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 MAHIRA ☆ I'm only human.

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AnonymousInvité
MessageSujet: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyLun 11 Déc - 21:56

mahira (shivali) shafiq

ϟ Âge : quand elle dit aux gens qu’elle a dix-sept ans, personne ne la croit. Si son caractère posé trahit une grande maturité, son visage juvénile, lui, est si trompeur que bien souvent, on ne la prend pas au sérieux. C’est là la bienveillante malédiction des femmes de sa famille, de toujours paraître jeune, malgré les années.
ϟ Nationalité : elle possède une double-nationalité, à la fois pakistanaise et anglaise. Elle a grandi auprès de sa mère, au Pakistan et à ceux qui lui demanderaient, elle répondrait toujours qu’elle troquerait volontiers le paysage grisâtre de Londres pour celui ensoleillé de Lahore, ville de lumière. Pourtant, ce serait un mensonge. Certes, elle est fière de ses origines et parfois, il lui arrive d’être prise de nostalgie en repensant à sa mère, loin d’elle. Néanmoins, elle a fini par s’accommoder à la vie anglaise si bien qu’aujourd’hui, elle ne sait pas si elle se verrait vivre ailleurs.
ϟ Année d'études : septième année, dernière année. Beaucoup déjà se réjouissent de voir la lumière au bout du tunnel. Pas Mahira. Elle ne sait que trop bien ce que cette année représente. La fin de la liberté, le début des contraintes. Déjà elle entend son père marchander son avenir comme si elle n’était qu’un vulgaire bibelot de plus. Quand la plupart se prépare joyeusement à affronter la vie active, Mahira n’y songe même pas. Sa vie a déjà été tracée pour elle dès sa naissance, elle n’a plus qu’à suivre les pas sans faire de vague. Ce n’est pas plus mal, dans le fond. Elle ne s’est jamais senti l’âme d’une meneuse.
ϟ Sang : les Shafiq font parties des rares familles de sang-pur et de fait, sont naturellement appréciés et admirés par les autres sorciers. Pourtant, Mahira ne pourrait plus s’en moquer. Oh, elle a bien conscience d’être une privilégiée, néanmoins, les gens ont tendance à oublier ce qu’implique un tel héritage. L’excellence, la droiture, l’obéissance. Si elle représente l’élite, elle se doit de bien la représenter. Sauf que c’est épuisant, à la longue, de toujours devoir être parfaite. Alors oui, parfois, il lui arrive de songer à ce qu’aurait pu être sa vie, si elle n’avait pas été une Shafiq. Peut-être aurait-elle grandi dans une famille unie ? Peut-être aurait-elle pu concevoir un destin qui lui serait propre ? En serait-elle plus heureuse ? Au bout du compte, elle n’en sait rien. C’est pour cela qu’elle préfère ne pas s’enfermer dans un monde d’hypothèses. Et qu’elle accepte son héritage, quel qu’il soit.

ϟ Maison : comme bon nombre de sa famille, la maison or et noire a accueilli la jeune Mahira. Parce qu’elle est gentille, la petite Shafiq. Parce qu’elle est loyale et travailleuse, comme se doit de l’être tout bon Poufsouffle. Parce qu’elle est docile, qu’elle ne fait jamais de vague. Et pourtant, ce qu’elle aurait souhaité entendre le choixpeau prononcer le nom d’une autre maison. Prendre place parmi les fiers Gryffondor, les sages Serdaigle ou les Serpentard rusés. Cela aurait créé un tel scandale dans sa famille. Rien que d’y penser, elle entend presque le patriarche s’outrager d’un tel choix. Mais il faut croire que Mahira est comme tous les autres Shafiq. Prévisible.

ϟ Avatar : la toute mimi Neelam Gill.

Affiliation : Dans cette guerre qui se profile, Mahira a pris le parti de ne pas prendre de parti. On pense trop souvent que choisir la neutralité, c’est choisir la facilité. C’est faux. Les neutres sont généralement les premiers à payer de leur vie leur décision. On les considère, à tort, comme des dommages collatéraux quand il faudrait les voir comme des victimes. Ils n’ont rien demandé, eux. Ils ne se sont pas insurgés contre l’ordre établi, ils n’ont pas non plus choisi d’entrer en guerre. Ils voulaient simplement entrer dans le moule. C’est du moins ce que souhaite Mahira, parce que c’est ce qu’attendent d’elle ses parents. Les Shafiq ont toujours été impartiaux, il serait surprenant, voir même gênant, qu’un membre de cette famille si noble se décide soudainement à prendre les armes. De toute façon, Mahira doute qu’elle soit à même de choisir un camp, si l’occasion se présentait. Parce que cela impliquerait deux choses auxquels la jeune femme ne croit pas. Premièrement, que le monde est noir et blanc. Ce n’est pas le cas. Si en chaque être il y a de la noirceur, on peut aussi toujours trouver une part de lumière. Même Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom doit avoir ses bons côtés, autrement, comment expliquer son nombre si important de partisans ? Evidemment, cette théorie n’est pas bien vue. Bien souvent, Mahira est jugée comme trop idéaliste, voire même naïve, pour croire que personne n’est foncièrement mauvais. Et pourtant, elle y croit. Voilà pourquoi elle ne pourrait pas choisir un camp plutôt qu’un autre. Quant à la seconde chose à laquelle elle ne croit pas, disons que c’est plus personnel. C’est d’elle-même dont elle doute. Si elle venait à prendre parti, elle ne sait pas si elle apporterait vraiment quelque chose. Il suffit qu’elle pense à sa dernière maladresse pour se conforter dans l’idée qu’au final, elle n’est vraiment qu’une bonne-à-rien.

