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 give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE

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AnonymousInvité
MessageSujet: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 0:05

eurydice (clio) scamander

ϟ Âge : Les sourcils froncés, les lèvres pincées et les traits tirés, tu as l’air aussi sévère que conquérante. Tu te saisis de cette maturité à deux mains, tu t’empares de ton indépendance et tu plantes dedans tes ongles, telles des griffes acérées, sans trop oser toutefois te détacher de la cellule familiale. Dix-sept ans, considérée comme adulte. Tu es perdue, entre la femme en devenir et l’enfant que l’on pousse dans l’oublie.
ϟ Nationalité :  Cet accent si typique roule sur ta langue, cette voix rauque qui s’enroule autour des mots. Un héritage familial que ne te fait guère ciller. Anglaise, autant par ton père que par ta mère. En remontant l’arbre généalogique, on peut apercevoir des traces irlandaises et galloises, des marques exotiques plus qu’évidentes sur ta peau embrassée par le soleil, au fond de ton regard sévère. Tu n’en as que faire. Tu sais d’où tu viens, tu sais où tu vas. Et c’est bien là tout ce qui compte. La couleur de ta peau est secondaire par rapport au talent dont tu fais preuve avec ta baguette entre les doigts.
ϟ Année d'études : L’apogée de tout un parcours, source d’angoisses poignantes et de larmes terribles. Septième année à Poudlard qui fait ressortir ta peur de l’échec, qui te fait craindre de ne pas avoir assez étudié tout au long de ton parcours scolaire. Mais tu es bonne élève, tu le sais, tes professeurs le savent. Ton père s’inquiète terriblement de la pression que tu te mets, car toute honnête que tu es, tu n’hésites jamais à vider ton sac en sa compagnie. Ton frère en rit légèrement, le bougre, car il est déjà passé par là.
ϟ Sang :  La famille Scamander n’est probablement pas une famille aussi prestigieuse que celle des Shafiq ou encore des Ollivander, elle est même considérée comme fantastque par certains. Il n’empêche que le nom Scamander reste un vieux nom dans le monde sorcier. Sang-mêlé ici et là, sur plusieurs générations. Le statut de sang importe pour beaucoup, mais pas pour toi. Tu ne penses pas être une sorcière moins talentueuse parce que ta mère était née-moldu ou parce que l’une de tes arrière-grand-mères a épousé un moldu.

ϟ Maison : Poufsouffle – Serpentard – Serdaigle – Gryffondor.

ϟ Avatar : Raven Lyn (untamed swallow.)

Affiliation : Triste réalité qu’est la discrimination. Tu la connais si bien, trop bien. De cette peau que le solei a choyé, de nombreuses moqueries ont volé jusqu’à tes oreilles, des regards emplis de fierté et de mépris ont glissé sur ta personne. Ça te laisse un goût amer en bouche, ça déforme les traits habituellement si harmonieux de ton visage en une grimace mécontente. Mais plus encore que cela, le jugement est blessant. D’une manière terrible. Et tu te hais un peu pour ça, tu leur en veux. Ton père tente de t’adoucir. Il comprend, mais il a aussi conscience que tes convictions peuvent représenter un danger, que ta soif de justice et d’égalité n’est pas toujours vue d’un bon œil. Officiellement, les Scamander sont neutres, ne soutiennent aucun des camps en particulier. La famille semble fermer les yeux et se boucher les oreilles, s’enfermant consciencieusement dans une bulle l’isolant du monde extérieur. Officieusement, c’est une toute autre histoire. La discrétion est de mise, le secret presque oppressant. Personne n’en parle à la maison, mais tu n’es pas idiote. Les courriers adressés à Cyrus Scamander disparaissent bien trop vite pour que ce ne soit pas suspect, les murmures bien rapidement éteints quand tu passes dans les couloirs de la demeure familiale, les interlocuteurs mystérieux sur lesquels ton paternel refuse de poser des noms. On peut parfois te reprocher ta naïveté, mais pas un quelconque manque de matière grise. Tu reconnais certains visages, faire les connections nécessaires par la suite n’est pas difficile. Tu sais que, dans l’ombre, ton père soutient l’Ordre du Phénix. Ton frère certainement aussi. Le problème est que tous deux te voient encore comme une enfant, même si aux yeux de la loi sorcière tu es considérée comme une adulte. Ils veulent te protéger, au départ partant du principe que ton ignorance sera ton bouclier. Maintenant, c’est plus un refus de parler de la chose pour ne pas attiser tes ardeurs. Ils te savent volontaire pour te battre en cette cause que tu crois juste, de rejoindre les rangs de l’Ordre la tête haute. Un secret de polichinelle que tu n’oses pas vraiment briser, profondément touchée par cette attention particulière, un peu craintive aussi de te plonger à coeur perdu dans cette guerre. Pour le moment, tu te concentres sur tes études. Après, tu te feras probablement moins discrète.

