Enfin une année où il aurait la paix. Où il pourrait vivre comme il l’entendait, sans craindre de tomber sur lui dans un couloir. L’année dernière, il avait même imaginé qu’il pourrait se détendre un peu plus encore, avec Luke. Oh, rester discrets, bien entendu. Mais avoir bien moins cette crainte d’être suivi et débusqué par son ainé. Bref, le serdaigle avait imaginé cette année dans les moindres détails. Mais, bien entendu, plus rien n’était vraiment pareil, à présent. Déjà, la haine de Rosier à son égard lui avait fait oublier l’homophobie ordinaire des autres élèves. Rien de bien grave, en soi. Juste des petits bruits sur son passage, des regards en biais. Personne n’osait réellement s’aventurer à s’en prendre à lui, du moins en face à face. Les « bagarres » de Rosier et Alfie avaient fait le tour de l’école … et autant dire qu’Alfie ayant toujours réussi à s’en sortir face à l’ainé des Rosier, les autres n’avaient pas vraiment envie de tester ses capacités en sortilèges et en duels. Et puis, bien entendu, Luke et lui étaient de l’histoire ancienne, aujourd’hui. Pire, il allait même épouser sa cousine. Cousine avec qui il était présentement en train de discuter, comme si de rien n’était. Comme s’il ne donnerait pas tout pour être à sa place. Un soupir, comme il tenta de balayer ces pensées d’un bref clignement d’yeux.

Il s’apprêtait à lui répondre, à au moins laisser quelques mots briser le silence qui s’installait petit à petit – à moins qu’il ne l’imaginait, ce silence, il n’en savait rien – mais la brunette reprit sans lui en laisser le temps. “ J'ai toujours cru que j'rejoindrais l'équipe une dernière fois. ” Une petite grimace déforma ses traits, mais il la cacha en ramenant son verre à la bouche. Il n’y avait malheureusement aucun poste de poursuiveurs de libre dans l’équipe. Nul doute qu’il lui aurait proposé de passer les sélections, sinon. Car s’ils se côtoyaient et se parlaient dès leur entrée à Poudlard, c’était lors de leur troisième année que les cousins s’étaient définitivement rapprochés, comme ils étaient tous les deux dans la même équipe – et au même poste, qui plus est. Mais, malheureusement, il ne pouvait rien faire pour elle. Ou, heureusement, lui souffla une petite voix intérieure, s’imaginant tout à coup devoir passer tous ses entrainements avec elle – avec peut-être Luke qui viendrait la regarder, elle, comme le parfait fiancé qu’il était probablement. Oui, peut-être était-ce pour le mieux, finalement. “ Je sais pas toi, mais quitte à trahir notre chère Rowena j'me prendrais bien un autre verre. ” la ramena-t-elle sur Terre, comme elle attrapait son bras pour l’emmener vers la table. “ T'as des plans pour Noël ? À part le dîner de famille s'entend. ” Le Français termina son verre cul sec, lui tirant une vive quinte de toux – qui partit aussi rapidement qu’elle n’était arrivée – avant d’attraper une bouteille et de remplir leurs deux verres – presque à ras bord. Il pensa un instant à embarquer la bouteille en question, puis se dit qu’ils n’étaient pas non plus obligés de bouger et pouvaient très bien rester près de la table.