Baguette : « Ce n’est pas le sorcier qui choisit la baguette, c’est la baguette qui choisit le sorcier. » C’est ce qu’expliquent tous les parents à leurs enfants, lorsque ceux-ci se rendent chez Ollivander, le célèbre vendeur. C’est également ce qu’a expliqué le père de Mahira à cette dernière, lorsque celle-ci lui  a dit avec tout l’entrain et l’innocence d’une gamine : « Je vais choisir la meilleure baguette. ». Elle ne disait pas cela par vanité, tout au contraire. Elle ne voulait juste pas décevoir son père. Parce que pour lui, la magie -et tout ce qui s’y rapporte- a toujours eu quelque chose de sacrée. Et elle pensait naïvement que si elle ressortait de chez Ollivander avec une baguette exceptionnelle, cela ferait d'elle quelqu'un d'exceptionnel au yeux de son père. Elle espérait qu’il lui témoignerait au moins un peu d'intérêt. Au lieu de cela, il s’est contenté de lui expliquer vaguement comment les choses allaient se dérouler, avant de la laisser entrer seule dans le magasin. C’est la baguette qui choisit le sorcier. C’est fou quand on y pense. Se dire qu’un objet peut avoir sa propre volonté. En même temps, en tant que sorcière, plus rien ne devrait étonner la jeune femme. Tout devient possible avec un peu de magie. Et pourtant, le principe même d'être jugée par un objet lui avait mis une pression telle qu’elle avait cru s’évanouir, lorsqu’Ollivander lui avait dit : « Je pense savoir laquelle est faite pour vous. » Il avait disparu l’espace d’un instant dans l’arrière-boutique, Mahira avait pensé mourir à chaque seconde passée. Et puis, il était finalement revenu avec une petite boîte dans laquelle se trouvait la plus fidèle alliée de la jeune femme. Une baguette. Pas n’importe quelle baguette. Plutôt petite, 24 cm, en bois de saule et possédant un crin de licorne, sa baguette n’est pas seulement belle, elle est aussi fidèle et a toujours semblé convenir à la jeune femme, comme si elle avait remarqué le potentielle de cette dernière sans que Mahira ne s’en rende elle-même compte.

Miroir du Riséd : La plupart des gens cherchent la reconnaissance. Quand ils regardent dans le miroir du Risèd, ils se voient adulés de tous, chéris, désirés. Ils se sentent à leur place, ils sont rassurés. Un sentiment que, dans la réalité, il est si difficile de ressentir. Plus encore en cette période de trouble. En temps normal, Mahira serait sûrement de ces gens qui n’aspirent qu’à être aimés. Elle a trop d’insécurités et trop peu d’ambition pour rêver d’autre chose. Et pourtant, il lui arrive parfois d’avoir cette pensée égoïste. Soudainement, elle n’est plus une Shafiq, elle n’est même plus une sang-pur. Elle est juste Mahira, la briseuse de maléfices. Elle se contemple dans ce miroir et pour la première fois, elle le ressent. Ce sentiment qui semble la fuir depuis tant d’années. La fierté. Pas celle des autres. La sienne. Elle est fière d’elle, de ce qu’elle a accompli. Dans ce tableau parfait, il n’y a personne d’autre qu’elle. Pas son père, trop ambitieux, trop mystérieux ; pas sa mère non plus, trop éloignée, déjà plus qu’un visage sur une photo animée. Elle est seule et pourtant, elle est heureuse. Parce que, pour une fois, elle a réussi par elle-même. Elle a osé faire fi des convenances pour choisir sa propre voie. Dans son monde idéal, Mahira serait brave. Oh ! comme la réalité est décevante.

Épouvantard : Si Mahira est pleine d’insécurités, elle n’a pourtant pas peur de grand-chose. Quand les demoiselles de son âge paniquent à la moindre vision d’une araignée ou d’un serpent, la Shafiq serait plutôt du genre à plaindre la pauvre bestiole voir même à essayer de la sortir de cette situation désespérée. Elle n’a pas non plus peur des monstres sanguinaires qui hantent les récits des farceurs de Poudlard et si elle craint les hauteurs, elle conçoit qu’il s’agit plus d’une fascination pour le vide que d'une véritable peur. Après tout, le vertige a quelque chose d'attirant. Il force sa victime à vouloir retourner sur le sol au plus vite, peu importe la manière. Au final, sa véritable crainte est bien plus métaphorique que tout cela. Elle-même. Ou plutôt, les autres. Tous les autres. Elle a peur du monde qui l’entoure, elle l’a toujours craint et elle sait qu’elle en est la seule coupable. Parce qu’elle manque de confiance en elle. Parce que parfois, elle craint de ne jamais rien faire de sa vie, simplement parce qu’elle se pense incapable de réussir. On a beau lui dire qu’elle est compétente, qu’elle pourrait faire de grandes choses, toutes ses ambitions sont systématiquement freinées par ses propres incertitudes. Elle prétend que son père attend trop d’elle, mais si elle était assez courageuse, elle oserait lui tenir tête et finirait certainement par obtenir gain de cause. Elle saurait plaider en sa faveur, elle en est sûre. Sauf qu’il y a toujours cette petite voix pour la décourager. Cette voix qui lui dit que rien de ce qu’elle fera n’aura d’importance, ni même d’intérêt. Ca ne servirait à rien, ça ne changerait rien. Parce qu’elle n’est pas quelqu’un qui fait bouger les choses. Elle se contente d’être passive et de subir. Pourtant parfois, elle est animée d’une envie de changer ce qui l’entoure, d’agir pour le bien de quelqu’un. Jamais pour le sien, elle n’est pas douée pour fabriquer son propre bonheur. En revanche, agir pour les autres, ça, elle sait faire. Et c’est parce qu’elle est souvent là pour soutenir ceux qui en ont besoin que personne ne viendrait à soupçonner que sa plus grande peur, c’est elle-même.