Baguette : Tes mouvement sont souples et fluides alors que des éclairs colorés jaillissent du bout de ta baguette. Tu n’as pas l’air particulièrement assurée, mais tu ne défailles pas non plus. Tu as juste l’air terriblement concentrée, refusant l’échec des enchantements auxquels tu t’appliques. Le bois de cèdre, souple sans trop l'être, entre tes doigts est une sensation familière, réconfortante. On te considère comme un petit gabarit, aux yeux de tous ta silhouette paraît bien frêle. Et ta baguette semble l’être tout autant, te permettant de la manier avec aisance et rafinement. À tes yeux, vingt centimètres est une taille impeccable pour toi, bien que dans la moyenne relativement basse des tailles des baguettes. Tu n’es pas une mauvaise sorcière, bien au contraire. Tu n’as aucune affinité pour les matières ne nécessitant pas l’usage de ta baguette. La plume de phénix qui réside au coeur de ta baguette est ambivalente, te permet de passer de enchantements élégants et rafinés à des sorts agressifs ou défensifs. Tu as une très nette pour les sortilèges, que tu produis sans grand mal et avec grace.

Miroir du Riséd : Tu te vois rayonnante, un large sourire fendant ton visage en deux et les yeux brillants de joie. Tes cheveux sont libres, bouclés en une crinière indomptable et épaisse. Tu es vêtue d’une robe sorcière aux imprimés fleuris et légers, colorés et joyeux. Tu devines ta baguette dans l’une des nombreuses poches de ta robe. Tu te vois briseuse de sortilèges à Gringotts, tu te sais réputée dans ton domaine professionnel, même si tu sais que tu n’es pas la meilleure. Ça ne t’intéresse pas, d’être au sommet de la pyramide hiérarchique ou professionnelle. Non. Toi, ce que tu désires plus que tout, c’est de t’épanouir dans ta voie, de trouver le bonheur dans ce que tu entreprends. Enfin, on te reconnaît pour la sorcière que tu es. Pas pour la fille à la couleur de peau exotique, pas pour la fille issue d’une longue famille de sang-mêlés. On te voit comme une sorcière à part entière, car c’est ce que tu es. Tu es si belle, dans ton bonheur. Sur ta droite, tu vois ton père. Des cheveux gris et blancs se sont glissés dans sa chevelure sombre, des rides sont apparues sur son visage souriant et chaleureux. Il est à la retrait et profite de son vieil âge comme il le devrait. La valise posée à ses pieds a l’air d’avoir beaucoup voyagé. Sur ta gauche, ton frère de sept ans ton aîné, Priam, Auror de son état et hautement décoré pour ses exploits sur le terrain. Il rayonne tout autant que toi. Un peu en retrait, tu devines une silhouette avec laquelle tu n’es pas familière, mais que tu connais malgré tout si bien. Cette mère que tu n’as pas connu vous observe tous les trois avec un regard chaleureux et bienveillant. À ses côtés, deux enfants se tiennent par la main. Une petite fille et un petit garçon qui te ressemblent énormément, avec la même crinière que toi et la même lueur malicieuse brillant au fond de leurs yeux verts. Tes enfants, la chair de ta chair. Oh, tu ne peux définitivement pas demander plus de la vie. Tu as l’air si heureuse.

Épouvantard : Le froid de l’hiver qui s’entoure autour de tes membres, un immense lac récouvert d’une couche plus ou moins épaisse de glace. Rien de bien dramatique en soi jusqu’au moment où tu sais la glace se fêler sous tes semelles, te plongeant ainsi dans l’eau tout bonnement frigorifique de l’immense étendue d’eau. Tes poumons s’affolent, s’emplissent d’eau alors que ton corps dans son entièreté se retrouvent totalement engourdis par le froid. Tu luttes avec l’énergie de la panique et de l’instinct de survie, avec la force du désespoir et de la terreur. Mais tu ne parviens à rien, tu restes piégée sous la glace. Tu n’as jamais appris à nager, tu ne sais que faire de tes bras et de tes jambes. Tu vois l’ouverture qui t’a plongé dans la glace, non loin de là, mais tu n’arrives pas à l’atteindre. Tu es piégée. L’eau s’engouffre dans tes poumons et tu te sais soudainement, avec une clareté brutale, que tu es promise à la mort. Et il n’y a rien que tu puisses faire, la noyade sera ta chute.


