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 Heal me feat. Joran Lundqvist

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AnonymousInvité
MessageSujet: Heal me feat. Joran Lundqvist   Heal me feat. Joran Lundqvist EmptyDim 25 Mar - 18:46


Tous les sorciers un minimum avertis savaient qu’une mauvaise rencontre au détour d’une ruelle de l’Allée des Embrumes ne pouvait jamais bien se terminer. C’était encore plus vrai quand ça se produisait au milieu de la nuit, que l’un des deux individus était un Mangemort et que l’autre faisait partie de l’Ordre du Phénix. C’était néanmoins plus une chasse-poursuite qu’une rencontre inopportune. Il y avait eu une petite, très petite descente. Du genre qui passerait sûrement inaperçue, même dans la Gazette du sorcier le lendemain matin. Toutefois, il y avait eu des blessés. Et Rabastan, grisé par le sentiment de toute puissance qui s’emparait souvent de lui pendant les meilleurs duels, avait pris en chasse une petite sang-de-bourbe qui s’était enfuie en courant. Il l’avait probablement un peu prise à la légère, justement parce qu’elle s’était sauvée. Une mauvaise idée que son narcissisme répéterait probablement ad vitam aeternam…

Lorsqu’elle s’était retournée vers lui, acculée dans un coin de cette ruelle mal famée, elle ne l’avait pas fait pour implorer. Baguette en mains, elle avait jeté vers lui un sortilège cuisant qui lui avait engourdit l’épaule gauche avant qu’il ne la sente à nouveau… dévorée d’une douleur affligeante. Rabastan avait serré les dents. On n’était pas un soldat du Lord des Ténèbres en s’avouant si facilement vaincu. La douleur avait un peu brouillé ses sens. Pas assez pour qu’il baisse sa baguette néanmoins et c’est dans les deux sens que les sortilèges avaient fusés. Jusqu’à ce qu’un autre membre de l’Ordre du Phénix débarque… et reparte tout aussi vite avec la jeune femme dans ses bras. Merde. Cette fois, il n’avait pas été assez rapide pour les pourchasser… et Rabastan avait dû se rendre à l’évidence : même si c’était le cas, la douleur était telle qu’il se sentait suer à grosses gouttes sous son masque finement ouvragé et son ample capuchon noir.

Dans un juron, il avait rangé sa jolie baguette de chêne rouge dans un pli de sa robe de sorcier. Et juste avant de s’effondrer, l’homme avait transplané au premier endroit qui lui était venu en tête : le studio d’artiste de son amant. Il ne sait même pas si Joran y sera lorsqu’il arrive. Mais il ne le fait pas en toute délicatesse… Il s’effondre sur une table basse, faisant au passage basculer une statuette et plusieurs parchemins auxquels il ne s’attarde clairement pas. Un grognement douloureux franchit le seuil des lèvres de l’homme. Il prend une profonde inspiration… et quand il entend des pas, il se redresse de peine et de misère. Pas question de laisser Joran le voir dans un tel état. Ou du moins, pas à ce point-là. La fierté parlait à nouveau et elle était encore une fois très mal placée… C’était l’histoire des Lestrange, ça !

Il se redresse, aidé de son bras intouché contre le canapé. Titubant un peu, il tente néanmoins de rester le plus droit possible, son regard bleu d’acier posé sur Joran qui venait de débarquer dans le salon. D’un geste un peu brusque, il arrache son masque de Mangemort pour dévoiler son visage, tordu par la douleur. Le regard est colérique. Ce n’était pas dirigé contre son amant. Il avait d’autres soucis en tête pour le moment… Il sentait le sortilège lui gruger la peau du bras. Dieu merci, il avait devant lui un homme capable des plus fins sortilèges possible… et c’était étonnant parce que sans vouloir vexer qui que ce soit, Joran n’avait pas vraiment d’habiletés… dans quelque domaine que ce soit. Le masque tombe au sol dans un claquement sec. Rabastan titube à nouveau davantage, comme s’il allait tomber. Pendant quelques secondes, il semble se stabiliser… et finalement, il s’effondre encore, cette fois sur le canapé au moins…

« Un sortilège cuisant… Il me dévore le bras gauche… », grogne-t-il à bout de souffle, tenir sous la douleur étant de plus en plus difficile. Pourtant, il était certain qu’il aurait gagné ce duel. Même contre deux. Encore de la fierté mal placée ? De l’orgueil exagéré ? Peut-être… Mais ça ne changeait plus rien à présent. Ils ne sauraient jamais comment ça se serait terminé à ce moment précis puisqu’ils lui avaient filé entre les doigts. Pour l’heure, du moins… il comptait bien leur remettre la main dessus. Au moins la fille. Il se souvenait de son visage. Rabastan avait, malheureusement pour ses cibles, une excellente mémoire. « Fais quelque chose. Tu maîtrises forcément un ou deux sortilèges pour ça… »

C’était une façon de complimenter, les dents serrées parce que la douleur était intenable. D’ailleurs, pendant un instant, il semble que l’homme tourne de l’œil. Mais il réussit à rester éveiller, finalement. Tête contre le dossier du canapé, il pousse un grognement de douleur et de rage, serrant le poing au bout de son bras intouché.