Amortentia : Certaines senteurs s’imprègnent en nous et marquent notre esprit à jamais. Mahira n’y avait jamais prêté attention avant d’avoir à préparer l’amortentia pour son cours de potion. A cet instant, alors que sa mixture prenait sa couleur nacrée caractéristique, elle a été surprise de reconnaître immédiatement l’odeur du parchemin neuf qu’elle avait acheté quelques jours auparavant. Ce n’est pas très étonnant, après tout, Mahira est connue pour être une travailleuse acharnée et on a rarement vu une étudiante mettre autant de cœur à l’ouvrage. Parce qu’elle est comme ça, elle aime découvrir de nouvelles choses, elle aime s’instruire. Et plus encore, elle aime ce sentiment de sécurité qui la gagne lorsque son travail est accompli. C’est ce qui se rapproche le plus d’une victoire, pour elle. La seconde odeur était plus instinctive, reconnue de suite et pourtant, difficilement compréhensible. Elle avait lu quelques jours auparavant que cette senteur avait pour nom : pétrichor. Mais pour le commun des mortels, il s’agissait simplement de l’odeur de la pluie. A ce jour, elle n’a toujours pas compris ce qui a bien pu la pousser à retrouver un tel parfum dans sa potion. Bien sûr, elle adore les jours de pluie. C’est le moment idéal pour s’emmitoufler dans une couverture, s’installer près de la cheminée de la salle commune et lire un bon bouquin ou jouer à un jeu de société avec quelques camarades. Mais de là à considérer la pluie comme une des odeurs qu’elle aime le plus, elle a toujours trouvé cela étrange. Enfin, sont venus s’ajouter à cette mixture, un méli-mélo de parfums sucrés, d’arômes d’épices, de senteurs de son pays chéri, jusqu’à ce que, finalement, elle reconnaisse celui plus prononcé encore du jasmin, la fleur favorite de sa mère. Et la sienne également.

Compétences magiques
Chaque sorcier commence le jeu avec 30 points de compétences magiques, à disposer comme il le souhaite entre les différentes compétences listées ci-dessous. Ces points pourront influencer le jeu, et il est possible d'améliorer chaque compétence au fur et à mesure du jeu. Vous trouverez ici un guide des compétences magiques pour vous aiguiller un peu sur leur impact in RP et vous permettre de mieux les attribuer.
A votre sortie de Poudlard, vous pourrez ajouter 10 points supplémentaire, marquant votre apprentissage durant votre scolarité.

Duels : 5/10 ● Au grand damne de son père, qui imaginait déjà que la jeune femme serait une grande duelliste, Mahira ne se révèle pas particulière transcendante lorsqu’il s’agit de se battre. Elle n’est pas non plus mauvaise, disons juste qu’il y aura toujours meilleur qu’elle et de loin. Il faut dire aussi que c’est une pacifiste dans l’âme et qu’à choisir, elle préfèrera toujours le dialogue au duel. Néanmoins, s’il était question de vie ou de mort, elle choisirait sûrement des méthodes moins orthodoxes pour annihiler son ennemi.
Potions : 9/10 ● Cela n’a rien de surprenant. Mahira considère la potion comme un cours de cuisine magique potentiellement mortelle. Or, s’il y a bien un domaine que la jeune femme maîtrise, c’est la cuisine. Elle se souvient encore des heures passées avec sa mère à préparer les recettes familiales. Elle pouvait l’assister toute la journée sans jamais s’en lasser. Il y avait quelque chose de fascinant, de magique même, dans le fait de partir d’un simple grain de riz pour arriver à un poulet biryani. Bien sûr, cela demandait une certaine maîtrise, une précision, un parfait souci du détail. Elle retrouve tout cela dans les cours de potion. Rendre une plante aussi ordinaire que l’asphodèle dangereuse en la mêlant aux bons ingrédients et inefficace en commettant une seule erreur, c’est incroyablement excitant.
Métamorphose : 6/10 ● Si la demoiselle reconnaît les atouts de la métamorphose, elle ne peut pas dire qu’elle en soit passionnée. Selon les exigences de son père, elle a toujours mis un point d’honneur à maîtriser chaque domaine enseigné à Poudlard et en cela, ce cours ne fait pas exception. Mais elle avoue aussi être plus facilement attirée par d’autres matières, notamment l’arithmancie.
Sortilèges : 8/10 ● Là encore, on ne s’étonne pas de sa réussite. S’il est vrai qu’elle fournit un travail sérieux dans la plupart des matières, elle doit reconnaître qu’en sortilèges, elle est naturellement douée. De plus, tout comme les cours de potions, ceux de sortilèges la fascinent. Elle trouve cela particulièrement intriguant de détenir une arme si puissante dans ses mains et que cette arme s’avère, en même temps, être également un moyen de faire le bien autour de soi. Il n'y a pas à dire, la magie est vraisemblablement paradoxale.
Légilimancie : 0/10 ● Elle connaît la compétence mais n’en voit pas l’intérêt. Tout le monde a ses secrets, c’est un fait. Et elle ne se voit tout simplement pas fouiner dans l’esprit de quelqu’un pour les lui arracher.
Occlumancie : 1/10 ● Elle commence tout juste, à la demande de son père. « Demande », c’est joliment formulé. Il s’agissait plutôt d’un ordre de sa part. Une contrainte de plus qu’elle doit valoir à son sang. Du moins, elle suppose qu’il est exigé de tout bon sang-pur qu’il maîtrise l’occlumancie, afin de cacher les secrets de famille. Mais la vérité, c’est que le patriarche n’a pas vraiment pris la peine de lui expliquer ses raisons et qu’elle n’a pas non plus osé demander.
Quidditch : 1/10 ● En théorie, Mahira sait voler. A dire vrai, lors des cours de première année, elle était loin d’être la plus mauvaise. Néanmoins, c’est plus fort qu’elle, dès qu’elle se retrouve dans les airs, elle panique. Perchée sur son balai, elle se crispe et soudainement, c’est comme si le sol l’appelait, lui demandant bien gentiment de redescendre. On appelle cela le « vertige », aussi connu comme étant le pire ennemi des sorciers. Après tout, quoi de plus naturel qu’un sorcier sur un balai ? Avec sa peur du vide, Mahira brise le cliché. Cela dit, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas à l’aise en vol qu’elle n’assiste pas aux parties de Quidditch. Elle n’ira pas jusqu’à dire que c’est une fervente supportrice, mais quand Poufsouffle joue, elle accepte de décrocher le nez de son bouquin et même d’arborer fièrement l’écharpe de sa maison, le temps du match.
Divination : 0/10 ● Si elle a développé une passion pour l’arithmancie, qui relève d’une certaine façon de la divination, elle ne peut pas dire qu’elle aime la matière en elle-même. Ce qui est intéressant dans l’arithmancie, c’est que l’avenir se lit dans les chiffres, qu’il faut analyser, maîtriser la numérologie. Finalement, rien n’est vraiment laissé au hasard. Alors que la divination ne dépend que de cela. Le hasard. Et un cours basé sur des hypothèses n’a que peu d’intérêt pour elle.

