Baignade Glaciale (Remus ) TW

Nuit sans souvenirs, c’était le faste des nuits après la pleine lune. Il le savait Remus, cela influençait forcément sur son humeur, son état de santé. Par chance, il avait pris un fortifiant dans ses affaires la nuit dernière avant sa transformation et l’avait retrouvé en un seul morceau ce matin. Enfin, à l’aube plus précisément. C’était un peu comme ça qu’il marchait. Mais pour l’heure, il titubait plus qu’il ne marchait droit. Les autres devaient profiter de leurs courtes siestes. Il lui ne profitait que du vent glacé sur sa peau. Fouetté par les élans glacés de l’hiver écossais qui approcha. Il venait du sud de l’Angleterre, autant dire qu’il était plus habitué à la pluie qu’à la neige en général. Il soupire tentant en vain d’ajuster sa cravate, alors que sa robe de sorcier pendait clairement sur son bras, il était en chemise complètement débraillé, il avait faim, était fatigué, avait une flemme en plus d’avoir froid. La maladie des quatre F le guettait et il ne donnerait pas cher de sa peau s’il l’attrapait, car il avait bien une bonne semaine pour sortir de sa flemme quand celle-ci la prenait. Pourtant, il se stoppât net quand, il vu que finalement, il n’était pas le seul à être levé aux aurores, préférant l’intimité d’un buisson plutôt que d’épier la silhouette de Davies se baignant dans le lac noir. Elle était bien faite, personne ne pouvait le nier, pas même Remus, mais il était plus qu’un flan dans les relations. En vérité, il n’en avait jamais eu et préférait compter les papillons plutôt que de mettre en danger une femme. Pourtant, il resta comme ça un moment, contre un arbre, caché par ledit buisson, jusqu’à tenter un mouvement qui brisât une branche à côté de lui. Filature zéro. Il ne serait pas auror ça c’était certain. « Qui est là ? » Le pape, pense-t-il si fort que cela avait dû s’entendre jusqu’au château. Il hésitait encore rester là et faire croire que c’était un animal qui avait brisé la branche, mais elle pourrait venir vérifier et le trouver là, comme un pervers. Ou bien sortir de sa cachette et le prendre pour un pervers. Il n’y avait qu’une issue, qu’un dénouement à cette intrigue, autant faire semblant d’être fier comme un paon. Il se relève contre l’arbre, sortant finalement, une main dans la poche, l’autre sur la hanche. Merlin, elle était encore en maillot. Et lui, il était là comme un con à l’observer de bas en haut. « Y a personne, promis y a personne. » Juste lui, mais il était un tout petit peu sarcastique dans le fond de sa voix. Un sourire en coin, il n’était pas méchant Remus, il cherchait juste à s’en sortir avec le plus de dignité possible. Gardant une main sur la hanche, il ferme tout de même les yeux. « Pitié Davies remet quelque chose où je vais mourir de froid à ta place. » Qu’il lâche alors qu’il se les gèle déjà bien assez.

