June ◘ Fire Walk With Me

Affiliation : Contrairement à leur version moldue, les Etats-Unis magiques n'ont pas l'habitude de se mêler aux histoires des autres pays. Si le nom du Lord anglais y est connu, les camps ne sont pas formés et les avis restent de simples opinions à partager avec ses connaissances. En dehors de toute atmosphère de guerre. June se contentait donc d'observer la situation de très loin, jugeant que ce Voldemort devait être un formidable sorcier pour provoquer de tels événements.
Une fois arrivée en Angleterre, elle évita à nouveau la prise de position. En soit, la Graves ne supporte activement aucun camp. Elle n'a pas de problèmes avec les nés-moldus et leurs semblables non-magiques. Si ce n'est quelques préjugés et autres semblants de racismes institutionnalisé. Mais, de la même façon, la sorcière admire la magie Noire, la considérant comme une forme parmi tant d'autres, ne méritant pas sa sordide réputation.
La prof occupe aujourd'hui un poste particulièrement utile à sa position neutre. A Poudlard, loin de l'action, elle n'a pas besoin de choisir un camp.

Baguette : June cassa sa première baguette lorsqu'elle avait treize ans, durant un cours d'astronomie, en tombant d'une -petite- tour du château d'Ilvermorny alors qu'elle se penchait beaucoup trop. Elle fut aussi forcée d'acheter un nouveau télescope. En bois de sycomore, sa nouvelle baguette représentait bien plus la personnalité de l'adolescente. Éloignée de la guerrière de onze ans, elle s'intéressait maintenant à l'aventure, s'imaginait déjà vivre de grandes quêtes à travers le monde.
Son cœur est composé d'une épine dorsale de monstre du Fleuve Blanc. La spécialité de Thiago Quintana, qui permettrait d'obtenir des baguettes aux sorts particulièrement élégants et puissants. Comme tous les bâtons fabriqués par Quintana, celui de notre héroïne est étrangement long, trente-huit centimètres.
Sa forme est aussi inhabituelle, elle commence droitement avant de faire une boucle, à peu près au milieu, pour finalement reprendre son chemin. Beaucoup s'en sont moqués, supposant que Quintana aurait utilisé un vieux reste de bois pour la fabriquer en urgence. Enfin June y a ajouté le symbole des Reliques de la Mort, taillé dans le bois sur la poignée.
La sorcière possède une deuxième baguette, récupérée lors d'un affrontement avec des mages noirs alors qu'elle travaillait comme Auror. Elle utilise cette seconde arme pour tenter de développer une technique de duel à double baguette. Une dans chaque main. Sans grand succès jusque là, réussir à lancer deux sorts en même temps avec deux outils s'avérant bien plus difficile qu'espéré.

Miroir du Riséd : June Graves se verrait, en possession des Reliques de la Mort, dans la pièce du même nom au Département des Mystères. Oui, pas très sain comme obsession, mais faut bien avoir un hobby dans la vie. Sur son visage transpirerait une impression de victoire, un sourire laissant supposer qu'elle a atteint ses buts. Que ses larges ambitions ont finalement abouti.

Épouvantard : Depuis ses quatorze ans, et sa première utilisation du sortilège, June a la peur -irrationnelle et légèrement arrogante- de se noyer en jetant un Aguamenti trop puissant. Face à un épouvantard, elle est confrontée à sa propre baguette, de laquelle s'écoule un flot éternel semant mort et destruction sur son chemin. Un phénomène qui l'a empêchée de faire apparaître de l'eau depuis de nombreuses années. Dans le doute.

