we are the warriors that built this town (Marly)

Affiliation : L'actualité fait débat et ravive les chaumières, notamment celle des McKinnon. Entre un père brigadier et une mère avocamage, les nouvelles circulent aisément dans la cuisine, lieu de convivialité où tous les membres se réunissent pour la traditionnelle préparation du dîner où chaque main s'affaire alors que les langues se délient. Le ton est souvent donné avec zèle par Mr McKinnon, encore épris de l'enthousiasme activité de sa journée auquel réponds du tac-au-tac Mme McKinnon avec le châtiment d'une langue aussi acérée que délicate. Entourée de membres de la justice magique, Marlene a été porté vers cet élan de justice et d'égalité la poussant à prendre très tôt un avis très tranché sur la question. Le bien-être et la sécurité de tous font de plus en plus parties de ses priorités, la menant à aspirer au même combat que ses parents. Mais voilà, si Mr et Mme McKinnon sont ravis de voir leurs enfants porter et partager leurs convictions les plus profondes qui s'apparenteraient à l'Ordre du Phénix, ils voient d'un très mauvais oeil le zèle accru de leur aînée sur un chemin plus actif et percutant que le leurs. Ce combat n'est pas celui des enfants, ce qu'ils clament jour et nuit à la sorcière blonde qui ronge son frein en grommelant, faute de ne pouvoir l'emporter verbalement. Malgré tout, adolescence de mire, elle entend bien faire ce que bon lui semble et s'impliquer activement dans le combat contre cette injustice grandissante. L'intolérance exaspère Marlene au point de la faire sortir de ses gonds, au risque et péril du condamné.

Baguette : Dire que Marlene est maladroite est faux. Dire qu'elle ne prend pas soin de ses affaires serait plus correct... notamment lorsque l'ardeur et la fougue s'emparent d'elle la conduisant alors à grimper au sommet d'un arbre à la lisière de la forêt interdite par provocation et de tomber à travers le feuillage touffu - se glissant par la même occasion dans sa tignasse blonde et éraflant sa peau nue - retardant sa chute mais la faisant atterrir sur sa baguette, brisée et pendouillant allègrement. Inutilisable, il a fallu racheter une baguette magique à la demoiselle de douze ans après passage d'une beuglante en pleine Grande Salle mettant au courant les professeurs sa bévue et lui faisant écoper d'une heure de colle au passage. Depuis, Marly prend soin de sa nouvelle baguette en bois de cyprès qu'elle huile chaque semaine pour pouvoir mieux raffermir la ventricule de dragon en son sein. Loyale, elle ne lui a jamais fait défaut... à compter que la demoiselle ne sache comment formuler le sortilège souhaité.

Miroir du Riséd : Lieu de retrouvailles et de chaleur, la cuisine de la demeure familiale à Godric Hollow apparaît dans le miroir au point d'en recréer la même chaleur des rayons passant par les fenêtres au-dessus du plan de travail proche de l'évier où elle aime se poser pour grignoter en douce dans les plats et bavasser, mais également la même senteur de pomme et de cannelle si elle se concentre bien sur ses souvenirs. Une ambiance familiale des plus simplistes pour certains mais d'une aura ressourçant et apaisante à la manière d'un cocon enserrant la sorcière dans un carcan de douceur, de rires et de chaleur. Pourtant, derrière les grandes vitres derrière la table, une illusion se crée : celle d'un paysage vu sur une carte postale jaunie d'un New York illuminé sous la neige, rêve de gosse de partir à la conquête du globe dans une quête d'émerveillement constant. Quête de liberté et d'insouciance inassouvie.

Épouvantard : Il rampe dans le noir en laissant derrière lui une traînée de bave fumante à la manière des escargots toxiques. Il n'émet pas un bruit, pas une parole seulement un léger cliquetis métallique et grognement parfois sensible à un racclement disgracieux raclant comme des ongles sur le bois mort. Son ombre est à peine perceptible et il se couve surtout à couvert, dans le moindre recoin entourant sa proie avant de fondre sur lui, toute gueule aux dents pointues ouvertes, pour ne faire qu'une bouchée de sa victime. La paralysant par son poison et la laissant agonisante et surtout paralysée physiquement, inapte à bouger et empêcher la créature de la manger vivante, sentant chaque morsure, chaque morceau de chair se détacher de ses os et de sa graisse. L'action d'un Spalker, monstre folklorique dont les légendes sont friandes au coin du feu. La gamine n'a jamais su si la créature magique était réelle ou imaginaire mais ses cauchemars sont souvent teintés de ce son métallique suivi de ses craquements sourds lui donnant des sueurs froides.