Tout simplement, il ne pouvait être que gêné. Pas qu’il n’aime pas regarder les filles. Au contraire, il y trouvait une certaine satisfaction, quand c’était joli a regardé. Et puis, s’il se trouvait répugnant Remus, ce n’était pas le cas de tout le monde. Pourtant, il ne fait pas un pas de plus dans sa direction. Il n’est pas vraiment bête. « Il n'y a pas le reste des quatre fantastiques avec toi ? James ? Black ? Ou Petigrew ? » Il a un grognement sourd et hautain qui lui ressemble assez quand on y pense avec toute cette colère et cette rage bestiale cachée en lui. Pourtant, il ne répond que d’un maigre. « Quoi ? T’aurait voulu ? » Provocateur, parce qu’il avait bien noté qu’il n’y avait que le prénom de James qui était sorti du lot, le reste, c’était des noms. Observateur et très fin Remus à l’occasion, pourtant il n’était pas en position de répliquer en fait. Et puis même s’ils avaient été tous les quatre, Remus n’avait pas pipé un mot, il n’était pas intéressé par la provocation en général. Mais comme il le pensait, elle n’était pas mal faite, c’était bien ça le problème dans ce genre de situation. « Moi je n'ai pas froid, je me baigne dans les lacs de Finlande donc, un lac d'Écosse n'est rien. Mais si tu insistes... » « Moi, moi et moi-même ». Il était presque cassant dans le ton faible de sa voix et son regard clairement fatigué, mais il ne lui avait pas demandé si elle aimait faire ça ou ce qu’elle faisait de ses vacances, mais bien de se foutre un truc sur le cul avant qu’il ne l’envoie plonger la tête la première dans le lac, car il serait contrarié. Pourtant, il ne perd pas une miette du spectacle, après tout, être levé à l’aube devait avoir des avantages, en voilà un. « Alors qu'est ce que tu fais là, à cette heure-ci ? Autre que m'épier cela dit... » Il a un sourire lubrique sur le visage, un peu trop, car en temps normal, il était bien plus réservé, mais les lendemains de pleine lune, avant que la fatigue n’arrive, il était un peu plus comme quand il était enfant : vivant et bout en train. Mais son sourire en coin le gêne, et il sent le rouge montrer sur ses joues aussi blanches que celles d’un cadavre. « C’est que je voudrais connaitre ta réaction, si je te disais que je n’étais pas venue que pour t’épier. » Sous-entendu, il l’avait suivi, etc. Ce qui était totalement faux, mais quand il fallait cacher quelque chose d’aussi important que sa malédiction, il pouvait recourir à toutes les ruses. « Tu as apprécié la vue Lupin ? » « Peut-être bien. » C’était à la fois moqueur et mystérieux. Après tout, il n’y avait que les fous et les amoureux qui se levaient à pas d’heure pour observer une nymphe ou une muse, mais elle n’était aucun des deux, juste le fruit d’un hasard un peu trop hasardeux aux goûts de Remus. Pourtant, il reste comme ça, ajustant sa chemise, alors qu’ils sont maintenant en face à face et qu’elle ajoute un petit. « Si tu as si froid, on peut se réchauffer... » La distance était bien trop proche, si bien que la fumée sortant de leurs bouches par l’action du chaud-froid se mêlait. Il n’était pas à l’aise, mais pas le moins du monde. Pourtant, il s’approche d’un pas. L’œil vif, le sourire un peu mauvais un peu joueur. « Et si je dis oui, tu comptes faire quoi ? » Ce n’était pas une sainte nitouche Remus, oui, il était mal à l’aise, mais non, ça ne devait pas le bloquer toute sa vie. La pleine lune était passée, il restait dangereux, mais il avait conscience de tous ses actes, hormis si la fatigue venait le prendre plus rapidement que prévu, mais avec le froid qui mordait sa peau, c’était presque impossible. « Je ne fais pas don de ma chaleur à n’importe qui Davies. »

