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  Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:16

Alphonse « Alfie » Delaunay

ϟ Âge : 17 ans
ϟ Nationalité : Il a la double nationalité et est donc franco-anglais. Son père a toujours vécu en France tandis que sa mère est anglaise depuis plusieurs générations. Mais après un coup de foudre pendant des vacances, sa mère est restée en France. Il a vécu en France jusqu'à ses neuf ans. Sa neuvième année sur cette Terre a été bouleversée par plusieurs événements. Déjà, l'arrivée de sa pubertée et la découverte de son homosexualité. Le retour à l'école fut donc bien compliquée et il n'était pas rare qu'il revienne chez lui couvert de bleus. Et c'est lorsque les parents de son père sont décédés dans un accident de voiture que les Delaunay ont décidé de s'installer à Londres, se rapprochant de ses grands parents maternel.

ϟ Année d'études : 7ème année

ϟ Sang : Sang-Mêlé.

ϟ Maison : Serdaigle.

ϟ Avatar : Jack Falahee

Affiliation : Neutre. Même s’il serait plus destiné à prendre partie pour l’ordre, de part son Sang-Mêlé, il est bien plus engagé dans le combat pour l’égalité concernant l’orientation sexuelle que dans celui des moldus vs Sang-Pur. Et si l’un des camps mettait en avant le même engagement, alors il retournerait sa veste sans même hésiter.

Baguette : Si le petit Alfie avait entendu parler de magie, de par sa mère, bien avant de recevoir sa lettre pour Poudlard, il n’en reste pas moins que rejoindre la boutique d’Ollivander fut un événement marquant pour lui. Il crut pendant un moment que l’école s’était trompée, et que sa mère aussi, tant trouver une baguette lui correspondant fut compliqué. Si plusieurs baguettes semblaient pouvoir lui correspondre, comme une magnifique en bois de tremble, ou une autre en chène rouge, le jeune sang mêlé ne se sentait pas à son aise avec elles. Et c’est alors qu’Ollivander sortit une baguette en ébène. D’une longueur de 27,3 centimètres, la prise en main fut immédiate pour le jeune sorcier. Alors qu’il avait tenait cette baguette d’un noir profond, composée d’un ventricule de dragon, Ollivander lui expliqua son histoire. Et ce fut clair pour Alfie. Malgré son jeune âge, il savait qu’il était un marginal de par son attirance pour les garçons, sa puberté plus que précoce et sa façon d’agir. Mais il resterait lui-même, pour toujours. Peu lui importait la pression qu’il pourrait subir.

Miroir du Riséd : Alfie ne s’est jamais retrouvé devant le miroir du Riséd. Pourtant, si cela devait un jour arriver, nul doute de ce qu’il y verrait. Il s’y verrait se mariant avec un homme, tenant un enfant – le leur – dans ses bras. Il s’y verrait heureux, accepté de tous. Il aurait les mêmes droits que ses parents, et les mêmes devoirs aussi. Il serait vu comme tout le monde. Il ne serait plus la tapette, la tarlouze, ou autres surnoms tout autant dégradants, méprisants et humiliants. Non, il ne serait que lui. Il ne serait qu’Alfie.

Épouvantard : Alfie n’a jamais été en présence d’un épouvantard et espère ne jamais y être confronté. Il y verrait sûrement de l’eau. Beaucoup trop d’eau, partout. Alors qu’il n’était qu’un petit garçon à peine âgé de quatre ans, il avait insisté pour pouvoir prendre son bain tout seul, comme un grand. Il aimait ses parents, attention, plus que tout même, mais ils avaient tendance à être un peu trop surprotecteurs, toujours à le couver. Alfie se sentait assez grand pour se prendre en main, et il pouvait se laver tout seul, quand même, non ? Il avait bien observé les gestes de sa mère et se sentait prêt à les imiter. Mais à être trop sûr de soi, on finit par se brûler – ou se mouiller, plutôt. Alors qu’il se tenait fièrement debout dans la baignoire remplie, le garçonnet glissa, se cognant la tête contre le rebord de la baignoire. Incapable de bouger, complètement paralysé, il sentit l’eau s’engouffrer dans ses poumons alors qu’il tentait vainement de reprendre sa respiration. Si ses parents ont accouru à l’entente du son sourd qu’avait provoquée sa chute, il n’en reste pas moins qu’il est tétanisé lorsqu’il se retrouve à côté d’un lac, d’un étang, ou de quoi que ce soit contenant beaucoup d’eau et pouvant lui faire du mal.