Amortentia : L’odeur du feu crépitant dans le foyer de la cheminée, une source de réconfort important à tes yeux. L’hiver, il n’est pas rare de te trouver face à la cheminée, à somnoler ou étudier. La chaleur et l’odeur du bois brûlant doucement t’apaise, efface tes angoisses et te fait oublier tes soucis. La douce senteur du savon à la lavande que tu apprécies tant. Tu n’as aucune affinité particulière avec les plantes ou les fleurs, mais la lavande est l’exception. Tu aimes l’odeur forte et entêtante de la fleur, tu la laisses volontiers te monter à la tête. Tu préfères trouver cette senteur concentrée en un savon, cette préférence est totalement arbitraire. C’est avec un savon parfumé à la lavande que tu te laves quotidiennement, trouvant confort et relaxation en cette odeur familière. Puis finalement, le parfum du parchemin neuf, tout fraîchement acheté. À chaque achat que tu fais, tu apprécies toujours un peu plus la bonne qualité du parchemin neuf dont tu fais l’acquisition. La texture du papier est agréable sous tes doigts, l’odeur flottant jusqu’à tes narines de manière fort appréciable.

Compétences magiques

Duels : 7/10 ☽ Tu n'es pas malhabile avec ta baguette entre les doigts. Fine observatrice, réactive, on ne peut pas te considérer comme nulle en duel. On ne peut pas non plus affirmer que ta technique soit irréprochable. Tu te précipites parfois, tu peux te montrer un brin maladroite. Tu as une marge de progrès assez conséquente, sans pour autant avoir à rougir de tes capacités actuelles.
Potions : 2/10 ☽ Face à ton chaudron, tu es un véritable désastre. Et ce n'est pas peu dire. Tu ne remues jamais ta préparation comme il le faut, la préparation de tes ingrédients est bien souvent médiocre, tu as toutes les peines du monde à suivre les instructions notées sur le tableau noir ou sur les pages de ton manuel. Tu manques de patience, clairement, pour etre une bonne potionniste.
Métamorphose : 10/10 ☽ La matière est exigeante, mais c'est avec un grand plaisir que tu atteins sans grand mal les objectifs fixés par ton professeur. Tu agites ta baguette, il y a quelques râtés, mais il ne te faut pas bien longtemps pour parvenir à tes fins.
Sortilèges : 10/10 ☽ Cette matière est un véritable art à tes yeux. Le rafinement des sortilèges, la délicatesse des mouvements de baguette, l'ensemble attire ton regard comme un insecte serait attiré par une lumière chaude au milieu de la nuit. Tu es grande appréciatrice de cette pratique, tu es très exigeante avec toi-même en cette matière et rien en-dessous de la perfection ne te satisfait.
Légilimancie : 0/10 ☽ La chose est impressionnante, mais tu t'en désintéresses totalement. La possibilité de plonger la tête la première dans les pensées d'autrui ne t'attire guère, respectueuse et sensible que tu es. Tu en as entendu parler et cela te suffit.
Occlumancie : 0/10 ☽ Encore une fois, une pratique qui n'attise pas ta curiosité. La pratique te semble noble, te semble digne, mais ce n'est pas pour toi.
Quidditch : 1/10 ☽ Tu sais maîtriser dans une certaine mesure les mouvements que tu fais sur un balais, mais tu n'es guère à ton aise. Tu es déjà montée sur un balais, mais tu n'as pas l'envie de renouveler l'expérience.
Divination : 0/10 ☽ Tu hais cette matière avec passion. La science de la divinitation est beaucoup trop incertaine à ton goût, beaucoup trop floue. Tu exprimes un désintérêt total pour la chose sans le moindre scrupule.

ϟ Pseudo/prénom : slytherin ϟ Âge : 23 ans ϟ Fréquence de connexion : pour le moment 7j/7, mais ça risque de diminuer début décembre ! rien de bien inquiétant !  ϟ Ce personnage est : inventé !ϟ Où nous avez-vous connu : bazzart ! ϟ Le mot de la fin : de l’amour & du chocolat sur vos bouilles.


