Affiliation : Joran est neutre. Moins par conviction ou idéalisme que parce qu’il a toujours été un grand indécis qui se laissait influencer le moment venu. S’il devait vraiment s’écouter il pencherait pour l’Ordre du Phoenix, sur le principe… Mais hors de question pour lui de se mettre en danger : il n’en a clairement pas l’étoffe. Il n’a rien d’un héros et n’ira pas jouer les braves juste pour l’idée qu’on se fait de l’honneur. Concernant Lord Voldemort sa seule évocation suffit généralement à lui faire se dresser les cheveux sur la nuque. S’il peut éviter jusqu’au bout d’y être confronté il le fera… Joran a conscience de n’être qu’un tout petit pion sur l’échiquier. Il n’est personne, n’a pas de talent particulier pour la guerre…
S’il survit à l’affrontement entre les deux forces en présence ce sera grâce à son instinct de survie étrangement incroyablement présent chez lui plus qu’autre chose. Joran est monsieur tout le monde, prit dans la tourmente du système actuel. Ni bon ni mauvais il est capable du meilleur comme du pire, généralement lorsqu’on s’y attend le moins (lui comprit!).
Attention : ça ne veut pas dire qu’il ne peut pas faire acte de bravoure ou de cruauté… Mais disons que ça ne lui viendrait pas spontanément et qu’il préférerait éviter l’un comme l’autre. Joran a un « bon » fond… Mais pas assez pour se sacrifier, de manière générale...
Baguette : 23 centimètres d’aubépine, souple, avec en son coeur du corail blanc.
Lorsqu’il est allé chercher sa baguette, Joran avait en tête ces histoires de « c’est la baguette qui choisit » ou « tu ne trouve jamais la bonne du premier coup ». Hé bien dans son cas ce fut très différent ! La première baguette qu’on lui mit entre les mains sembla parfaitement faire l’affaire. Une baguette certainement passe-partout pour un petit garçon qui l’était aussi.
Son père a passé des années à lui dire que c’était plus une question de destinée que de passivité… Mais Joran en a toujours douté. Après avoir recherché dans les livres les propriétés du bois de sa baguette, il a finit par se voir définitivement comme quelqu’un de très moyen et d’indécis.
Miroir du Riséd : Il se trouve que Joran s’est déjà posé cette question… Et qu’il n’est pas tout à fait certain de ce qui s’y refléterait. Probablement qu’il s’y verrait avec de beaux vêtements et avec un journal titrant sur une exposition de ses œuvres qui feraient un carton. Il s’y verrait confiant comme il ne l’est qu’en quelques occasions, charmeur… Probablement que Rabastan serait à ses côtés même si objectivement il aimerait parfois l’évincer de ses désires !
Mais le miroir pourrait tout aussi bien le représenter avec la marque noire sur son avant bras, après qu’il ait prit sa revanche sur le monde et qu’il ait montré à ce dernier qu’il était « quelqu’un ».
Tout ne serait qu’une question d’émotion au moment de s’y mirer, probablement...
Épouvantard : Il n’est pas très difficile de faire peur à Joran. Pas qu’il soit un « grand trouillard » mais sa philosophie à propos de la peur c’est que quelle que soit la chose qui veut nous faire peur, si elle essai vraiment, elle réussit toujours…
Des choses diverses et variées pourrait donc sortir du placard allant d’une araignée géante à un détracteur… Il fait un peu de thalassophobie éventuellement mais allez savoir comment cela se retranscrirait avec un épouventard ?
Joran est sensible aux théories du complot et autres discours du genre. Il est probable que son épouventard s’en inspirerait de manière un peu différente à chaque fois. Néanmoins, sur le principe, une réponse facile voudrait que son épouventard prenne par défaut la forme de Voldemort qui représente l’obscurité et le désespoir, à ses yeux.
Amortentia : L’odeur propre à son atelier serait la note de tête. Quelque chose qui sentirait à la fois la peinture, le vernis, l’essence et l’argile. C’est une odeur qui le rassure par dessus tout parce que son atelier, aussi minimaliste soit-il, est son havre de paix, son cocon, son refuge.
En second il pourrait certainement sentir l’odeur du printemps, des arbres qui bourgeonnent et des fleurs sauvages qui s’ouvrent grand dans le petit jardin laissé à l’état sauvage derrière son atelier. Ces fleurs sentiraient d’autant plus fort qu’il en aurait des pétales écrasées un peu partout pour en récupérer les pigments qu’il ajouterait à ses peintures.
Finalement, à son plus grand damn, il y aurait probablement l’odeur de la peau de Rabastan, indéfinissable, mélange de son parfum, de sang… De trahisons et de réconfort. L’odeur d’étreintes gardées secrètes, de chaleur insoutenable et de plaisir entremêlé de manipulation.