[terminé] meeting with the devil (marlene)

Les festivités de la nouvelle année approchaient à grands pas, qu’il s’agisse de celles organisées par le Ministère, sous la direction effective de la femme de Lucius Malfoy, ou celles organisées par Lucius en personne et réservées aux Mangemorts. L’excitation se faisait sentir dans les rangs du Seigneur des Ténèbres, et tous attendaient la soirée du Nouvel An avec impatience. Cependant, l’heure n’était pas encore aux réjouissances, et ceux des Serviteurs qui avaient gagné leur place au Ministère avaient du travail à faire. Un travail secret, dont seuls les Langues-de-Plomb du Département des Mystères pouvaient discuter entre eux. Une réunion avait d’ailleurs été prévue, dans l’une des nombreuses pièces mises à disposition pour les fonctionnaires. C’était vers l’une d’entre elles que Dolohov se dirigeait présentement, parce qu’il avait hâte d’en finir avec toutes ces discussions interminables, qui entamaient son temps de travail.

En entrant dans la salle de réunion, Dolohov eut la mauvaise surprise de constater que quelqu’un se trouvait déjà à l’intérieur. Il n’aurait certainement rien dit s’il s’agissait de collègues employés au Ministère, puisqu’ils avaient tout autant l’autorisation d’occuper cet endroit que lui. Cependant, la vision qui se présentait à lui était tout à fait différente. Une gamine aux cheveux blonds s’était installée au milieu de la salle, en étalant ses affaires un peu partout sur la table, comme si elle était véritablement en droit de le faire. Les sourcils du Mangemort se froncèrent de mécontentement. Ce n’était certainement pas la place d’une jeune fille de son âge, quant bien même elle semblait étudier dans le plus grand calme, sans embêter personne. Pour le moment. Jusqu’au moment où Dolohov avait mis les pieds dans la salle de réunion, et que la voir installée aussi confortablement l’agaça, d’autant plus que d’autres membres du Ministère le rejoindraient bientôt.

Le Russe claqua la lourde porte derrière lui afin de sortir l’adolescente de sa torpeur studieuse, et sans même se soucier des nerfs éventuellement fragiles de l’occupante. Il ne tenta même pas la diplomatie, car elle n’avait pas sa place dans cette salle de réunion, malgré les apparences qu’elle se donnait. « Aux dernières nouvelles, le Ministère de la magie n’est pas une garderie, ni même une bibliothèque. Aussi, je vous prierai de bien vouloir quitter les lieux » claqua Dolohov sans aucune retenue et d’un ton sec. « Immédiatement. » Il crut bon d’ajouter la précision, si elle se mettait à protester, à demander un quelconque délai de quelques minutes supplémentaires, juste le temps de terminer de lire la page de son livre. Le Mangemort n’avait certainement pas le temps de dialoguer avec une gamine, ni même l’envie de le faire. Il y avait des activités bien plus importantes qui se tramaient dans l’ombre du Ministère et qui nécessitaient son entière attention.

« Il devrait bientôt arriver. Tu peux t'installer dans la salle vide, juste au bout du couloir. Il n'y a jamais personne et je viendrai te chercher lorsqu'il sera là. »

Son père lui offre un sourire et Marlene soupire doucement avant d'acquiescer et de tourner les talons dans la direction indiquée, son livre d'arithmancie et son matériel d'écriture sous le bras. Le professeur Underwood leur avait donné plusieurs exercices à faire pendant les vacances de fin d'année et l'écossaise n'avait pas vraiment eu le temps de s'y mettre jusqu'à présent. La famille McKinnon avait visité des cousins au sein de leur pays natal, d'autres encore étaient plutôt venus les retrouver en Angleterre et visiblement, la blonde avait eu bien d'autres choses plus intéressantes à faire.