Cette situation n’avait aucun foutu sens, il n’aurait pas dû se trouver là, il aurait dû remontrer vers la grande salle ou ben vers le dortoir plutôt que de flâner dans le parc en pensant qu’il avait le temps de sauver les apparences et d’être un peu moins fatigué que ce qu’il ne paraissait. Mais il n’a même pas relevé cette phrase disant qu’ils étaient tous les quatre collés l’un à l’autre. C’était d’une fausseté presque grossière, oui ils passaient énormément de temps ensemble, mais il n’y avait aucune obligation de les trouver toujours tous les quatre. Surtout quand il allait étudier à la bibliothèque. Pourtant, elle n’était pas aussi intrigante qu’elle voulait le faire croire. Qui pourrait penser à une femme fatale à l’âge de dix-sept ans ? Canon de beauté ? Des femmes blondes on ne voyait dans les magazines. Il en voyait quelques-unes dans ceux que sa mère lisait. C’était rare qu’il y regarde, mais parfois il jetait des œillades au-dessus de ses épaules, prétextant qu’elle avait une poussière dans les cheveux ou quelques choses du genre. Remus, il ne s’était jamais trop intéressé aux filles de toute façon, trop occupé à se préserver de lui-même et de préserver les autres. Il ne serait pas comme Greyback, il refusait de transformer les autres en monstre. Ce monstre qu’il était lui-même. « Je ne te croirais pas du tout. Avoue le tu as toujours eu une crush sur moi. » Pas du tout, mais alors dans le genre pas du tout, c’était la vérité. Remus n’était pas du genre à avoir de crush, il était toujours en train de se cacher, d’éviter les foules, détestant l’inconnu par peur de s’y perdre et dépendre le pauvre bout d’humanité en lui qu’il tentait de maintenir vivant. Mais qui ne dit mot consent, elle pourrait faire cette vive conclusion Davies. Et elle aurait tort, elle ne le connaissait pas. Il n’y avait que James, Sirius et Peter qui le connaissait dans les bons comme dans les pires moments. Et pourtant, il avait ce besoin de faire ses propres erreurs. Elle était prêt bien trop prêt de lui en vérité. Et il était trop insolent. Il ne savait pas jouer à ce genre de jeu Remus. « Je sais pas Lupin, on m'a toujours dit que j'avais beaucoup d'imagination. » Elle riait finement, le tout raisonnant sur l’immensité désespérément vide du parc. Moment suspendu aux notes amères et acidulées. « Moi je partage beaucoup Lupin. Tu te demandais ce que j'allais faire. Que dis-tu de cela ? » Il ne s’attend pas un instant à ce que la longueur entre eux se coupe et qu’un baiser léger se pose sur ses lèvres. Décidément bête, il se maudissait lui-même. Mais pouvait-il simplement sortir avec une pirouette dont il n’avait pas le secret en cette matière. L’amour, l’attirance, il n’en avait que des échos des prouesses de Sirius ou de la détermination de James. Pourtant, sa main se serre dans sa poche, comme une sensation étrange d’inachevée et de gêne. « Peut-être que tu en veux plus ? » Peut-être qu’il en veut plus, mais c’est un sourire mutin qui apparaît sur ses lèvres, son corps parlant bien plus pour lui qu’il ne le désirait dans le fond. Il avait envie de rentrer, mais aussi d’être là à se chercher. Lui qui ne s’explorait que pour éviter d’être un danger public. C’était ça toute sa vie, évité de blesser les autres. C’était un peu Elsa dans la Reine des neiges, des poils en plus peut-être… « Après j'ai beaucoup d'autres idées Remusss. » Il frissonne, car ce n’est pas souvent qu’on l’appelle Remus de la sorte. C’était inattendu et relativement flatteur, mais il était un peu plus lui-même comme un peu moins. C’était une sensation étrange d’être perdu. Cela n’était pas plaisant ou point que ça en devienne électrique dans sa tête. Pourtant de sa min libre, il vient poser un pouce sur ses lèvres. Ce n’est pas lui et ça ne le serait jamais, il n’était pas un grand charmeur, plus un grand romantique, mais il ne pouvait s’y autoriser, car c’était un monstre. « Si tu te taisais pour que j’en voie plus hm ? » Taquin, moqueur, il ne pensait pas qu’elle irait au-dessus de ce qu’elle avait fait. Pourtant, elle en était capable, il l’ignorait juste. Il ne la connaissait pas lui non plus, mais c’était dangereux de jouer de la sorte en vérité, mais il s’en fichait, à vrai dire l’instant était volé, étrange et il penserait aux conséquences bien plus tard dans la matinée, comme un coup de bâton dans les genoux. C’est lui qui rompt une nouvelle fois la distance, c’est lui qui s’empare de ses lèvres, par il ne sait quelle envie furieuse. Si bien qu’il vient y murmurer aux creux de ses lèvres charnues. « Sois imaginative, Davies. »