« Juste flâner du côté moldu, j’imagine. » finit-il par répondre dans un haussement nonchalant d’épaules, avant de reprendre. « J’ai peu l’occasion de voir mes amis moldus, en fait. Avec Poudlard. Seulement durant les vacances … et j’avais pas vraiment envie de voir du monde durant l’été, donc ça fait un bail maintenant que je ne les ai pas vus. » Aucune culpabilité dans ses propos. C’était simplement la réalité. Alfie n’avait pas eu la tête à sortir durant l’été, au grand dam de sa mère qui, vraiment, s’inquiétait de le voir alors si amorphe. Ah si, il était sorti une fois, justement forcé par sa mère. Il avait alors été dans son bar gay – et très très très secret – habituel. Il avait essayé de se remettre dans le bain, de profiter de sa soirée. Mais même le barman avait remarqué son état et lui avait conseillé de rentrer. Alors c’était ce qu’il avait fait, à une heure bien trop indécente pour être donnée. « Mais je n’ai absolument pas hâte d’être à Noël, pour tout te dire. » Enfin, il avait hâte d’être au matin de Noël. Oui, la matinée, quand il accourait voir ce qu’il se cachait sous l’immense sapin qui ornait le salon familial. Ses yeux s’illuminaient alors, comme un enfant croyant encore au père Noël. Tous les ans, Alfie était plus que gâté et il était donc logique qu’avec son anniversaire, la matinée de Noël soit l’une de ses préférées. Puis venait le midi. Erf … Ce moment où la petite famille devait se rendre chez ses grands-parents. Enfin, la famille … Tout le monde était convié, sauf son père, bien entendu. Comme si les Fawley inviteraient son moldu de père à partager le repas de Noël avec eux. Et que dire de l’ambiance une fois sur place. Alfie sentait les regards de sa famille sur lui, sur sa mère. Sa petite sœur, bien plus discrète – elle n’avait jamais fait tomber un immense vase datant de plusieurs générations, elle ! – parvenait à se mêler sans trop de difficultés. Mais lui se sentait comme un véritable paria – sentiment qu’il savait partagé par sa mère, ce qui le réconfortait toujours un peu, égoïstement – et donnerait alors tout pour être ailleurs que dans le grand manoir familial. Heureusement, il y avait Dalia et son père. Les seuls qui l’acceptaient – l’aimaient ? – sans le juger, comme il était. Il secoua brièvement la tête, comme pour chasser ces – mauvais – souvenirs. « Et toi ? Quelque chose de prévu ? » lui retourna-t-il la question. « Tu pourrais passer une semaine chez nous, si tu veux ? Ça te changerait un peu … » s’entendit-il reprendre, regrettant presque aussitôt son invitation.
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Lily Evans
Lily Evans
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyLun 11 Déc - 23:40

Elle ne devrait pas être en train de se faire belle, de réfléchir au haut rose pâle qu'elle vient d'enfiler. Elle remet ses cheveux propres en place, sur le côté droit de sa nuque, et tire un peu sur son jean. Quelques secondes plus tôt, une jupe habillait ses hanches, et un haut noir ses épaules. Elle n'a de cesse d'envoyer valser les vêtements d'un bout à l'autre de son lit, les congédiant, en reprenant d'autre, changeant d'assemblage. Elle n'a pas envie d'avoir l'air trop habillée. Elle n'a pas envie non plus d'avoir l'air coincée. Elle glisse une ceinture dans les passants de son jean clair et remplace le haut rose par le précédent haut noir, plus classe, sans doute. Agacée par elle-même, comme c'est souvent le cas en ce moment, elle attrape un collier qu'elle se glisse autour du cou décide de se détacher du miroir. Naturellement, elle est en retard, parce qu'elle a traîné à la bibliothèque, toujours hésitante sur sa venue ou non. Elle ne s'est réellement décidée qu'une fois les gens autour d'elle ayant un peu déserté, la laissant seule avec ses pensées. A ce moment là, elle s'est décidée à s'aventurer dans les couloirs, à faire des essayages, puis à se mettre en quête de la Salle sur Demande.

En réalité, le choix de Lily était fait depuis longtemps. Elle savait qu'elle viendrait quand elle s'est levée ce matin. Elle le savait hier, avant-hier, il y a une semaine, et elle le savait quand elle a reçu l'invitation glissée sous son oreiller. Lily Evans ne parvient pas à se duper elle-même. Elle savait qu'elle viendrait, ce qui ne rendait pas l'idée moins angoissante pour autant, et qui explique, sans doute, qu'elle ait passé tant de temps à errer dans son dortoir, seule. Dans le silence, loin des conseils des uns et des autres.

Elle y va pour deux raisons. D'abord, parce que la raison principale de son obsession du moment s'y trouve, en la personne de James Potter, dont elle est de plus en plus proche, l'idiot ayant trouvé une façon - dont elle ignore le secret - de lui manquer de manière assez récurrente et agaçante. Elle aurait pu hésiter, elle aurait pu se dire qu'elle n'avait pas envie d'officialiser, ni de le voir avec tout le reste du Château, elle aurait pu renoncer. Mais voilà, l'envie de le voir lui est plus forte. De le voir dans un autre contexte. Personne ne l'a jamais invitée à danser à une soirée, par exemple. A bon entendeur.

