i find it kinda funny, i find it kinda sad | Amelia Bones

Affiliation : Amelia a rejoint l'Ordre par conviction. Elle ne se voyait pas rester sans agir et toute sa jeunesse, elle a toujours fait savoir qu'elle était quelqu'un d'engagée. Si elle a voulu travailler au département de la Justice Magique, c'est bien entendu pour son sens aigu de la justice. Si elle a pas mal hésité au départ, ayant peur de ne pas être à la hauteur et peut-être pas assez forte mentalement, elle ne regrette pas du tout son choix. Il faut avouer qu'en plus, un tel lien entre la Justice Magique et l'Ordre ne peut faire de mal. Elle a attiré son frère au sein de l'Ordre également.

Baguette : La baguette d'Amelia est en bois d'Erable, mesure 27,5 cm et possède un ventricule de cœur de dragon. C'est toujours la même baguette que depuis le jour où elle l'a achetée chez Ollivander's et elle se rappelle encore de ce jour. Elle avait essayé au moins cinq ou six baguettes avant d'obtenir celle qui lui conviendrait. Elle a su en prendre soin et la conserver intacte tout ce temps, non seulement parce qu'elle est toujours minutieuse lorsqu'elle l'utilise mais également parce qu'elle a peur de se retrouver sans baguette lui correspondant.

Miroir du Riséd : Si Amelia venait à voir ce que le miroir du Rised lui réserve, elle serait à la fois enthousiasmée et troublée. D’une part, elle se voit comme étant la Présidente-Sorcière du Magenmagot, mais elle est également aux côtés d’un homme qui semble être son époux, ainsi que deux enfants. Rien de bien intrigant à première vue, mais l’homme qui est à ses côtés est son ancien meilleur ami de Poudlard, Edwin MacMillan.  

Épouvantard : Lorsqu’elle était à Poudlard et qu’elle dû faire face à son Epouvantard pour apprendre à le contrer en cours de Défenses contre les Forces du Mal, Amelia a vu apparaître un serpent. Elle a toujours eu horreur de ces bestioles. Elle n’a jamais su si c’était parce qu’elle n’appréciait pas vraiment les Serpentards ou si c’était simplement le fait de voir quelque chose ramper qui lui fichait les jetons.

Amortentia : L'odeur marine qui lui rappelle son enfance, là où elle a grandi. C'était une petite maison près de la mer. Si aujourd'hui elle vit en plein Londres, cette odeur lui est très chère. Son Amortentia contient également l'odeur du thé de sa grand-mère, un thé vert légèrement citronné dont elle raffole. Et enfin, l'odeur du cuir d'un équipement de Quidditch. Elle n'a jamais été très douée à se jeu, mais elle ne ratait aucun match pour encourager Edwin lorsqu'elle était à Poudlard. Aujourd'hui, c'est un peu plus compliqué. Elle ne sait pas pourquoi cette odeur se trouve dans son Amortentia.

Compétences magiques

Duels : 8/10
Potions : 6/10
Métamorphose : 5/10
Sortilèges : 9/10
Légilimancie : 1/10
Occlumancie : 7/10
Quidditch : 3/10
Divination : 1/10

C’est l’histoire d’un père amoureux de la mer qui a transmis cet amour à sa fille adorée. Ce père, bien qu’absent, a toujours été un modèle aux yeux de la petite Amelia Bones. Chez les Bones, il y a la mère, sorcière comme ses parents, qui est un peu trop aimante et protectrice, ensuite il y a le fils, Edgar, un amour de garçon comme toutes les mères rêvent d’avoir et puis il y a la petite benjamine, Amelia, une fille rêveuse, un peu dans son monde mais qui rêve de justice pour toutes et tous. Ces deux enfants ont hérité principalement de leur mère, tant physiquement que par leur sang de sorcier. Pourtant, Amelia a toujours eu le caractère de son père, c’est ce que Mémé Victoria ne cessait de lui rappeler sans cesse. Mémé Victoria n’a jamais vraiment aimé le père Bones. Sa barbe et ses cheveux en bataille, son sang moldu et son amour si incompréhensible pour ce liquide qui recouvre la planète, tout cela semblait si absurde que dès qu’il avait le dos tourné, Mémé Victoria n’hésitait pas à lui trouver des défauts et parler sur lui. Amelia le prenait plutôt à la rigolade, surtout parce qu’elle a toujours pris soin de sa grand-mère, en échange d’une bonne tasse de thé citronné.

