hic sunt dracones ♔ heather

Affiliation : Neutre soutenant le Ministère avec une ancienne tendance pro-Ordre tuée récemment. Heather travaillant au ministère, elle soutient la politique mise en place par le ministre même si elle estime que l'Ordre du Phénix représente un meilleur espoir pour le monde magique que le ministère dans sa stratégie de guerre contre les mangemorts. Ces mages noirs qu'elle déteste avec leurs idées complètement stupide de supériorité mal placée même s'ils sont issus de la maison qu'elle. D'ailleurs, elle compte prouver que tous les Serpentard ne sont pas de futur mangemorts comme ces idiots !

Baguette : Faites d'un bois vu comme frivole et d'une beauté élégante renvoyant au sang de sa propriétaire, cette baguette est issus d'un antique cerisier selon Ollivander. Sa beauté n'en fait pas une baguette sans pouvoir mortel au contraire puisqu'elle possède en son cœur un ventricule droit du coeur d'un dragon noir des Hébrides avec lequel le cerisier s'allie pour en faire une alliée redoutable. Loin de pencher vers la magie noire, la force mentale et la maitrise d'elle de la propriétaire pousse sa baguette à rejeter cette magie alors que son coeur penche vers celle-ci. D'une longueur de vingt-huit centimètres, sa garde est marquée par le blason des MacFusty représentant un dragon prenant son envol ainsi que par les initiales de la jeune femme en-dessous. Une place reste pour graver un autre blason et d'autres initiales, celle de son futur mari qui pourra bénéficier de la prédisposition de la baguette pour la magie élémentaire.

Miroir du Riséd : Un anneau au doigt, elle distingue son propre reflet tenant la main de l'homme qu'elle aime encore malgré toute sa haine. Entre eux deux, se tient un petit garçon, mélange parfait de leurs êtres, leur fils prêt à rentrer à Poudlard dans une monde lumineux sans mage noir.

Épouvantard : Passé brumeux, souvenirs présents dans son cœur brisé et son âme tourmentée, Benjy la rejetant car elle est une potentielle mage noire. Son épouvantard est devenu réel et Heather réagit mordante et froide face à cette vision de cauchemar qui la détruit jours après jour avec un venin faisant lentement et surement pour la pousser encore plus près du gouffre béant.

Amortentia : Odeur iodée de la mer, lui rappelant son enfance à courir dans les verts pâturage de la réserve à observer les dragons noirs des Hébrides voler dans le ciel à bonne distance, un parfum d'enfance et de chez elle. Un mélange de chocolat chaud et de patacitrouilles prise dans le train du Poudlard Express, son première voyage vers l'école de magie où elle a rencontré Benjy et un souvenir précieux qui lui rappelle cet amour perdu. Un soupçon d'humus humide de la forêt lui évoquant sa mère et l'aide précieuse que celle-ci à su lui donner.

Compétences magiques
Duels : 7/10
Potions : 9/10
Métamorphose : 8/10
Sortilèges : 8/10
Légilimancie : 2/10
Occlumancie : 3/10
Quidditch : 3/10
Divination : 0/10

Allongé dans un couffin, tu découvres le monde avec ta petite bouche, goûtant le tissu pas bon dans lequel l’homme t’a enveloppé. Cet homme, d’après ta maman, c’est ton papa, un sorcier, un homme bon qui s’occupe des dragons. Tu ne comprends pas tout, toi, tu es encore un bébé mais au fond de toi, tu pressens déjà que quelque chose d’important se passe. Sous les tissus, tu gigotes un peu tentant d’attirer l’attention pour ne pas rester seule, tu ne veux pas qu’on t’abandonne. Tes pleurs font venir l’homme qui te prends dans ses bras et tu peux enfin entendre les bruits incompréhensibles qui sortent de leurs bouches. Tu ne comprends pas ce qu’ils disent mais tu sais qu’ils parlent de toi, de ton avenir ou du moins de ce qu’il faut faire de toi. Tu gazouilles un peu, comme un bébé oiseau que tu as entendu dans la forêt avec tes tantes et quand ta maman te chatouille avant de déposer un baiser sur le haut de ton crâne, tu ris. Tu ne te doutes pas que c’est la dernière fois que tu la verras avant longtemps, tu ne sais pas encore que l’homme va te garder avec lui. Qu’à la fin de la semaine, tu va quitter le pays où tu né pour un pays humide où tu grandiras et découvrira la magie ainsi que les dragons. Tu ignores encore ce que la vie te réserve dans les bras chaud cet homme, ton papa, qui te couve d’amour et te fra rentrer dans un clan où tu aura du mal à trouver ta place malgré tout l’amour que tu ressens pour eux.