Quelques mois auparavant, Marlene avait demandé une permission afin de passer quelques heures en compagnie d'un ami de ses parents, également affilié au département de la justice magique. Bientôt, les cours seraient terminés pour elle et l'écossaise devrait alors choisir la voie professionnelle qu'elle emprunterait enfin à sa sortie de Poudlard. Les membres de sa famille sont biaisés, bien sûr, puisqu'ils travaillent tous au Ministère de la Magie et qu'ils considèrent que ce n'est pas vraiment une place pour elle et qu'il vaudrait mieux qu'elle demeure en retrait, sans réellement s'impliquer au sein du conflit qui se dessine rapidement à l'horizon. Évidemment, la blonde n'est pas du genre à se tourner les pouces et à laisser les autres mourir pour ses propres convictions, si bien qu'elle sait déjà qu'elle prendra part activement à la guerre lorsqu'elle quittera la sécurité des murs du château.

Elle pénètre donc au sein d'une pièce vide et se décide à s'asseoir en déposant ses livres, ses rouleaux de parchemin et sa bouteille d'encre sur la table qui se trouve devant elle. Un soupir quitte la douceur de ses lèvres alors qu'elle se plonge dans la lecture des exercices et qu'elle se concentre sur les dizaines de calculs qu'elle doit faire afin de formuler des réponses adéquates.

Elle sursaute brusquement lorsque la porte de la salle se referme violemment, se retourne d'un coup sec alors que ses iris se posent sur la silhouette imposante d'un homme qu'elle a déjà aperçu quelques fois ici et là. Il est seul et lorsqu'il s'adresse à elle d'un ton cassant, la blonde ouvre légèrement la bouche pour répliquer, un peu sonnée néanmoins par la suite de ses propos.

« Ce n'est pas la peine d'être aussi agressif, vous pourriez le demander poliment. Ça ne vous tuerait pas, vous savez. »

Les sourcils froncés, la blonde constate qu'elle aurait probablement dû tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche avant de parler puisqu'elle sent le regard froid de l'homme sur elle. Elle n'aime pas lorsqu'on la traite comme une enfant et l'adolescence la rend plus prompte à réagir et à la protestation. Son ton n'est pas accusateur et s'avère plutôt léger, d'ailleurs, comme si la jeune fille tente simplement de lui faire comprendre qu'il ne sait absolument pas comment s'adresser aux adolescents, encore moins aux filles.

« Mon père m'a dit de m'installer ici, je ne pouvais pas savoir que vous auriez besoin de la salle. »

Elle commence à rapatrier les feuilles de parchemin qui se sont éparpillées un peu partout.  

L’expression faciale de Dolohov demeurait impassible. Des traits toujours empreints d’une froideur et d’un détachement perturbant, et qui contrastaient bien souvent avec la langue particulièrement acérée du Russe, qui ne ménageait que les interlocuteurs dont il avait l’utilité. En l’occurrence, il se retrouvait devant une adolescente offusquée, les sourcils froncés, et prête à remettre en cause la moindre parole sortant de sa bouche. Le Mangemort se retenait de la toiser avec tout le dédain qu’elle méritait. En effet, s’il ne la connaissait pas, cela signifiait que cette gamine ne faisait pas partie du cercle très réduit des Sangs-purs dignes de ce nom. Par voie de conséquence, elle tombait dans le segment de la population pour lequel Dolohov n’avait absolument aucun respect ; rien que du dégoût, et une irrémédiable envie de rectifier cette erreur que représentait leur simple présence dans le monde magique.

De plus, ses paroles n’étaient que pure vérité. Les salles de réunion de ce bâtiment n’étaient certainement pas destinées à être des garderies pour les élèves de Poudlard qui avaient « la chance » d’avoir un lien de parenté avec un membre travaillant au Ministère de la magie. Il était profondément agacé par cette liberté que se permettaient certains de ses collègues ; ramener leurs enfants sur leur lieu de travail, comme s’il n’y avait pas assez à faire que de surveiller les faits et gestes de ces gamins, dont la place était au domicile familial ou encore à Poudlard ; dans tous les cas, pas ici, pas au Ministère.