La deuxième, c'est Marlene. Sa meilleure amie et meilleure moitié lui a fait promettre, et Lils n'a qu'une parole, même si cela veut dire enfreindre le règlement malgré l'insigne de Préfète en Chef. Voilà que l'idée lui serre le coeur rien que d'y penser, d'ailleurs, quand elle songe à la déception qu'elle pourrait lire sur le visage de McGo.

Lils sait où est la salle sur demande, car elle est tombée dessus il y a quelques années de ça, alors qu'elle cherchait un coin tranquille pour réviser et se reposer. Miraculeusement, la salle lui est apparue - et elle sait la localiser. Errer dans les couloirs est facile quand on est Préfet en Chef, personne ne se pose la question du pourquoi du comment - elle avance vite, longeant les murs, se mordant la lèvre, mi-angoissée, mi-hâtive. Ne sachant trop à quoi s'attendre, ni vis à vis de la soirée elle-même, ni vis à vis de l'espèce de couple qu'elle forme avec Potter, auquel elle a d'ailleurs une demande bien particulière à faire, à l'occasion.

Quand elle a enfin gagné la Salle sur Demande, elle entre pour trouver un endroit magnifiquement décoré. Chaleureux. La musique résonne, les gens sont déjà nombreux, et le décor lui fait ponctuellement oublier l'angoisse qu'elle ressent à l'idée d'enfreindre toutes les règles de bonne conduite de l'école. Elle scanne la pièce des yeux, pour identifier les principales personnes connues de son entourage - Potter est là-bas, plus loin, avec cette pimbêche tactile de Valpuri, d'ailleurs, ce qui lui provoque instantanément une pointe de jalousie d'agacement. Elle roule des yeux et inspire, s'ordonnant à elle même de se calmer, et elle se dirige plutôt vers le buffet, sans trop savoir ce qu'elle est censée faire dans cette situation étrange. Un verre, voilà qui devrait pouvoir l'aider un peu, non ? Elle repère @Remus Lupin et @"Marlene E. Mackinnon" et s'approche sans se départir de son sourire - même si ses yeux contrôlent surtout ce qu'il se passe au loin, près d'un certain capitaine de Quidditch. « Bonsoir ! » Elle lance en prenant un verre, leur offrant un sourire. Elle pousse un peu Marlene de l'épaule et lui fait un clin d'oeil « Tu vois, je suis venue... ». Elle soupire et avale une gorgée. « Davies a l'air en forme, ce soir », note-t-elle, pour ne pas dire ouvertement qu'elle est jalouse - mais pour le sous-entendre peu subtilement. Marlene et Remus savent ce qu'il se passe entre Evans et Potter, et puis, elle a besoin de parler, sinon elle risque de s'agacer et ça deviendrait assez humiliant - pour une fois qu'elle est de sortie. « Elle est chouette, la salle, comme ça... »

Et Potter est beau, non ? Est-ce que vous pensez que je devrais aller le voir, là ? Non ? S'il avait envie de me voir, il viendrait. S'il voulait que je vienne, il guetterait, il me remarquerait, et il serait là. Non ? Si ? Est-ce que ça réfléchit tant que ça, un garçon ? Est-ce qu'il est temps de passer à la vitesse supérieure ? Est-ce qu'il faut que j'anéantisse les rêves de Davies, que je m'élance, est-ce que je dois le laisser libre, est-ce que je suis jalouse ? Pourquoi ça pique, comme ça ?

Ouais.

La ferme, Evans.

« C'est très bon, ce cocktail », note-t-elle en secouant un peu la tête pour se sortir de ses rêveries.
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MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyMar 12 Déc - 0:58