ϟ Pseudo/prénom : chrysalide.funèbre/manon. ϟ Âge : vingt-deux ans. ϟ Fréquence de connexion : un peu tout le temps, je stalke beaucoup, même si je devrais pas parce que j'ai trop de boulot à côté. ϟ Ce personnage est : un scénario ϟ Où nous avez-vous connu : bazzart, je connaissais la vieille version, je l'avais mise de côté en me promettant de m'inscrire mais ça s'est jamais fait... alors je rectifie le tir maintenant. ϟ Le mot de la fin : abracadabra c'est moi que voilà. J'espère qu'on veut bien de moi. :cute:  


Dernière édition par Mahira Shafiq le Jeu 14 Déc - 22:55, édité 2 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyLun 11 Déc - 21:56

hogwarts: a history


We are just misguided ghosts, travelin' endlessly. The ones we trusted the most pushed us far away…


De son Pakistan natal, Mahira n’a que très peu de souvenirs. Elle se rappelle, parfois, de senteurs particulières, d’épices, du parfum fleuri de sa mère. De cette dernière, en revanche, le souvenir semble s’effacer chaque jour un peu plus. Elle voit encore ses traits sévères et son regard doux, attendri quand elle posait les yeux sur sa fille. Elle se souvient de sa prestance, de son charisme, tout le monde l’admirait, tout le monde l’aimait. Elle possédait ce charme naturel qui lui permettait de conquérir les cœurs. Un avantage, surtout pour sa position. Après tout, la mère de Mahira vient d’une famille proche parente à celle royale. Ces gens-là ont toujours eu certaines attentes vis-à-vis de la jeune femme et plus encore, vis-à-vis de sa fille. De cela aussi, elle se souvient. Les heures à étudier le protocole, la politique, la religion. L’éthique qu’elle se devait de respecter à la lettre. Elle se rappelle les erreurs récurrentes qu’elle faisait et leurs conséquences. On disait d’elle qu’elle était un véritable boulet pour la famille. Trop maladroite, le moindre pas qu’elle faisait finissait par un désastre. Une vraie gourde. Et pourtant, sa mère avait toujours fait preuve d’une patience sans faille avec elle. Il arrivait parfois que, perdue sous la pression qu’on lui infligeait, Mahira s’abandonne à ses larmes. Cela ne durait jamais longtemps, sa mère était toujours là pour la rassurer. Lui dire que tout irait bien, qu’avec le temps, elle n’irait qu’en s’améliorant. Ses mots parvenaient toujours à calmer la petite, à la faire se sentir importante et aimée. Les mots de son père, eux, n’ont pas le même impact. Mahira aime à croire qu’il est juste maladroit, qu’il ne sait pas montrer son amour aux gens. Malheureusement, cette théorie perd de son poids, lorsqu’elle croise le regard froid du paternel. Il est toujours si distant avec elle. Parfois, elle se demande ce qui a bien pu le pousser à venir la chercher. Elle a du mal à se souvenir de ce jour. Ce jour où son père a pris la décision de l’emmener avec elle. Elle sait juste que sa mère avait toujours été contre, que l’idée lui faisait presque peur, sans que Mahira ne sache pourquoi. Pourtant, elle avait fini par céder. Là encore, les raisons étaient obscures et la gamine n’avait jamais cherché à les connaître. A dire vrai, elle en avait longtemps voulu à sa mère, elle avait eu l’impression d’être abandonnée par celle qui comptait le plus pour elle. Et puis, avec le temps, elle avait su pardonner. Aujourd’hui, elle ne connaît toujours pas leurs raisons, mais cela n’a plus d’importance. Elle s’est accoutumée à sa vie à Londres. Et plus encore à celle à Poudlard. Elle s’est même accoutumée aux longs silences de son père, à ses regards indifférents, à ses secrets –parce qu’il en a, elle le sait bien. A tout cela, elle est habituée. Elle a même fini par accepter que son père ne sera jamais fier d’elle. Ce n’est pas grave. La fierté est un sentiment surestimé de toute façon.