Le Russe haussa un sourcil devant la réplique de l’adolescente, qui se permettait de lui faire remarquer son manque de délicatesse. Elle avait du culot, il ne pouvait le nier. Mal venu, certes, ce qui l’irrita d’autant plus. Une gamine sans intérêt, qui ne s’imaginait pas encore à quel point sa langue bien pendue la desservirait. « Une leçon de politesse, hein ? » constatait placidement Dolohov, le regard sombre. « Ce n’est certainement pas moi qui en aurais besoin. » Il aurait beaucoup apprécié de jeter l’adolescente à l’Institut Durmstrang, rien que pour une journée, afin d’effacer toute trace d’impertinence sur ce visage angélique. L’éducation des élèves de Poudlard laissait à désirer, et le Russe se promit une nouvelle fois de ne jamais laisser ses héritiers mettre un seul pied dans cette école infâme.

À son grand damne, la gamine aux cheveux blonds n’en avait pas fini de discutailler. « Gardez vos jérémiades pour quelqu’un qui vous écoutera. » Dolohov n’avait pas envie qu’elle s’éternise dans cette salle, d’une part, parce qu’elle était insupportable, et d’autre part, alors que ses collègues menaçaient de débarquer dans la pièce d’une seconde à l’autre. Et Merlin, qu’elle était lente, cette fille ! Elle rassemblait ses papiers avec mollesse désespérante. « On ne vous apprend plus à vous servir d’une baguette magique à Poudlard ? » s’enquit le Mangemort, exaspéré. Une question rhétorique, bien entendu, à laquelle il ne souhaitait aucune réponse. « Dépêchez-vous. » La patience était une vertu que Dolohov ne possédait qu’en quantité très limitée, et celle-ci était, malheureusement pour l’adolescente, déjà épuisée, si elle ne l’avait pas déjà compris par elle-même.

Si Marlene a envie de répliquer lorsqu'il affirme haut et fort qu'elle seule mériterait une leçon de politesse, le regard menaçant de son interlocuteur suffit à l'en dissuader et elle jauge rapidement l'homme à qui elle a affaire d'un rapide coup d'oeil. Visiblement, certains employés du Ministère de la Magie oublient parfois d'arborer ce sourire qui pourrait pourtant les rendre un peu plus agréables à vivre au quotidien et elle remercie Merlin d'être née au sein d'une famille respectueuse et joviale. Qu'est-ce que ça change, qu'elle soit là ? Ce n'est pas la première fois que la jeune fille se retrouve sur le lieu de travail des membres de sa famille et jamais elle n'a dû faire face à autant d'âpreté. L'écossaise est bien loin de se douter de l'affiliation véritable de l'homme qui se trouve à ses côtés puisqu'elle aurait probablement fait profil bas en sa présence, de toute évidence. Or, l'austérité avec laquelle il s'adresse à elle, sans raison valable, la fait sourciller et grincer des dents.

L'adolescence est une période assez ingrate qui rend manifestement la jeune fille plutôt téméraire, voire même complètement insouciante. Si ses parents l'ont déjà mise en garde au sujet de l'infiltration du Ministère de la Magie par les mangemorts, elle oublie rapidement que le monde à l'extérieur de Poudlard n'est plus ce qu'il était. Surprotégés par la puissance du directeur de l'école, les étudiants vivent dans une bulle de bonheur et de facilité qui menace d'éclater à chaque instant.

« Je vous donne des explications. Vous devriez être content. » marmonne-t-elle simplement en faisant la moue et en récupérant une partie des parchemins sur lesquels elle a noté quelques formules.

