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 evie - you know no better.

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AnonymousInvité
MessageSujet: evie - you know no better.   evie - you know no better. EmptySam 9 Déc - 14:45

you know no better ϟ I will hurt you for this. I don't know how yet, but give me time. A day will come when you think yourself safe and happy, and suddenly your joy will turn to ashes in your mouth, and you'll know the debt is paid.

ATTENTION ϟ warning pour homophobie (mots péjoratifs).
J'ai besoin qu'on parle, s'il te plaît. Retrouve moi demain à six heures à la statue de Peter Pan dans Hyde Park, nous serons tranquille. S'il te plaît. Luke.

Evan a toujours été feignant. Enfin, non, pas vraiment feignant (juste un peu): plutôt... incapable de finir une tâche qu'il se donne correctement. Toujours du genre à en faire la moitié, si ce n'es le quart, et d'abandonner avec un soupir désintéressé. Il y a peu de choses qui retiennent longtemps son attention, à part peut-être les cours de sortilèges (et de Magie Noire), mais c'est seulement parce que c'est pratique, parce qu'il faut faire quelque chose dans le domaine duquel il excelle: la magie. Le reste, les cours théoriques, les bouquins, les choses à retenir... très peu pour lui. Pareil, quand il a un objectif, il a tendance à abandonner rapidement; non pas par désespoir, mais par envie parce qu'à ses yeux, à quoi bon? Rien ne le satisfait pleinement et tout finit éventuellement par l'ennuyer à mourir. Alors ça n'a pas d'importance qu'il finisse ou non ce qu'il avait envie de faire il y a une heure auparavant.

Le cas d'Alfie Delaunay, c'est différent. Ça fait des semaines qu'il y pense. Des mois. Depuis qu'ils ont été odieusement interrompus alors qu'Evan lui apprenait plutôt généreusement de ne pas s'approcher trop près de son frère. Ce qu'il a le plus détesté, c'est que Luke lui demande d'arrêter. Ce qu'il a le plus détesté, c'est comprendre qu'il y avait autre chose, sur la surface, entre son frère et cet... cet insecte dégoûtant, aux tendances déviantes, au coeur pourri. Evan n'aime pas son frère. Il le méprise et l'adore en même temps mais non, il ne l'aime pas, il est celui qui lui a volé sa place, celui qui récolte les lauriers, celui qui a gagné Dalia (quoiqu'Evan l'ait volontiers repoussée quand est venue l'heure). Il le méprise mais a pensée que cet Alfie Delaunay l'ait teinté, l'ait sali le rend toujours fou de rage à chaque fois qu'il y pense. Pendant tout l'été, il a rongé son frein, de toutes façons trop occupé par la Marque qu'il a fini par récolter sur son bras, les journées passées à s'entraîner, parfois avec Avery, parfois avec Bellatrix, ainsi que tout le débâcle des fiançailles de Luke et Dalia. Puis son frère est retourné à Poudlard, l'automne est arrivé, l'hiver a pointé le bout de son nez.

Evan s'est glissé dans la chambre de Luke, plutôt facilement, dans le manoir et il a retourné son bureau jusqu'à trouver les lettres dégoûtantes de la part d'Alfie; mais ce n'est pas ce qui l'intéressait (il a lu quelques lignes et puis, avec une moue malade, a reposé les parchemins précautionneusement à leur place initiale), ce qui l'intéressait... c'était un carnet de notes de Luke, banal, qu'il a dupliqué d'un sort avant de retourner dans sa propre chambre pour écrire sa propre lettre. Sa propre note, utilisant soigneusement l'écriture de Luke en la dupliquant, lettre par lettre. Il a fait plusieurs exemplaires, ça lui a brûlé les doigts d'écrire deux fois s'il te plaît, ces petits mots n'ayant pas vraiment leur place dans la bouche d'Evan. Et une fois satisfait, il a attendu. Attendu que le fils prodige retourne à la maison, attendu que les autres élèves rejoignent leurs domiciles pour les vacances. Et puis, une semaine avant Noël, il a envoyé la note difficilement élaborée à Alfie Delaunay.

Il est volontairement en retard, il n'aimerait pas qu'Alfie le voit en arrivant et s'enfuit. Il fait déjà nuit, le soleil se couche de plus en plus tôt, et les quelques lampadaires moldus tirent les ombres des arbres sur le sol, le rendraient nerveux si Evan n'avait pas des nerfs en acier. Ceci dit, le monde moldu l'angoisse un peu, il n'aime pas trop les voitures, le bruit l'angoisse, leur vitesse le terrifie. Mais le parc est plutôt isolé et si il peut entendre les pots d'échappement et les bruits de la ville moldue autour d'eux, il peut aussi se concentrer sur le parc d'Hyde Park et son calme tout relatif. Quand il arrive au niveau de la statue, il voit une silhouette, en train d'attendre, ses respirations allant et venant dans l'air dans de la fumée blanche. Evan sort discrètement sa baguette en s'approchant, ses chaussures crissant sur le gravier; Alfie se retourne en l'entendant s'approche, mais n'a pas le temps de le reconnaître qu'Evan le pointe déjà de sa baguette, un sourire écartelant son visage alors qu'il repousse la capuche de sa cape — il a à peine pris soin de changer de vêtements en allant dans le monde moldu, préférant directement transplaner à l'intérieur du parc — de son visage et révèle entièrement son visage. De toutes façons, Luke lui rend bien vingt centimètres, le subterfuge n'aurait jamais fonctionné plus longtemps. “ Salut Alfie, comme ça va depuis la dernière fois? ” lui demande-t-il d'un ton presque enjoué, l'adrénaline se répandant dans ses veines comme un feu de forêt. “ T'as aimé mon petit mot? Tu t'es aussitôt précipité la queue entre les jambes pour voir mon frère, hm? Pathétique.