Les bêtes étaient à la fois si proches et lointaines dans son âme cela sonnait comme un supplice alors que physiquement cela restait agréable. Étrangement, il trouvait quelque chose d’agréable de par son audace accordé par la pleine lune. Combien de minutes cela tendrait-il encore tant les affres de l’astre seraient encore assez fort pour qu’il tienne tête à sa véritable nature. Lui, le jeune homme tout aussi discret que timide et introverti en général qui ne réveillait sa mesquinerie et son ingéniosité en bêtises en présence de ses trois autres amis, les meilleurs. Pourtant, il n’arrivait pas encore à se faire une raison, il n’arrivait pas à décrocher ses lèvres des siennes, aimanté par il ne sait quelles hormones de jeune adolescent juvénile, si ce n’était pas celles du loup qui parlaient plus qu’il ne le voulait. Il arrive cependant à reprendre l’air frais qui les entoure, comme un aparté salvateur qui le reproche du moment où il devra être discourtois et la laisser pantoise derrière lui. Il ne devait pas faire dans la pitié finalement, il se souvenait bien trop des récits de James et cette gêne commençait à lui alourdir le cœur. De quel droit divin avait-il le droit de prendre ce qui avait appartenu à l’un de ses frères. Il n’était pas sectaire James, c’est juste Remus qui avait bien trop d’estime pour lui, il ne voulait pas prendre aux autres, de risques de les blesser. Il pouvait blesser les gens de tant de manières possibles Remus, il ne voulait pas faire plus de mal que cela à James ou encore à Davies. « Si j'aurais su, je t'aurais approché plus tôt Lupin. » S’il avait su il n’aurait pas trainé dans le par cet il serait allé prendre une douche comme il le faisait à chaque fin de pleine lune. Si Davies avait sa réputation de jeune fille sulfureuse, il n’était pas du genre à tomber dans ses filets, il ne voulait pas le faire et pourtant que faisait-il ici ? Parfois, il ferait bien d’écouter ses propres conseils. Ceux dont il bassinait James, Sirius et Peter à longueur de journée… Le rouquin passe une main dans la chevelure lunaire de la Gryffondor. Charmé, attiré, jusqu’à ce que le souffle se fasse une nouvelle fois plus rapide, et qu’ils manquent d’air à nouveau, leurs lèvres se quittant, aussi vite que l’arrivée du soleil matinal. Plus présent encore que l y a quelques minutes. Son cœur loupe un battement cependant, quand il se rend enfin compte des paroles qu’elle avait dite plutôt. Était-il un bon amant ? Mais le plus important était de savoir si elle pourrait s’en vanter. Il n’avait en aucun cas envie de passer pour un Don ! juan ou quelques choses de la sorte. Il laissait les lauriers aux autres, il préférait l’ombre, car c’était sa place. « On peut encore rester un moment Remus. » Elle est mielleuse, envieuse de continuer dans le fond, il le sait, il le sent, il sait bien que cela pourrait être une erreur. Pour un autre battement se loupe et il vient placer une main sur l’épaule de la demoiselle. Agrandissant cette distance trop vite réduite il y a quelques instants plutôt. Il la regarde dans les yeux, son regard se voulant dur. « C’est une mauvaise idée Valpuri. » Ce n’était pas correct moralement. Cela n’avait rien de normal de toute façon, il devait bien l’admettre, il n’était jamais normal, avant comme après la pleine lune, cette satanée morsure l’avait à jamais changé. Il cherche le dédain au plus profond de son être, s’écartant d’un pas. L’observant de tout son soul, bien faite, certes, mais pas moins précédé parce qu’elle voulait faire paraitre. « Je n’ai pas vraiment l’envie qu’on associe à une allumeuse. » En fait, il se fichait d’être associé à qui que ce soit, c’était les autres qui étaient toujours en danger, jamais lui. Mais il avait besoin d’être méchant, il avait besoin de casser, cette magie de l’instant qu’il avait malgré lui, laissé s’installer.