Elle sent la présence de l'homme dans son dos et elle devine son regard sur elle et l'impatience qui le secoue brutalement alors qu'il demeure pourtant parfaitement immobile. Rapidement, d'ailleurs, il s'enquiert de ses capacités magiques alors qu'elle s'empresse de rassembler son travail sans penser à utiliser sa baguette.


« Il y a quelques mois, je n'avais pas le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école. Je n'ai pas l'habitude. » lance-t-elle en se retournant à moitié pour le regarder, sourcils froncés.

Peut-il réellement se montrer encore plus cinglant et déplaisant ? Probablement pas. Elle choisit pourtant de ne pas l'énerver davantage et de sortir sa baguette magique afin de ramasser ce qu'elle n'a pas eu le temps de récupérer, même si ce n'est pas l'envie qui manque de prendre son temps davantage afin de lui montrer qu'elle peut être une véritable petite peste lorsqu'on la cherche. Après tout, grandir entourée de garçons l'a beaucoup endurcie et Marlene est d'avis que les adultes se doivent également d'être polis avec les autres et qu'ils doivent montrer l'exemple.

« J'espère que ce n'était pas trop long. Je pense que vous êtes en avance. »

Ou bien les autres sont en retard. Ses effets personnels se retrouvent désormais dans son sac et elle glisse une bretelle sur son épaule en vue de quitter la pièce et de lui laisser le champ libre, désormais de mauvaise humeur.

Cette lenteur l'agaçait profondément. En vérité, la simple présence de cette gamine insolente l’insupportait, et elle ne semblait pas comprendre qu’il n’y avait pas que son comportement qui était en cause. Sa simple existence. Sa présence, dans cette pièce. Tout en elle. D’autant plus que s’il y avait bien quelque chose qui lui faisait perdre son sang-froid à la vitesse d’un Avada, c’était l’impertinence d’une sang-mêlée, ou pire encore, d’une née-moldue, à son égard. Et au fond, quelle importance. La jeune élève n’en avait certainement pas conscience, et néanmoins, le Mangemort prenait sur lui pour éviter tout débordement fâcheux. Elle lui rappelait étrangement la Meadowes, à qui le Russe aurait beaucoup aimé fermer définitivement le clapet. De toute façon, Dolohov avait une position clé pour son camp au Ministère, et ce n’était certainement pas en tuant les enfants de ses collègues que sa façade de fonctionnaire pourrait tenir. Alors le Mangemort ne prêtait aucune attention à son bougonnement mécontent, un bruit d’arrière-plan sans grand intérêt. Il lui avait fait part de son indifférence face à ses vaines justifications. Pourtant, la petite blonde persistait à lui exposer le pourquoi du comment, comme si cela pouvait fondamentalement changer la situation dans laquelle ils s’étaient retrouvés.

Si le Russe s’imaginait que la gamine ne pouvait pas descendre plus bas dans son estime, et bien il avait tort sur toute la ligne. Bien que cette fois-ci, ce fut la mention de l’école de sorcellerie anglaise qui fit frétiller ses sourcils. « Il n’y a pas de quoi se vanter de ne pas avoir l’habitude de se servir de sa baguette. Et pourtant, il faut avouer que cela ne m’étonne pas vraiment de la part de ce… Dumbledore. » Un vieux fou aux idées arriérées. Seul obstacle à la puissance du Maître des Ténèbres et des Sangs-purs en Angleterre et partout ailleurs également. Critiquer ouvertement l’éducation prodiguée à Poudlard, c’était s’aventurer sur un terrain dangereux. Et pourtant, Dolohov ne pouvait pas s’en empêcher, en voyant l’incompétence de la gamine qui lui faisait perdre son temps. Une Sorcière à deux mornilles, qui n’était pas accoutumée à l’utilisation d’un instrument de base. Il réprima avec peine un ricanement méprisant. Il était grand temps que toute cette mascarade cesse.