Dernière édition par Evan Rosier le Sam 9 Déc - 21:11, édité 1 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: evie - you know no better.   evie - you know no better. EmptySam 9 Déc - 20:04



EVAN & ALFIE
❝ you know no better ❞

J'ai besoin qu'on parle, s'il te plaît. Retrouve moi demain à six heures à la statue de Peter Pan dans Hyde Park, nous serons tranquille. S'il te plaît. Luke.

Alfie relisait la lettre pour une énième fois depuis qu’il l’avait reçue la veille. Quelque chose n’allait pas, mais il ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Pourquoi voulait-il le voir, exactement ? Et puis, n’était-il pas avec sa famille, au manoir Rosier ? Allait-il vraiment prendre le risque de s’échapper quelques heures, quand bien même ses proches étaient chez lui ? Et … Et si Rosier passait également les vacances de Noël dans le manoir familial ? Et s’il le suivait, pour voir ce que son petit frère mijotait ? Ding … Ding … Ding … Ding … Ding … sonna l’horloge du salon. Dix-sept heures. Le rendez-vous était dans une heure. Devait-il y aller ? Ou lui envoyer une lettre pour s’excuser, prétexter que sa mère voulait qu’ils aillent tous ensemble faire le shopping de Noël, et rester dans sa chambre toute la soirée ? Il n’en savait rien et hésitait. Il y avait réellement quelque chose qui le chiffonnait, dans cette lettre. L’idée que Rosier puisse suivre Luke lui tordait l’estomac. Peut-être vaudrait-il mieux pas qu’il se rende au rendez-vous. Juste au cas où Rosier suivait son frère. Car s’il tombait sur eux deux, alors il saurait que c’était bien plus – ou que cela avait été en tout cas – qu’un simple baiser volé dans une rue vide.  Et nul doute que, , il se mettrait véritablement en colère contre son cadet. Car si pour lui un baiser volé valait un doloris, que pouvait bien valoir une relation amoureuse de plusieurs mois, hein ? Donc juste pour cette possibilité, peut-être valait-il mieux qu’il ne se rende pas au rendez-vous.

Mais … Et si, justement, Rosier s’en était pris à lui ? Ou, et s’il en avait parlé à leur père ? Car l’une des choses qu’il avait retenu de cette histoire, c’était que Luke avait peur de son père. Il avait peur de son père, mais n’avait pas peur de son frère, qui s’amusait à lui jeter un doloris pour un simple baiser volé. Autant dire que l’ébène n’avait clairement pas envie de savoir de quoi était capable son père s’il se mettait en colère. Peut-être donc que son père était au courant, et que Luke était viré de chez lui et n’avait nulle part où aller … Non. Sinon, il lui aurait donné rendez-vous immédiatement, il n’aurait pas attendu la veille pour le lendemain. Hm … Peut-être qu’il allait lui annoncer qu’il comptait prendre la fuite et ne pas épouser sa cousine. Ça, ce serait une bonne nouvelle. Peut-être avait-il l'intention de faire la même chose que la mère d’Alfie, s’enfuir quelques jours avant la réception. Oh. Peut-être voulait-il lui demander de s’enfuir avec lui. Le serdaigle se mordilla la lèvre. Il adorerait. Ils en avaient brièvement parlé, peu de temps après leur …altercation avec Rosier. Ils s’étaient mis à rêver un peu. Enfin, c’était plutôt Alfie qui avait laissé son imagination s’envoler, tandis que Luke le regardait avec un sourire attendri flottant sur les lèvres. Le Français pressa brièvement des paupières, comme il essayait de se remémorer ce souvenir, presque hors du temps, dans les moindres détails. Puis il soupira bruyamment, avant de se passer une main nerveuse dans les cheveux. Il devait y aller. Il le savait. Sa curiosité était piquée au vif. Et même s’il se doutait bien que, malheureusement, Luke ne lui demanderait pas de s’enfuir avec lui à la fin de l’année scolaire, il savait que jamais Luke ne lui aurait fixé un rendez-vous si ce n’était pas vraiment important.

Allez, il avait quarante minutes pour se préparer. Se regardant dans le miroir, il hésita un moment devant sa barbe de trois jours, avant de hausser des épaules. Non, elle était bien, sa barbe. Et il n’y avait que durant les vacances qu’il avait le droit de la porter, alors il n’allait certainement pas s’en séparer maintenant. Une fois fin prêt, le serdaigle transplanna au lieu de rendez-vous, avant de grimacer. Oh, non pas car un moldu aurait pu le surprendre – pour connaître le lieu, il savait qu’il n’y avait jamais personne qui s’y rendait ; combien de fois d’ailleurs n’y avait-il pas emmené des conquêtes moldues pour passer du bon temps. Non, rien à voir, donc. Alfie avait tout simplement réalisé qu’il avait laissé sa baguette sur la commode de sa chambre. Passant une main rapide dans les cheveux, le sorcier se demanda si elle lui serait vraiment utile. Il détestait être en retard, donc prendre ce risque juste pour sa baguette … Mais en même temps … l’image de Rosier s’imposa à lui. Il restait tout de même la possibilité que Rosier ait suivi son frère pour leur rendez-vous. Donc ne pas avoir de baguette serait un risque tout bonnement inutile à prendre. D’un hochement de tête, il décida donc de récupérer sa baguette, avant de revenir sur le lieu de rendez-vous. Il espérait presque que Rosier ne débarque, finalement, vu les nausées que les transplannages lui avaient tirés … Mais non, en fait. No thanks.

