Weasley is our queen

Affiliation :Ordre du Phénix
Molly ne fait pas officiellement parti de l'Ordre puisqu'elle ne peut assister à toutes les réunions et ne se permettrait jamais de laisser ses bambins seuls à la maison pour aller combattre. Mais officieusement elle connaît tous les rouages et les secrets de l'organisation. Il faut dire qu'elle a des informateurs de premier choix qui ne sont autre que ses frères. D'ailleurs, Dumbledore sait pertinemment que Molly est au courant du moindre de ses faits et gestes. Il en profite pour lui confier des missions a priori sans danger comme  la rédaction et l'envoi de messages codés par hiboux ou le ravitaillement de l'ordre. Ainsi, Molly ne se sent pas mise à l'écart de ce qui se passe dehors et s'implique à sa façon tout en gardant sa famille à l'abri. Molly est en quelque sorte une secrétaire hors pair, ce qui arrange bien l'Ordre car sans elle l'organisation n'aurait plus grand chose...d'organisé justement.

Baguette :La baguette de Molly est en cèdre, ce qui n'est pas étonnant au regard de son caractère et de ce qu'elle est prête à donner pour sa famille et les gens qui lui sont chers. Elle renferme du crin de licorne, mesure 25,6 cm et est plutôt flexible. L'association de tous ces éléments permet à Molly de détenir une baguette fidèle et parfaite aussi bien dans les tâches quotidiennes qu'en cas d'attaque surprise..

Miroir du Riséd : Quand elle regarde dans le miroir Molly voit une version un peu plus âgée d'elle même entourée de Arthur, Bill, Charlie, Percy, Fred et George. Jusqu'ici, rien de très étonnant. Mais quand elle baisse les yeux, elle remarque qu'une petite fille au regard rieur lui donne la main. Molly est vraiment comblée par sa grande famille mais rêve secrètement d'enfin donner le jour à une petite fille.

Épouvantard :Molly est une femme libre et courageuse, elle ne craint pas la confrontation et n'a pas de phobie particulière. Le pire qui pourrait lui arriver serait de voir mourir les membres de sa famille. Son épouvantard prend la forme d’Arthur, baignant dans son sang

Amortentia :Le jus de citrouille : une odeur sucrée qui lui rappelle ses nombreuses soirées d'étudiante passées aux Trois balais avec ses amis.
Le feu de bois : l'hiver est sans aucun doute la saison préférée de Molly, d'ailleurs, elle se débrouillait toujours pour avoir la place au coin du feu dans la salle commune de Gryffondor !
Le parfum d'Arthur : non qu'il porte un parfum particulier mais son odeur naturelle est rassurante et apaisante pour Molly.  .

Compétences magiques

Duels : 9/10
Potions : 7/10
Métamorphose : 7/10
Sortilèges : 9/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 0/10
Quidditch : 2/10
Divination : 6/10

Poudlard septembre 1961 :
« Gryffondor ! » s 'exclama le Choixpeau une seconde à peine après que le professeur McGonnagal l'ait posé sur la tête de Molly. Sous les acclamations la rouquine rejoignit gaiement la longue table parée de nappes rouge et or autour de laquelle se trouvaient déjà ses frères Fabian et Gideon. Elle alla s'asseoir à côté d'eux et s'exclama : « Vous avez vu, je vous avais bien dit que je serai à Gryffondor aussi ! C'est génial qu'on soit tous ensemble, je vais pouvoir vous embêter encore pendant des années ! » Les jumeaux éclatèrent de rire et Gideon ébouriffa les cheveux de Molly. La répartition se termina quelques minutes plus tard alors que Molly sentait son ventre protester, il faut dire qu'elle n'avait pu avaler qu'une chocogrenouille en guise de déjeuner. C'est alors que les tables de la Grande salle se garnirent d'un coup de mets tous plus appétissants les uns que les autres. La jeune fille croqua dans une part de tarte à la mélasse et ouvrit des yeux ronds. Ce n'était pas la magie qui l'étonnait, ça elle en avait l'habitude à la maison, sa mère était une très bonne pâtissière mais c'était la première fois qu'elle goûtait quelque chose de semblable. Sa mère d'ailleurs lui manquait déjà. La jeune fille le cachait mais était tiraillée entre la peur et l'excitation. La peur d'être loin de chez elle et l'excitation d'enfin être à Poudlard, elle en avait tellement entendu parler par ses frères qu'elle s'attendait forcément à quelque chose de merveilleux. Une exclamation collective vint alors rompre la rumeur des conversations et des tintements de couverts. La lumière avait changée. Molly leva les yeux en direction du plafond et découvrit un ciel noir d'encre piqué de milliers d'étoiles. Elle se dit qu'elle n'avait jamais rien vu d'aussi beau.