Amortentia : Les cinq épices des cinnemon rool maternels alliés à la pomme chaude chatouillent ses narines, souvenirs de moments chaleureux et conviviaux passés dans une cuisine familiale ou devant l'âtre d'une cheminée aux couloirs rouge et or avec ses amies alors que sa mère ne lui ait envoyé ses douceurs qu'elle dévore joyeusement avec les filles ou James. son sourire ne fait que s'agrandir lorsqu'il s'entremêlent plus délicatement avec celle des fleurs blanches poussant sur le vieil arbre au fond du jardin qu'elle ne peut nommer (la botanique ayant des limites à sa concentration) mais dont elle aime le pouvoir calmant, comme l'odeur de la cire chaude des bougies flamboyant dans les airs pour illuminer une soirée d'hiver.

Compétences magiques

Duels : 07/10 La justesse du sort offrant un effet des plus lumineux, la succession d'un enchainement comblant instinct et survie. L'enivrement d'une bataille fictive où le dénouement fatal ne peut qu'être un accro à l'orgueil.
Potions : 02/10. Onguent, filtre, baume... ces termes dansent devant les yeux de la blonde sans qu'elle n'en voit réellement différence et intérêt. Faisant parfois équipe avec James, les explosions de chaudron sont pourtant calculés pour viser certaines personnes plus que d'autres. Talent du brun.
Métamorphose : 06/10 Si la métamorphose était au départ la matière préférée de Marly, sa complexité a eu rapidement foi d'elle. Elle s'accroche pourtant la gamine car ses effets enchantent ses pupilles tant pour leur côté pratique qu'innovant.
Sortilèges : 07/10 La beauté d'un geste, d'un filament lumineux s'envolant dans les airs pour finir par retomber majestueusement et créant une illusion ou un fait de toutes parts. Un délice des yeux, une fierté valorisée.
Légilimancie : 0/10 Marly en a entendu parler mais n'est pas capable de prouver l'existence d'un tel don, n'ayant encore jamais rencontré un sorcier capable de l'initier, sans se douter que sa propre mère excelle dans le domaine.
Occlumancie : 01/10 Aucun entrainement, juste une tête de mule combattant férocement ses propres entraves avant de se douter qu'un énième personne cherche en réalité à percer sa tête.
Quidditch : 04/10Si elle est une fervente partisane des Harpies, elle n'est pas pour autant assez acrobatique pour réussir à entrer dans l'équipe de quidditch, préférant de loin le club de duels. Pourtant, elle ne dit jamais non à une petite course, laissant parfois son balai mener la danse.
Divination : 03/10 Si les feuilles de thé la laissent dubitative, Marlene reconnaît allègrement qu'elle se fie énormément aux intuitions ressenties et craint d'avoir un jour un devin ou une voyante lui agrippant le bras pour prédire son avenir. Bon comme mauvais, elle préférait ignorer le sien pour plus de zenitude.