La respiration haletante, tu cours sur l’herbe glissante de la lande pour te ruer vers le château. Derrière toi, un rugissement de se fait entendre alors qu’un dragon décolle et survole la lande sans que cela ne t’effraie réellement. Tu es habitué aux bruits des dragons, à leurs crachats de feu et tu sais que les protections magiques autour du château te protègent. Tu ne fuis pas le dragon que tu as réveillé, non tu te rue pour découvrir le nouveau MacFusty qui vient de naitre, ton demi-frère. Une racine se met sur ton chemin et tu chute en roulant avec un cri de surprise. Tu te relèves en grognant sans faire attention à ta tenue pour te ruer dans le château jusqu’au salon où tu te stoppes pour voir ton père. L’homme t’observe avec un sourire avant de se moquer gentiment de toi pour ta tenue pleine de boue, le rouge aux joues tu baisses les yeux et accepte le sort qui te nettoie en te chatouillant. Une fois propre, tu t’approches du bébé qui repose dans son couffin et attend l’accord des adultes pour le prendre dans tes bras frêles de cinq ans. Ton père t’installe dans un fauteuil avant de te confier ton petit-frère qui s’endort contre toi. Dans la nuit suivante, alors que ses pleurs retentissent tu t’approches de son berceau et lui chante une berceuse pour le calmer et ton sang semble faire un effet impressionnant sur le bébé qui se calmer immédiatement.

Ton cœur s’affole dans ta poitrine alors que les dernières notes de la chanson du choixpeau finisse de résonner sous le plafond de la grande salle. Tu jettes un regard sur ta droite pour croiser le regard Benjy qui t’offre un merveilleux sourire et te donne du courage. Vous venez de vous rencontrer mais le contact est immédiatement passé entre vous et tu espères que la répartition ne va pas vous séparer ou ruiner votre amitié. Il est appelé avant toi et tu l’observes rejoindre la maison des lions, une maison qui a accueillis beaucoup des tiens. Ton clan n’a pas de maison de prédilection au niveau de la répartition bien que peu d’entre vous soit passé sur les bancs des Serpentard, les rares ayant fait leur scolarité dans cette maison ont souvent quitté le domaine de prédilection du clan. Au fond de toi, tu ne te vois pas vraiment continuer sur les traces de ta famille, les dragons sont loin d’être une passion dévorante pour toi et tu crains ainsi de finir dans la maison ennemie à celle où vient d’aller Benjy. Quand ton nom retenti, tu prends une grande inspiration et t’avance les jambes tremblantes devant le chapeau antique qui attend de se poser sur ta tête. Plongée dans le noir, tu prie pour être réparti dans une maison qui te conviendra et rester amie avec Benjy. Serpentard ! Le son de ta maison te brise le cœur alors que tu croise le regard de Benjy et c’est le moral au fond des chaussettes que tu te diriges vers la maison verte et argent. Le choixpeau t’a soufflé que tu t’épanouirais vraiment dans cette maison et tu en doutes même si les années à venir vont te prouver le contraire. Quant à ton amitié avec Benjy, vos maisons bien que vous en conflit et en rivalité, vous restez proche et toujours fourrés ensembles.