Après quelques minutes à attendre, Alfie soupira d’agacement. Il détestait les retardataires. Encore plus alors que c’était Luke qui lui avait fixé le rendez-vous. Il sortit le morceau de parchemin d’une de ses poches, le relisant. Oui, six heures. C’était bien ce qui y était noté. Il se mordilla nerveusement la lèvre inférieure, tentant de chasser ce mauvais pressentiment. Et pourtant … Il aurait mieux fait de suivre son instinct, pour une fois … “ Salut Alfie, comme ça va depuis la dernière fois? ” Cette voix … Il la reconnaitrait d’entre toutes. Bon sang … Il avait bien fait d’aller récupérer sa baguette. Il pourrait transplanner. Là, maintenant. Mais son cœur battait bien trop vite, tellement qu’il sentait les pulsations jusque dans ses tempes. Jamais il ne parviendrait à se concentrer suffisamment pour arriver à sa destination – ou en tout cas, peut-être pas en un seul morceau. “ T'as aimé mon petit mot? Tu t'es aussitôt précipité la queue entre les jambes pour voir mon frère, hm? Pathétique. ” Sa mâchoire se serra, comme il se retourna lentement, tâchant vainement de contrôler sa respiration bien trop saccadée à son goût. Il eut envie de répondre quelque chose de vulgaire, du style « généralement, quand je vois ton frère, ma queue est plus entre ses jambes qu’autre chose ». Mais il se retint, bien évidemment. Rosier ne savait pas quelle était la teneur de leur relation, il était donc parfaitement inutile qu’il lui donne la moindre indication à ce sujet.

« Rosier … » lâcha-t-il dans un français parfait, d’une voix neutre. Discrètement, ses doigts vinrent chercher sa baguette dans la manche de son blouson, comme il ne détournait pas du regard. Rosier n’allait pas le tuer. Non ? Non. Il aimait trop le torturer pour mettre fin à ses jours. Un frisson – d’horreur, bien qu’il ne l’avouerait jamais – le prit, comme il se remémorait la dernière fois qu’ils s’étaient vus. « Si tu voulais me voir, tu n’étais pas obligé de te donner tout ce mal pour te faire passer pour ton frère, tu sais … » Il essayait d’être provoquant, de faire des sous-entendus salaces, mais le cœur n’y était clairement pas. Son regard, cependant, ne bougeait pas d’un millimètre, guettant le moindre geste menaçant de sa part. Puis, d’un mouvement précis et calculé, il pointa sa baguette vers lui et le désarma d’un experlliarmus. Lui-même ne sut pas exactement comme il y parvint. Certes, il s’était beaucoup entrainé depuis l’été, justement dans l’anticipation de ce moment. Mais il savait que c’était surtout un coup de chance, et qu’il ferait bien mieux de ne pas s’attarder et de rentrer chez lui. La baguette de son Nemesis dans la main gauche, tenue fermement, il fit un pas en avant, puis un autre, se rapprochant de lui, comme il tâchait d’ignorer son cœur qui battait à tout rompre dans sa poitrine. « Quoique … Comme toutes les autres personnes de ton entourage, c’est bien entendu avec Luke que je préfère passer du temps. Tu m’excuseras, hein. En attendant, j’ai des choses à faire. Donc si tu n’as rien d’autres à me dire, on se verra au mariage, okay ? » siffla-t-il, le fusillant du regard. Pourquoi ne pas avoir juste transplanné ? Il n’en savait rien. Il avait tenté de le faire souffrir, au moins un minimum. Et il avait misé sur le fait que, peut-être, le mariage entre Luke et Dalia le blesserait. Avait-il tort ? Peut-être. Probablement. Dans tous les cas, son instinct l’engueula vivement, comme il lui disait qu’il aurait bien mieux fait de rentrer chez lui sans demander son reste.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: evie - you know no better.   evie - you know no better. EmptySam 9 Déc - 21:07

« Rosier» Evan sent aussitôt une énorme rage grandir en lui à l'encontre d'Alfie. Il a envie de lui dire de retirer, tout de suite, son nom de sa bouche. Tout chez lui l'insupporte chez l'autre sorcier, et ce depuis des années; il n'y a eu que Dalia pour le convaincre de le laisser un peu tranquille — ils sont cousins, pensée impossible et franchement dégoûtante quand il y pense, qu'un jour ses enfants auraient pu partager le sang de cette erreur de la nature —, avant qu'il n'apprenne la rumeur à propos de lui et Luke. Rumeur qui s'est révélée vraie, vu la réaction de Luke quand il l'a confronté. Il aurait dû le tuer à Pré-au-Lard, Alfie bien entendu, quand il en avait eu l'opportunité. « Si tu voulais me voir, tu n’étais pas obligé de te donner tout ce mal pour te faire passer pour ton frère, tu sais … » Evan n'aime pas ce qu'il sous-entend, une grimace dégoûtée lui tord le visage à l'idée qu'Aflie soit en train de dire ce qu'il est en train de dire. C'est complètement contre-nature, ça le dégoûte, il est sur le point de lui dire ça avec une rage aveugle dans la voix sauf qu'il n'en a pas le temps, Alfie pointe sa baguette sur lui et le désarme.