Amortentia : Avoir une ambition a parfois une incidence sur les autres aspects d'une vie. Dédiée à sa quête de savoir et de puissance, June n'a jamais vraiment pris le temps de se concentrer sur l'amour. Ou les relations de manière plus générale. Ainsi la première odeur générée par l'Amortentia lui rappelle celle de l'encens que déposaient les elfes de maison dans son dortoir à Ilvermorny. Et que l'adolescente associait à l'une de ses camarades, son tout premier béguin. La seconde flagrance est-elle aussi liée à l'école, elle renvoie à sa bibliothèque. Au coin reculé, se concentrant sur les contes sorciers et où Graves découvrit l'histoire des Reliques de la Mort. Une odeur de vieux parchemins, de livres, d'objets oubliés depuis des siècles. La dernière arôme lui rappelle intensément celle d'un burger new-yorkais. Parfois on ne peut échapper à ses racines.

Compétences magiques

Duels : 9/10 Un domaine qui a toujours intéressé la sorcière. Elle fonda un club illicite pour duellistes à Ilvermorny, encore actif aujourd'hui. Son apprentissage d'Auror lui a permis de nettement améliorer son talent naturel.

Potions : 5/10 Si elle se concentre bien, elle devrait pouvoir préparer la plupart des potions basiques. Et elles sont même buvables. C'est en tout cas ce qu'on lui réclamait pour être accepté chez les Aurors. Aujourd'hui, elle a abandonné la matière et réussir une potion lui demanderait certainement des efforts exceptionnels.

Métamorphose : 6/10 Encore une compétence qui ne l'intéresse pas beaucoup, mais qui fut nécessaire pour son avenir professionnel. La métamorphose lui a, de plus, toujours posé un problème psychologique. Elle ne peut pas s'empêcher de se sentir mal pour la souris qui vient d'être changée en verre, et d'imaginer ses pensées désagréables.

Sortilèges : 8/10 Lancer des sorts, c'est ça la vraie magie. Pas touiller du liquide ou torturer des pauvres crapauds n'ayant jamais voulu devenir des gobelets.

Légilimancie : 1/10 Quelques connaissances, récupérées à droite et à gauche. June connait ainsi les bases, comprend le principe, mais n'a jamais vraiment expérimenté.

Occlumancie : 8/10 La Graves n'a jamais beaucoup accepté l'idée que des gens puissent voir toutes les pensées étranges parcourant son esprit. Et s'est ainsi plongée dans l'Occlumancie en découvrant son existence.

Quidditch : 3/10 Elle peut foncer tout droit. C'est déjà ça.

Divination : 0/10 Aucune vision ne trouble le cerveau de la sorcière. Et, n'ayant pas choisi la matière à l'école, elle n'en connait rien.

Vivre à New-York c'est être confronté aux nombreuses facettes du monde magique. Les plus officielles, les plus lumineuses, celles qui entourent chaque sorcier au monde. Ainsi que des faces plus sombres, la capitale secrète servant aussi bien de centre pour les gens biens que pour les individus moins fréquentables. En y grandissant, June fut ainsi imprégnée du monde magique, du gouvernement jusqu'au crime. Ses parents, malgré des tendances à être un peu lambda, n'hésitaient parfois pas à acheter quelques objets interdits du marché noir. Ou fréquenter des établissements légèrement trop louches. Ils arrêtèrent cependant d'emmener leur gamine avec eux quand elle expliqua à un marchand peu honnête qu'elle comptait devenir Auror et combattre tous les enfoirés de criminels. Une envie qui l'accompagna de nombreuses années, non pas à cause d'une haine particulière pour les criminels, mais plutôt une envie de taper sur des gens. De combattre et être payée pour. Turbulente, sa scolarité à Ilvermorny fut marquée par le mot "retenue".