Dernière édition par Eurydice Scamander le Lun 27 Nov - 15:56, édité 8 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 0:05

hogwarts: a history


25 janvier 1967 ☽ Il y a une flamme qui brille au fond de ton regard sombre, tes lèvres tirées vers le bas en une moue insatisfaite. Les enfants autour de toi rient à gorge déployée alors que l’humour de la situation t’échappe totalement. Pourquoi s’exclaffent-ils donc ainsi ? Qu’y a-t-il de si drôle et que tu ne vois pas ? Ils n’ont pas l’air beaucoup plus vieux que toi, le petit chef de la bande ne peut pas avoir plus de huit ans. Cheveux blonds et peau blanche parsemée de tâches de rousseur, tu peux voir qu’il a les dents de travers. À côté de lui, deux autres petits garçons se ressemblant fortement, très certainement des frères. Celui à droite à l’air plus vieux que celui de gauche, mais leur chevelure brune et leurs yeux bleus restent identitques. Tout autour de vous, une demi-douzaine de marmots se sont rassemblés, filles et garçons, vous observant avec le genre de curiosité que l’on pourrait qualifier de malsaine, cette envie de savoir qui est propre aux enfants. Tu te sens mal à l’aise, très mal à l’aise. Le trio continue de rire, te fixant de ces regards emplis de mérpis, hautains. Tu ressens l’envie soudaine et brutale de te replier davantage sur toi-même, comme si tu pouvais réellement échapper à ces regards qui ne te plaisent pas en enroulant tes bras autour de tes jambes pliées et en cachant ton visage rond dans tes genoux. C’est ce que tu fais avec une lenteur née de ton manque d’assurance. Ils ne font que rire de plus belle. Tu les entends se moquer, même si tu ne saisis pas l’essence même des boutades blessantes. Tu fermes les yeux, comme pour te couper un peu plus du monde extérieur. Malheureusement, tu ne peux pas totalement ignorer les rires moqueurs des autres enfants.
« Eurydice ! C’est l’heure de rentrer ! »
La voix salvatrice et familière te fait brusquement relever la tête. Les flammes dans tes yeux noisettes s’éteignent pour laisser place à la douceur et l’amour que seule une enfant naïve à l’aube de son septième anniversaire peut exprimer. Cette fois-ci, ton attention est totalement détournée des cruels enfants et c’est un large sourire qui s’affiche sur ton visage, faisant aisément oublier la mine contrariée qui s’y trouvait un peu plus tôt. Sans la moindre trace d’hésitation, tu bondis fermement sur tes pieds et tu ne tardes pas à t’élancer vers le propriétaire de la voix. Tu te jettes dans ses bras avec entrain. Il te soulève avec une aisance découlant d’années de pratique et, une fois que tu es bien câlée dans ses bras, il dépose un baiser assuré et aimant au niveau de ta tempe gauche. Pour toute réponse, l’homme n’obtient qu’un baiser fermement planté sur sa joue droite.
« Tout va bien, Eurydice ? interroge-t-il de cette voix inquiète, cette voix paternelle qui te réchauffe l’estomac et qui te fait sourire. Ces enfants ne t’embêtaient pas, dis-moi … ? »
Il s’inquiète, comme toujours. C’est normal, puisque c’est ton père. T\u aurais aimé lui dire avec tes mots d’enfant que ce n’est pas nécessaire, que tu as, tristement, l’habitude. Que ce soit à cause de ta carnation de peau si atypique aux yeux des britaniques ou à cause de l’absence de ta mère morte en couche après un accouchement difficile, les moqueries vont bon train. On rit parce que tu es trop bronzée alors que le soleil est terriblement rare en Grande-Bretagne. On t’accuse cruellement d’avoir tué ta génitrice. Ça fait terriblement mal, les mots heurtent et blessent. Toutefois, l’amour paternel et fraternel que tu reçois au quotidien te fait oublier les mots trop durs que tu entends, trop cruels pour l’enfant douce et naïve que tu es. Tu hoches alors la tête contre son épaule, te tortillant quelques secondes pour trouver une position un peu plus confortable.
« Ça va, dis-tu simplement de ta voix fluette, Tout va bien. »
Tu sens ton père qui hoche la tête à son tour, puis le changement de décor te fait comprendre qu’il a tourné les talons pour vous diriger vers la demeure familiale des Scamander, légèrement à l’extérieur du village du Yorkshire. Tu te laisses porter, doucement bercée par les pas sûrs et réguliers de l’homme. Ce dernier ne tarde pas à prendre doucement la parole et tu devines un sourire chaleureux dansant sur ses lèvres sèches.
« Tu vas être contente, Eurydice. Nous avons reçu une lettre, pendant que tu jouais au parc. Une lettre de Priam. Je ne l’ai pas encore ouverte, je t’attendais. Il marque une courte pause, puis reprend avec autant d’enthousiasme. Et tes grand-parents sont à la maison, aussi. Ils sont impatients de voir à quel point tu as grandis ... »
La marche jusqu’à la maison n’est pas bien longue, mais avec les mots doux et le débit de parole régulier de ton père, tu commences à cligner des yeux paresseusement. Tu souris légèrement et tu fermes les yeux. Tu t’endors, perchée sur l’épaule de ton père, avant même de voir la ligne de la demeure familiale se dessiner à l’horizon.