Comme ça. Aussi simplement que ça. Evan ne s'y est pas du tout attendu, sans doute stupidement, et le voilà sans arme, sa belle baguette dans l'autre main d'Alfie. Impossible de décrire le mélange de honte et de colère qui l'habite soudain, la violence de ces sentiments à la fois contraires et complémentaires en cet instant précis, alors qu'il devient livide, de rage, ses bras se mettant à trembler lorsque ses poings se ferment et ses ongles s'enfoncent dans ses paumes. Il s'est entraîné, apparemment, il n'a plus rien de la ridicule tapette s'enfuyant à la moindre occasion quand Evan décidait de jouer avec lui dans un couloir. Il est tellement choqué qu'il ne fait rien, ne dit rien, observe le Serdaigle s'approcher de lui en serrant la mâchoire, réprimant à grand mal son envie de lui sauter à la gorge pour lui la lui arracher avec les dents. « Quoique … Comme toutes les autres personnes de ton entourage, c’est bien entendu avec Luke que je préfère passer du temps. Tu m’excuseras, hein. En attendant, j’ai des choses à faire. Donc si tu n’as rien d’autres à me dire, on se verra au mariage, okay ? » Le mariage, celui de Luke et Dalia. Alfie n'y serait pas convié. Si. Il est le cousin de Dalia. Evan sait déjà qu'il fera tout son possible pour que ce ne soit pas le cas.

Il baisse la tête, rabroué, attend une seconde. L'instant suivant, il saute effectivement à la gorge d'Alfie, une main venant s'en emparer alors que l'autre griffe sa main pour récupérer sa propre baguette; il n'en fait pas grand cas, la jetant sur le côté non loin de la statue pour que ses doigts rejoignent le col d'Alfie, griffant la peau au passage. Il est un peu plus grand que lui mais pas tant que ça, il peut lire dans les yeux d'Alfie qu'il a encore un bon souvenir de son Doloris d'il y a quelques mois. Tant mieux. “ Lâche ta baguette, ” siffle-t-il en raffermissant sa prise sur son col, le tirant sèchement vers lui quand il refuse d'obtempérer. “ Sinon je te l'arrache et je la brise. ” Alfie finit par obéir et Evan ne fait pas un seul mouvement pour aller récupérer son propre artefact; il préfère plonger son regard mort dans celui pétillant d'Alfie, y observer la peur qui s'y distille doucement. Tant mieux. “ Tu vas arrêter de parler de Luke comme ça. Tu vas arrêter de parler de lui, de penser à lui, de penser à parler de lui. Il n'est pas comme toi, ” crache-t-il avec dégoût et un peu de mépris. “ Tu comprends?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: evie - you know no better.   evie - you know no better. EmptySam 9 Déc - 22:04



EVAN & ALFIE
❝ you know no better ❞


Il aurait dû partir. Il le savait. Il aurait dû écouter son instinct, au lieu de fanfaronner. Il était plus intelligent que ça, pourtant. Mais déjà, aurait-il vraiment été en état de transplanner sans dommages ? Pas si sûr, comme son cœur s’affolait dans sa poitrine – c’était qu’il n’était pas si idiot que ça, son cœur – et que ses pensées partaient dans tous les sens. Et puis, il avait aussi un petit – lire : gros – égo, assez mal placé. Son côté gryffondor, probablement. Comment est-ce que Henri surnommait cette partie de lui, déjà ? Ah oui, ridiculement inconscient. Voilà, c’était la bonne expression. Parfois, Alfie était tout bonnement ridiculement inconscient. Et il l’avait été ce soir encore. Ainsi, il fut seulement à moitié surpris, lorsque Rosier se jeta sur lui, sans aucune difficulté, le faisant tomber au sol. Malheureusement, Alfie n’avait jamais été bon en combat en corps à corps – du moins pas ceux-là … bon, celle-ci était facile, passons. “ Lâche ta baguette, sinon je te l'arrache et je la brise. ” Bien entendu, Alfie s’exécuta. Il n’avait aucun moyen de pression sur lui. Oh, il avait de la force physique. C’était qu’Alfie avait des hormones assez conséquentes. Et s’il avait l’habitude de se battre, de bien mal gré, il n’était pas particulièrement bon à ça. Les sortilèges restaient son domaine de prédilection et, vu la position dans laquelle il se trouvait, il ne pouvait malheureusement rien faire d’autre qu’attendre. Encore une fois, la partie rationnelle de lui se disait que Rosier ne le tuerait pas. Qu’il était bien trop sadique pour cela. Mais cette partie rationnelle se disait que, justement, peut-être finirait-il par le tuer de douleur. Car, que ce serait-il passé la dernière fois, s’il n’avait pas arrêté ? Le Français n’avait aucune envie de le savoir, et la seule pensée le fit frissonner. Il ne détourna pas le regard cependant, même s’il savait que la peur pouvait s’y lire comme dans un livre ouvert – il n’était pas particulièrement doué non plus, lorsqu’il s’agissait de cacher ce qu’il ressentait ou pensait.

