Iris GREENGRASS - This is a men's world

Affiliation : Affiliation aux Mangemorts bien que les Greengrass ne se salissent pas les mains et ne participent pas activement à la cause du Dark Lord au grand dam de Iris. La jeune femme pense qu'il a de grande chance de remporter la victoire et aimerait avoir une place de choix si tel était le cas. Ce n’est pas qu’elle y croie tant que ça, à ces idéaux de chaos et destruction. Bien sûr, son sang est supérieur. Mais elle ne pense pas éprouver tant de plaisir à semer la mort. Même si certaines des potions mortelles qu’elle a pu concocter ont pu, elle l’avoue, la fasciner et la troubler sans qu’elle ne puisse réellement comprendre pourquoi.  

Baguette : Une baguette en Epicéa de 30cm, fine, avec ventricule de dragon

Miroir du Riséd : Ca y est, l’image se précise… Elle est là, oui rayonnante de féminité, une potion de felix felicis à la main. Mais ce n’est pas à la potion qu’elle doit sa réussite. C’est l’exact opposé. Elle a travaillé dur, elle a su se faire respecter, et maintenant elle est devenue indispensable au département des mystères. Les autres (en majorité des hommes, car les temps sont toujours aussi durs et misogynes) la regardent avec respect et un peu de crainte. Car c’est cela aussi son désir. Etre crainte pour sa force. Mais ca n’est pas tout. Cette silhouette au fond… Arthur ? Là elle se demande si le miroir ne se serait pas trompé. Peut-il se tromper ? Parce que, malgré la fierté qu’elle ressent, de l’angoisse vient d’apparaitre sur son visage.

Épouvantard : Alors c’est ça, l’ambivalence ? Ce qui la rendait si fière dans le miroir du Riséd lui fait maintenant tellement peur. Elle est toujours au centre de la pièce, toujours entourée de gens. Mais là plus de regards envieux. Juste du dédain. Et elle a beau s’énerver, ils continuent. Ils rient, même. Arthur est toujours là, dans un coin sombre. A coté de lui Elena. Ce visage qu’elle n’a pas vu depuis tellement longtemps. Le frère et la sœur la regardent avec un regard glaçant. Ils s’en moquent, elle ne compte pas à leurs yeux. Ils l’ont trouvée prétentieuse dans le miroir, ils l’ont trouvée pathétique. Et puis ils disparaissent. Maintenant elle est toute seule, tout ce qui lui reste est sa potion dans la main. Ce qu’elle a toujours voulu accomplir, maintenant tellement terne. C’est peut-être ça, la pire partie de ce que lui a montré l’épouvantard.   La solitude de son ambition.

Amortentia : Iris se souvient de la première fois qu’elle avait découvert cette potion. En cours, évidemment. Depuis, elle l’a reproduite plus d’une fois, mais les parfums restent les mêmes. C’est fou comme les choses que l’on aime sont persistantes.
Il y a d’abord l'odeur de son chez elle, du manoir Greengrass. Les tapisseries de sa chambre ont une odeur certes vieillotte, mais inoubliable. Celle d'une enface insouciante et heureuse, où on ne la laissait jamais manquer de rien.
Ensuite, l'odeur de Pleiades, sa chouette, qui l'a accompagnée dans toutes ses études à Poudlard, puis dans son apprentissages de l'art des potions.
Et puis il y a cette odeur inconnue, dont elle a beaucoup rêvé, et qu’elle n’a jamais vraiment senti en dehors de l’amortencia. C’est l’odeur d’un homme, qui viendrait la sortir de sa solitude. C’est une odeur de thé fumé, mais avec quelque chose d’épicé, peut-être du gingembre. Ce n’est pas l’odeur d’un homme terne, ennuyeux. C’est tout le contraire. Un homme qui saurait partager son humour, son ambition, son envie de découvrir encore et encore plus du monde. Quelqu’un qui serait son partner in crime.