☆ ☆ ☆


Chère mère,

Tout va bien. Je préfère commencer ma lettre ainsi car je sais que c’est la question qui te préoccupe le plus, ces derniers temps. Je sais que je ne t’ai pas écrit depuis un moment et j’en suis désolée. Cela dit, depuis ma rentrée à Poudlard, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour moi. Car oui, ça y est, je suis à Poudlard. C’est étrange, quand j’y pense. Je sais que j’ai toujours été prédestinée à entrer dans une école de magie. Je pensais juste que ce serait la même que toi, pas la même que père. Il va bien lui aussi, je crois. Pour être honnête, je ne lui ai pas parlé depuis mon départ de la maison. Lui non plus ne m’a pas écrit, j’imagine qu’il est trop occupé pour ce genre de frivolités. Je ne lui en veux pas, j’ai bien compris que son travail lui prenait tout son temps. Et ne t’en fais pas, cela ne me dérange pas. Je vais bien et mine de rien, je crois même pouvoir dire que je suis heureuse. Poudlard est… incroyable. Il n’y a pas d’autres mots. Le château est immense, les professeurs sont tous si doués dans leur domaine. J'aimerais être un minimum aussi talentueux qu'eux. Et j’ai même croisé des fantômes. Celui de ma maison est un moine un peu trop glouton. Il nous fait tous rire. Mais j’y pense, je ne t’ai même pas dit dans quelle maison je me trouve. Poufsouffle. Père dit que c’est une maison admirable et que je fais honneur à notre famille. Pourtant, j’ai entendu des garçons se moquer de nous, l’autre jour. Ils disaient que c’était la maison des bons à rien, que personne ne voulait y aller. Cela dit, mes amis (parce que je m’en suis fait quelques-uns, ils sont tous très gentils ici) m’ont rassurée en me rappelant les valeurs de notre maison. Loyauté, patience, tolérance, justice et persévérance. Ce sont de grandes vertus, des valeurs que je trouve plus honorables que la fierté ou la ruse et je suis sûre que tu seras de mon avis. Mais tout le monde ne peut pas voir les choses de cette façon, alors je n’en veux pas à ces garçons de s’être moqué. Tu m'as toujours dit qu'il fallait savoir pardonner, c'est ce que je fais. J’aurais encore tant de choses à te raconter, mais je tombe de fatigue. Sache, en tout cas, que je vais bien et que je suis heureuse d’être en Angleterre, même si j’aurais préféré que tu sois là avec moi. Ce n’est pas facile tous les jours, tu me manques beaucoup, mais j’essaye de relativiser. Et puis, je peux compter sur mes amis pour me redonner le moral, en cas de besoin. J’espère que toi aussi, tu vas bien et que tu m’écriras bientôt.


Je t’aime,
Ta fille chérie, Mahira.


☆ ☆ ☆


Cinquième année, année des B.U.S.E. En cette belle journée, la plupart des étudiants sont installés dehors à profiter du soleil. Mahira, elle, sort mitigée de son examen de défense contre les forces du mal. La défense n’a jamais été un problème pour elle, il est vrai. C’est plutôt l’attaque, son souci. Elle ne sait pas riposter. Si on ajoute à cela le fait qu’elle est déjà naturellement maladroite et qu’elle gère très mal la pression, autant dire que cet examen était ruiné d’avance. Alors, elle se rassure comme elle peut. Elle se dit que la théorie devrait la sauver de son cuisant échec en pratique. Et puis, elle essaye de ne plus y penser. Quoi de mieux, en l’occurrence, que de lire un bon bouquin en extérieur pour oublier ? Le soleil est à son zénith, personne n’a envie d’être enfermé et Mahira encore moins que les autres. Alors, suivant le mouvement, elle se dirige vers la sortie, avant de s’éloigner de la masse pour plutôt s’installer au calme, dans un pan d’herbe non loin d’un hêtre. Il y a déjà quelques garçons installés à l’ombre de l’arbre, elle les voit sans y prêter vraiment attention. Son livre accapare toute son attention, si bien que très vite, plus rien ne compte autour d’elle. Ne restent que ces deux personnages qui ne se comprennent pas, trop orgueilleux, qui refusent d’admettre leur sentiment l’un à l’autre. Tout ça parce que l’un est sang-pur et l’autre sang-mêlé. Oui, Mahira aime lire de la littérature romantique. Certains disent que ce sont des mièvreries. L’adolescente, elle, ne vit que pour ça. Ces instants où chacun apprivoise l’autre. Ces moments où deux personnes se rendent compte qu’elles ont toujours été faites l’une pour l’autre. Parfois, elle trouve l’amour bien plus magique encore que tous les sortilèges qu’elle apprend à Poudlard. Soudain, un cri vient briser la bulle dans laquelle la jeune femme s’était réfugiée. Au début, elle ne veut pas y prêter attention, elle tente de se replonger dans son cocon. Les ados qui chahutent entre deux examens, c’est presque naturel. Chacun évacue la pression comme il le peut. Néanmoins, Mahira n’a pas le temps de s’immerger qu’un nouveau cri s’élève, plus grave, plus effrayant et pourtant, tout aussi effrayé. Et bien vite, viennent se mêler à ce son plein de désespoir des rires. Pas un ou deux, mais bien une dizaine de rires. Surprise, Mahira daigne lever le nez de son bouquin et assiste alors à une scène des plus étonnantes. A quelques mètres de là, près du hêtre où étaient allongés quatre garçons se trouvent à présent un attroupement d’élèves. Tous semblent hilares. Pourtant, la scène n’a rien d’amusant. Il y a ces quatre garçons, des élèves de Gryffondor que Mahira reconnaît vaguement, de réputation surtout. Et puis, il y a ce cinquième garçon, un Serpentard, suspendu dans les airs, incapable de bouger. Il n’est pas le seul. Mahira aussi aimerait pouvoir bouger, mais elle n'y parvient pas. Il n’y a pourtant rien de plus insupportable que d’assister à une humiliation publique. Ce pauvre garçon, qu’elle finit par reconnaître, là encore, plus de réputation qu’autre chose, est traité de la pire des façons. Et James Potter et sa bande s’en amusent autant qu’ils amusent les autres. Ces autres qui rient avec joie du malheur de Severus Snape. « Regarde, un serpent volant. » Elle entend l’un des étudiants dire à son camarade, entre deux fous-rire. C’est seulement à cet instant qu’elle remarque qu’elle s’est levée, révoltée. Mais alors qu’elle aimerait dire quelque chose, agir d’une quelconque façon, son courage choisit subitement de prendre la fuite. Elle ne peut rien faire, si ce n’est assister impuissante à une injustice. Jusqu’à ce qu’une autre demoiselle s’en mêle, bien plus virulente que Mahira. Elle, au moins, elle a du cran. Mais si la brunette n’a pas eu le courage de tenir tête au quatuor, elle se fait la promesse de venir en aide à ce garçon d’une autre façon. De la seule façon qu’elle connaît. En gagnant… non, elle n’a jamais aimé ce terme. Plutôt en méritant son amitié.