Tu vas arrêter de parler de Luke comme ça. Tu vas arrêter de parler de lui, de penser à lui, de penser à parler de lui. Il n'est pas comme toi, ” reprit-il d’un ton où tout son dégoût pouvait s’entendre. “ Tu comprends? ” La peur le prit soudainement. Oh, non pas à cause de sa menace. Mais parce qu’il réalisa que … Rosier savait. Alfie ne savait pas exactement ce dont il avait connaissance, mais c’était déjà bien trop. Et il ne pouvait pas vraiment se résoudre à ce qu’il s’en prenne à Luke. Du moins, pas de nouveau. Alfie ne savait pas mentir. Réellement. Il était incapable de cacher quoi que ce soit. Mais il était doué lorsqu’il s’agissait de détourner la vérité. Et, tentant de calmer son palpitant, il réfléchit. Il réfléchit aux mots qu’il pourrait utiliser, à ces bouts de phrases qui, côte à côte, seraient vraies … tout en ne l’étant pas forcément … Il força un ricanement, bien que celui-ci fut bien morose, comme ses yeux restaient plantés dans les siens. « Oh Rosier … Si tu savais … » souffla-t-il, comme ses lèvres s’étirèrent dans un sourire presque doux. « Luke … n’est pas comme moi. » lâcha-t-il, insistant sur le prénom de son ex-amant. Ce qui était vrai. Luke n’était pas comme lui. Ils avaient des caractères totalement différents, déjà. Et puis, Luke parvenait à coucher des femmes. Alfie était bien incapable de seulement les regarder sans grimacer à l’idée. « J’ai tenté. Il m’a repoussé. Il m’a dit non. » Encore une fois, ce n’était que la stricte vérité. Il avait bien tenté. Luke l’avait bien repoussé. Luke lui avait bien dit non. Pas bien longtemps, certes. Puis il s’était jeté sur ses lèvres ou presque, okay. Mais ... Cela restait la vérité. Aucun mensonge dans ce qu’il disait. Et c’était aussi pour cela qu’il ne détournait toujours pas son regard, tout en sachant pertinemment que son Nemesis chercherait à le sonder, à lire en lui. Mais il ne trouverait aucune trace de mensonge dans ses yeux. Car il n’y en avait pas. « C’est tout ? Tu as fini ? » demanda-t-il un brin impertinent – surtout en considérant la situation dans laquelle il se trouvait. « Je serais toi, je me lèverais maintenant. A moins que tu veuilles prendre le risque que … » Aucun risque. Le simple fait d’avoir une microbride de pensée lui donnait envie de vomir – littéralement, il serait capable d’en régurgiter son quatre-heures. Mais il savait que le dégoût que pouvait ressentir Rosier à son égard finirait sa phrase. Et que, peut-être, il finirait par se lever et le laisser. En espérant qu’il ne se jette pas sur sa baguette pour reprendre où il avait laissé les choses la dernière fois … lui souffla une petite voix intérieure.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: evie - you know no better.   evie - you know no better. EmptyMar 12 Déc - 0:56

Evan ne sait pas d'où vient cette rage irrationnelle qui le prend à l'idée que Luke... Il a toujours eu du mal à comprendre et à faire du sens des émotions qu'il ressent pour ses deux frères, Luke en particulier, entre mépris et adoration, haine pure et dure et affection. Il pourrait tout aussi bien apporter ces rumeurs à leur père, le dénoncer comme le ferait un garçon, juste pour le plaisir de voir le choc et la colère dans les yeux morts de son père. Il aimerait tant. Que son père cesse tant d'aimer Hippolyte et Luke pour li conférer de l'attention à lui. Ce serait une bonne manière d'éjecter Luke de l'équation. Mais... d'un autre côté, il a envie de le préserver. De le protéger de Delaunay et de son sale regard, qui ne lâche pas un seul le sien. « Oh Rosier … Si tu savais … » Un sourire sur les lèvres du français; l'emprise d'Evan sur son col se raffermit, ses mains en tremblent presque tant la tension qui l'habite est puissante, violente aussi. Il a toujours bien aimé la France, ils y sont allés visiter leurs cousins à plusieurs reprises, en vacances; il aime bien la France, connaît quelques mots, se targue même de les prononcer avec un bon accent. Celui d'Alfie, en revanche, l'agace prodigieusement. Il aurait presque envie de lui brûler la langue à la baguette pour l'empêcher de parler.

Les mains d'Evan tremblent un peu plus alors qu'il se remémore cette journée fatidique à Pré-au-Lard, la première fois qu'il lançait un sortilège Impardonnable. Le rage, la violence, la fierté aussi de voir Alfie se tortiller sous sa baguette comme un ver. L'impression de pouvoir bouffer le monde entier tout cru s'il l'avait voulu. « Luke … n’est pas comme moi. » Impossible de feindre le soulagement qui agite aussitôt Evan, le soupir qui s'échappe d'entre ses lèvres. Il n'est pas comme lui. Il n'est pas comme lui. Il n'est pas... les mots (les injures) se précipitent dans son esprit, il en connait un rayon, et aucun n'est gentil ou généreux. C'est impensable pour Evan. C'est... pas du tout naturel. Surtout entre deux hommes. Surtout que Luke est de sang pur et qu'Alfie ne pourra jamais prétendre à ce statut... mais tout va bien, ce n'était qu'une erreur, de toutes façons, il a fait promettre à Luke de ne pas recommencer. Il aimerait juste qu'Alfie ne soit plus dans les parages, définitivement.