☽☽☽

1er septembre 1971☽ Les corps courent et se bousculent, se pressent et se marchent les uns sur les autres. Tu es impressionnée par le nombre personnes présentes sur un quai de gare, en apparence simple, embrassant les plus jeunes des pré-adolescents présents, saluant chaleureusement les plus âgés. Tu observes avec des yeux écarquillés toute cette agitation, ta main droite crispée sur celle de ton père alors que Priam, ton frère aîné, pousse ton chariot avec un air goguenard sur son visage. Il s’amuse à te contempler de cette manière, toi qui as tout le temps quelque chose à dire, tu te retrouves soudainement bien muette. Puis, il est déjà passé par là, Priam. Il connaît Poudlard, ayant fini sa septième année en juin dernier. Il en est fier, il se donne des airs importants qui ne plaisent pas toujours au paternel du trio de Scamander, mais ce dernier affirme que cela lui passera lorsqu’il commencera sa formation d’Auror. Ça le fera redescendre sur terre, a souvent affirmé Cyrus Scamander durant l’été, sa voix emplie de sagesse et d’agacement. Il se calmera rapidement, t’a-til souvent dit durant les vacances précédants ton entrée à la célèbre école de sorcellerie britannique. Tu espères que c’est vrai. Priam a vraiment été insupportable depuis sa sortie de Poudlard avec des notes irréprochables à tous ses examens. Il s’est pavané dans la demeure familiale, il s’est vanté inlassablement. Il a énervé tout le monde, même vos grand-parents, Theseus Scamander et Marigold Scamander – née Rosenbach – qui sont pourtant des puîts de patience sans fond. Aussi tu attends patiemment le jour où Priam aura appris à se montrer un tantinet plus modeste. Mais il te faudra attendre, semble-t-il, puisqu’une toute autre aventure t’attend aujourd’hui. Ta toute première rentrée à Poudlard. Cela fait deux semaines que tu ressens cette nervosité terrible au creux de ton estomac. Ton père doit être tout aussi nerveux que toi, comme il l’a été pour la première rentrée de son aîné. Mais lui aussi, il est déjà passé par là.

