nyx || born to die

Affiliation : elle a été façonnée, éduquée et baignée dans la magie noire depuis qu'elle est toute petite. fréquentant l'allée des embrumes depuis sa plus tendre enfance, cet endroit malfamé lui a fait rencontrer des personnes peu recommandable et aux idéaux approximativement proches de ceux qu'a Lord Voldemort. et c'est tout naturellement que la jeune femme se laisse à son tour emporter par le flot sombre, l’honneur d'avoir un sang-pur et la haine viscérale pour ceux qui ne l'ont pas. elle est comme un automate, elle imite automatiquement les gestes et les pensés d'autrui sans initiative, ni réflexion des conséquences que ça peut engendrer sur son avenir, déjà tout tracé.  

Baguette : elle mesure 30 cm et a été conçue grâce à du bois de charme. Le charme est connu pour affectionner les sorciers raffinés et passionnées. néanmoins, elle peut-être très capricieuse, la faute paraît-il, au cheveu de vélane qu’elle contient en son cœur.

Miroir du Riséd : Elle le voit lui. severus, le jeune homme pour qui elle a teint ses cheveux en cuivre pour ressembler à celle qu'il aime et dont cet amour ne lui sera jamais rendu. elle le voit qui lui demande sa main, agenouillé devant elle avec une bague dont la taille du diamant serait comparable à tout l'amour dont elle lui porte secrètement depuis la toute première fois que ses yeux se sont posés sur lui.

Épouvantard : elle en a déjà vu un, chez sa grand-mère paternelle, celle-ci lui disait que c’était un très bon exercice. qu'être conscient de ses peurs les plus profondes est une nécessité afin de pouvoir les vaincre. lorsque la jeune fille a fait face à la créature, celle-ci s’est transformée en son père, lui tournant le dos. ne voulant pas lui adresser un mot, l’ignorant totalement. elle comprit immédiatement qu’il s’agissait en fait de la peur d’être reniée par sa famille.

Amortentia : une odeur légère de musc, le parfum de son père, depuis toute petite lorsqu'elle l'aidait lui et Monsieur Borgin à la boutique dans l'allée des embrumes elle avait sans arrêt cette fragrance dans les narines et il lui arrive de s'en asperger sur les poignets pour l'avoir toujours avec elle. le parfum des bois en automne, sa saison préférée avec l'odeur des feuilles colorées d'orange, de rouge et de jaune dont de fines gouttelettes de pluie viennent si loger. et l'arôme particulier et ancien des vieux manuscrits de Poudlard, elle aime la lecture autant qu'elle aime les cours de potions et les cours de sortilèges. toutes ces oeuvres peu importe leur genre littéraire l'on toujours fasciné et il lui arrive de rester des heures à la bibliothèque rien que pour l'amour de la lecture.

Compétences magiques

Duels : 8/10
Potions : 8/10
Métamorphose : 6/10
Sortilèges : 8/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 0/10
Quidditch : 0/10
Divination : 0/10

"C'est une fille". Les mots de l'infirmière sonnèrent aux oreilles de Caractacus Beurk comme un bourdonnement désagréable. Il ne ressentait que désappointement et indifférence à l'égard de sa femme et du petit être qui venait de naître. La survivance de sa lignée reposait sur ses épaules et sa capacité à produire des garçons. L'arrivée de cette enfant ne fut pas un événement heureux, bien au contraire. "Dites à mon épouse de se reposer". Sur ces paroles glaciales, il lui tourna le dos et sortit de la pièce. Un long silence régna entre les murs, gênant, lourd et pesant. Pendant des jours, seuls les gazouillis de Nyx animèrent le manoir familial. Honte et déception imprégnaient les pierres de l'habitation.  