« J’ai tenté. Il m’a repoussé. Il m’a dit non. » Une moue dégoûtée revient s'installer sur le visage d'Evan alors qu'il imagine Luke aux prises avec Alfie. Il espère qu'il n'a pas essayé de se forcer sur son frère, Evan ne saurait pas s'arrêter dans sa torture s'il apprenait ça de sa bouche. Luke aurait trop honte pour le lui dire mais il voit qu'Alfie est sincère, à la peur dans ses yeux, ses mots naturels. Il ne ment pas, tant mieux, ça aurait encore plus enragé la bête. « C’est tout ? Tu as fini ? Je serais toi, je me lèverais maintenant. A moins que tu veuilles prendre le risque que … » Colère qui froisse ses traits comme on écraserait une page blanche; Evan soulève un peu Alfie par le col avant de le refaire tomber contre le sol, son crâne percutant le béton. “ Arrête, ” siffle-t-il, il ne veut pas entendre un mot de plus qui soit sous-entendu. Ça le dégoûte. Viscéralement.

Tu n'iras pas à son mariage. Je sais que tu es proche de Dalia, mais tu trouveras une excuse et tu n'y iras pas, tu ne le reverras plus jamais. Si jamais j'apprends que tu te trouves dans la même pièce que lui à Poudlard, on finira ce que j'ai commencé au début de l'été. Tu te souviens, Alphonse? ” À son tour de faire la fierté de ses origines françaises. Un lent sourire s'étire sur le visage d'Evan, froid et cruel, en voyant la lueur de reconnaissance et de peur dans les yeux sombres d'Alfie. “ Oh oui tu te souviens. Luke a appris de son erreur, il ne recommencera pas. Mais je ne veux plus que tu poses ton sale regard sur lui, que tu respires le même air que lui. ” Il relâche finalement le col d'Alfie, sans pour autant se détacher de lui, l'écrasant toujours de son poids quand bien même il sait qu'Alfie pourrait le renverser sans mal. Mais sa peur semble le clouer sur place. “ People like you shouldn't be allowed on school grounds to begin with.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: evie - you know no better.   evie - you know no better. EmptyMar 12 Déc - 16:50



EVAN & ALFIE
❝ you know no better ❞


Rosier semblait soulagé et Alfie eut bien du mal à retenir un soupir d’allégresse, comme l’ancien serpentard semblait le croire. En même temps, le Français n’avait dit que la pure vérité. Luke n’était pas comme lui. Et il l’avait repoussé. Lui avait dit non, aussi. Aucun mensonge dans ses dires. Et même sa Némésis, qui connaissait probablement toutes ses faiblesses et ses failles pourtant, n’y voyait que du feu. Alfie n’aurait probablement pas dû continuer, cependant. Il n’avait pas pu empêcher son égo de prendre le dessus, de le provoquer tout à coup, quand il aurait toutefois dû faire profil bas. Chassez le naturel, et il revient au galop, non ? Une grimace déforma ses traits, comme sa tête cogna le bitume. “ Arrête, ” siffla-t-il, resserrant son emprise sur lui. Après avoir pressé des paupières à plusieurs reprises, le sang-mêlé replanta son regard dans celui du sang-pur. Qu’importait s’il voyait encore un peu flou, il ne pouvait pas détourner le regard, le laisser gagner. Cela lui était impossible. “ Tu n'iras pas à son mariage. Je sais que tu es proche de Dalia, mais tu trouveras une excuse et tu n'y iras pas, tu ne le reverras plus jamais. Si jamais j'apprends que tu te trouves dans la même pièce que lui à Poudlard, on finira ce que j'ai commencé au début de l'été. Tu te souviens, Alphonse? ” L’adolescent déglutit lentement, comme les larmes lui montaient aux yeux. Il sentit son palpitant s’enflammer, venant cogner bruyamment jusque dans ses tempes. Sa mâchoire se contracta encore, et il tenta – bien vainement – de se débattre, de le faire lâcher la prise qu’il avait sur lui.  “ Oh oui tu te souviens. Luke a appris de son erreur, il ne recommencera pas. Mais je ne veux plus que tu poses ton sale regard sur lui, que tu respires le même air que lui. ” Il le relâcha finalement, mais Alfie fut bien incapable de bouger, tout à coup. Il pourrait renverser la situation, le faire basculer sous lui, inverser les rôles. Mais il était comme paralysé. Ses cauchemars revenaient le hanter, il le revoyait pointer sa baguette sur Luke, il entendait la première syllabe du sortilège impardonnable, et sa respiration se coupa brièvement. “ People like you shouldn't be allowed on school grounds to begin with. ” siffla-t-il avec dégoût, avec haine. Cette haine si franche, si puissante, qu’elle le clouait un peu plus encore.