Amortentia : Lorsque Henri lui fit tester sa potion d’amortentia, Alfie reconnut immédiatement les trois odeurs qui virent chatouiller ses narines. La première était celle du cuir du souaffle, qu’il sentait si souvent lorsqu’il jouait avec son équipe. Ce ballon qui lui donnait l’impression d’être libre, sans jugement ni apriori, alors qu’il occupait son poste de poursuiveur. La deuxième à lui parvenir était celle du papier. Le papier d’un livre ancien, contenant monts et merveilles.  Des livres de sortilèges, qu’il aimait dévorer le soir tard, à la bibliothèque ou simplement allongé sur son lit. Quant à la troisième, il s’agissait tout simplement d’un feu de cheminée, commençant à s’éteindre lentement. Feu qu’il aimait admirer en compagnie de son meilleur ami, les soirs d’hiver. Feu qui savait tout de lui, d’eux, de leurs confidences qu’ils se faisaient dans la salle commune. Feu, témoin de leur amitié sans faille.


Compétences magiques
Chaque sorcier commence le jeu avec 30 points de compétences magiques, à disposer comme il le souhaite entre les différentes compétences listées ci-dessous. Ces points pourront influencer le jeu, et il est possible d'améliorer chaque compétence au fur et à mesure du jeu. Vous trouverez ici un guide des compétences magiques pour vous aiguiller un peu sur leur impact in RP et vous permettre de mieux les attribuer.
A votre sortie de Poudlard, vous pourrez ajouter 10 points supplémentaire, marquant votre apprentissage durant votre scolarité.

Duels : 7/10 Excellant en sortilèges, c'est donc tout naturellement que le jeune Serdaigle est bon en duels. Il maîtrise parfaitement les sorts de combat et n'hésite pas à s'en servir. Et cela, en dehors des cours, bien souvent. Si un élève s'en prend à lui, l'insulte ou le malmène, il ne sera pas rare de le voir régler ses comptes dans les couloirs de l'école. Et gare à celui qui s'en prendra à son meilleur ami. S'il est déjà redoutable lorsque l'on se moque de lui, il devient impitoyable envers quiconque touchera un seul cheveu de Henri. (A comparer avec les étudiants, bien entendu. Il n'a jamais eu à combattre une personne extérieure à l'école et il a beau être naturellement doué dans cette compétence, il est loin d'avoir l'expérience nécessaire pour mener un combat face à un adulte.)

Potions : 0/10 Les potions ... Depuis son premier cours, Alfie a su que cette matière n'était pas pour lui. Son meilleur ami avait beau l'aider du mieux que possible après les cours, son niveau n'a jamais dépassé la moyenne. Et encore, seulement lorsqu'il s'en donnait les moyens, ce qui n'était pas le cas, la grande majorité du temps. Après s'être en sorti avec un Piètre à ses BUSEs, c'est sans grande surprise qu'il arrêta cette discipline l'année suivante. Les potions, c'est le domaine d'expertise de Henri, et il pourra toujours se tourner vers lui en cas de besoin. A quoi bon, donc ?

Métamorphose : 6/10 Avec son talent inné pour les sortilèges, il semble donc logique qu'Alfie s'en sorte plus que bien dans cette discipline. S'il n'en est pas passionné, sa curiosité et sa soif d'apprendre et de connaître le plus de sorts possible l'ont poussé à s'entrainer plus que nécessaire. S'il est toujours impressionné lorsque le professeur McGonagall entre dans la pièce, il n'empêche qu'à l'exception de pouvoir faire des blagues douteuses à ceux qui s'en prennent à lui, il n'a pas grand intérêt pour cette matière.

Sortilèges : 10/10 Depuis le premier cours, le jeune Alfie s'est distingué de ses camarades de classe dans cette matière. A peine le Wigardium Leviosa prononcé que sa plume commença à s'élever, sans qu'il n'ait un effort particulier à faire. Si la plume ne vola pas bien longtemps dans les airs au début, il ne lui fallut que le temps du premier cours pour y arriver. Alfie excelle dans cette matière, prenant de l'avance sur les autres. Il aime s'exercer, s'entrainer et sa curiosité le pousse toujours plus loin. Etant bien en avance sur le programme, il n'est pas rare qu'il en apprenne de nouveaux durant cette plage horaire.