Dalia étouffe un rire quand Alfie manque de s'étouffer sur son whisky trop vite avalé avant d'aussitôt leur en servir d'autres, l'alcool débordant presque de leurs verres, non qu'elle ne s'en plaigne, portant le sien presque aussitôt à ses lèvres avec un sourire détendu. Pour autant qu'elle sache toute tension entre eux a disparu. « Juste flâner du côté moldu, j’imagine. » Elle hoche la tête aussi nonchalante que lui, même si l'idée reste pour elle source de curiosité et fascination. Elle oublie parfois le côté moldu d'Alfie — facile, quand son père n'est jamais invité aux réunions familiales. Elle n'a jamais trouvé ça autre chose que curieux pour sa part, un peu comme l'orientation sexuelle de son cousin : c'est différent de ce dont elle a (avait) l'habitude, mais pas rebutant ni choquant. Juste nouveau pour elle à l'époque. Peut-être est-ce une faute de sa part de penser ça, de ne pas être dégoûtée par l'un ou l'autre de ces faits, de ne pas les considérer comme des tares, mais Dalia ne s'y résout pas, ne s'y résoudra jamais et même si le fait que ce soit son propre cousin aide certainement à expliquer l'ampleur de sa tolérance, elle croit savoir qu'elle ne traiterait personne d'autre différemment (grâce à Alfie peut-être, depuis Alfie sûrement). « J’ai peu l’occasion de voir mes amis moldus, en fait. Avec Poudlard. Seulement durant les vacances … et j’avais pas vraiment envie de voir du monde durant l’été, donc ça fait un bail maintenant que je ne les ai pas vus. » Une petite moue passe ses lèvres, elle est sincèrement attristée de savoir qu'il a passé un mauvais été, même si le sien à elle n'a franchement pas été meilleur. Elle s'en veut aussi un peu, se sent coupable du léger soulagement qu'elle ressent en l'entendant : elle n'est pas la seule de laquelle il s'est tenu à distance, même si ça veut dire qu'elle a peut-être un peu sous-estimé le malheur de son cousin — ou n'y a tout simplement pas suffisamment prêté attention, égoïstement obnubilée par ses propres soucis. Typique. « Mais je n’ai absolument pas hâte d’être à Noël, pour tout te dire. » Elle n'est pas très surprise, la saison est censée être joyeuse, mais c'est difficile de s'en souvenir quand on voit le visage d'Alfie pendant la célébration annuelle des Fawley. Dalia est à peu près la seule personne (hormis son père et la mère et la sœur d'Alfie) à véritablement lui adresser la parole. Ce doit être loin d'être agréable, elle se demande si elle y goûtera elle-même de première main cette année. Sûrement.