Tu es tirée de tes pensées quand un adolescent un peu trop enthousiaste te bouscule. Instinctivement, tes doigts s’enroulent plus fermement autour de la main de ton paternel alors que tu trébuches, puis retrouves ton équilibre. Tu jettes un regard mécontent à l’adolescent maladroit qui ne semble pas t’avoir remarqué, mais tu ne dis rien. Ton frère laisse un petit rire lui échapper et tu tournes ton regard boudeur vers lui, le faisant rapidement terre. Aussi fier soit-il, Priam n’a guerre envie de te contrarier aujourd’hui. Il t’adresse un petit sourire désolé avant de poser à tes pieds la petite cage contenant le chaton, Archibald, offert par ton père à l’occasion de ton anniversaire et en prévision de ta rentrée. Sans tarder, il s’élance vers l’avant du train avec le chariot pour y charger tes affaires. Tu le suis du regard, repérant quel compartiement il a choisit pour toi avant de lever les yeux vers ton père. Celui-ci lâche ta main pour te carresser doucement le sommet du crâne, un geste habituel, mais toujours aussi tendre. Il bouge un peu pour se baisser légèrement en face de toi, enroulant ses long bras autour de tes épaules.
« Tout va bien se passer, Eurydice. Ne t’inquiète pas. »
Tu ne doutes pas une seule seconde de la véracité de ses paroles. Néanmoins, la nervosité reste présente. Ton père t’a parlé de ses années à Serdaigle, ton frère de ses années à Serpentard. Et si tout s’est bien passé pour eux, qu’ils n’ont jamais vraiment fait attention à ce qui se disait d’eux, tu restes inquiète. Tu te sais sensible et un brin fragile. Les mots et les piques t’atteignent bien trop aisément, surtout que tu seras dépourvue du confort quotidien que ton père t’a toujours offert librement. Tu crains de pleurer trop facilement à la moindre remarque, tu crains de paraître faible. Ce sont des inquiétudes qui t’habitent depuis le jour où tu as reçu ta lettre, depuis qu’il a été confirmé que tu étais une sorcière … Pas qu’il y eut un doute un jour, étant donné tous les accidents magiques que tu as pu causer à la maison dans ta tendre enfance, mais la confirmation reste malgré tout salutaire pour l’éternelle angoissée que tu es. Enfin. Tu enroules tes petits bras – tu es plutôt chétive pour ton âge – autour de la taille de ton père et tu te laisse aller complètement contre lui. Pas une larme coule, mais tu détends en soupirant contre lui. Il passe une main dans ta crinière folle, puis embrasse tendrement ton front. Tu es une jeune demoiselle peu bavarde, ne parlant que lorsque tu l’estimes nécessaire. Tu restes donc silencieuse alors que ton père continue de te rassurer et de te soutenir. Et, bien trop tôt à ton goût, un sifflement strident se fait entendre, signalant le départ imminent du Poudlard Express. Tu soupires à nouveau avant d’embrasser la joue de ton père et de te détacher de lui lentement.
« Je t’écris bientôt, pour te dire dans quelle maison j’ai été envoyée … lui assures-tu dans un sourire. Et je rentrerai pendant les vacances de Noël Je t’aime, Papa. »
Une dernière étreinte rassurante, un dernier baiser tendre. Puis te voilà partie. Priam t’intercepte dans la foule, te hissant maladroitement dans ses bras pour une embrassade fraternelle un peu trop enthousiaste, puis te laisse partir avec des éclats de rire et des encouragements. Tu finis par pénétrer dans ton wagon juste avant que le train ne parte. Tu t’installes dans le compartiment que ton aîné a choisit pour toi pour voir ton père et ton frère presque pressés contre la vitre pour te faire de grands signes de bras. Tu devines sans mal qu’ils te souhaitent un bon début d’année scolaire et un bon voyage. Tu souris chaleureusement, tu fais un timide signe de la main et le train se met en marche. Tu t’asseois sur la banquette après avoir sorti Archibald de sa cage, le serrant contre toi pour te rassurer.