Prélude d'une vie _
Il y a de ces histoires qui commencent toujours par un "il était une fois..." et se termine par un "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Comme si le monde avait besoin d'héros, de protagonistes en collant moulant et en cape de velours flamboyant guerroyant contre les méandres d'une société poussée d'elle-même vers son vice et son auto-destruction, incapable de vivre pleinement de son propre soul et ayant besoin d'une autorité supérieure dite "amicale" pour s'accorder, se supporter. Et certaines personnes l'avoueront, cette autorité badass et à la gueule d'ange et aux muscles suprêmes à s'en faire damner le David florentin est forcément foncièrement gentil, à la limite de la naïveté, mais finira toujours par s'en sortir par un intellect et une chance à faire rougir de plaisir les leprechauns. Sa fin d'aventure se doit donc d'être aussi glorieuse et palpitante que le méandre sinueux de sa clairvoyance ou son habilité à rester sur le droit chemin. Il ait de ces histoires où on glorifie toutes bonnes actions, utiles ou non, souhaitées ou impromptues, afin de guider les âmes pour qu'elles ne s'assombrissent pas. Seulement voilà, l'idéal d'une vie et d'une société meilleure se mêlent trop étroitement à des contes superficiels et imaginaires comme si les deux ne pouvaient être liés. Comme si toute bonne action devait forcément trouver grâce aux yeux du monde, de ses concitoyens ou même d'une personne aimée qui aimera forcément en retour. Le monde est un grand cliché où la normalité n'existe plus ou se trouve enlisée sous la volonté commune de voir émerger des têtes charismatiques qu'on aimerait suivre, voire même porter le costume.

McKinnon's _ Les McKinnon font partis des vieilles familles de la terre des Highlands. Une longue génération masculine d’éleveurs d’hyppogriffes pour des bourses diverses. Les femmes étaient généralement des mères au foyer qui élevaient leurs enfants et s'occupaient de la maison en attendant que leurs maris ne rentrent de l’élevage ou de la chasse. Mais les temps modernes ont enrayé tout cela et sonné ainsi le glas du changement. Depuis trois générations, le sang s'est mélangé et les carrières se sont envolés vers plus de sociabilité. Les années de la grande guerre n'ont pas aidé, liant encore plus les relations entre les McKinnon et les nés-moldus par mesure de sauvegarde. C'est ainsi que la branche de Justice magique fut approchée par Grand-Père McKinnon, devenant langue-de-plomb (et créant des conflits avec sa famille par manque de communication) puis par Jonathan McKinnon, brigadier et sa femme, Mary, avocamage spécialisée dans la protection des sorciers d'origines variées. Mais le changement ne s'entérine pas au domaine de carrière car les fiers et orgueilleux écossais ont quitté leurs landes bien aimés à la naissance de Lisa, la petite dernière de la famille, entraînant les McKinnon en territoire inconnu et anciennement hostile dans les contes familiaux : l'Angleterre. Désormais résidents du petit village sorcier de Godric Hollow, ils vivent une vie rangée et paisible où seuls les éclats de voix de leurs charmants bambins viennent fissurer la devanture parfaite du conte tant attendu.

The boy next door _ Le bruit d'un sifflement retentit dans les airs puis celui d'un fracas à travers le feuillage touffu de la haie. Des gémissements et des jurons sont audibles lorsqu'une petite tête blonde finit par émerger entre les haies de tulia. Trop curieuse, la gamine avait levé les yeux en l'air en observant les zigzag de cheveux épais dans les airs en osant un sourcil inquisiteur, se demandant bien quel animal était en train de gémir de la sorte. Et alors que les branches griffent sa joue et ses avant-bras, elle tombe finalement nez à nez avec le drôle d'animal tombé des airs dans la haie végétal. Son petit nez moucheté se retrousse quand elle reconnaît alors un corps humain, aussi petit que le sien, coincé entre deux branches. Pourtant, elle imaginait mal en cet instant découvrir un petit garçon derrière l'énorme chevelure touffu et indomptable.  Sa bouche s'ouvre de surprise en apercevant le petit humain et la frimousse rieuse derrière la tignasse. " Salut le colibri, je peux essayer moi aussi ? " clame alors la petite blonde avec son sourire éclatant d'enfant, limite moqueuse en regardant le mini-balai à ses côtés. " au fait, moi c'est Marlene et toi, le colibri ?" Il semble hésiter en accrochant encore plus ses doigts d'enfant autour du manche cassé. " Euh James.". De ses doigts agiles, elle glisse son poignet entre deux troncs pour enlever une feuille sur la joue du petit garçon. " Enchanté Jamesie. Je suis ta nouvelle voisine, tu viens on va tester ton bolide loin des haies ? J'aimerai voir comment il vole. " Elle rigole la gamine, du haut de ses trois citrouilles, en attrapant la main de son nouvel ami sans lui laisser trop le choix. Néanmoins, ce fut dans des rires d'enfants que les McKinnon terminèrent leur emménagement parmi les cartons magiques et deux petits gamins virevoltant à un mètre du sol entre les meubles fraichement déposés dans le jardin.