Elle non plus n'aime pas trop cette saison de façon générale. Dalia adore sa famille, mais rentrer chez elle pour Noël est toujours une affaire un peu triste, c'est le retour à la surveillance constante, c'est aussi la déception généralement en ouvrant ses cadeaux de la part de ses parents. Ils font de leur mieux bien sûr, mais parfois c'est difficile de s'abstenir de comparer son maigre pactole avec les présents somptueux que reçoivent ses amis. Elle a toujours un cadeau de grande valeur et excellente facture ceci dit, chaque année, un cadeau qu'elle n'a absolument pas hâte d'ouvrir cette fois-ci ; celui des Rosier pour leur future belle-fille. Elle cache sa petite moue dans son verre. « Et toi ? Quelque chose de prévu ? » Rien que l'habituel et éreintant dîner chez les Rosier, qui n'aura rien, rien d'aussi agréable que celui de l'année précédente, elle en est déjà certaine. « Tu pourrais passer une semaine chez nous, si tu veux ? Ça te changerait un peu … » Les prunelles brunes de Dalia s'agrandissent un peu sous le coup de la surprise avant que son visage ne s'éclaire sensiblement. La proposition est nouvelle, mais lui fait très plaisir : c'est bien la preuve que tout va bien entre elle et Alfie, déjà. Elle pense qu'elle aimerait sûrement passer une semaine autre part, dans un environnement totalement différent de celui dont elle a l'habitude et celui dans lequel on compte l'envoyer à sa sortie de Poudlard. Elle pourrait sortir avec Alfie, passer du temps avec sa tante, discuter avec cet oncle moldu qu'elle a si peu de fois rencontré. Elle aimerait beaucoup ça. Mais ça la rendrait triste aussi, pense-t-elle. De voir ce que sa vie aurait été si son père avait fait le même écart de conduite que sa sœur Elizabeth, s'il avait épousé une impure. Il n'aurait pas échappé à la disgrâce, non, mais, Dalia, elle, elle aurait été libre. Elle ignore si cette chance inespérée et qui lui semble presque unique de découvrir what could have been doit être saisie dans l'instant comme une part d'elle en crève d'envie, ou si la déception et l'amertume en retournant à sa propre vie, son propre cercle, son propre monde, seraient trop violentes pour que ça en vaille la peine. “ Je ne voudrais pas m'imposer ”, répond-elle finalement précautionneusement, sa décision pas encore tout à fait prise. Après tout, il serait stupide de sa part de se jeter sur l'offre si elle n'est pas sincère. “ En revanche j'aimerais bien qu'on se voit pendant les vacances ! Tu pourrais me faire découvrir un coin moldu… ” propose-t-elle comme un compromis, masquant difficilement l'excitation qui la prend soudain. Elle aimerait beaucoup ça aussi, découvrir ce monde dont elle a été grandement tenue à l'écart — même s'il lui arrive de s'y balader parfois, seule. Elle ne connaît pas de moldus, de vrai moldu et ça lui plairait bien d'en rencontrer, de leur parler, de passer une soirée avec eux en oubliant la magie et le monde désormais empli de tensions duquel ils viennent tous les deux. “ Je t'avoue que j'ai rien de prévu d'autre pour l'instant que l'habituel dîner chez les Rosier. ” Elle roule un peu des yeux malgré elle, presque un réflexe, une façon de masquer la gêne nouvelle aussi que lui procure cette perspective. Elle n'a pas encore reçu l'invitation habituelle, ni la lettre de sa mère pour le lui rappeler, mais elle n'en fait pas grand cas, la tradition est presque aussi vieille qu'elle — très précisément, elle a le même âge que ses fiançailles initiales avec Evan. “ Une soirée avec des moldus ça sonne comme la détox parfaite après ça. ” un sourire d'abord hésitant puis un peu plus franc étire ses lèvres avant qu'elle ne masque son petit rire derrière son verre. Suggérer que les Rosier ne sont pas parfaits, que des moldus peuvent même être de meilleures fréquentations, n'est certainement pas quelque chose qu'elle pourrait se permettre de faire devant tout le monde, même si, plus que jamais, elle pense que c'est vrai, surtout d'un Rosier en particulier. Toutefois, non seulement elle fait entièrement confiance à Alfie, mais en plus l'alcool a le don de lui délier délicieusement la langue.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyMar 12 Déc - 18:59

Cela faisait bien deux semaines que Nicola arpentait les couloirs durant son temps libre ou même pendant les heures de cours qu’elle jugeait le moins nécessaire. Elle frôlait les murs dans l’espoir de découvrir cette salle dont elle avait tant entendu parler, mais qui s’était faite concrète dans son esprit le jour où elle avait retrouvé cette mystérieuse invitation dans sa chaussure. Bien entendu elle en avait parlé à Moreen qui lui avait sourit gentiment, l’ai peu convaincu. Par la fête ou par l’existence de la salle du demande ? La jeune Gryffondor n’avait pas su le déterminer. Plus le jour de la soirée se faisait proche et plus elle devenait parano, s’imaginant être la seule élève du château ne connaissant pas l’emplacement de cette salle si mystérieuse. Elle en venait même à croire que son frère et sa meilleure amie riaient dans son dos de ce secret si bien gardé qu’on ne lui soufflait pas.

Elle traînait des pieds dans le couloir, la tête à mille lieux du cours dont elle sortait, les yeux rivés sur ses chaussures, ruminant de ne pouvoir aller s’amuser le soir même, s’imaginant devoir rester dans son lit, dans un dortoir désert et silencieux. Elle avait le cœur gros et ne manqua pas de lâcher un petit cri de surprise lorsque l’on s’agrippa à son écharpe. Son palpitant alors se lança dans une course folle tandis qu’une tête bouclée lui murmurait à l’oreille ce qui ressemblait fort à un indice sur le lieu des méfaits à venir. Elle eut à peine le temps de hocher la tête, le sourire de retour sur son visage, que James se faisait emporter par le flot d’élèves dans le couloir. Au pas de course, elle se fraya un passage parmi eux dans l’optique de trouver sa meilleure amie. Il fallait à tout prix qu’elles trouvent cette tapisserie et elle comptait sur son amie pour l’aider dans cette tâche. Dégringolant les marches du grand escalier quatre à quatre, elle pénétra dans la grande salle, le souffle court à la recherche d’une tête rousse. En trouvant deux pour le prix d’une, elle se planta devant Moreen et Lily, qui n’était clairement pas assise à la bonne table, et s’assit à côté de sa meilleure amie. « Momo ! Tu dois venir avec moi. On doit chercher la tapisserie de Barnabé… euh, Barnapapa… Barba… le Follet quelque chose… Tu finiras tes devoirs plus tard ! » Elle évita le regard de son aînée qu’elle imaginait accusateur, avant de prendre son amie par le bras. Elles passèrent le reste de l’après-midi à feuilleter l’histoire de Poudlard, avant de trouver où était située le point de rendez-vous, normalement, elle croisait fort les doigts. « 20h50 devant l’escalier du septième étage. » avait-elle chuchoté à son amie avant de se rendre dans sa salle commune pour se préparer.