☆ ☆ ☆


On pourrait croire qu’ayant vécu une grande partie de sa vie en Angleterre, Mahira serait habituée aux pluies d’été qui s’abattent soudainement sur la capitale. Or, c’est loin d’être le cas. Une fraîche pluie tombant d’un ciel encore ensoleillé est une image qui trouve encore grâce à ses yeux. Ses amies, elles, y sont trop accoutumées, elles n’y prêtent même plus attention. Alors que le temps vire à l’orage, les deux jeunes filles poursuivent leur chemin dans les rues de Londres, en quête de nouveaux vêtements ou de ragots à propager à la rentrée. Mahira les suit, le pas traînant, perdue dans sa bulle. C’est une capacité qu’elle a fini par maîtriser à la perfection. Elle en est arrivée à un point où, même dans une pièce pleine de monde, il lui arrive de se sentir seule. Parfois, elle avoue trouver cette solitude pesante. Rares sont ceux qui comprennent son amour pour la quiétude et encore moins, sa tendance à la rêverie. Elle en a même entendu certains la qualifier de « bizarre », simplement parce qu’il lui arrive de préférer son univers fantasmagorique à la vraie vie. Au moins, là-bas, elle n’est pas limitée par ses proches, ni même par ses propres peurs. Alors oui, il lui arrive parfois de se demander ce que cela ferait si elle rencontrait une personne comme elle. Une âme incomprise, perdue dans la masse sans pour autant être capable de s’y intégrer. Non pas que Mahira soit asociale. Au contraire, elle apprécie d’être entourée, elle aime passer du temps avec ses amis, comme c’est le cas aujourd’hui. Néanmoins, elle n’a jamais ressenti de connexion particulière avec ses proches. Elle n’a pas l’impression de véritablement connaître tous ces gens qu’elle fréquente. Et plus encore, elle sait qu’eux ne la connaissent pas du tout. Ils ne savent d'elle que ce qu’elle veut bien leur montrer. Une fille avenante, trop gentille, peut-être un peu trop naïve aussi. Une fleur bleue, une âme innocente comme il n’en existe plus. Personne ne sait qu’au plus profond se cache une gamine effrayée par le monde qui l’entoure. Une fillette frustrée par les limites que lui impose sa condition. Une voix qu’on empêche de s’élever, par peur des représailles. Oui, elle est bien gentille, la petite Mahira, mais à force de tout encaisser sans rien dire, il va bien arriver un moment où elle va exploser. « Tiens, Mahi, c’est pas ton grand ami Snape là-bas ? » lui balance soudain une de ses copines, forçant la jeune femme à sortir de ses pensées. D’un geste vif, elle tourne alors la tête en quête du fameux Snape. Il ne lui faut pas beaucoup de temps avant de repérer la silhouette sinistre du Serpentard, alors qu’il se faufile d’un pas pressé entre les passants. « Franchement Mahira, je ne comprends pas ce que tu trouves à ce garçon. Il est tellement… bizarre. Et puis, j’ai entendu dire qu’il pratiquerait la magie noire. » déclare son autre amie, à voix-basse, comme s’il s’agissait-là du plus grand secret qu’elle n’eut jamais révélé. Pourtant, ce n’est pas un secret, justement. La sombre réputation de Severus Snape lui colle aux basques depuis qu’il s’est mis à fréquenter les mauvaises personnes. Ou du moins, Mahira en a entendu parler. Néanmoins, elle s’en moque royalement. Elle n’a jamais prêté attention aux rumeurs, elle trouve cela stupide. Mieux vaut se faire son avis soi-même, c’est ce que sa mère lui a toujours appris. A vrai dire, elle s’en moque tellement, qu’elle n’écoute déjà plus ce que racontent ses amies. A l’instant où Severus est apparu dans son champ de vision, elle lui a accordé toute son attention. Si bien que, lorsqu’il disparaît dans une ruelle, elle ne peut s’empêcher de bredouiller une excuse à ses copines pour mieux le suivre. Que peut-il bien faire en ville à cette période de l’année ? Est-ce qu’il habite près d’ici ? Pourquoi ne l’a-t-elle jamais remarqué auparavant ? Elle se pose beaucoup trop de questions et en oublie d’être discrète. De fait, il n’est pas étonnant qu’au détour d’une rue, elle se retrouve face-à-face avec l’objet de ses préoccupations. « T’as fini de me suivre ?! » Severus s’emporte. Mahira reste bouche bée. Ce n’est pas la première fois qu’il s’adresse à elle. Depuis l’incident en cinquième année, Mahi n’a pas arrêté de chercher à engager la conversation avec lui. Ou simplement à lui témoigner son soutien, d’une façon ou d’une autre. Parfois, il lui arrivait de s’installer à la même table que lui à la bibliothèque. Ou de traîner dans le même secteur. Elle avait même choisi certains des cours qu’il suivait exprès et attendait la fin de ceux-ci pour lui poser des questions. Malheureusement, ses tentatives étaient toujours vaines. Severus feignait l’indifférence ou se contentait de lui faire « gentiment » comprendre qu'elle n'était pas la bienvenue. En général, les échanges qu’ils avaient ne duraient pas plus de quelques secondes et laissaient toujours Mahira déçue. Cependant, même dans ses moments les plus sombres, le Serpentard n’avait jamais été particulièrement violent envers elle. Même quand il l’envoyait se faire voir, il prenait toujours une certaine distance, comme s’il se moquait royalement