Olympe ▬ Que dis-je c'est un cap, c'est une péninsule!

Affiliation : De par sa nature de « sang de bourbe » - comme le disent ses camarades les plus fiers de leur statut de sang – Olympe est dans une mentalité bien éloignée des idéaux de Voldemort. Il ne voit pas en quoi son sang ferait de lui un sorcier de seconde zone, ce serait comme croire en cette ânerie de sang bleu pour les riches, et normal pour la plèbe.  En fait, derrière ses airs studieux, Olympe s’amuse du fait qu’apparemment, des sorciers se sentent dans une telle insécurité qu’ils doivent se cacher derrière une chose aussi vague pour se sentir au-dessus des autres, à la manière des personnes qui brandissent leur dieu dans tous les sens pour se justifier et hurler à l’hérésie pour tout et n’importe quoi.

De plus, étant un né moldu, cette situation lui rappelle les évènements de 39/45 quand un autre homme, un moldu, instaura une ère de terreur et de haine dans le cœur des autres, dressant des familles les unes contre les autres. A l’époque, il jugeait difficile de savoir quel camp il aurait pris. Mais dans cette situation, désormais au fait de sa nature de sorcier et du fait que cette fois, il tenait le rôle de la cible simplement à cause de cette chose sur laquelle il n’avait aucun contrôle : ses origines. A l’époque, on désignait les juifs, aujourd’hui, ceux n’étant pas des descendants de longues et nobles familles sorcières. La pureté de la race, du sang… quelle hérésie, alors Olympe se jurait de faire en sorte de ne pas devenir un numéro dans cette guerre en devenir, ni victime, ni bourreau.

Cela le rapproche sans doute plus de l’Ordre qu’autre chose.


Baguette : Bois de cerisier, cette baguette est relativement souple et possède comme cœur un crin de licorne. Tout comme son propriétaire, cette baguette semble avoir un fort tempérament et pourrait causer quelques désagréments dans les mains d’un amateur… en plus de cela, il arrive qu’elle présente une certaine fantaisie… Olympe s’est déjà vu avec les sourcils grillés car il n’était pas assez concentré.

Miroir du Riséd : Face à ce miroir, Olympe verrait sans doute son meilleur ami d’enfance, un cheval qu’il avait dans les écuries de la demeure familiale. Ayant eu une enfance assez solitaire, les animaux et les livres étaient ses seuls refuges. Quand son cheval a été tué par un chasseur fou du village, Olympe a été ravagé par le chagrin. Alors oui, son cher ami – nommé Fox – serait sans doute ce qu’il verrait dans ce miroir… ou une immense bibliothèque avec tous les livres écrits et qui seront écrits dans le futur.

Épouvantard : Cela peut sans doute paraître stupide, mais Olympe a deux peurs absolument égales dans la vie. Aussi, si un épouvantard devait s’adapter, il prendrait sans doute la forme d’un clown avec un visage de lapin, ou un lapin dans des habits de clowns… oui, Olympe a une peur panique des clowns et des lapins, même ceux qui sont petits et mignons… de plus, le film moldu sortit en 1975 Monty Python and the Holy Grail n’aide pas du tout à ne pas se méfier de ces rongeurs. Juste imaginer une fusion de ces deux choses pourrait filer des cauchemars à ce pauvre bougre.

Amortentia : La première odeur est sans conteste celle de l’herbe fraîche, à cet instant entre la nuit et le jour. Cela rappelle à Olympe sa demeure en Irlande, quand il avait l’habitude de se sauver par la fenêtre pour aller gambader dans la campagne avant le lever du soleil, souvent en abandonnant son pyjama derrière lui d’ailleurs, au grand dam de ses parents.

Vient aussi celle des livres neufs et anciens. La première fois qu’il a tenu entre ses mains un livre ancien, Olympe a sentit une émotion se saisir de lui. Le papier sentait les années d’usure, l’usage de son ancien propriétaire, le vieux parchemin… les neufs sentaient bon l’imprimerie, le papier neuf. Un bonheur pour tout amoureux de la littérature.

Enfin, la dernière odeur est celle d’un bon chocolat chaud à la cannelle. La boisson préférée d’une personne qu’il est amenée à croiser assez souvent et qui pourrait, éventuellement, être une présence importante dans son existence de sorcier.

Compétences magiques

Duels : 6/10
Potions : 6/10
Métamorphose : 7/10
Sortilèges : 6/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 0/10
Quidditch : 2/10
Divination : 3/10

Olympe Romulus Dahl voyait le jour dans la naissance du mois d’avril il y a quelques années de cela maintenant, puisqu’il se trouvait dans le laps de temps qui allait le mener de ses 17 ans à ses 18 ans. A l’époque, sa famille n’avait encore jamais entendu parler de la sorcellerie et les premiers doutes quant à un point anormal au sujet de leur enfant venait quand Olympe se mit à voir ses cheveux noirs – à la naissance – passer par différentes teintes dès lors qu’il se mettait à pleurer. Bien des moldus auraient sans doute paniqué face à cela… et ce fut bien le cas. Imaginez donc la scène… le couple bercé dans les légendes d’Irlande – et ne voyait ces récits de fées, de gnomes – que comme de quoi ravir les enfants au coin du feu… voyait soudain son premier et unique enfant s’amuser à changer sa tignasse en un appel vers la communauté LGBT+ avant même que l’idée soit acceptée. Nous parlions après tout des années soixante… les quelques heures que la sage-femme passage à leur domicile furent une lente agonie, craignant que cette dernière ne vienne à tomber sur leur fils en train de produire ce petit miracle. Dans les semaines qui suivirent, monsieur Dahl passa beaucoup de temps à l’extérieur de son domicile. Travaillant dans la construction navale, il allait régulièrement boire avec ses amis, espérant qu’ainsi à son retour, il ne retrouverait pas une fois de plus son épouse en larme car Olympe avait encore produit ses petits effets.