Rosier parvenait toujours à trouver les mots qui le mettaient plus bas que terre. Le faire sentir, même pour un très court instant, comme une erreur de la nature, qui n’aurait pas dû voir le jour. Puis il repensait à sa mère, à sa famille, et tout à coup il allait mieux. Il savait à quel point sa mère serait dévastée, si quelque chose venait à lui arriver. Et cette pensée venait toujours chasser les plus sombres qu’il avait. Il resta un instant silencieux, comme il peinait à trouver ses mots. Devait-il faire profil bas ? Dire oui à tout ce qu’il lui ordonnait ? Ou devait-il se battre, au moins un peu ? « Je suis heureux qu’elle l’épouse lui, plutôt que toi… » s’entendit-il répondre dans un souflle, sans vraiment comprendre pourquoi. Vraiment ? Était-il vraiment heureux que sa cousine épouse Luke ? Peut-être. Il n’en savait rien. En cet instant, oui, en tout cas. « Tu me hais tellement que tu ne réalises même pas à quel point elle sera triste, si je ne venais pas. À quel point cela la rendra malheureuse. » continua-t-il un peu dans un état second. Sa voix ne laissait transparaître aucune émotion, cependant. Il ne faisait qu’énoncer un fait, une vérité. Dalia serait malheureuse, de ne pas le voir présent son mariage. De ne pas être soutenue, de ne pas recevoir un sourire rassurant. Il le savait, pour s’être posé la question, encore et encore, depuis l’annonce de leurs fiançailles. Depuis qu’il avait reçu ce faire-part, depuis qu’il avait appris que sa cousine allait se marier avec l’homme qu’il aimait. « Tu aurais fait le pire des maris possible, pour elle. Aucune once de sympathie, d’empathie à son égard. Oui, je suis vraiment heureux que ce soit Luke qu’elle épouse, finalement. » reprit-il un peu plus sûr de lui, cette fois-ci. Ce finalement en disait peut-être trop. Sous-entendait peut-être, à quiconque y prêtait attention, à quel point il avait été partagé, ses sentiments mitigés.

Il soupira longuement. Un soupir las. Un soupir fatigué, éreinté. « Mais très bien. Je n’irai pas. C’est pas vraiment comme si j’avais véritablement envie d’y aller, de toute façon. » poursuivit-il avant de lâcher un autre soupir. Là encore, il ne détournait pas des yeux. Ce serait vraiment trop pour lui, comme s’il abdiquait réellement. Et il était bien trop fier pour cela. Il préférait se dire que cela l’arrangeait, que Rosier venait de lui retirer une épine du pied, voire même qu’il venait de lui retirer un poids qui pesait sur sa conscience depuis des mois. Oui, c’était bien mieux pour le Français de se dire cela. De se sentir soulagé d’être démis de ses obligations. Il dirait la vérité à sa mère. Elle aiderait à lui trouver une excuse. Et il n’aurait pas y s’y rendre. Voilà, l’affaire était réglée. « Concernant Poudlard … Désolé de te décevoir, mais j’ai encore des cours en commun avec lui. Si cela ne te satisfait pas, parles-en au directeur. Mais là, c’est au-dessus de mes compétences, désolé. » Il roula brièvement des yeux, pas désolé pour une noise. Il aurait pu s’arrêter là. Il aurait pu attendre qu’il soit satisfait de sa réponse et ne le libère. Ou profiter de ce manque de prise sur lui, maintenant qu’il avait repris possession de ses moyens, pour le repousser avant de prendre la fuite. Sa baguette n’était pas bien loin, contrairement à celle du serpentard. Il aurait pu le renverser, attraper sa baguette et lui jeter un stupefix. Cela lui aurait pris, tout au plus, une petite minute. Et il aurait pu donc rentrer chez lui. Oui, il aurait pu. Il aurait probablement dû, même. Pourtant, il n’en fit rien. Il se contenta de tourner sa tête de droite à gauche, dépité. « T’es vraiment dingue … T’as un vrai problème … Menacer de t’en prendre à ton propre frère, ton propre sang, pour une chose dont il n’est manifestement pas responsable. » lâcha-t-il, quand bien même il savait qu’il aurait mieux fait de s’abstenir. « Tu me traites de monstre, d’erreur de la nature. Je doute que tu penses beaucoup plus de ma mère, d’ailleurs. Pourtant, jamais, au grand jamais, je ne toucherai à un seul cheveu provenant de ma famille. Même mes grands-parents, même certains de mes cousins que je déteste particulièrement. Jamais cela ne me viendrait ne serait-ce qu’à l’esprit. » conclut-il enfin, avant de rouler doucement des yeux. Là encore, aucune colère. Il n’y avait même aucun jugement. Là encore, le serdaigle ne faisait qu’annoncer des faits, des vérités, avec un certain recul dont il ne se serait pas cru capable d’avoir un jour.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: evie - you know no better.   evie - you know no better. EmptyJeu 4 Jan - 22:32