James ne manqua pas de faire une petite réflexion alors qu’elles arrivaient en courant. Elle leva les épaules, l’air contrit. C’était de sa faute si elles étaient en retard, comme toujours d’ailleurs. Mais elle avait passé une heure devant le miroir de la salle de bains, à hésiter entre un top noir remontant sur le coup ou un pull beige plus ouvert sur sa poitrine. Une petite voix dans sa tête n’avait cessé de murmurer que peut-être un certain Serdaigle serait là et qu’elle se devait d’être jolie, au cas où. Pour une fois, elle s’était même maquillée, très légèrement certes, mais cela lui donnait l’impression d’être une toute autre personne. Le portrait de la grosse dame avait lâché un petit rire en la voyant passer, qu’elle avait ignoré, courant dans les couloirs en priant pour ne pas se faire prendre. Moreen l’attendait l’air anxieux en bas des marches. L’air désolé, elle lui attrapa le bras, tout en s’assurant que la voie était libre. « Désolée, tu devrais te débrouiller pour être en retard aussi, histoire de moins m’attendre… »
Impatiente, elle passa d’un pied à l’autre, suppliant presque James du regard. « Comme si Rusard te faisait peur ! Alors c’est où ? » Enfin, l’un des secrets les mieux gardés de l’école allait lui être dévoilé !


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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyMar 12 Déc - 21:41

snakier than a snake in
the grass
And all the things I can't remember, as fucked up as it all may seem. The consequences that are rendered, I stretch myself beyond my means. ft. EVERYONE


L’invitation se consume aussitôt entre ses doigts et il hausse les épaules, d’abord convaincu qu’il n’y mettrait pas les pieds, en bon serpentard récalcitrant qu’il peut parfois être. Puis il a ressassé et réfléchit, encore et encore, jusqu’à maintenant, alors qu’il s’apprêtait à se glisser dans son pyjama en jetant des coups d’œil pensifs à son meilleur ami. « On doit y aller. » qu’il se contente de lâcher, sortant ses pieds de ses pantoufles pour enfiler des chaussures qu’il prend le temps de lacer. Luke n’a pas l’air d’accord, ce qui fait soupirer Jamie dans la même vaine mais ne l’empêche pas d’enfiler une tenue décente et pratique. « Quand tu en auras assez de marmonner, tu sais où me trouver Rosier. ». Amicalement, le brun donne une tape dans l’épaule de son ami et descend les marches du dortoir quatre à quatre. L’ascension des cachots jusqu’au septième étage ne se fait pas sans mal ni même sans patience, mais les précédents élèves cherchant la salle sur demande ont suffisamment fait tourner Miss Teigne en bourrique pour que le serpentard parvienne à se frayer un chemin jusque-là, certes, un peu à la traîne. Ne dit-on pas qu’on garde le meilleur pour la fin ? Si le Nott n’a pas une assez haute estime de lui-même pour penser une chose pareille, en jouer ne le dérange pas outre mesure, surtout lorsqu’on se fit à son attitude dédaigneuse. Jetant un rapide coup d’œil à droite et à gauche, il pousse la porte des doigts et pénètre enfin dans la fameuse salle sur demande où autres élèves s’agglutinent déjà au buffet ou encore sur la piste de danse.