Poudlard's friendship_ Au dehors, quelques gouttelettes de pluie s'ébrouaient sous les branches de sapin, emportées par la légère brise du soir. Assise sur le rebord d'une fenêtre dans le long couloir de l'école, la sorcière laisse sa tête retomber contre le carreau de la fenêtre, tout en suivant du doigt la gouttelette suivant son sillage sur la vitre. Pourtant, elle n'avait pas l'esprit tranquille. Répondant aux salutations amicales d'un hochement de tête et d'un sourire léger, son esprit était ailleurs et elle avait du mal à suivre la conversation. Emmeline parle d'un garçon dont elle n'a pas retenu le prénom, ce qui fait rire Mary sans qu'elle ne sache pour quelle raison. Elle s'en veut de laisser ses amies de côté de la sorte mais son esprit est préoccupé et elle déteste çà. Marlene est franche et entière mais l'esprit fier de son sang écossais transforme parfois ses bonnes attitudes en mauvais esprit. " Où est Lily au fait ? J'ai remarqué qu'elle était partie rapidement à la fin du cours. " s'interroge Emmeline en tendant le paquet de patacitrouilles à Marlène. Remarquant que la question lui était directement adressée, l'écossaise cligne des yeux furieusement en se redressant pour sauter du rebord en ignorant les friandises. " J'vais la chercher. " gromele-t-elle en laissant un regard noir à Emmeline pour sa clairvoyance. Ses pas font automatiquement demi-tour pour empoigner le paquet, promettant à son amie de le lui ramener. Marlene savait où trouver Lily. Voila plus d'une année que les gamines étaient devenues des amies proches, depuis leur rencontre dans le poudlard express. Arrivée sur le fil du rasoir, la jeune fille n'avait pas eu le temps de retrouver James et avait finalement fait le chemin dans un autre wagon où la rouquine se trouvait. Rapidement, elle arriva auprès de la bibliothèque mais poussa la porte d'une salle de classe vide au lieu d'entrer dans l'antre des curieux et intellectuels. Au fond, la rouquine était penchée au-dessus de son parchemin, râlant sur son incapacité à pouvoir placer une phrase correcte. Marly reste quelques instants sur le pas de porte, ne sachant absolument pas comment aborder son amie. Si Lily était partie rapidement, c'était sa faute. A elle et son foutu caractère. Face aux critiques envers James, Marlene n'avait pu supporté davantage d'incrimination et s'était montrée sèche envers son amie. Trop sèche. Trop brusque. C'était souvent ce qui lui était rapprochée. Mais après réflexion, elle revenait toujours s'excuser. A sa manière car la fougueuse gamine de douze ans était également une boudeuse dont peu avait connaissance des débouchés. Elle finit par se racler la gorge en approchant pour s'asseoir sur la table en face de son amie. Remarquant que cela ne poussa pas la rousse à relever les yeux, elle tend le paquet devant son nez avec une voix douce bien qu'hésitante, comme si elle craignait de se prendre une veste. " Une patacitrouille ? D'après Mary, se sont les bonbons de l'amitié. " Elle espère la petite blonde, elle espère que la rouquine lui pardonnera sa fougue et son emportement ayant transformé ses mots et sa volonté, donnant finalement une pique à celle qu'elle ne voulait pas blesser. " J'voulais pas te crier dessus tout à l'heure, je suis désolée. C'est juste que... " Marquant une pause, elle cherche ses mots quelques instants pour bien mesurer l'impact de ses mots qu'elle veut parlant et non blessant. " .. que James est mon ami d'enfance et du coup, je le connais sous un autre angle. J'ai grandi avec lui et... je n'aime pas qu'on dénigre sans raison mes amis." Un temps de silence s'installe où Marlene déglutit difficilement. " Donne-lui une chance, c'est pas comme si tu étais obligée de l'aimer après tout... Amies ?" Après tout. Mais qui aurait pu penser que des mots dits à douze ans pourrait avoir finalement plus d'impact que souhaité sur le destin capricieux. " Amies !" Mais finalement, cette petite dispute finit par rapprocher les deux jeunes filles au fil des années grâce à cette franchise s'installant entre elles. Comme une soupape d'honnêteté et de simplicité entre elles. Pourtant, il n'est pas simple tous les jours d'être la meilleure amie des membres respectifs du couple le plus improbable de Poudlard, faisant jaser les chaumières et lancer les paris les plus impromptus. Les plus débiles lui demandaient parfois où en était l'avancée du couple Evans-Potter, ce à quoi elle faisait chauffer le nez des sorciers qu'elle tordait pour faire couiner d'excuses quand elle n'avait pas recours à sa baguette. Si Marly est connue pour son âme fougueuse et encline à une violence justicière, on ne parle d'elle qu'en terme amical et souriant, souvenir d'une amie chaleureuse et souriante qui n'hésite pas à tendre la main et la joue, autant pour pénitence que reconnaissance. Ayant toujours eu une vie simple et aimante auprès d'une famille unie, la petite blonde n'aspire qu'au même bonheur, fuyant les complications d'une injustice ou des tourments des complications.

