Gilderoy || Moi le magicien

Affiliation :  Son coeur va tout droit à l'Ordre du Phoenix, sang-mêlé, Gilderoy ne supporte pas les idéaux du Lord. De plus, il rêve d'accomplir un jour des aventures aussi fabuleuses et inspirantes que celles vécues par l'Ordre du Phoenix. Il s'imagine déjà les foules en délire quand il leur racontera comment lui, le jeune sorcier séduisant, est parvenu à maîtriser un nombre incroyable de Mangemorts et à les envoyer à l'ombre. Cependant, concrètement, si Gilderoy était jeté hors de Poudlard demain, il prétendrait probablement à la neutralité. Le courage n'est pas forcément son atout majeur et l'idée de devoir affronter une tonne de Mangemorts ne l'enchanterait absolument pas. Heureusement, il n'est qu'un jeune troisième année.

Baguette : Celle-ci est faite en bois de cerisier et contient un ventricule de dragon. Elle mesure 22,86 centimètres très précisément et se révèle être légèrement souple et élastique.

Miroir du Riséd : Gilderoy se verrait en digne Ministre de la magie, le plus jeune jamais connu. Il aurait littéralement une foule de personnes à ses pieds, l'adulant et ne demandant qu'à l'aimer. Être le centre du monde est tout ce qu'il a toujours demandé donc aucune surprise de ce côté-là.

Épouvantard : Les lutins de Cornouailles. Vicieuses petites créatures bleutées et pourvues d'insoupçonnables dents acérées, Gilderoy les craint énormément. Il redoute leur morsure mais aussi leur sournoiserie. Ces petites choses sont douées pour semer la pagaille et mettre la vie sens dessous-dessus.

Amortentia : Un parfum sucré de pomme d'amour, parfum que porte sa mère. La seule et unique personne qu'il aime à peu près autant qu'il ne s'aime lui-même. Ensuite viendrait le parfum du chocolat chaud car il est né en janvier et que cette senteur agréable lui rappelle son anniversaire. Enfin, le dernier arôme serait celui des vieux livres car Gilderoy aspire à devenir un grand écrivain, plus tard. Il espère captiver les foules avec ses récits et pouvoir raconter ses aventures dans des tonnes de bouquins au succès international.

Compétences magiques

Duels : 02/10
Potions : 09/10
Métamorphose : 07/10
Sortilèges : 09/10
Légilimancie : 00/10
Occlumancie : 00/10
Quidditch : 03/10
Divination : 01/10

Naître d’une mère sorcière, d’un père moldu. Gilderoy survint comme l’espoir inattendu, devenant aussitôt la fierté de sa génitrice. Deux sœurs aînées l’avaient précédé mais ni l’une ni l’autre n’avait hérité du sang magique de leur mère. Elles n’iraient jamais à Poudlard, elles ne traverseraient jamais les mêmes étapes que la femme qui les avait mises au monde. Gilderoy, lui par contre, était tout ce qu’elle avait toujours espéré, attendu même. Elle avait tant voulu un garçon après avoir donné naissance à deux filles ! Et si ce garçon pouvait avoir ses pouvoirs, que demander de plus ? Le jeune Gilderoy remplissait toutes les cases. Il prit dès lors une place toute particulière dans le cœur de sa mère.

Très tôt, le garçon fut chouchouté, favorisé. On le plaça sur un piédestal, surtout sa mère. Celle-ci fit tout pour qu’il se sente aimé, adoré même. Il était son petit bébé à elle et Gilderoy en développa une certaine vantardise qui ne ferait qu’enfler d’année en année. Ses sœurs, pourtant, le regardaient d’un œil différent. Bien qu’elles puissent l’aimer, elles le trouvaient vaniteux et égocentrique. De plus, l’attitude de leur mère ne faisait qu’accentuer leur jalousie, leur colère envers ce petit bonhomme qui avait débarqué pour leur dérober toute l’attention parentale et tout l’amour maternel.

Une rivalité s’installa peu à peu. Les aînées contre le benjamin, les filles contre le garçon. Tout ça pour attirer l’attention de maman et obtenir son sourire, ses compliments, ses câlins. Malheureusement pour elles, les sœurs de Gilderoy partaient avec un large retard. Plus leur frère grandissait et plus il s’éloignait du gamin adorablement égocentrique pour devenir un jeune garçon affreusement mégalo. Mais la situation aurait pu rester viable s’il n’avait pas découvert ses pouvoirs magiques.

Ils étaient à la bibliothèque en famille, cherchant des livres pour les enfants. Gilderoy s’énervait de sa petite taille l’empêchant d’atteindre un gros bouquin perché en hauteur. Sans qu’il ne le comprenne, le livre bondit de l’étagère comme poussé par une force invisible. Aussitôt, sa mère hurla de bonheur et Gilderoy devint une star parmi sa famille. Plusieurs fêtes furent célébrées, sa mère invita toutes ses amies sorcières et leurs enfants pour célébrer l’apparition des pouvoirs de son fils.

Quand la lettre de Poudlard arriva, Gilderoy faillit s’étouffer de bonheur et d’orgueil. Il serait le seul Lockhart à fréquenter l’école de sorcellerie. Le seul à succéder à sa génitrice. Pourtant, ses sœurs ricanaient aussi dans leur coin. En effet, leur cher frangin serait envoyé très loin dans son château pour sorciers alors qu’elles, elles resteraient à la maison et pourraient enfin vivre sans avoir à supporter l’ombre de leur frère les effaçant.

La réalité le heurta comme un mur de pierre en pleine figure. Gilderoy arriva à Poudlard en conquérant, s’imaginant être un génie, être supérieur à tous les autres jeunes sorciers. Sauf qu’en réalité, il ne disposait pas de plus de pouvoirs que les autres. Certes, le jeune garçon était doué pour la magie et faisait partie des meilleurs élèves mais il n’était pas la cerise sur le gâteau qu’il croyait être. D’autres l’égalaient voire le surpassaient. Cela lui était insupportable. Gilderoy devait être le meilleur, le numéro un. Quand ce n’était pas le cas, il démontrait avec tous les efforts du monde son désintérêt pour la matière enseignée.

Gilderoy était un bon Serdaigle, un garçon assidu et désirant plus que tout démontrer ses talents et ses compétences. Mais il ne vivait que pour l’image renvoyée dans les yeux des autres. Tous devaient l’adorer, tous devaient l’envier. Le sorcier voulait être aimé et surtout admiré. Il n’hésitait pas à embellir les situations pour les rendre plus incroyables qu’elles ne l’étaient. Aussi, en rentrant des vacances d’été, Gilderoy n’eut aucun remord à prétendre avoir empêché un carambolage grâce à ses pouvoirs. Très vite, sa capacité à enjoliver les histoires devint sa façon d’être. Gilderoy parvenait même à se persuader lui-même des mensonges qu’il inventait.

Malheureusement, les conflits font rage hors des murs de Poudlard. Les Mangemorts gagnent en puissance et l’Ordre du Phoenix doit redoubler de vigilance. Les temps sont troubles, menaçants même. Cela n’empêche pas Gilderoy de ne penser qu’à lui et de n’avoir comme principale préoccupation que l’état impeccable de ses cheveux.