☽☽☽

31 décembre 1976 ☽ L’année s’achève froidement pour le petit village du Yorkshire que tu as rejoint pour passer les fêtes. À travers la fenêtre, tu ne vois que des paysages recouverts de neige, que du blanc à perte de vue alors que la lune et les étoiles éclairent le ciel presque sans nuage annonçant la nouvelle année. À l’intérieur de la demeure familiale, tu es bien au chaud et l’ambiance va bon train. Grand-parents, oncles, tantes, cousins et cousines sont rassemblés pour fêter le nouvel an. Toutes les conditions sont donc réunies pour que tu puisses sourire largement, sans la moindre inquiétude. Mais voilà, tu ne souris pas, tu n’as pas la tête à la fête. Tu as les bras croisés sous ta maigre poitrine et le regard dur, fixé sur les étendues blanches. Des rires chaleureux parviennent à tes oreilles, mais malgré tout, ton humeur reste morose. Tu es inquiète, tu te ronges les sangs presque. Tu aimerais pouvoir parler à quelqu’un de ce qui te taraude depuis un moment déjà, tu aimerais pouvoir alléger ton poids en le partageant avec quelqu’un d’autre, mais ce n’est pas l’heure de faire ça. Vêtue de ta belle robe jaune de fête, tu ne te vois pas aller parler de l’ascencion d’un certain mage noir qui fait trembler la majorité de la communauté sorcière, toi la première. Alors tu te tiens à l’écart, tu te mords la lèvre inférieure en un tic nerveux pour garder le silence. Tu jettes un rapide coup d’oeil par-dessus ton épaule, observant les invités. Tu vois d’abord ton grand-père et ta grand-mère du côté paternel – tes grand-parents maternels sont autrement occupés chez l’une des sœurs de ta défunte mère, ils sont repartis aussitôt après Noël – en train de s’occuper autour d’un verre de tu-ne-sais-trop-quoi, installés dans les fauteuils les plus proches de la cheminée. Ton père est juste à côté d’eux, les observant d’un regard rieur et bienveillant. Puis il y a un de tes oncles – du côté maternel, cette fois-ci, lui a décidé de rester puisqu’il s’entend si bien avec son beau-frère, refusant de le considérer comme ex quoique ce soit – est étalé de tout son long sur le canapé faisant face à la cheminée, complètement ivre. Tu peux apercevoir tes plus jeunes cousins courir et sauter dans le long couloir menant à l’escalier. Et du coin de l’oeil, tu remarques qui Priam qui s’approche de toi.
« Est-ce que je dois aller casser la figure d’un quelconque garçon ? Parce que tu as grise mine, Eury, et j’espère pour cet hypothétique jeune homme que ce n’est pas de sa faute. »
Sa voix est rieuse et son humour bon enfant. Toutefois, tu ne peux réprimer la pointe d’agacement que tu ressens en l’entendant prononcer ces mots. Tu n’es pas une demoiselle en détresse et tu n’as pas besoin que ton frère te fasse office de chevalier servant. Peu importe le nombre de fois où tu t’acharnes à le lui répéter, Priam n’en fait qu’à sa tête. Mon devoir de grand frère, dit-il, m’y oblige. Ça te fait grincer des dents et lever au ciel alors qu’il persiste et signe. Tu ne dis rien, te contentant de le fusiller du regard. Ta réaction est suffisamment inhabituelle pour qu’il te lance un air interloqué, à la fois curieux et inquiet. D’habitude, tu lui réponds avec une remarque cinglante, l’adolescence te rendant légèrement plus extravertie que l’enfant que tu as pu être, en levant les yeux au ciel. Mais cette fois-ci, tu as l’air bien calme. Trop calme. Ses sourcils se froncent et, tout doucement, il vient cogner son épaule contre la tienne. Tu restes murée dans ton silence, lui arrachant un soupire.
« Pas un garçon, alors … Qu’est-ce qui te tracasse, Eury ? »
Il passe un bras autour de tes épaules pour te rapprocher de lui, un geste fraternel de bienveillance qui te fait plus de bien que ce que tu voudrais bien avouer. Tu soupires, passant un bras à sa taille et posant ta tête contre son épaule. Tu es incapable de lui mentir ou de lui cacher quoique ce soit. Tu es une bien piêtre menteuse. Les quelques fois où tu as tenté de cacher la vérité, tu t’en es amèrement mordue les doigts. Aussi, c’est sans la moindre hésitation que tu te confesses à demi-mots.
« C’est compliqué, lâches-tu d’une voix plâte. Enfin, pas tant que ça … C’est juste que je suis inquiète, avec tout ce qui se passe dehors ... »
Tu n’as pas besoin d’en dire plus. Priam, en tant qu’Auror, sait mieux que quiconque se qui se passe dans le monde sorcier. Il a cette vision très terre-à-terre de la problématique, du chaos qui fait rage. Toi, tu n’es encore qu’une simple étudiante, tu n’es encore qu’une adolescente inquiète par les ragots colportés par tel ou tel journal. Il n’y a dans ton esprit que des hypothèses glaçantes concernant ton avenir et quelques faits terribles réportés sans détails par ton frère dans le présent. Rien de bien réjouissant en soi, tu dois bien l’admettre. Ton futur est incertain, tu sais où tu veux aller, mais tu ignores si cela te sera possible. Trop de questions, pas assez de réponses. Tes angoisses remontent et tes mains se font moites. Priam soupire lourdement à tes côtés, posant une main rassurante sur le sommet de ton crâne.
« T’inquiète pas pour le moment, tu vas vite retourner à Poudlard et tu y seras en sécurité, t’intime-t-il à voix basse. Le Ministère et les Aurors font tout ce qu’ils peuvent, aussi. Et tant que je serai là, je te promets que rien ne t’arrivera. »
Sa promesse t’arrache un petit sourire. Sa main descend vers la tienne et tu le sens te tirer vers vos grand-parents doucement.
« Tu auras tout le temps de te faire du soucis quand tu auras terminé tes études à Poudlard. En attendant, viens réveillonner avec nous. Grand-mère se plaignait tout à l’heure que tu n’étais pas bien bavarde, il faut que tu rattrapes le coup, maintenant … Laisse tout ça derrière toi pour l’instant et profite de la soirée. »
Ton sourire s’élargit. Ton aîné a raison et tu le rejoins d’un pas un peu plus léger. Toutefois, tu ne lâches pas tout, il reste encore cette boule un peu trop lourde au fond de ton estomac. Mais pour ce soir, tu te promets de ne plus aborder le sujet pour profiter de ta famille. Tu restes inquiète à cause de cet avenir incertain, mais tu l’ignores. Tu attrapes un verre de jus de citrouille, puis vas rejoindre la discussion animée qui prend place entre ton frère et ton grand-père. Tu t’inquièteras de cela un peu plus tard.