« Ils se sont sauvés comme des rats… », peste-t-il, plus pour lui-même que pour Joran. Il tourne la tête vers le bel homme. Les traits de son visage, il les connaissait par cœur. C’est probablement à ce moment-là qu’il réalise donc qu’il voyait de plus en plus flou… « Je ne sais même pas pourquoi je suis venu ici… »

Mais dans le fond, il le savait… N’est-ce pas ? Parce que c’était ici qu’il était étrangement le moins jugé. Parce que c’était ici qu’il se sentait le plus en sécurité. C’était ce genre d’événement qui le trahissait quant à ses sentiments réels. Mais Rabastan était ce qu’il était… Joran allait devoir se contenter de ce genre de petites démonstrations qui n’en étaient même pas vraiment…

« Mon ange… », murmure lentement l’homme, essayant d’accrocher le regard de Joran pour mieux séduire. Mais c’était compliqué. Il allait vraiment finir par s’évanouir sous la douleur si le jeune homme ne faisait pas quelque chose très rapidement. « Regarde ce qu’ils me font… Regard ce qu’ils sont vraiment… »

Dans un mouvement, il fait tomber un pan de la robe de sorcier pour dévoiler son épaule dévorée à la chair. Voilà ce qu’ils faisaient, ces sales défenseurs des sang-de-bourbe…
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: Heal me feat. Joran Lundqvist   Heal me feat. Joran Lundqvist EmptyVen 30 Mar - 14:14



Joran était chez lui, ce qui n’avait en soit rien de très extraordinaire. Sans être casanier il lui arrivait néanmoins souvent d’avoir de petites périodes où son atelier ressemblait encore plus qu’à l’habitude à un cocon. Dans ces moments il se faisait livrer la nourriture, évitait le footing pour se contenter de faire du sport à la maison et il profitait de ce moment de relative autarcie pour peindre ou pour façonner la glaise. Présentement Joran travaillait sur une toile dans laquelle il avait le fantasme de réussir à retranscrire cette émotion étrange et impalpable qu’il ressentait en ce moment. Ce mélange de nostalgie, de tristesse… Le tout pourtant teinter d’espoir. Mais il avait déjà une difficulté sans nom à exprimer ce sentiment de manière « normale » alors en peinture ? Il n’arrivait à rien. A rien du tout.

Agacé, frustré, il avait finit par laisser tomber pour le moment. Pour toute détente Joran s’était rendu à la salle de bain, exiguë mais confortable, dans laquelle il avait prit une douche plus chaude de minute en minute, jusqu’à ce que le thermostat ne lui permette plus d’augmenter la température finalement. Cette chaleur lui faisait du bien, l’enveloppait tout à fait, au moins autant que la vapeur qui avait envahie le petit espace. Ses muscles de dénouait et s’il avait passé presque une demie heure ainsi sous la douche sans rien faire d’autre qu’écouter la douche couler, le visage tendu vers elle, il avait aussi finit par se laver pour retirer de sa peau la peinture qui y avait séché, que ce soit sur ses doigts, son visage ou dieu seul sait quelle autre zone il avait ainsi pu atteindre sans s’en rendre vraiment compte. Un frisson l’avait même parcouru en grattant un peu de peinture rouge récalcitrante qui s’était finalement étiolé dans le fond du bac blanc comme un filet de sang…

Et alors qu’il sortait de sa douche ainsi presque parfaitement détendu, alors qu’il se rhabillait de manière sommaire pour aller vérifier qu’il avait une infusion à se faire pour prolonger cet état de détente, un bruit à tout casser s’était fait entendre. Joran avait d’abord figé, tendant l’oreille… Mais il avait depuis un moment apprit à reconnaître les grondements de cet ours là. Alors il s’était un peu précipité malgré tout… Parce que s’il se sentait maussade vis à vis de Rabastan ces derniers jours, son coeur s’était aussi inquiété du tapage de son entrée.

Au final il avait eu bien raison de se dépêcher, même si en arrivant dans ce qui servait de salon, les cheveux les plus court sur sa nuque et les poils sur ses bras s’étaient hérissés d’un seul coup, comme un chat qu’on aurait approché trop près d’une bassine d’eau froide…

Savoir que Rabastan était un Mangemort était une chose en soit. Le genre de chose un peu honteuse pour lui, qu’il préférait tenir dans l’ignorance de son père malgré l’ardent désire qui le prenait parfois de présenter cet homme à l’autre homme de sa vie… Mais le voir là, en robe et en masque, c’était autre chose. Le masque était beau, finement ouvragé… Joran en jalousait d’ailleurs l’artiste et un coffre dans l’atelier se remplissait inexorablement de masque qu’il confectionnait lui-même sans jamais les donner ou les montrer à Rabastan, n’ayant pas le sentiment de pouvoir lutter à force égale. Bref.