Balayant la pièce du regard, il aperçoit majoritairement des Serdaigles et des… « Gryffondors. » qu’il murmure pour lui-même avant d’enfin daigner s’avancer, mains dans les poches de son pantalon sombre pour se rapprocher de l’endroit où les verres sont servis sans que personne ne sache ce qu’il y a à l’intérieur. Il n’est pas nécessairement friand des surprises, Jamie, mais pour cette fois il se laisse prendre au jeu et opte pour un verre au liquide vert. Simplement parce qu’il aime la couleur. C’est donc glissant le verre cristallin contre ses lèvres qu’il s’approche nonchalamment de Delaunay et Fawley. Que de têtes bien trop connues en fin de compte… Mais il ne souhaite pas se montrer malpoli, bien au contraire. Du moins, pas tout de suite. « Deux Serdaigles qui se rebellent, j’aurais presque pu dire que c’était étonnant s’il ne s’agissait pas de vous deux. ». Oui. Bon. A sa façon il se montre amical. A sa façon. Ce n’est pas toujours sa faute s’il a la langue un peu trop franche sur le fond de ses pensées…      

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Moreen O'Cahan
Moreen O'Cahan
MessageSujet: Re: INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE   INTRIGUE 1 : SOIREE CLANDESTINE DANS LA SALLE SUR DEMANDE EmptyMer 13 Déc - 23:17

Lorsque Nicola arriva à la table des Poufsouffles comme une furie et lui demanda de la suivre parce qu'elle avait besoin de son aide, Moreen ne se fit pas prier. « Excuse moi Lily. On ne peut pas lui dire non. » Elle lui sourit une nouvelle fois, un peu contrite ; et suivit son amie. Elles passèrent le reste de la journée à chercher cette fameuse tapisserie qui les amèneraient à la soirée. Moreen n'avait pas envie d'y aller, mais elle ne pouvait résister à la demande de sa meilleure amie, qui espérait voir un certain Serdaigle et enfin l'approcher. Parfois l'adolescente aurait bien voulu avoir quelqu'un comme ça elle aussi, mais elle ne pouvait pas. C'était en tout cas ce qu'elle se répétait depuis de nombreuses années. Une fois l'emplacement de la tapisserie découvert, elles se quittèrent, non sans que Nicola lui rappela encore l'heure. Comme si Moreen était du genre à arriver en retard, comme si toutes les deux ne savaient pas déjà qui allait attendre qui.

Et bien sûr, à 20h50, devant l'escalier du septième étage, Moreen attendit. Elle avait opté pour un pantalon taille haute, marron et un t-shirt bouffant à manches longues. Pas de talons, mais une longue écharpe qui lui arrivait au niveau des mollets. Elle ferait tâche et elle le savait, mais l'étudiante ne possédait pas de robes ou de jupes. Et puis à quoi cela servait-il de plaire ? Dix minutes lui suffirent à se préparer, pas de maquillage, mais seulement une longue tresse épi histoire de dire. Moreen n'avait jamais eu les joues aussi rouges, nerveuse, anxieuse et autres synonymes. Cela contrastait avec son teint cadavériques des derniers jours. Et là voilà qui attendait en bas des escaliers, à se demander ce qu'elle faisait là, à envier les autres. Elle aurait aimé pouvoir se laisser aller, dire non à sa mère, dire merde à ses peurs. Mais elle ne pouvait pas, elle ne voulait pas revivre ce rejet, ne voulait pas frayer avec l'absence et discuter avec le silence. Alors, elle se retint, elle attendit, et les plus insouciantes années de sa vie se trouvaient enfermées dans une boîte avec ses émotions. Pour elle, il n'y avait que la retenue et la peur de perdre tout ce qu'elle avait construit.

Enfin sa meilleure amie arriva, et elles se retrouvèrent très vite devant James, un grand chevelu de Griffondor. Moreen baissa les yeux, elle n'était pas à l'aise. Elle ne dit rien et patienta encore et toujours, c'était ce qu'elle faisait de mieux. Tu devrais te reprendre un peu. Arrêter de t’apitoyer. Moreen observa son amie qui trépignait d'impatience, elle regarda le cinquième année qui était réputé pour vivre à fond et rire et s'amuser, ce fut ainsi qu'elle sentit dans son cerveau germer la graine de la rébellion, une mauvaise idée, entêtante, entraînante. Et si elle laissait tomber ? La peur, et la retenue et le reste ? Et si pour une fois elle vivait ?
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