Remus n’a rien d’un être aimable quand on le voit ainsi les lendemains de pleines lunes. En fait, il fallait bien qu’il se donne le rôle du méchant, sinon rien de tout cela ne prendrait fin. Cela aurait fini derrière un arbre ou dans la pelouse et l’homme romantique qu’il était voulait donner cela à une personne qu’il pourrait aimer ou prétendre aimer. Il n’était pas du genre à accumuler les conquêtes ou à être celui qui faisait partie d’une liste. Il avait ses émotions comme n’importe qui, mais il ne devait en rien ménager celle de Valpuri, parce qu’il devait la tenir à distance de lui-même. Il était une sorte de mal incarné malgré ses airs d’ange, une blessure, elle serait demi-louve, une blessure sous sa forme de lycan, elle deviendrait un monstre comme lui. Et il ne souhaitait à personne d’être ce qu’il était bien au contraire. Il ne voulait jamais faire de mal à un être vivant, parce qu’il ne souhaitait pas voir une personne malheureuse à cause de lui, leur peine pouvant faire écho l’une à l’autre, Remus refusait d’insuffler la peine dans les yeux de quelqu’un. Et cela, à jamais. « Très bien de toute façon, je ne voudrais jamais être avec un pervers. Je pensais que tu étais le plus gentil des quatre, je me suis trompée en fait c'est James. Et il embrasse mieux que toi. » Il sentait la rage dans son regard, dans ses yeux, il avait donc touché le point fatidique de la pudeur d’une femme, de l’estime de soi. Elle avait touché ce même point pensant ce qu’il avait fait à James ne serait-ce qu’avec trois baisers. Mais que pouvait-il lui répondre hormis un regard hargneux et plisser les sourcils. Il n’était pas à l’aise. Il n’y avait que son amie de toujours qui savait le mettre à l’aise avec les filles. « Tu sais quoi Lupin, je suis sure que tu étais dehors pour autre chose que de me voir et tu dis tiens Davies est là, allons la voir. Tu voulais sentir une fille t'embrasser pour une fois. » Il ricane méchamment, elle n’avait pas tort, mais elle n’était pas obligée de la savoir. « Ou alors je m’amuse à collectionner les maîtresses qui sait ? » dit-il avait dédain s’éloignait d’un pas supplémentaire. Pourtant, il avait tendu le bâton pour se faire battre. C’était croire qu’elle allait pleurer ou bien exploser. Pourtant, elle lui a aussi tendu les armes. « Malgré les rumeurs, je ne suis pas une fille facile. Si tu pensais que tu serais plus puceau après m'avoir convaincu, tu te trompes. » Il se tient les côtes, retenant un rire mauvais, les yeux brillant par l’hilarité. Il faisait évidemment semblant, mais son père Lyall était un comédien avec ses spectacles d’êtres étranges. Bon comédien, c’était le mot, quand il se redresse, il la regarde. Ajoutant clairement amusé. « Toi et moi ? » Il rit une nouvelle fois en levant les yeux au ciel. « Par Merlin regarde toi Davies, c’est aussi solide qu’une brindille. À qui toi crois parler pour dire que je n’ai aucune expérience ? Aussi aux commères du château. » Il a ce petit sourire en coin mauvais, il se déteste très sérieusement. « Regarde-toi à te demander pourquoi j’étais dehors ? Tu es jalouse que je ne sois pas venue pour toi ? Tu es ridicule, grandis un peu, je n’ai pas besoin de toi pour me satisfaire, cette fille… » Dit-il en s’arrêtant précipitamment. Il le faisait exprès il n’avait personne. « Oh, mais j’oubliais, tu n’as rien à savoir, j’ai autre chose à faire ou à penser que de calmer les ardeurs d’une gamine jalouse. » Il n’est pas tendre, il sait qu’il y aura des répercutions, rien qu’aux causes de son serpent de frère, ou bien à cause de la colère, une femme en colère est à prendre avec des pincettes, mais il n’avait pas ce luxe Remus, il avait besoin de fuir, de se cacher aux autres, car il était dangereux, même pour elle. « Jalouse, alors qu’un baiser volé ou deux, ça ne veut absolument rien dire. » Dit-il en lui tournant le dos, enfilant sa robe de sorcier au-dessus de sa chemise. De grandes enjambées les séparant désormais. Il le paierait tôt ou tard… Mais il savait dans le fond qu’il avait bien fait.