Une connerie de trop, une quelconque offense poussant un Professeur à tenter une punition différente. Plutôt que des lignes et des retenues, le jeune professeur d'Histoire de la magie lui donne un bouquin à lire. Et l'obligation d'en faire un rapport. Avec un peu de chance, ça occupera la gamine assez longtemps pour l'empêcher de provoquer du bordel. Ce qui ne fonctionna pas. A la place, les Contes de Beedle le Barde lui donnèrent un but dans la vie et alimentèrent le restant de son existence. Pas la pire punition du monde, donc. L'histoire des trois frères intéressa immédiatement June. Des reliques ultimes, capable de faire de n'importe qui le plus puissant des mages, supérieur même à la Mort. Une idée particulièrement appétissante pour une jeune sorcière ambitieuse. Et assez folle pour convoiter puissance avant toute autre chose. Rapidement obnubilée par le conte, elle commença à rechercher. Arpenter la bibliothèque de jour comme de nuit, développé un intérêt soudain pour l'histoire magique. A force d'étude durant ses sept années à Ilvermony, elle apprit de nombreux secrets que peu de personnes connaissent. L'existence du mystérieux symbole, utilisé notamment par Grindelwald, signifiant beaucoup de choses. Tout d'abord qu'elle n'était pas seule à croire. Que de nombreux sorciers avant elle se lancèrent dans la recherche des Reliques. Une révélation qui tenait, pour l'étudiante, de preuve concrète de leur existence. Si tant de grands et puissants mages y croyaient, aucun doute qu'elles sont réelles. Et bientôt June Graves rejoindrait le liste.


Est-ce qu'il y a quelque chose de plus amusant à faire que mettre K.O un mage noir arrogant ? Certainement pas pour notre protagoniste, maintenant âgée de vingt ans, Auror certifiée. Les trois années de préparation furent longues, mais valait amplement le coût. Être payée pour combattre c'est tout ce dont rêvait la gamine turbulente. C'est aussi à cette époque que la blonde développa un intérêt inattendu. Celui de l'écriture. Elle appréciait étrangement écrire ses rapports de mission, prenant le temps de romancer le tout dans un style que ses supérieurs hiérarchiques qualifièrent de "très agréable à la lecture !". Quand tout le département commença à lire ses rapports, elle comprit qu'il y avait éventuellement du pognon à se faire. Le salaire d'Auror débutant est pas remarquable aux Etats-Unis. Après des études de marché intensives, June décida de se pencher sur le monde moldu. Qu'elle visitait sur son temps libre, quand elle ne cherchait pas ses chers Reliques. En deux ans elle écrivit rapidement deux livres, publiés et vendus dans son Amérique d'origine, nommés "NO-MAJ, tout ce que vous voulez savoir sur nos voisins" et "Les Secrets des No-Maj à travers les âges". Des ouvrages de vulgarisation pour sorcier, parlant de centaines de domaines, que ce soit l'histoire moldu, la culture, la politique, etc. Les mauvaises langues diront que seules une infime partie des informations contenues dans les bouquins sont vraies. Le reste étant un amas de mythes, d'inventions, de faits mal interprétés et de stéréotypes. Notre protagoniste ne le fait cependant pas exprès, elle se contente d'écrire de son point de vue, sans vraiment effectuer les recherches intensives nécessaires.


Après plusieurs voyages touristiques -à but scientifique- la sorcière, âgée de vingt-et-un ans, se décida finalement. S'installer en Angleterre servirait de prochaine étape. Divers preuves et indices la poussaient sur ce chemin. Des réponses à ses nombreuses questions au sujet des Reliques se trouvait dans le pays anglophone. Une migration plus tard, un examen pour rejoindre les Aurors britanniques, et la sorcière se retrouve impliquée dans un Ministère. Ses trois ans au service du gouvernement anglais ont principalement pour but de rejoindre le Département des Mystères. Pouvoir y étudier l'intéresse grandement, être capable d'en découvrir plus sur les secrets de la magie, du monde sorcier. Elle décide cependant d'abandonner et partir sur une autre piste. Passer des années et des années à essayer d'atteindre un poste étant bien trop long pour ses ambitions. L'autre piste en question se nomme Poudlard. Un endroit où tous les sorciers anglais passent, le meilleur lieux pour en apprendre plus sur leur histoire. De plus elle compte se rapprocher d'Albus Dumbledore, un mage puissant s'il en est, qui pourraient être lié aux Reliques, selon de nombreux indices. June se présente donc pour le poste de Professeur, ses années de bataille contre les mages noirs lui servant de curriculum vitae.