Le rejet n’était pas loin. Les nerfs de ses parents manquèrent de lâcher et qu’il ne finisse noyer dans la rivière au cœur de la nuit…un soir de pleine lune, il avait alors 5 mois, sa mère décida d’ailleurs de l’emmailloter dans un linge, le glissant dans un panier d’osier vers le court d’eau le plus proche. Elle le tenait, son visage curieux tourné dans sa direction, son regard bleu brillant de cette joie qui le caractérisait chaque fois qu’il voyait le visage de sa maman… il avait sentit ses cheveux touché l’eau, cette eau qu’il adorait tellement lors des bains et un gazouillis agréable quittait ses lèvres quelques secondes, avant qu’il ne soit immergé totalement. La panique le pris alors et sous les yeux de sa génitrice, ses cheveux viraient au blanc. Le blanc de la peur. Le blanc, comme pour lui faire comprendre qu’il ne comprenait pas cette trahison. Blanc de la pureté, de l’innocence… elle le ressortait de l’eau, le tirait dans son étreinte en soufflant ses excuses encore et encore alors que le bambin hurlait à plein poumon au cœur de la nuit. Sa mère venait de comprendre que, quel que soit le maléfice sur leur enfant, il n’était pas maléfique et elle le protègerait coûte que coûte. Convaincre son père fut… un poil plus compliqué. L’homme venait d’une famille extrêmement catholique et toute sorcellerie, dans son esprit, était un signe du malin tentant de s’incruster dans leur demeure, de les séduire pour les condamner à l’Enfer. Quand sa mère décidait de faire des efforts, de l’aimer, Monsieur Dahl partait durant des semaines sans donner de nouvelles. Des mois en réalité car Olympe avait 1 an et 6 mois quand son père revenait, leur annonçant qu’ils déménageaient tous dans la campagne, où personne ne pourrait voir ce que faisait leur fils. Durant son absence, l’homme avait fait des recherches, entendus des rumeurs au détour des rues et des pubs, des familles parler dans des parcs… où il entendit une fillette raconter à ses parents son année passée dans un endroit nommé Poudlard, en parlant de cours de… magie… de balais volant… le tout d’une voix basse mais pas assez pour lui. Par ces gens ordinaires, il avait compris que son fils était sans doute aussi dans ce cas et la gamine l’avait rassuré en lui disant : « Il ne faut pas avoir peur, monsieur… j’avais peur aussi, comme papa et maman, et en fait… la magie c’est merveilleux ! »

Mais durant des années ensuite, Olympe grandissait donc dans la campagne pour que les gens normaux ne découvrent pas leur secret. De temps en temps, le couple moldu et leur fille sorcière venait leur rendre visite, expliquant aux Dahl comment les choses allaient se passer et de fait, Olympe trouvait en Annie – la jeune sorcière – une grande sœur qui lui racontait les merveilles de Poudlard et lui envoyait un cadeau tous les ans pour son anniversaire. Sa scolarité se passait relativement bien, en dehors d’un tempérament mutin chez le jeune garçon qui s’amusait parfois à changer quelque chose chez lui le temps d’une fraction de seconde pour rendre ses professeurs moldus complètement marteau… jusqu’à un petit incident l’année de ses 9 ans.

Ils étaient alors en train de pique-niquer en famille au bord d’un lac, des canards nageaient paresseusement et pour mettre ses talents à l’épreuve, Olympe tentait de copier leur apparence en faisant apparaître un bec sur son visage… mais il ne parvint pas à annuler la chose immédiatement. La panique le gagnait alors qu’il courait supplier sa mère car il ne voulait pas rester un canard toute sa vie. Autrefois, ses parents auraient été horrifiés… cette fois, ils se moquèrent de lui pendant de longues minutes et depuis, son surnom est officiellement devenu : « mon petit canard ».

11 ans. Un homme vint frapper chez eux avec une lettre à son attention. Ce sorcier était envoyé par le Ministère pour leur annoncer qu’Olympe était un sorcier – pas qu’ils aient manqué cela – et leur expliquer le fonctionnement de la scolarité à Poudlard. Leur acceptation surpris l’homme, jusqu’à ce qu’ils expliquent qu’ils avaient rencontré par hasard des parents dans leur cas et qui avaient fait en sorte de les rassurer à ce sujet. L’arrivée sur le chemin de Traverse n’en demeura pas moins merveilleuse pour le petit sorcier, et impressionnante pour ses moldus de parents. Ses parents avaient eu beaucoup de mal à le retenir durant tout le temps des achats, sous l’œil amusé de leur accompagnateur sorcier, qui pouffa d’ailleurs de rire en voyant les grands moulinets qu’Olympe avait fait lors de ses essayages de baguettes, à grands coups de : Abracadabraaaaaa cadabra cadabraaaaaa !

Poudlard… pour lui et sa soif de découverte, d’apprentissage, cet endroit était merveilleux. Il était sans cesse à poser des questions, à aller à la bibliothèque, à se tenir aussi loin que possible des balais volants car non, les lois élémentaires de la gravité interdisaient ce genre de choses ! Même quand les temps se durcirent, quand des gens commencèrent à mener la vie dure aux personnes nées comme lui, rien ne pouvait entacher son amour pour la magie et il s’amusait à se moquer des extrémistes en herbe en imitant, sur leur passage, la voix mécaniques des Daleks de sa série préférée, Doctor Who, sortie en 1963 et qu’il suivait depuis aussi loin qu’il se souvienne. Les autres nés-moldus étaient les seuls à comprendre, et se moquer ainsi de ceux qui les méprisaient étaient pour eux un moyen de dédramatiser la chose.