"Nous sommes heureux de vous annoncer que vous êtes le père d'une petite fille en bonne santé." Encore une, songea t-il la mâchoire serrée. Merlin devait l'avoir maudit. Il ne trouvait aucune autre explication valable. Ses yeux croisèrent ceux du médicomage... celui-ci n'avait pas fini de parler "La grossesse a été difficile, le travail bien davantage... votre femme ne sera plus en mesure de donner d'autres enfants, j'en suis désolé." Ces affirmations eurent l'effet d'un coup de marteau. Durant l'espace de quelques secondes, il sentit le sol se dérober sous ses pieds. Comme pour la naissance de son aînée, il demeura de marbre et s’éclipsa rapidement. Mais au lieu de se diriger vers son bureau, il pénétra dans la chambre de Nyx où elle dormait paisiblement. Il l'observa un instant sans rien dire. Il se rappelait la première fois qu'il avait vu cette chevelure d'ébène comme la nuit, la première fois que ses petits yeux sombres se tournèrent vers lui. Il avait ressenti un mélange d'appréhension et d'attendrissement alors. Il n'avait suffi que d'un regard pour comprendre. Comprendre qu'elle était la réponse à ses prières. Aujourd'hui, il s'y résolut enfin. Nyx n'était pas un garçon, mais elle serait parfaite. Elle serait sa fille, son héritière.

"Que raconte la gazette aujourd'hui ?" Caractacus jeta un coup d’œil à sa petite et douce femme. Après deux filles et quinze années de mariage, il commençait à ressentir de la tendresse envers elle. Et du respect également. Il avait l'impression de la découvrir chaque jour. Il ignorait pourquoi tous ces sentiments apparaissaient qu'aujourd'hui. Peut-être était-ce à force de la côtoyer. Ou alors leurs filles impeccablement éduquées la lui rendaient sympathique. Il ne saurait le dire, mais il ne voyait plus sa vie sans elle. "Rien d'intéressant, j'en ai peur. Je crois qu'il est temps d'emmener Nyx sur le chemin de traverse. Je m'en occuperai demain. Cela te libérera une journée entière." Madame Burke ne pompa mot. Elle préférait ne pas s’immiscer dans la relation qu'entretenaient Caractacus et sa fille aînée. Elle avait parfaitement conscience que Nyx portait l'avenir de la famille, qu'elle était la favorite. Il était inutile d'intervenir. Il choisirait toujours Nyx par rapport à Hemera.

"Ais-je le droit à un animal de compagnie ?" Demanda Nyx alors qu'elle sortait de la boutique d'Ollivander avec son père. Il resta silencieux alors qu'il s'engageait dans la rue marchande. Elle ne dit rien, se contenta de le suivre à petit pas. Elle se doutait de ce qu'il faisait. Il testait sa patience, qualité primordiale à un diplomate de sa trempe. Il s'arrêtèrent devant la ménagerie magique." Je te laisse une demi-heure. Tu as le choix entre un chat, un hibou et un crapaud". Il marqua une courte pause avant de reprendre sur un ton bien plus sérieux :"Je te donne cette bourse, mais fais attention, les gallions d'or ne tombent pas du ciel". Responsabilité. Il cherchait à la responsabiliser. Elle ne demanda pas son reste et alla prendre ce que son cœur voulait. Elle revint au bout de vingt neuf minutes et trente deux secondes, montre en main, avec une cage sous le bras. A l'intérieur, une chouette grise battait des ailes avec curiosité. Il récupéra le petit sac contenant l'argent et ne prit pas la peine de regarder à l'intérieur. "Comment comptes-tu l'appeler ?" Elle se mordit la lèvre inférieure un instant. Elle n'y avait pas encore pensé. Elle regarda le volatile et jeta un coup d’œil à son père. "Aristote." Pour dire vrai, il ne cacha pas sa surprise. Il s'attendait à quelque chose de plus féminin, plus enfantin, moins sérieux. Il était bien le seul capable de donner le nom d'un philosophe à une bête. Du moins jusqu'à maintenant. La digne fille de son père.