Légilimancie : 0/10 C'est par curiosité pure qu'Alfie s'entraine à cette pratique, en compagnie de Henri. Les deux jeunes hommes se retrouvent souvent dans une salle de cours pour pratiquer. S'il le fait plus pour passer du temps avec son meilleur ami, il commence à réellement s'intéresser à cette discipline depuis qu'il en connaît l'étendue. Il compte bien s'améliorer, espérant pouvoir l'utiliser contre ses ennemis. Après tout, s'il pouvait connaître leurs points faibles, il n'en serait que plus facile pour lui de les remettre à leur place.

Occlumancie : 0/10 Pratiquant - ou commençant à pratiquer, plutôt - la légilimancie, et les deux disciplines allant de pairs, Alfie s'entraine donc à l'occlumancie par la même occasion. Mais ce n'est pas une branche de la magie qui l'intéresse particulièrement. En effet, Alfie n'a jamais eu honte de qui il était, et n'a jamais tenté de le cacher. Il est à l'aise avec lui-même, naturel, et disant tout ce qu'il pense, il s'en moque que l'on puisse lire en lui comme dans un livre ouvert.

Quidditch : 7/10 Depuis son premier cours de vol, et après avoir assisté à son premier match de Quidditch, il s'est pris de passion pour ce sport. Si être dans les airs lui permet de lâcher prise et de se sentir libre, d'avoir l'impression de pouvoir être qui il est sans concession ni jugement, le Serdaigle aime l'ambiance qui se dégage lors des matchs. C'est un bon poursuiveur, et même si sa baguette le titille souvent, il joue dans les règles de l'art, et aime ça.

Divination : 0/10 C'est parce que cette matière semblait être l'option la plus simple qu'il s'y inscrit avec Henri. Mais si son meilleur ami semble avoir un don, ce n'est guère le cas du jeune homme. Même si ces cours lui permettaient de passer encore plus de temps avec lui, il a préféré abandonner, avant même la fin de l'année scolaire.

ϟ Pseudo/prénom : Golden`Lies - Laure ϟ Âge : 25 ans ϟ Fréquence de connexion : a lot i guess  :arrow: ϟ Ce personnage est : un ancien scénario de Margaux sur l'ancienne version de Floo, qui a biiiiien changé depuis  :plz:  ϟ Où nous avez-vous connu : Cécile, Cha, Morgane, Tara, Céline, Virginie, etc. ϟ Le mot de la fin : keur sur vous (mais je n'aime pas le keur proposé en smiley, je veux mon keur back  :( )


Dernière édition par Alfie Delaunay le Lun 20 Nov - 20:17, édité 2 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:18