Compétences magiques

Duels : 6/10 C'aurait été un bon moyen de montrer aux autres de quoi elle est capable. Iris a toujours aimé les duels. Mais elle a dû se résoudre à ne pas toujours les gagner. Elle n’est pas une femme à combattre de front, elle trouve sa force dans des choses plus subtiles
Potions : 10/10 Les potions sont exactement ce qu’elle entend par subtilité. Sans trop de bruit ni d’extravagance elles font leur chemin et permettent d’ouvrir bien des portes. A condition d’être préparées avec exactitude ; Et lorsqu’elle est passionnée, Iris devient brillante. Il n’y a que la potion Felxi Felicis qu’elle ne parvient toujours pas à maitriser, ce qui la met dans une colère telle qu’il ne vaut mieux pas lui adresser la parole avant de nombreuses heures.
Métamorphose : 5/10 Bien que l’idée de pouvoir se transformer en autre chose qu’elle-même et les possibilités qui en découlent l’aient toujours faite rêver, Iris a du, comme pour le duel, se rendre à l’évidence : elle était moyenne. Elle ne peut pas être brillante partout, même si c’est chez elle un fantasme récurent.
Sortilèges : 7/10 Iris a su mettre à profit la rigueur apprise dans l’art des potions au service de ses sortilèges. Car au fond, la maitrise de soi, l’entrainement et la patience qu’ils requièrent sont assez proches. Lorsque, fatiguée de travailler sans cesse sur ses filtres, elle voulait se détendre tout en restant studieuse, elle ouvrait des manuels de sortilèges. Elle se disait qu’ils lui serviraient tout autant que les potions pour devenir une grande sorcière.
Légilimancie : 6/10 Ah, les joies de s’infiltrer dans les pensées des autres. Confirmer toutes ses observations, satisfaire sa curiosité insatiable. Iris en rêve, même si elle se rend bien compte des dérives que cela peut engendrer. Alors elle s’y essaie, avec quelques succès, mais toujours avec un sentiment malaisant d’avoir vu des choses qui ne lui appartenaient pas. Et parfois, vouloir la vérité à tout prix lui a valu des choses qu’elle n’était pas prête à entendre. Comme des réflexions sur caractère parfois tyrannique qui en a agacé plus d’un, ce à quoi elle à répondu par une crise de colère dont les personnes concernées se souviennent probablement encore.
Occlumancie : 5/10 Savoir garder ses intentions et sentiments est très utile, quand on veut arriver à ses fins ou plaire au plus grand nombre. Mais bon, malgré son envie de les maitriser, les sentiments d’Iris sont souvent plus forts qu’elle. Elle a besoin de faire éclater sa colère, sinon elle la ronge et la rend folle. Elle a besoin de rire aux éclats lorsqu’elle voit un camarade faire exploser la potion qu’il était en train de préparer. Elle a besoin de dire aux professeurs à quel point leurs idées sont absurdes parfois. Elle a appris que s’exprimer était quelque chose de naturel (et que de toutes façons elle ne pouvait pas vraiment s’en empêcher) mais sans qu’elle ne se dévoile totalement. Ses vrais doutes, ses peurs, elle les garde pour ses véritables amis, qu’elle compte sur les doigts de sa main.
Quidditch : 1/10 : Non. Définitivement non, ça ne l’intéresse pas. Virevolter sur un balai comme une imbécile, aux yeux de tous, très peu pour elle. Et par esprit de contradiction, elle n’assiste même pas aux matchs. Est-ce parce que sa première tentative de vol a été si peu fructueuse qu’elle s’y refuse toujours, par fierté mal placée?
Divination : 0/10 Non, non plus. Il est certain que cela, elle s’en fiche. Elle n’était pas si mauvaise, mais rien que la vision des sièges en tapisserie cramoisis, l’odeur forte d’un encens vulgaire, l’air satisfait ou perdu des élèves réalisant leurs prédictions… Tout cela lui inspirait, selon les jours, une envie irrépressible de dormir ou bien de courir comme une folle dans la salle pour y mettre le chaos. Elle a donc préféré s’abstenir de remettre les pieds dans la salle.

Iris est à peine née.
C’est la première fois qu’elle voit son père désolé. Sa sœur et sa mère sont autour d’elle, ce petit bébé qui vient juste d’arrêter de pleurer. Sa sœur, ne comprend pas. D’habitude, devant sa petite fille chérie il est tout sourire. Elle, naïvement comme on peut l’être à trois ans, lui demande « mais papa, c’est-ce qu’il y a ? C’est parce que j’ai encore une petite sœur et pas un petit frère ? » Aujourd’hui Iris n’a plus aucun souvenir de cette scène, mais quelque part elle sera toujours gravée en elle. Profondément. Elle a déboulé dans un  monde qui n’était pas prêt à la recevoir comme il aurait dû, qui pense qu’un homme aurait forcément fait mieux. Et elle va continuer comme ça, à être celle qui dérange mais qui s’en fiche. C’est une Greengrass, alors homme ou non elle sera pleine d’ambition.  Elle fera des grandes choses. Et à ce moment-là son père se sentira bête. Certes, il sera fier aussi. Mais il regrettera d’avoir fait ce regard désolé, ce premier regard qu’elle a vu de lui, comme premier « cadeau » de bienvenue au monde.  

Iris a 6 ans.
C’est la première fois qu’elle voit autant de cadeaux sous le sapin de noël. Elle a l’impression que leur nombre augmente tous les ans. Elle se sent comme une reine. Elle court dans tous les sens, elle a envie de tous les ouvrir en même temps. C’est l’époque de la belle insouciance, et ses parents la regardent amoureusement courir et crier de joie. « tu auras tout ce que tu veux, et plus encore Iris. Tu le mérites, tu es une enfant fantastique ». Ces mots de son père font partie de ses premiers souvenirs conscients. Pleins d’amour, lui disant que le monde lui appartenait, et lui appartiendrait toujours.  