Le masque quitte le visage si parfait de son amant mais pour l’heure ce dernier est tordu de douleur et ça lui vrille l’estomac plus sûrement que n’importe quoi d’autre. Rabastan ne tarde pas à lui expliquer ce qui le dévore ainsi et « dévorer » est un mot qui s’accorde bien à la situation lui semble-t-il. Joran s’approche finalement de son homme, ignorant la table basse dont les pieds avaient lâchés lors de l’arrivée fracassante du sorcier et bien qu’il écoute Rabastan vociféré à propos de ses proies, comprenant rapidement qu’elles avaient pu fuir, il ne s’occupe que de regarder la blessure. Un sortilège pour ça ? Joran relève les yeux vers Rabastan, se demandant si d’un regard il pouvait comprendre que non : il n’en avait pas. Ceci étant dit :

« Je peux te soulager un peu… Mais pas annuler le sort, il s’arrêtera de lui-même... »

Du moins s’il existait un sortilège en particulier pour faire cesser celui qu’on faisait endurer à l’homme de sa vie il en ignorait l’existence. Croyez-le : il ne plaisantait jamais quand la santé de cet homme là était en jeu. Il ne l’aurait pas laisser souffrir par simple petit désire de vengeance mesquine et d’ailleurs sa rancœur s’était d’un seul coup envolée, comme balayée sitôt que Rabastan avait vraiment eu besoin de lui. Parce que tout ce qu’il pouvait voir c’est que c’était vers lui que Rabastan était accouru. Comme toujours. Et c’était un sentiment qui lui redonnait parfois plus confiance que n’importe quoi d’autre. Alors sincèrement, juste là, maintenant, tout de suite : lui savait pourquoi Rabastan était venu ici.

« Je vais chercher ma baguette… Je reviens vite... »

Joran n’était pas le genre de sorcier à la traîner toujours sur lui non. Il savait que c’était une mauvaise habitude mais que voulez vous ? Il vient déposer un baiser sur un front déjà brûlant de fièvre où perlait quelques gouttes de sueur… Puis deux autres baisers, un sur chaque œil pour que les paupières se fermes un moment sur ces jolis yeux clairs qu’il avait peint des milliers de fois sans jamais réussir à leur rendre leur éclat et leur beauté.

Joran quitte la pièce, une pensée maudite lui traversant l’esprit à propos de ceux qui avaient pu blesser Rabastan, occultant pour le moment le fait que c’était probablement le Mangemort qui avait cherché la querelle. La baguette est rapidement retrouvé, dans un pot au milieu de divers pinceaux… Et Joran revient s’agenouiller près de son amant. Comme lorsqu’il peint en frénésie d’inventivité, sa main est sûre, sans le moindre tremblement tandis qu’il prononce un sort de froid plus ou moins localisé à l’endroit de la douleur.

« Tu vas continuer d’avoir mal… Mais ça va t’aider à encaisser la douleur le temps que le sortilège se dissipe... »

Joran revient passer sa main libre contre le front de Rabastan, y décollant au passage quelques mèches de blé au milieu d’autres un peu plus sombres.

« Je m’occupe de toi, amour… Tu peux t’endormir si tu y parviens. Vas-y, bébé… Je vais veiller sur toi, tu peux me faire confiance. »

Et même d’ajouter, même s’il savait pertinemment que Rabastan le savait déjà et en profitait souvent honteusement :

« Je t’aime. »

Comme quoi même quand Joran pensait que rien ne pourrait pardonner Rabastan à ses yeux, le destin s’en mêlait quand même ! Et sachant que ça lui ferait du bien de l’entendre, à sa façon un peu vile :

« Ce sont des monstres… Ils n’avaient pas le droit. »

Il ne pensait pas ses mots à 100 %… Mais s’il avait dû choisir, il aurait préféré que Rabastan s’en sorte et que les autres meurt. Est-ce que ça faisait de lui quelqu’un de mauvais comme son amant ? Non peut être pas… Parce qu’une fois l’incident classé il prendrait du recul. Mais c’était juste impossible, pour le moment.

« Tu veux que je prévienne quelqu’un, chéri ? »

Il ne lésinait pas sur les mots d’amour, ce qu’il ne faisait pas toujours, surtout quand Rabastan venait le voir après l’avoir boudé plusieurs jours comme là. Mais bon, on soigne aussi les hommes en les prenant pour des bébés, parfois… !

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