hogwarts: a history



1969

C’était un diner de famille tout ce qu’il y avait de plus banal. Un papa, une maman, un enfant. Une famille que l’on pourrait voir à s’y méprendre dans un tableau du musée du Louvre. La mère de famille, simplement vêtue d’une robe blanche dentelée, resplendissait de bonheur et éclairait la salle à manger de son sourire chaleureux. Elle était heureuse, et cela se voyait. Le père, quant à lui, se faisait plus discret. Il était calme et plus sérieux, même si le regard qu’il portait à sa femme montrait toute la tendresse et l’amour qu’il ressentait pour elle. La jeune femme, âgée d’à peine une trentaine d’années, coupait avec précaution la viande de son fils, sous le regard amusé de celui-ci. Sa mère avait toujours tendance à le couver, et malgré ses presque neuf ans et les quinze centimètres qu’il avait pris durant l’année, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Son petit bébé grandissait, et cette constatation lui fit rapidement monter les larmes aux yeux. Il était jeune et pourtant, il ressemblait déjà à un pré-adolescent. Bientôt, Alphonse s’en irait pour Poudlard. Son petit Alfie chéri la quitterait pour toujours. Oui, Mme Delaunay était un brin émotive, ces derniers temps. La petite tête brune au visage fin portait sa fourchette en bouche, un sourire rêveur sur étirant ses lèvres. Il ne pouvait s’empêcher de penser à Paul, son voisin de palier. Il le connaissait depuis qu’il était petit et les deux s’entendaient à merveille. Mais depuis quelques jours, il le regardait d’une manière différente. Un peu comme son père regardait sa mère. Il ne s’en inquiétait pas vraiment. D’ailleurs, il était rare que le garçonnet ne s’inquiète de quoi que ce soit. A part d’être en présence d’eau, mais ça, c’était une autre histoire. Le repas venant de se terminer, tous les trois rejoignirent le salon, et s’installèrent sur le canapé. Le regard d’Alfie se posa sur le feu qui crépitait dans la cheminée. Il aimait la chaleur qui s’en échappait. Mais quiconque connaissait Alfie savait qu’il ne pouvait pas tenir en place bien longtemps. C’était sans surprise donc qu’il se leva d’un coup pour aller allumer la radio du salon. Une musique se fit entendre. « Comme d’habitude », de Claude François. Le petit garçon chantonna les paroles, tout en invitant sa mère à danser. Rapidement, les deux se mirent à rire, criant le refrain si connu. Les voisins se plaindraient sûrement, mais cela leur importait peu. Rien n’importait réellement, de toute façon. A part cette scène, ce bonheur intense qu’ils ressentaient. Les Delaunay étaient toujours ainsi. Toujours souriants, rieurs, heureux. Si le père était plus discret que mère et fils, il restait toujours attendri par les moments simples de la vie qu’ils partageaient, tous ensemble. Quiconque les croiserait dans la rue ne verrait que les sourires de la mère, la discrétion du père et l’enthousiasme du fils. Personne n’irait imaginer que Mme Delaunay est en fait une sorcière accomplie, mariée à un moldu. Que leur fils rejoindrait dans quelques années une école de sorcellerie. Ou encore, qu’il était déjà en plein dans sa puberté, sans que personne ne s’en rende réellement compte. Que ses hormones étaient déjà en pleine ébullition, qu’il se posait bien trop de questions sur son voisin, qu’un petit garçon de son âge – ou qu’un garçon, tout court – ne devrait pas se poser. Qu’à cause de tout cela, sa magie devenait parfois incontrôlable, et qu’il n’était pas rare que des objets explosent en pleine nuit, tant les sentiments exotiques que ses rêves lui procuraient étaient puissants. Parce que les Delaunay formaient une famille tout ce qu’il y avait de plus banale, du moins en surface.