de la jeune fille. Ce qui devait sans doute être le cas. Mahira en était arrivée à un point où elle pensait qu’il ne la voyait même pas, tant il semblait ne lui accordait aucune importance. Et la voilà un an plus tard, face à un Severus plus énervé que jamais. Evidemment, sur le moment, Mahi se retrouve incapable de dire quoi-que-ce-soit. Pourtant, l’accusation du Serpentard attend une réponse de sa part. Réponse lamentable qu’elle finit par bredouiller. « Je ne te suis pas. » A vrai dire, c’est tellement pitoyable que, pendant une seconde, elle a l’impression que Severus va éclater de rire. Ce qui relèverait du miracle, la jeune femme ne croyant pas l’avoir jamais vu ne serait-ce que sourire. Le moment de flottement ne dure pas, cependant, et bien vite, Snape revient à la charge : « Sérieusement, le pot-de-colle, à un moment va bien falloir que t’arrête de me suivre. J’en veux pas de ta pitié, d’accord ? Alors va te trouver une autre œuvre de charité et fiche-moi la paix. » Cette fois, il a été moins violent que froid. Tout est dans la distance, une fois de plus. Comme si Mahira n’était rien. Ce ton méprisant que la jeune femme ne connaît que trop bien. Le même que son père. C’est peut-être à cause de cette similarité entre les deux figures que Mahira se décide à réagir. C’est surprenant. Ça ne lui arrive jamais. Quand on s’énerve après elle, quand on lui parle durement, la demoiselle est incapable de riposter. Elle laisse généralement la tempête passée. C’est ce qu’elle a toujours fait avec Severus, jusqu’à présent. Elle le laissait partir après qu’il l’avait froidement refoulée. Aujourd’hui encore, alors qu’il s’apprête à reprendre sa route, Mahira compte le laisser faire. Et puis, au dernier moment, elle se décide à parler, d’une voix forte, une voix qu’elle-même ne reconnaît pas : « Je n’ai pas pitié de toi, Severus. » Si la réponse ne paye pas de mine, l’insistance mise sur le prénom du Serpentard, elle, a son petit effet. A l’instant même où il l’entend prononcer son nom, il ne peut s’empêcher de se retourner et de la considérer. Toujours avec une certaine distance, mais au moins, il semble la voir à présent. « Dans ce cas, pourquoi tu me suis ? » finit-il par lui demander après quelques secondes de silence. C’est vrai ça, pourquoi le suit-elle ? Pourquoi a-t-elle mis un point d’honneur à essayer de devenir son ami ? Certes, c’est un étudiant impressionnant, probablement l’un des plus intelligents et des plus doués de sa génération. Et évidemment, c’est une cause perdue. Or, Mahira ne peut s’empêcher d’être attirée par les causes perdues. Cependant, il y a plus que ça. Ce jour-là, alors que les autres se moquaient du pauvre garçon suspendu dans les airs, elle a ressenti de la peine pour lui. Pas de la pitié. Une profonde tristesse. Elle s’est imaginée à sa place et s’est rendu compte que si elle avait été un garçon de Serpentard, elle aurait probablement été comme lui. Elle a eu l’impression, sur le moment, qu’ils étaient, d’une certaine façon, pareils elle et lui. Elle ignore pourquoi, mais aujourd’hui encore, cette impression ne la quitte pas. « Parce que… » commence-t-elle par dire, cherchant ses mots, comme toujours. « Parce que tu es différent… et que je- » Elle allait dire qu’elle ne savait que trop bien ce que cela faisait, d’être différent, mais elle n’en a pas le temps. Elle est brutalement interrompue par un homme qui arrive à leur hauteur d’un pas pressé. Il ne se présente pas, pas la peine, dans son attitude Mahira comprend de suite qu’il s’agit du père de Severus. Ce dernier n’en mène pas large alors que son paternel s’attaque à lui et lui ordonne de rentrer, ne prêtant pas la moindre attention à la demoiselle. Obéissant, le jeune Snape n’adresse aucun regard à la brunette, tandis qu’il suit son père jusqu’à chez eux. Et c’est à cet instant, alors qu'elle voit le gamine apeuré suivre cet homme antipathique à souhait, que Mahira comprend. Elle comprend que si elle se voit tant en Severus, c’est parce qu’ils sont hantés par les mêmes peurs. La solitude, l’incertitude, le doute de soi, la peur de l’abandon. Oh ! à côté de lui, elle n’est pas à plaindre. Son père est distant, mais il n’a jamais été violent. Le père de Severus, lui, a l’air d’être un odieux personnage. Même elle n’est pas sûre de pouvoir lui trouver la moindre qualité. Comment pourrait-elle après la scène à laquelle elle vient d’assister ? Un homme qui traite ainsi son fils n’est pas digne d’être père. Au final, elle comprend parfaitement la méfiance du Serpentard envers les autres. Et cet air supérieur qu’il arbore se révèle finalement être sa façon à lui de se protéger. D’éloigner les autres. Parce que s’ouvrir aux autres, c’est prendre le risque d’être déçu, d’être abandonné. Oui, elle peut comprendre cette peur, parce qu'elle la partage. Seulement parfois, Mahira y croit, il arrive aussi qu’on rencontre des gens exceptionnels. Des âmes solitaires, tout comme nous, auxquels on s’unit et qui ne disparaissent jamais de nos vies. Oui, parfois, elle se dit que le risque vaut la peine d’être pris. Et elle compte bien le prouver à Severus.