La porte claque derrière toi alors que tu sors du château en courant, furieuse contre le monde entier et des larmes coulant le long de tes joues. Tu laisses tes pieds te diriger vers la falaise pour humer l’air de la mer, les poings serré et bouillante d’une rage que tu ne peux pas contenir. Respirant l’air de la mer, tu satures tes poumons de l’air iodée sans te soucier du temps qui passe, tu en perds la notion jusqu’à ce qu’une voix résonne derrière. Surprise, tu te retournes, prenant enfin conscience qu’il fait déjà nuit, que tu as passé près d’une demi-journée en haut de ses falaises et ruminer ta haine et ta rancœur. Tu dévisages la femme blonde, magnifique en face de toi qui n’est autre que ta mère, tu le comprends d’un simple regard et t’approche d’elle pour lui parler. Avec elle, tu apprends à mieux gérer ton don, avec elle tu commences à mieux te comprendre et a accepté qui tu es pleinement. Tu cernes mieux aussi la manière dont tu peux veiller à ce qu’on te laisse en paix et que personne ne vienne te chercher des noises qu’importe ce que tu peux faire ou dire.

Accoudée au bar, tu écoutes ta collègue parler d’une de ses affaires d’une oreille distraite préférant fixer ton attention sur un autre de tes collègues. Dès ta sortie de Poudlard, tu as postulé au département de la justice magique afin d’assiste un juge, ton charme naturel, tes notes très bonnes aux ASPIC ont fait de toi la candidate parfaite et tu as ainsi décroché le travail assez facilement. Déterminée à prouver ta valeur, tu as donné le meilleur de toi-même dans à ce poste avant d’user de tes charmes auquel peu de sorcier peuvent résister pour obtenir la place vacante de juge. Certaines femmes du ministère estiment que ton ascension fulgurante ne tient qu’à ton sang et tu fais tout pour faire taire ses rumeurs bien que tu uses de plus en plus de ton sang et du don qui va avec pour obtenir ce que tu souhaites. Pour cette soirée, il s’agit de ton collègue encore célibataire, plutôt beau garçon et dont un des dossiers actuels nécessite une collaboration accrue avec certains aurors. Alors que ta collègue finie son discours insipide sous les bâillements de la tablée, tu te lèves et demande si quelqu’un veut danser avec un coup d’œil appuyé à ta proie du soir. La danse est courte dans le bar sorcier avant que tu ne gagne son appartement où vous passez la nuit. Une seule nuit, une seule étreinte, tu le sais et il le sait sachant pertinemment pourquoi tu l’as choisi. Certaines de tes collègues s’inquiètent pour toi, tente de te raisonner, certains tentent aussi mais avec moins d’ardeur car tu peux facilement les faire taire et au fond, leur désir les pousse à vouloir être le prochain. Tu as qu’une règle dans ta descente aux enfers récente, pas d’homme engagé dans une relation que des célibataires même si cela est plus compliqué de le mettre en colère avec cette tactique puisque les célibataires se font assez rare.

Tes pas résonnent dans le hall du Ministère alors que tu t’avances de bonne heure pour un nouveau procès dont le nombre ne cessent d’augmenter alors que la guerre semble ne jamais vouloir se terminer. Tes dossiers sous les bras, tu traverses la foule jusqu’à heurter un groupe d’auror qui font s’étaler les parchemins dans un vacarme qui attirent tous les regards vers toi. Malgré l’heure matinale, le Ministère est plein, les employés sont débordés entre les mangemorts et l’Ordre du Phénix qui se battent dans tous les lieux possibles et inimaginables. Fixant ton attention sur un des auror, tu sors ta baguette d’un geste vif et récupère tes parchemins alors que l’homme est agenouillé avec des mains tout juste vidé. « Je suis assez grande pour me débrouiller et je n’ai pas besoin de l’aide d’un homme comme toi, Benjamin. » Le ton est froid, digne du serpent venimeux que tu as porté à Poudlard, un serpent qui mord, instille son venin dans l’homme que tu as aimé, non que tu aimes encore. Il a beau t’avoir brisé le cœur, t’avoir associé à des gens que tu haïs autant que lui, tu ne peux pas t’empêcher de l’aimer. Malgré la déception, la haine, la rancœur, tu l’aimes encore comme un fardeau que tu portes sans cesse malgré les draps des autres que tu visites. Ton cœur lui appartient et tu ne peux lui reprendre, occulter tes sentiments pour lui alors que tu tâches de l’humilier, de le provoquer autant que possible quand tu le croise. Lui faire mal comme il t’a fait mal et lui prouver qu’il a eut tort, que tu n’es pas comme eux, que tu ne sera jamais comme eux malgré toute la tentation que tu as de les rejoindre pour le blesser encore plus.