1972

Alfie n’en croyait pas ses yeux. Poudlard. Il en avait tellement entendu parler de par sa mère, et il y était enfin. Sa mère lui avait dit qu’elle y avait ses meilleurs souvenirs et que l’école où elle avait grandi aurait toujours une place particulière dans son cœur. Peut-être qu’Alfie vivrait ça, lui aussi ? Peut-être qu’il se ferait des amis et qu’il garderait contact avec eux, même une décennie après l’obtention de leur diplôme. Oui, il aimerait ça. Il n’avait pas quitté son ancienne école avec regret. Là-bas, les enfants étaient des teignes, des brutes – Mme Delaunay les avait même surnommés sauvages, un soir où son fils était rentré couvert de sang. Mais il avait tenu bon. Il ne s’était pas laissé impacter par eux. Il savait qui il était, ce qu’il valait, et ce n’était pas son problème si les autres ne l’acceptaient pas tel quel. Mais bien profondément, comme un espoir inconscient, il espérait qu’à l’école de magie, les choses se passeraient différemment. Alors qu’il rejoignait la grande salle, un sourire planté sur les lèvres, il eut une pensée pour sa famille. Dix mois … C’était long, non ? Il n’avait jamais été séparé d’eux aussi longtemps. Et le problème d’avoir des parents trop protecteurs, toujours à le couver et à le soutenir, c’était bien qu’il était plus difficile de couper le cordon. Il avait toujours passé son temps libre avec eux. Dès qu’il sortait de cours, il accourait chez lui, et était accueilli par les bras de sa mère. Son père rentrait un peu plus tard, mais après avoir déposé un baiser tendre sur les lèvres de sa femme, sa main allait à la rencontre des cheveux de jais de son fils pour les ébouriffer. Et même s’il ne l’avouait pas, préférant rouler des yeux face à cette routine un brin enfantine, il aimait ça. Lorsqu’ils s’étaient rendus à King Cross, une boule lui avait serré l’estomac. Si sa mère et sa petite sœur pouvaient l’accompagner jusqu’au train, ce n’était pas le cas de son père. L’au revoir fut prenant, il ne s’y attendait pas. Et M. Delaunay, pourtant si discret à l’accoutumée, si réservé, craqua en prenant son fils dans ses bras, laissant les larmes couler sur ses joues. Cette vision de son père bouleversa le garçon qui resserra son étreinte, avant de renifler plus bruyamment. Si son père avait réagi de cette façon en lui souhaitant une bonne rentrée, l’enfant se demanda ce qu’il en serait de sa mère. Et bientôt, il y fit confronté. En pleurs, sa mère le supplia presque de ne pas y aller, de rester avec eux. Il était son petit garçon, son bébé. Il ne pouvait pas la laisser. Il ne pouvait pas l’abandonner. Les lèvres tremblantes, Alfie déposa un baiser sur le front de sa petite sœur, avant d’enlacer sa mère une dernière fois. Puis il s’éloigna, rejoignant le train qui l’amènerait vers sa nouvelle vie. S’installant dans l’une des voitures, il se rapprocha de la fenêtre et envoya un sourire à sa mère. Tout se passerait bien. Il lui écrirait toutes les semaines. Il le lui avait promis. Et le train démarra. Alfie secoua la tête, comme pour chasser ce douloureux souvenir, et attendit patiemment que son matricule soit prononcé. La répartition … Sa mère le lui en avait parlé. Même s’il était stressé, le garçon n’était pas inquiet. Il était rare qu’il le soit, de toute façon. Et puis, toutes les maisons lui semblaient être bien. Il n’avait pas vraiment de préférence. Son nom se fit entendre, le faisant sursauter, et c’était presque sautillant qu’il rejoignit le choixpeau. Il fronçait des sourcils alors que ce dernier semblait hésiter. Longuement, même. Qu’est-ce qui lui prenait autant de temps. Qu’il soit à Serdaigle ou à Griffondor, les deux lui convenaient parfaitement. Il se mordilla la lèvre, impatient. Et après ce qui lui sembla être une éternité, le choixpeau fit enfin son choix. Serdaigle. C’était avec un grand sourire aux lèvres que l’éphèbe rejoignit sa table. Et le repas se passa sans encombre. Si certaines personnes lui jetaient des regards en biais, Alfie ne s’en formalisa pas. Il en avait l’habitude. Et puis, il pouvait les comprendre. Il était loin de faire ses onze ans. Quiconque l’aurait croisé dans une rue londonienne aurait cru qu’il était déjà au lycée. Il n’était même pas rare qu’il aille acheter des cigarettes pour ses parents, sans même entendre de commentaire désobligeant. Mais les élèves finiraient par s’y habituer, non ? Ils l’accepteraient comme il était. Oui, Alfie voulait y croire. Le directeur de sa maison fit ensuite les premières années se lever pour les amener dans leur salle commune. Un sourire rêveur planté sur le visage, Alfie bu toutes les explications, tous les commentaires, tous les apartés. Arrivant enfin dans la salle des bleu et argent, il commença à faire la conversation à qui le voulait bien. Mais peut-être qu’Alfie était un peu trop enthousiaste. Ou trop familier. Parce qu’un rire moqueur vint à ses oreilles alors qu’il n’hésitait pas à toucher le bras de son interlocuteur. Le jeune adolescent lâcha un petit soupir discret, avant de se retourner vers la personne qui venait de rire. Il planta son regard dans le sien, lui lança un sourire enjôleur et après un signe de la main, il l’ignora et reprit sa conversation comme si de rien n’était. Alors que sa bonne humeur revint aussi vite qu’elle était partie, ses yeux se posèrent vers un petit garçon chétif qui, clairement, ne semblait pas à son aise parmi cette foule. Il tenta de lui faire un sourire rassurant, mais le garçon ne le vit pas, cherchant probablement à calmer la crise d’angoisse qui commençait à le posséder. Alfie haussa des épaules et alla à la rencontre des autres premières années. Il parlait beaucoup, peut-être trop même, mais son enthousiasme était tel qu’il ne pouvait le contenir. Alfie était bien le fils de sa mère, après tout. Après plus d’une heure à faire connaissance avec les autres, le jeune serdaigle ne retint plus ses bayements. La journée avait été forte en émotions, en même temps. Il regagna donc son dortoir et se retrouva nez à nez avec son voisin de nuitée. Il le reconnut presque de suite. C’était lui, celui qui était resté à l’écart toute la soirée, mal à l’aise. Il se mordit la lèvre, avant de s’installer sur son lit. « Ça va ? T’avais pas l’air très bien, tout à l’heure … Avoue, dans le train, t’as pris bien trop de chocogrenouilles que t’aurais dû, et tu le regrettes à présent ? » commença-t-il dans un rire cristallin, essayant de détendre l’atmosphère. « Moi c’est Alfie. Et toi ? » lui demanda-t-il ensuite dans un grand sourire. Le garçon semblait hésitant, craintif même, en lui donnant son prénom. Mais Alfie s’en moquait. Et comme il ne semblait pas vraiment enclin à faire la conversation, l’éphèbe la combla de lui-même. Lorsqu’il lui soutira enfin un rire, il posa son regard pétillant sur lui, puis continua. Après tout, peut-être que Henri deviendrait son meilleur ami, comme la voisine de nuitée de Mme Delaunay était devenue la sienne. Qui pouvait le savoir ?