Dernière édition par Eurydice Scamander le Mer 29 Nov - 17:52, édité 3 fois
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Lily Evans
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MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 0:07

Officiellement bienvenue parmi nous :cutie: :hola: J'approuve absolument tout, du choix de la famille à celui de l'avatar :cutie: :like: :l: Je te souhaite bon courage pour l'écriture de la fiche, n'hésite pas à passer nous voir sur la box entre deux morceaux :arrow: et si tu as des questions, nos boites à mp te sont grandes ouvertes :l:
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Emmeline Vance
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MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 0:11

Lily Evans a écrit:
J'approuve absolument tout, du choix de la famille à celui de l'avatar :cutie: :like: :l:

TOUT EST DIT :cutie: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE 4270475464 hâte de lire tout ça :cutie: bon courage avec ta fiche :l: :l: :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 0:48

merci à toutes les deux :l: :l: :l:
je suis vraiment super contente que mes choix vous plaisent ! :red: & j'espère vraiment que la suite vous plaira tout autant :chou:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 1:17

J'aime beaucoup le début de ta fiche et je le redis, cet avatar quoi ! :ho:
Bienvenue officiellement et bon courage pour la suite :chou:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 12:12

merci :l: :l: :l:
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Sirius Black
Sirius Black
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 12:36

La demoiselle fait de la concurrence à James pour les cheveux :cute:

Bienvenue parmi nous :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 19:46

les crinières folles, y a que ça de vrai :niark: :niark: :niark:
merci :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptySam 25 Nov - 19:55

Je pourrais t'aider en potion, si tu veux :siffle: :siffle:

J'adore ta façon d'écrire ! :plz: Et le perso promet tellement ! Bienvenue :chou:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyDim 26 Nov - 18:40

avec plaisir, ça ne peut pas me faire de mal :hehe:
merci à toi :l:
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Fabian Prewett
Fabian Prewett
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyDim 26 Nov - 18:44

Super choix d'avatar & de nom de famille :cutie:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyLun 27 Nov - 13:22

merci beaucoup :l: :l: :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyLun 27 Nov - 21:09

Bienvenue ici Eurydice :cutie: quel avatar ... :bave:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyMar 28 Nov - 7:17

Bienvenuuue ! Je suis fan du choix d'avatar et de famille ** ♥️
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyMar 28 Nov - 15:58

votre accueil fait vraiment chaud au coeur, ça fait super plaisir :cutie:
merci à vous deux :l: :l: :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyMar 28 Nov - 21:31

Je la trouve très intrigante cette petite, et quel faciès ! :cutie:
Bienvenue :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyMer 29 Nov - 17:52

merci beaucoup :l: :l: :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE EmptyMer 29 Nov - 18:20

:spell: Faut pas avoir peur, on est gentils nous, les petits mangemorts :D Promis, si je croise ton frère, je lui ferai coucou :bleh: :fire: :arrow:

Je plaisante, évidemment (tain faut que j'arrête de valider avec Bella :arrow:)

Je te valide, donc, j'ai beaucoup aimé ta fiche et c'est un chouette personnage avec lequel tu te lances là :cutie: En plus, avec un choix pareil de famille... :cutie: J'espère que tu te plairas en RP avec nous, n'hésite pas à filer créer une fiche de liens, à aller en réclamer aux membres déjà validés (ce sont parfois des fainéants de la pire espèce :arrow:) et à continuer de squatter la box avec nouuus :l: :l:
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MessageSujet: Re: give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE   give me a hero and i'll write you a tragedy ☽ EURYDICE Empty

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