Family is everything_ " 'Maaaaaaam, il n'y a plus de lait. " le cri d'Aiden résonne dans tout le rez de chaussée, allant jusqu'à faire battre la queue du chat nerveusement qui relève un oeil énervé avant de se retourner pour continuer sa sieste. Si tous l'entendent, aucun ne levèrent le petit doigt face au cri hagard de l'enfant faussement adolescent. Le jeune continue à brailler une seconde fois jusqu'à ce qu'un soupir long n'émerge de derrière un journal animé qui rejoint la table basse. " Ca suffit, Aiden. On dirait une harpie qu'on égorge." peste Marlene en rejoignant la cuisine ouverte pour chiper une pomme et flanquer une tape derrière la tête de son frère. "Aïe, mais euh arrête de me frapper. T'es pas une fille, t'es qu'une brute." râle-t-il en claquant la porte du frigo et soufflant pour chercher querelle à son aînée. "Oh sale petit gnome !" peste-t-elle en essayant de l'attraper alors que l'anguille ne s'échappe autour de l'îlot central. Les enfants McKinnon ont beau se chercher querelle à longueur de temps à l'intérieur du cocon familial de Godric Hollow, ils se montrent plus complices que jamais à l'extérieur. Car être un McKinnon revient à être loyal et honnête envers les siens. Elevés autour de principes d'équité et  d'honnêteté, les taquineries sont monnaie courante car d'une franchise à toute épreuve pouvant parfois blesser si les sentiments s'entremêlent. Si Aiden est plus propice à identifier ses sentiments, comme leur mère, Marlene a hérité du côté brute et un peu gauche de son père mais qui fait pourtant tant son charme. L'orgueil conduit ses lippes à s'étirer finement entre excuse et taquinerie, n'arrivant jamais à perdre la face visuellement parlant. C'est pourquoi elle a très mal réagi face à l'attaque sur son amie Mary, notamment sur les causes de ce pourquoi. Serrant encore les poings de rage lorsqu'elle aperçoit les traits des commanditaires impunis, la murant dans ce besoin, cette soif de justice qu'elle perçoit parfois comme de la vengeance. Cet appel du sang la terrifie autant qu'elle ne la porte. Une ineptie qu'elle souhaite cacher aux yeux de tous, surtout aux siens. La justice, Mary l'obtiendra. D'une manière ou d'une autre mais Marly ne pourra s'occuper du cas de Mulciber qu'une fois que la justice aura fait son oeuvre. Dix-sept ans passés aux côtés d'un père brigadier et d'une mère avocamage ont forgé plusieurs principes chez la sorcière blonde. Des principes en contradiction avec son tempérament fougueux, pouvant devenir enragé. Car elle n'arrive pas à se débarrasser de ses tourments, de ses angoisses et la période actuelle n'aide en rien son impulsivité. En attendant, elle n'est qu'une simple collégienne terminant sa dernière année scolaire à l'abri du monde adulte indécis et froid d'injustice qui ne mériterait qu'un coup de botte dans la fourmilière pour pouvoir rétablir un ordre plus juste, plus équitable entre les êtres vivants.