1977

La salle commune était en délire. Les hurlements de joie pouvaient probablement s’entendre jusque dans la salle commune des griffons. Les aigles avaient gagné le match ! Ils avaient rétamés l’équipe des poufsouffles ! La tête posée sur l’épaule de Henri, qu’il tenait tendrement dans ses bras, ses mains se rejoignant sur son torse, Alfie baignait dans le bonheur. Il faisait partie de l’équipe de Quidditch depuis sa troisième année, et occupait fièrement l’un des postes de poursuiveurs. Mais même en cet instant, les pensées du serdaigle s’évadaient. Cela faisait quelque temps qu’il avait remarqué les regards en biais que lui adressait un certain serpentard. Et même si ce n'était probablement pas très chrétien de sa part – enfin bon, M. Delaunay avait beau avoir été éduqué dans la religion, c’était bien loin d’être le cas son fils, dont la mère ressemblait plus à une hippie qu’à une nonne – mais il ne pouvait s’empêcher de s’en amuser. Rosier, gay ? Réellement ? C’était probablement la meilleure blague de l’année. Mais il en était certain. Alfie avait un certain don pour reconnaître ceux qui étaient encore dans le placard, et il en mettrait sa baguette au feu si Luke ne rentrait pas dans cette catégorie. Mais l’adolescent étant du genre impatient, il n’avait pas particulièrement envie d’attendre que le serpent fasse le premier pas. Qui savait combien de temps cela pourrait mettre ? Il en roula des yeux à cette simple pensée. Malgré la fête qui battait son plein, il claqua un rapide baiser sur la joue de son meilleur ami, avant de s’en éloigner. Face à son regard interrogateur, il lui fit un sourire entendu d’un signe de la tête, avant de s’éclipser de la salle commune. Henri avait l’habitude, maintenant. Depuis qu’Alfie avait fait son mémorable coming out lors d’un entrainement de Quidditch, il ne se gênait plus pour être lui-même. Enfin, encore plus qu’avant, dirons-nous. Après tout, le serdaigle ne s’était jamais vraiment caché. Et s’il n’avait alors pas mis d’étiquette sur son orientation sexuelle, quiconque aurait pu en douter s’était probablement retrouvé avec un nombre incalculable de Piètres à ses BUSEs. Le jeune homme parcourut les quelques marches de l’escalier l’amenant à la volière, au pas de course. Il avait gagné un match, et avait bien mérité d’être dument félicité pour cet exploit, non ? Mais comment pourrait-il faire amener sa future récompense jusqu’à lui. Arrivé à la volière, il fit une petite moue boudeuse face à ce constat. S’il envoyait une lettre à Rosier disant « je te veux, maintenant, tout de suite, rejoins-moi que je te prenne contre un mur, je l’ai bien mérité après tout » , il n’était pas certain de quelle serait sa réaction. Pourtant, cela lui aurait donné un petit aperçu de ce qui l’attendait. Mais Alfie voulut se montrer plus diplomate. Posant sa plume contre son menton pour réfléchir, un sourire enjôleur tira ses lèvres lorsque l’inspiration lui monta au cerveau. « Rosier. Il faut qu’on parle. Je crois que Selwyn a un problème et qu’il s’est fourré dans de mauvais draps. Rejoins-moi en salle de divination. Alfie. » Oui, cela devrait faire l’affaire. « Vole jusqu’à Luke Rosier et donne-lui ça, s’il te plaît. » dit-il à son hibou dans une caresse, tout en se mordillant la lèvre d’enthousiasme. C’était assez mesquin de sa part, il fallait bien l’avouer. Utiliser le meilleur ami du serpentard pour l’amener à lui. C’était presque digne d’un vert et argent, d’ailleurs. Mais bon, c’était tout ce qu’il avait trouvé. Et puis, tout ça était de la faute de Rosier, après tout. C’était lui qui avait commencé en lui jetant des regards sans aucune équivoque, à peine discret. Il n’arrêtait pas de le déshabiller du regard, et même s’ils étaient assez éloignés l’un de l’autre en cours, Alfie pourrait jurer avoir déjà aperçu ses pupilles dilatées. Il n’avait qu’à assumer son attirance pour lui. S’il l’avait fait, alors le serdaigle n’aurait pas eu à le manipuler de cette façon. Haussant des épaules, l’adolescent rejoignit la salle de classe et s’installa tranquillement sur l’un des poufs. Puis il attendit. Au bout de quelques minutes, le brun roula des yeux avant de se lever d’un bond et de commencer à faire les cent pas. Il n’arrivait pas à tenir en place. Pas qu’il y soit déjà arrivé, mais ce soir-là, c’était pire que d’habitude. Il était réellement impatient. Et lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, un sourire éclaira son visage. Il était venu. Il avait mordu à l’hameçon – expression moldue que son père lui avait apprise lors d’une partie de pêche, activité la plus ennuyante que le monde ait pu un jour inventer – et se retrouvait à présent en face de lui. Sans perdre son sourire, Alfie le contourna pour fermer la porte, avant de la verrouiller d’un coup de baguette. Voilà, personne ne pourrait les déranger, à présent. Il n’y avait plus qu’eux. « Delaunay … » le