« Je suis heureux qu’elle l’épouse lui, plutôt que toi» Dalia est un sujet sensible et si Evan semble s'être calmé après sa tirade, la colère revient soudainement. Il n'aime pas entendre parler de Dalia, il aime penser à elle et ronger son frein, mais pas quand quiconque fait référence à leurs fiançailles échouées qu'il a saboté lui-même. Il se sent toujours possessif envers elle et la simple idée que Luke puisse un jour avoir ce qu'il a eu d'elle le rebute complètement. C'est juste une histoire de territoire et de fierté, bien entendu, rien d'autre; mais ça fait mal comme un coup de poing dans le ventre tout de même. « Tu me hais tellement que tu ne réalises même pas à quel point elle sera triste, si je ne venais pas. À quel point cela la rendra malheureuse. » Evan grogne un peu, il s'en fiche de son bonheur, ne l'a-t-il pas rendu évident en lui brisant le coeur, en venant dérober sa seule valeur au yeux des Rosier — sa virginité? Il s'en fiche d'elle, il n'aime juste pas que son frère empiète sur ses plates-bandes. « Tu aurais fait le pire des maris possible, pour elle. Aucune once de sympathie, d’empathie à son égard. Oui, je suis vraiment heureux que ce soit Luke qu’elle épouse, finalement. » Il ne le connait pas, de ça Evan en est certain, et il n'a aucune idée de la relation qui a pu le lier, par le passé, à Dalia. Née de l'ennui, bien entendu, mais à son contact... Evan refuse d'y penser, le poil hérissé sur la nuque. “ Tu ne sais pas de quoi tu parles, ” dit-il d'une voix pourtant plate, comparée à la tempête des sentiments qui l'agite. « Mais très bien. Je n’irai pas. C’est pas vraiment comme si j’avais véritablement envie d’y aller, de toute façon. » Tant mieux parce qu'Evan ne lui laisse pas vraiment le choix: lui va être obligé d'y assister et si il l'avait vu... autant ne pas y penser. Dire que ses parents s'inquiètent déjà qu'il ruine la cérémonie...

« Concernant Poudlard … Désolé de te décevoir, mais j’ai encore des cours en commun avec lui. Si cela ne te satisfait pas, parles-en au directeur. Mais là, c’est au-dessus de mes compétences, désolé. » Il a envie de dire qu'il s'en fiche, q'il sèchera autant de cours qu'il faudra, mais quelque chose l'en empêche, la perspective d'attirer l'attention du corps professoral ne le mettant pas à l'aise. Tous des inutiles et des lâches et surtout des dégénérés, qui accueillent leurs congénères dans les murs de l'école... Alfie est fier de ce qu'il est, de la maladie qu'il porte dans son coeur, il ne comprend pas pourquoi ces bien-pensants ne veulent pas l'aider à se débarrasser de ça, ce n'est pas comme si il le cachait. Pire, il ne comprend pas pourquoi ils ne veulent pas se débarrasser de lui, pour la sécurité des autres élèves. Alfie a l'air calme, il n'a pas bougé sous lui, et Evan est bien content de ça, il pense qu'il ne ferait pas long feu contre lui sans baguette. « T’es vraiment dingue … » À ça, Evan hausse un sourcil, étrange choix de mots pour quelqu'un qui n'a définitivement pas l'avantage dans une situation comme ça. « T’as un vrai problème … Menacer de t’en prendre à ton propre frère, ton propre sang, pour une chose dont il n’est manifestement pas responsable. » C'est une maladie. Et les maladies ça se traite, sauf qu'il n'y a pas de remède alors qu'Evan fait ce qu'il peut. Les mains d'Evan retombent sur le torse d'Alfie, à son col.

« Tu me traites de monstre, d’erreur de la nature. Je doute que tu penses beaucoup plus de ma mère, d’ailleurs. Pourtant, jamais, au grand jamais, je ne toucherai à un seul cheveu provenant de ma famille. Même mes grands-parents, même certains de mes cousins que je déteste particulièrement. Jamais cela ne me viendrait ne serait-ce qu’à l’esprit. » Il n'y a pas de colère dans sa voix ou dans ses yeux, Evan ne comprend pas. Il ne comprend pas les gens, comment ils peuvent être calmes tout le temps. Lui il a toujours un volcan dans le ventre, le diable au corps. “ Tu es un monstre et une erreur de la nature, ” dit-il presque laconiquement, ses doigts s'agrippant au col d'Alfie pour le soulever et laisser retomber sa tête sur le béton avec force. “ Je fais ça pour le bien de Luke, tu ne comprends pas. Tu penses que ce que tu fais est acceptable mais ce n'est pas le cas, Alfie, mais je m'en fiche de toi. Tu mourras jeune et malade, je ne veux pas de ça pour Luke. ” Il a envie de le frapper. Fort. Mais Evan se force à se calmer. Ça ne sert à rien de s'acharner sur une cause perdue (son sang chante pourtant. Il aimerait tellement...). “ Je n'espère pas que tu puisses un jour comprendre. ” Sa voix en est presque douce, compréhensive, deux choses qu'Evan n'est fondamentalement pas. “ Tu es de sang-mêlé. Mais le bonheur de Luke ou de Dalia ne m'intéresse pas le moins du monde. Je pense à leurs futurs enfants et leur mariage, pas leur bonheur. Il ne sait pas ce qui est bien pour lui, pour notre famille et notre sang. Et tu ne sais pas non plus et ne saura jamais alors tais-toi. Tais-toi. ” Ses doigts en trembleraient presque autour de son col qu'il n'a pas lâché. “ Quant à Poudlard... peut-être devrais-je simplement m'assurer que tu n'y retournes jamais? ” siffle-t-il en jetant un coup d'oeil en direction de sa baguette.

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