Poudlard  novembre 1961 :
« Elle a triché je vous le dis ! Elle m'a jeté un confudo ! » Molly était en rage depuis un quart d'heure. Durant tout le trajet du portrait de la Grosse dame à l’infirmerie elle n'avait cessé de vociférer.
Elle avait pour habitude, avec quelques membres de Gryffondor, d'organiser des duels clandestins dans la salle commune, de quoi se divertir après une longue journée de cours. Le but était seulement de désarmer l'adversaire voire de lui jeter un maléfice inoffensif comme un Bloque-jambes. Mais Molly, qui était pourtant très douée en duels, venait de subir une lourde défaite face à une élève de troisième année. Pire encore, elle était persuadée d'avoir été victime d'un sortilège de confusion de la part de son adversaire qui en avait ensuite profité pour lui lancer un maléfice cuisant. Résultat, son visage avait doublé de volume et elle ressentait une douleur insupportable sur chaque centimètre carré de sa peau.
En entendant les cris de Molly, l'infirmière accourut, allongea la jeune fille et fit sortir tout le monde.
La nuit était tombée sur l'infirmerie, Molly somnolait dans son lit quand tout à coup la porte s'ouvrit à la volée sur un rouquin qui semblait couvert de suie de la tête aux pieds. Il eut juste le temps d'articuler un mot : « fascinant », du moins c'est ce que Molly comprit, et il s'évanouit devant l'entrée.
La nuit fut longue car Molly ne pouvait stopper les gémissement du nouveau patient dans le lit voisin. Elle avait déjà adressé la parole à ce garçon maigre au teint pâle lorsqu'en cours de potion elle s'était retrouvée à côté de lui la semaine précédente. Ils avaient bavardé mais rien à faire, elle ne parvenait pas à se souvenir de son nom...Elle n'était même pas sûre qu'il se soit présenté en fait. En tout cas elle ne pouvait pas rester sans rien faire à côté de lui : « Tu veux que j'appelle l'infirmière ? » Pas de réponse... « Oh oh !» Le jeune garçon se tourna vers elle : « C'est à moi que tu parles ? » « Bah oui, à qui veux tu que ce soit, alors je peux faire quelque chose pour t'aider ? » « Non ça ira merci, c'est à cause de ce maudit grille pain, c'est fascinant mais capricieux ces bêtes là ! » Un grille pain se dit Molly, qu'est ce que ça peut bien être ? Mais elle garda son interrogation pour elle et à la place déclara : « Au fait je m'appelle Molly Prewett. » En souriant le rouquin lui répondit « Je sais, et moi Arthur Weasley ».

Le Terrier juin 1970 :
« Attention la tête ! » Molly se baissa juste à temps, une pile immense de cartons lancée à toute allure frôla son crâne et vint se poser près de la cheminée du futur salon. « Désolé Molinette ! » s'écria Arthur en rangeant sa baguette, « j'ai un peu perdu le contrôle. »
Le Terrier croulait sous les meubles et les cartons, le jeune couple s'efforçait tant bien que mal de répartir ses affaires dans chaque pièce à grands coups de baguette. Molly était ravie d'enfin quitter le petit deux pièces d'Arthur après plus d'un an de vie commune. La maison était vraiment grande et idéalement placée, loin de la ville et de l'agitation. Elle pourrait rapidement devenir très accueillante grâce à quelques enchantements. Tout ce qu'elle avait toujours voulu avoir semblait sur le point de se réaliser. Elle se laissa tomber dans le fauteuil défoncé de la grand Tante Muriel et sourit en caressant son ventre rebondi.

Mais dans la réalité, c'est bien connu, rien ne se passe jamais comme prévu...« Molly, je dois y aller je viens de recevoir un hibou de Dumbledore. La situation se dégrade, cette fois il n'a plus le choix, il va fonder une armée » déclara Arthur le visage blême. « Je viens avec toi » répondit simplement Molly. Arthur ne protesta pas, il savait que ça n'aurait servi à rien...