C’était enfin le grand jour pour se rendre à Poudlard. Cela faisait déjà trois ans qu’Edgar y était entré mais enfin, c’était le tour de la plus jeune de la famille. Sa mère était si fière d’elle, mais Amelia, elle, avait une inquiétude. Même si son père ignorait tout de Poudlard, de la sorcellerie et de toutes ces choses, elle aurait aimé le voir avant sa rentrée. Malheureusement, il n’était pas rentré à bon port depuis un bon moment. C’est l’esprit un peu morose que la jeune Bones s’est rendu à son premier jour d’école. Tous les autres sorciers semblaient excités à l’idée d’enfin se rendre à Poudlard mais Amelia avait la tête ailleurs. Pour la première fois, elle serait loin de la mer et surtout, elle n’avait aucune idée de quand elle reverrait son père. Heureusement qu’Edgar était là pour lui remonter le moral et la soutenir. La seule chose qui pouvait la rendre plus joyeuse à cet instant, c’était d’être envoyée à Poufsouffle, comme Edgar. C’est ce qui arriva et de cette manière, elle oublia petit à petit que son père n’avait pas été là pour lui dire au revoir.

Finalement, les années Poudlard furent les meilleures de sa vie jusqu’à ce jour. Certes, son père avait été à la fois un modèle et un mystère pour la jeune fille, mais non seulement dans la fameuse école elle avait toujours eu – ou presque – son frère à ses côtés mais elle s’était également fait de véritables amis. Il y a eu Edwin MacMillan, un camarade de Poufsouffle âgé d’un an de plus qu’elle. Ils n’avaient bien entendu jamais cours ensemble, mais ils se retrouvaient presque tout le temps face à face dans la grande salle pour le petit déjeuner. A force, ils ont commencé à bien s’entendre, à parler chacun de ce qu’ils aimaient. C’est grâce à Edwin qu’Amelia est devenue assidue aux matchs de Quidditch des Poufsouffle. En cinquième année, alors que son frère n’était plus à Poudlard, elle se lia également d’amitié avec Disha Patil, une Serdaigle avec qui elle était en cours depuis la première année mais avec qui elle est véritablement devenue amie cette année-là, suite à un devoir qu’elles devaient rendre ensemble en Métamorphoses.

Mais les bonnes choses ont toutes une fin. Les deux dernières années d’Amelia à Poudlard furent très sombres. Le Seigneur des Ténèbres faisait régner la terreur. Même si au sein de l’école et sous la direction de Dumbledore, elle n’avait rien à craindre, elle ne pouvait cesser de penser à son frère qui, lui, était là dehors. Les Sangs-Mêlés ont été les principales victimes dès le départ et plus les années passaient, plus les disparitions d’élèves étaient nombreuses à chaque rentrée. La peur de la jeune femme se fit plus grande lorsqu’elle dut quitter l’école de sorcellerie. Elle savait se défendre, elle avait toujours su se débrouiller en duels mais serait-elle de taille à affronter des Mangemorts si cela devait arriver ? Elle savait pertinemment que non. Alors elle voulait se battre autrement. Pour elle, tout ce qui se produisait n’était qu’injustice et si elle pouvait faire quelque chose, c’était peut-être remettre un peu de justice au goût du jour. C’est ainsi qu’elle se démena après ses études pour tenter d’intégrer le département de la justice magique. Elle s’installa à Londres pour trouver un petit emploi qui lui permettrait d’étudier au mieux les lois magiques et envisager de postuler dès qu’un poste se libérerait. De la même manière, elle s’éloigna de presque tout le monde : Disha, Edgar, Edwin… Mais cette tentative d’éloignement ne fut pas concluante lorsqu’Albus Dumbledore lui proposa de rejoindre l’Ordre du Phénix. Comment pouvait-elle refuser ? Elle qui avait tant voulu apporter sa pierre à l’édifice dans cette guerre qui l’effrayait pourtant. Durant environ trois ans et demi, aucune opportunité ne se présenta à elle concernant le Ministère et elle désespérait, ce n’était pas faute d’avoir tenté plusieurs entretiens. Mais une rencontre lors d’un de ses voyages changea complètement ses chances. Cette femme relativement âgée lui enseigna comment devenir Occlumens. C’est une pratique rare mais qui pouvait faire la différence pour devenir membre du Magenmagot selon la vieille femme. Lorsqu’elle revint à Londres pour une nouvelle fois tenter de trouver un poste au Ministère, cette fois-ci, ce fut un succès. Etait-ce parce qu’ils n’étaient pas parvenu à pénétrer dans son esprit ? Elle ne le saura jamais. Amelia commence enfin à réaliser une partie de son rêve car aujourd’hui même si elle n’est qu’interne, elle sait qu’elle aura davantage de chance de réussir.