Dernière édition par Mahira Shafiq le Ven 15 Déc - 20:06, édité 6 fois
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyLun 11 Déc - 22:11

Oh bienvenue avec ce super scénario :cutie:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyLun 11 Déc - 23:03

NEELAM LA PLUS BELLE :cutie: :cutie:
bienvenue avec ce super scénario :plz: courage pour la suite :red:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyLun 11 Déc - 23:17

Bienvenue à toi, bon courage pour ta fiche :l:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyLun 11 Déc - 23:22

:cutie: :cutie: :cutie: :cutie: :cutie: :cutie:
C'mon bébé, t'as choisi mon bébé (oui, je suis bizarre-af) :poop:

AH MAIS JE SUIS TROP CONTENTE! :woohoo: :woohoo: :woohoo:
Et puis ce début de fiche est juste ajg;dh kisljflfg j'en perd mon vocabulaire ! :arrow:

J'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire d'elle :fire: Hésite pas à mp si besoin :plz: :plz:

Bienvenue :l: :l: :l:
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Lily Evans
Lily Evans
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyLun 11 Déc - 23:43

Bienvenue sur le forum :cc: Je te souhaite bon courage pour le reste de ta fiche :l:
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Ted Tonks
Ted Tonks
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 7:40

Bienvenue à toiiii !
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Hestia Jones
Hestia Jones
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 9:07

Bienvenue et bon courage pour ta fiche :cutie:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 12:12

Bienvenue à toi et bon courage pour la suite :love:
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Dorcas Meadowes
Dorcas Meadowes
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 13:57

Ce titre :like: bienvenue parmi nous avec ce joli scénario :hola: bon courage pour la suite de ta fiche !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 14:06

Bienvenue par ici jolie demoiselle :cc: :nuage:
Courage pour la fin de fiche :chou:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 14:34

Bienvenue parmi nous :hola:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 16:53

Merci à tous pour cet accueil, vous êtes tout beau et tout mignon. :ho:

Severus, eh oui j'ai craqué... je me suis dit que le pauvre Severus avait besoin d'un peu de soutien dans ce monde cruel, so here I am. :l:
En tout cas, je suis contente que tu aimes ce début de fiche. & J'espère être à la hauteur de ce scénario trop parfait.  :bave:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 18:26

@Mahira Shafiq, c'est exactement ce à quoi j'ai pensé en l'écrivant. :plz: Il a besoin d'un peu de lumière dans son monde obscure, le pauvre petit. :ho:

En tout cas j'ai hâte de lire la suite :oskour:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMar 12 Déc - 19:58

Une autre Shafiiiiiiiiq :cutie: :cutie: :cutie: :cutie: Bienvenue

Va falloir qu'on discute lien du coup :love:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMer 13 Déc - 18:57

J'adore ce que j'ai lu franchement, hâte d'en savoir plus !

Bienvenue à toi !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyMer 13 Déc - 22:23

@Severus Snape, on est sur la même longueur d'onde alors. :plz: Faut que je te mpotte d'ailleurs, j'ai une question.  :red:

Merci, Milo, je suis contente que tu aimes ce que tu as pu lire. :l:

@Phelan Shafiq, merci. :chou: Oui, je te mpotte pour qu'on en parle. :plz:
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyJeu 14 Déc - 9:08

@Mahira Shafiq, ahhhh ce début de l'histoire :cutie: :cutie: :cutie: Elle est trop mignonne !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyJeu 14 Déc - 12:08

Bienvenue Miss Shafiq ! 8)

Très bon choix de scénario, d'avatar et très belle fiche en prévision !
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyJeu 14 Déc - 23:22

@Severus Snape :plz: :plz: :plz: :plz:
J'espère que cette fin de fiche te convient également. :chou:

Merci miss McGonagall :l: (en Sarah Paulson, le combot parfait  :bave: )
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyVen 15 Déc - 9:58

@Mahira Shafiq, j'aurais pas rêvé meilleur fiche sérieux. :chou: :chou: :chou: C'est vraiment super bien écrit et en plus, tu gères Mahira trop bien :ho: Damn, i'm in love ! :a:
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Lily Evans
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MessageSujet: Re: MAHIRA ☆ I'm only human.   MAHIRA ☆ I'm only human. EmptyVen 15 Déc - 23:10

Neelam est vraiment choute :cutie: Ta fiche est très bien rédigée, et comme elle emballe Snape, je la valide bien évidemment :cutie: Je te dis pareil que les autres, cours vite rédiger ta fiche de liens pour trouver plein de copains (notamment parmi tes copines de maison). Il y a une intrigue en cours à Poudlard si ça te tente (une soirée clandestine), tu es la bienvenue, bien entendu, et n'hésite pas à venir nous faire coucou sur la box de temps en temps :l:

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