salua-t-il sans le regarder. Le sourire du serdaigle s’agrandit encore, si cela était possible. Luke était à croquer. Il n’osait même pas le regarder. L’adolescent ne se gêna pas pour le déshabiller du regard, au contraire même. « Donc … Il se passe quoi avec Zephyr ? » finit-il par lui demander, faisant hausser Alfie des épaules. Le Français s’avança vers lui, lentement, tel un prédateur face à une proie. Son regard brillait alors que Luke reculait au même rythme, jusqu’à se retrouver contre le mur. « Rien de particulier, en fait … J’avais juste envie de te voir, seul à seul, et c’est la seule excuse que j’ai trouvée … » lui répondit-il franchement, sans se perdre de son sourire. Il n’avait plus besoin de mentir, maintenant qu’il était là. Et puis, Rosier n’était pas stupide. Alfie était même certain qu’il s’était douté avant de venir que tout ceci n’était qu’une ruse de sa part. « Je voulais qu’on … parle … toi et moi. » reprit-il en posant sa main sur le bras du sang-pur. Son sourire se fit ensuite amusé en voyant Luke se raidir et sa mâchoire se serrer face à ce contact. Et bien … S’il avait cet effet-là sur lui simplement en lui touchant le bras de sa main, qu’est-ce que ce serait lorsque leur peau serait à nue ? Le serdaigle planta son regard dans le sien, le même sourire accroché aux lèvres, avant de caresser sa mâchoire d’un doigt, le faisant quasiment sursauter par la même occasion. « Dégage, Delaunay. Ne me touche pas. » le menaça-t-il, même s’il était bien peu convaincant avec sa voix presque tremblotante. Alfie lâcha un rire, son rire si chaleureux qu’il pourrait probablement réchauffer un cadavre. Si le serdaigle avait vu une once de dégoût dans les yeux de sa proie, alors il aurait tout arrêté. Il se serait reculé vivement et aurait balbutié des excuses. Mais ce n’était pas le cas. Si le jeune homme semblait pétrifié, les frissons qui parcouraient sa peau au contact des caresses du Français n’étaient clairement pas liés à un quelconque dégoût. Alfie rapprocha son visage du sien et s’humidifiant les lèvres de sa langue, il ne s’arrêta qu’une fois sa bouche à quelques millimètres de sa future conquête. « Vraiment ? C’est ce que tu veux ? » murmura-t-il sans bouger. « T’es sûr ? Tu veux pas que je te touche ? » Alfie fit même l’affront de coller sa cuisse contre son entrejambe, avant de lâcher un autre rire en ne pouvant que constater que les paroles de Luke n’étaient clairement que du vent. Il plaqua une de ses mains sur sa hanche, avant de la passer sous sa chemise, pour pouvoir caresser sa peau nue de ses doigts fins. « Je croyais que t’en avais envie, pourtant … » reprit-il dans une petite moue, sans perdre une once de malice. Et n’y tenant plus, il se jeta sur ses lèvres. Si le serpentard tenta vainement de se contrôler, il lâcha bien rapidement prise pour répondre à son baiser avec autant de fougue. Alors qu’il déboutonnait sa chemise lentement, comme pour le torturer un peu plus, Alfie se pavana d’un sourire sans fioritures. Il l’aurait, sa récompense. Et quelle récompense … Luke Rosier … Oh oui, Alfie s’en donnait à cœur joie, clairement. Luke était magnifique. Et il l’avait tout autant été, cette nuit-là. Plus que ça, même. Alfie eut une pensée pour sa baguette, qu’il pourrait garder encore un certain temps. Il avait eu raison pour Luke, il faisait clairement partie de la catégorie des gays dans le placard. Et si cette pensée l’attrista un peu – après tout, pourquoi vivre cacher et renier la personne que l’on était ? – il  était plus que satisfait de la tournure qu’avait pris leur entrevue. Il était presque déçu de devoir le quitter si vite, tiens. Se rhabillant d’un air las, Alfie lâcha un petit soupir, avant de s’étirer longuement. Il sortit sa baguette pour déverrouiller la porte et ainsi libérer Luke. Il ne se lassa pas de le regarder, toujours seulement à moitié vêtu. Le serpentard serra la mâchoire avant de se tourner vers le sang-mêlé. « Je te jure que si tu en parles à qui que ce soit Delaunay … » siffla-t-il entre ses dents. Alfie secoua la tête, toujours autant amusé. Mais pourquoi gâcher ce qu’il venait de se passer avec de vaines menaces ? Il ne comprendrait jamais. « De toute façon, ça n’arrivera plus jamais. C’était juste parce que je m’ennuyais. Mais ça n’arrivera plus. » assura-t-il. Cela n’atteignit pas le serdaigle, au contraire même. Il haussa des épaules pour seule réponse, avant de se rapprocher du sang-pur. Il lui fit un sourire dont il avait le secret, et se mordilla la lèvre. « Je n’en parlerais pas … Promis. » Puis il prit son menton entre deux doigts et déposa un rapide baiser sur ses lèvres, sans quitter son sourire. « Bonne nuit Rosier ! » murmura-t-il, avant de quitter la salle d’un pas vif. Il devait se presser s’il ne voulait pas se faire repérer par Rusard. Et puis, il avait tant à dire à Henri ! Sur le nom de Merlin, son ami n’allait pas en revenir !