Iris a 12 ans.
Sa première vraie amie. Le choixpeau a envoyé Iris à Serpentard. Elle est si fière d’être dans la même maison que les enfants des grandes familles que son père admire. Comme les Selwyn. Alors c’est sans la moindre hésitation que lorsqu’Elena Selwyn est elle aussi désignée Serpentard, Iris bouscule tous ses camarades déjà assis pour se frayer une place à côté d’elle. Elle a l’air un peu réservée, mais qu’à cela ne tienne. Iris lui tend un chocogrenouille et lui fait son plus beau sourire. « Je suis Iris Greengrass. Toi aussi tu es à Serpentard. Et tu es une Selwyn. Du coup tu dois forcément être sympathique ! Soyons amies, toi et moi. » Iris ne demande pas. Elle s’impose. Elena a l’air un peu troublée, mais elle lui fait un grand sourire. Un sourire doux, très doux. Qu’est-ce qu’elle a l’air gentille. Tout à coup, iris se fiche qu’elle soit Serpentard, Selwyn, ou toutes les choses de la terre. Elle aurait pu être n’importe quoi d’autre, elle aurait tout de même voulu son amitié.

Iris a 20 ans.
Première fois qu’elle a l’impression qu’Elena lui cache quelque chose. Elle est… Distante. Elle ne lui dit plus où elle va, ce à quoi elle pense. Elle s’éloigne, physiquement et psychiquement. Et Iris ne comprend pas. Elle a l’impression que quelque chose a pris une place énorme dans son esprit, et l’a complétement effacée. Remplacée. Lorsqu’elles se retrouvent et qu’Iris lui parle, elle regarde au loin. Elle a l’air happée par un million de choses. Alors elles terminent leur thé, se disent au revoir. « A bientôt Elena ». Puis Iris se retrouve seule. Même si ce sentiment était déjà là pendant la rencontre.  Est-ce que leur amitié avait une date de péremption, une fois l’école finie ? Et comme à chaque fois qu’Iris se sent seule, impuissante, frustrée, ce n’est pas la tristesse qui arrive. Elle ne connait pas bien ce que ça fait d’être triste. En colère, par contre… Une colère qui gronde, gronde, comme ces orages qui précèdent d’énormes tempêtes. Une trahison. C’est tout ce à quoi elle peut penser. Comment peut-on lui faire ça a ELLE ? Alors la tempête continue, les tasses de thé volent, peu importent qu’elles aient appartenue à la respectée grand-mère Greengrass. Elle a besoin de les voir, les sentir se briser. Ça lui fait un bien fou.

Iris a 25 ans
Premier entretien au ministère, pour sa candidature en tant qu’experte en potions pour le département des mystères. Merci, au revoir. Premier refus. Non pas qu’elle manquait de talent, ou de références. Iris a un parcours sans faute. Elle a étudié avec les meilleurs. Elle peut réaliser en un temps record des filtres d’envoutement ou d’oubli parfaits. Mais voilà, ils n’ont pas besoin d’elle pour le moment. Ils lui proposent bien de travailler au département des accidents et catastrophes magiques, le département des moldus. Iris a failli en perdre son sang froid. Les moldus elle tolère leur existence, c’est déjà ça, tant qu’ils ne viennent pas empiéter sur la sienne. Alors elle se retient de dire le fond de sa pensée à ses interlocuteurs, et tourne les talons, leur assénant un regard le plus méprisant et dédaigneux possible. Elle sait qu’elle les regardera bientôt de haut, et qu’elle les fera regretter ce moment. Elle est promise à de grandes choses, elle est promise au département des mystères, c’est certain. « Iris, ma princesse, tu aura toujours tout ce que tu voudras. Tu ne mérites pas moins. » La voix de son père résonne alors qu’elle quitte le ministère.  

Iris a 34 ans
C’est la première fois qu’elle se dit que cette guerre qu’ont commencé les Mangemorts pourrait bien avoir un intérêt. Pour elle, en tous cas. Sa famille n’y a jamais vraiment pris part, bien qu’ils partagent la conviction que purger le monde des sorciers le rendra meilleur. Et meme si Iris n’en est pas aussi convaincue que ses parents, elle est tout de même d’accord sur le fait qu’il faille accorder les meilleurs places aux plus méritants. Elle, en l’occurrence. De par son sang et son talent, Iris devrait pouvoir obtenir tout ce à quoi elle aspire sans le moindre délai. Alors, si les Mangemorts lui permettent cela… S’ils commencent à être sufissament puissants pour lui permettre d’aller encore plus loin… Iris commence à réfléchir à un nouvel objectif. Le ministère sera secondaire. Ce qu’elle veut maintenant, c’est une place de choix parmi les vrais gagnants de ce monde.