Malgré sa mauvaise volonté, il vit la jeune fille se saisir de sa baguette, afin de terminer le rangement plus rapidement. Ce spectacle était navrant. Le Russe resta silencieux, afin de ne pas perturber l’élève. Après tout, cela ne l’aurait pas étonné de tomber sur Miss Catastrophe en personne, incapable de lancer un sortilège correctement.

Sans surprise, elle ne put s’empêcher de faire une nouvelle remarque. « Vous voulez que je vous applaudisse peut-être ? » répliqua-t-il d’un ton qui se voulait neutre, mais reflétant au fond son irritation profonde. « Si vous pouviez sortir, ce serait absolument merveilleux ! » Avant qu’il ne puisse continuer sa série bien entamée de sarcasme, il remarqua un parchemin oublié sur le coin de la table. Et cette fois-ci, Dolohov leva les yeux au ciel. Il s’en empara, en ne manquant pas de remarquer la mention manuscrite dans un coin. Puis, il s’avança vers la môme effrontée. Lâchant son bout de papier sans aucune considération, il finit par ajouter : « au plaisir de ne jamais vous croiser à nouveau, Miss McKinnon. » Un nom qu'il ne manqua pas de noter dans un coin de sa tête. Au cas où.

Marlene serre les dents lorsque l'homme critique ouvertement Dumbledore, comprend assez vite qu'il vaut probablement mieux pour elle de ne rien dire. Après tout, son interlocuteur ne lui donne pas forcément l'impression d'être ouvert à la discussion et elle le trouve trop venimeux pour la situation. Après tout, n'importe qui d'autre se serait contenté de lui faire savoir qu'elle devait libérer la place sans néanmoins se montrer hargneux et même si l'écossaise n'est pas du genre à se laisser impressionner, encore moins dans un lieu où elle sait très bien qu'il ne peut absolument rien lui faire, elle préfère se taire et ne pas tenter le diable.

Elle récupère ses parchemins, ses livres et sa bouteille d'encre qu'elle glisse dans son sac, s'apprête à quitter la pièce. L'attitude de l'adulte ne lui plait pas du tout et l'étudiante aurait probablement pu le faire attendre davantage, juste pour l'ennuyer, si seulement elle n'était pas persuadée qu'il pouvait la réduire en cendres grâce à un simple petit coup de baguette. Il est grand et son attitude désagréable, arrogante et prétentieuse le rend imposant, effrayant aussi. Lorsqu'il crache son nom, comme s'il allait se brûler s'il le prononçait à nouveau, Marlene sent son coeur rater un battement. Ses sourcils se froncent légèrement et elle récupère le bout de parchemin sans prendre la peine de croiser son regard hostile. Le ton avec lequel il s'est adressé à elle dans les dernières secondes la terrorise et elle se flagelle mentalement d'avoir laissé trainer une information aussi importante à son sujet. Il aurait probablement su tisser un lien rapide entre la fille et la mère, si seulement il s'intéresse un peu à ses collègues, mais lui rendre la tâche aisée n'était définitivement pas dans ses projets et elle s'en veut de s'être montrée aussi négligente.

Elle redresse les épaules afin de ne pas lui montrer que son petit jeu l'atteint, quitte la pièce sans un regard en arrière. Son parchemin se fripe dans le creux de sa main et lorsqu'elle rejoint le bureau de son père, ce dernier s'est absenté. Lentement, elle referme la porte derrière elle, s'y adosse pendant quelques minutes, jusqu'à ce que son rythme cardiaque se soit stabilisé. Elle ne connait même pas son nom et pourtant, cette seule pensée la fait frissonner d'effroi.

Marlene ouvre la porte et pousse un soupir avant de se mordiller nerveusement la lèvre. Elle apprend quelques minutes plus tard, par son frère, que l'homme en question est Antonin Dolohov.  

Dolohov.

Les soupçons de Ross font trembler légèrement ses mains, mais elle affirme que Dolohov n'a rien à se reprocher, qu'elle désirait simplement connaître son nom par curiosité.