"Bien, je suis ravie, la coupe est parfaite". Madame Burke enleva avec douceur la cape des épaules de sa fille. Elle avait estimé que ses filles méritaient mieux que les vêtements de Mrs Guipure. Elle tenait donc à leur coudre tout elle-même. Des pièces originales pour ses deux trésors. Nyx sourit brièvement à sa mère dans le miroir. Elle prit la brosse qui se trouvait juste devant elle et s'occupa de ses cheveux noirs. "A Poudlard, il faudra que tu fasses attention à tes fréquentations. Juste des sang purs. Nous savons toutes les deux que les sang impurs n'ont pas choisi d'être ce qu'ils sont, mais ils ne font pas partie de notre milieu." Sa mère n'insultait jamais les nés moldus de sang de bourbe. C'est une expression qu'elle détestait. Mais Nyx suivait davantage les conseils de son père. Elle avait à plusieurs reprises entendu ces mots dans la bouche du patriarche. Alors, elle les répétait parfois. Caractacus en était ravi, Madame Burke beaucoup moins. Mais elle ne disait rien. "Et serpentard est la seule maison acceptable. Tu dois montrer l'exemple à Hemera." La seule, se répéta t-elle. Et à serpentard, elle fut répartie.

"Qu'est-il arrivé à tes cheveux ?" Demanda Madame Burke stupéfaite de ce changement de couleur qui avait toujours connu sa fille avec les cheveux sombres. Ce roux cuivré elle ne l'aimait pas, ça lui faisait trop penser à la famille Weasley. Pour Caractacus, cette famille de sorciers est une honte pour le monde magique, tous indignes autant qu'ils sont de porter le statut de sang-pur. "J'ai voulu innover, ça ne te plait pas ?" Demanda Nyx en passant sa main dans ses cheveux. En réalité si la raison de cette transformation capillaire n'aurait pas été pour attirer l'attention d'un garçon en particulier, jamais elle ne serait aller à une telle extrémité. On dit toujours que l'amour fait faire des choses irréfléchis et c'est totalement plus près qu'il y a plusieurs années encore elle se refusait à se faire couper les pointes. Madame Burke ne répond rien, se contente simplement de lui caresser la joue. Elle ne veut pas lui faire du tord et lui dire ce qu'elle pense, parce qu'elle sait comment pourrait réagir Nyx, le même tempérament de feu que son père, alors elle préfère sourire et hocher la tête, faire semblant alors que la vérité et tout autre. Nyx quant à elle connait l'opinion de sa mère, mais elle s'en fiche, ce n'est pas pour elle qu'elle a fait ça mais pour lui.

"Donc, il nous reste métamorphose, sortilèges & enchantements, histoire de la magie, potions, soin aux créatures magiques et botanique" énuméra t-il en lisant le parchemin. Elle le laissait parler. A dire vrai, elle ignorait quoi répondre. Elle savait ce qu'elle faisait. Rien ne pourrait la convaincre de faire autre chose. Elle avait l'approbation de ses parents, ça lui suffisait. "Vous renoncez vraiment au cours d'étude des moldus ?" Elle arqua un sourcil avec surprise. Peut-être ne se rappelait-il pas. Ou peut-être était-ce juste un moyen étrange de faire la conversation. Elle ne savait jamais à quoi s'attendre avec lui. "J'ai bien peur de ne pas avoir les résultats suffisants pour poursuivre, professeur". Il feuilleta son dossier légèrement perplexe et dans son habituelle monotonie, il ajouta juste quelques mots "En effet". Elle ne fit aucun commentaire. Il disait tout simplement la vérité, et elle n'était pas difficile à accepter. Elle détestait l'étude des moldus et la divination. Malgré son acceptable en la matière, elle ne trouvait rien de gratifiant et d’intéressant à connaitre les us et coutumes de ceux qui n'étaient pas comme elle et dont elle n'avait pas du tout envie de connaître. Malgré ce que sa mère lui disait, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir les mêmes pensées que son père, elle haïssait les sang impurs, surtout une en particulier. Sans plus de cérémonie le professeur Slughorn referma le dossier de la jeune Burke ayant fini avec elle. "Vous pouvez disposer. Dites au prochain d'entrer, je vous prie." Elle ne se fit pas prier. Elle sortit de la pièce aussitôt son emploi du temps en main et son sac sur l'épaule.