Dernière édition par Alfie Delaunay le Lun 20 Nov - 13:23, édité 2 fois
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Sirius Black
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:31

:face: :face:
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:33

keur keur
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:34

Mince alors ! Je pourrais plus t’embêter comme avant...
à moins que...

:red: :red: :red: :red:

Je suis trop happy de revoir Alfie ! :leche:
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:39

HAN TOI !!! :cutie: :cutie:
Mah on se trouvera bien un lien qui, cette fois-ci, ne finira pas en doloris :huh: :plz:
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:40

Je ne promet rien du tout :hide:
Mais oui, fait-moi une place pour un lien petit bleu ! :chou: :hehe:
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Dorcas Meadowes
Dorcas Meadowes
MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:43

KOUKOU LOVE :l: :l: :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyDim 19 Nov - 21:45

Tu vas promettre direct, JE NE RÉÉCRIRAI PLUS JAMAIS UN DOLORIS :sad: :sad: :sad: :hmf:
Mais oui, je te garde un lien ofc :a:


ROULIAAAAA ❤️❤️❤️
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Lily Evans
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyLun 20 Nov - 18:08

Ouaaaaais je sais pas si je vais te valider toi, faut que je vois si tu mérites :face: :face: :face: :face: :face: :face:

Mouhaha, tu trembles de peur, je parie. Allez, amuse toi bien avec Alfie :l:
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  EmptyLun 20 Nov - 18:29

Merciiiii !! :cutie: :cutie: :cutie:
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MessageSujet: Re: Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.     Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.  Empty

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Alfie ϟ 'cause I'm happy, carefree and gay - Yes, I'm gay, It ain't a fault it's a fact, I was born this way.
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