• have a biscuit, potter.

Affiliation : sans nul doute, minerva fait partie de l'ordre. malade à l'idée que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom prenne le pouvoir, que le ministère n'agisse en rien et que la plupart de ses élèves écopent d'un destin tragique du fait de la guerre et de son résultat, le professeur de métamorphose s'est juré de suivre son ami albus, et de protéger coûte que coûte toutes les vies innocentes menacées par l'armée des ténèbres. elle a pleinement conscience des risques qu'elle encourt, mais voilà bien longtemps qu'elle a décidé de mettre sa carrière et son devoir avant toute chose, en dépit de son mariage et de ses sentiments. au final, elle arrive à trouver son bonheur en vouant sa vie aux autres.

Baguette : c'est une baguette en bois de sapin qu'elle manie chaque jour lors de ses cours de métamorphose. quoi de moins surprenant ? c'est comme si ce bois lui était destiné : idéal pour l'exercice de sa matière préférée et les caractères bien trempés. elle est longue de 23,75 centimètres et est de nature plutôt rigide. en son cœur se trouve un ventricule de dragon, quelque chose de plutôt banal mais qui a toujours beaucoup plu à minerva, qui se retrouvait en la créature, entre sa passion pour le vol et son tempérament de feu. cette baguette, elle lui doit une fière chandelle. lors de sa septième année, minerva, poursuiveuse de l'équipe de quidditch de gryffondor, a été victime d'un terrible accident lors d'un affrontement avec serpentard. lors de sa chute, elle a serré sa baguette si fort qu'elle en a eu une marque qui n'a disparu que quelques jours après son réveil. avec un maigre sourire, elle s'était souvenu des paroles d'olivander, le marchand de baguettes : "les baguettes en bois de sapin sont les baguettes des survivants". il lui avait narré une petite anecdote à ce sujet. depuis, minerva est persuadée que sa baguette lui a sauvé la vie. elle sait que c'est ridicule, d'autant plus qu'elle n'est pas du genre à croire à de vulgaires superstitions, mais quelque part, elle aime ce lien qui l'unit avec sa baguette.

Miroir du Riséd : elle n'osera probablement jamais se l'avouer, c'est un peu tragique, faut dire. mais en regardant le miroir de riséd, c'est son ancien amant qu'elle voit à ses côtés. ils ont trois enfants qui se chamaillent à leurs côtés. le monde est en paix, et au vu de la baguette qu'elle tient fermement dans sa main, dougal l'a suivie dans le monde sorcier. elle arbore toujours sa tenue de poudlard. la seule différence est qu'elle n'est pas seule, et que personne n'est en danger. mais minerva chasse rapidement ce désir fou de ses pensées. car il n'arrivera jamais. car elle n'est pas si malheureuse. car en réalité, elle n'est jamais vraiment seule.

Épouvantard : elle n'a eu à faire à des épouvantards que deux fois dans sa vie. le dernier en date est apparu l'année dernière, lors d'une de ses missions pour l'ordre. il avait pris la forme d'albus dumbledore, ou plutôt de son cadavre, au dessus duquel flottait la marque des ténèbres, symbole de la défaite de l'ordre et de l'avènement du seigneur des ténèbres. le cadavre était devenu celui d'autres de ses collègues et amis, même de ses élèves, avant qu'elle ne lui envoie un sort.

Amortentia : en inspirant de l'amortentia, minerva sent l'herbe humide des landes écossaises de son enfance, le parchemin qu'elle utilise quotidiennement en cours et qui remplit les livres qu'elle dévore le soir, et le pudding à la courge qu'elle préparait pour dougal, son plat favori.

Compétences magiques

Duels : 8/10
Potions : 4/10
Métamorphose : 10/10
Sortilèges : 9/10
Légilimancie : 0/10
Occlumancie : 0/10
Quidditch : 9/10
Divination : 0/10

Minerva n’en croyait pas ses oreilles. Sortant en trombe de son bureau, l’enseignante de métamorphose, les lèvres plus pincées que jamais, traversa le couloir du deuxième étage. On venait de lui moucharder qu’un trafic de drogue prenait place près de la statue de Lachlan le maigre. La directrice de maison estimait qu’elle pouvait faire confiance à l’élève qui était venu tout rapporter. Enfin, « confiance », voilà un bien grand mot. L’honnêteté avait beau être une valeur qu’elle défendait par-dessus tout, les cafteurs n’avaient pas pour autant toute sa sympathie. Pire encore, cet individu pouvait tout aussi bien avoir fait partie de ce trafic, avoir été déçu par ses camarades pour une mystérieuse raison, et les avoir dénoncés en guise de punition. De multiples scénarios étaient envisageables. Mais ce dont McGonagall était certaine, c’était qu’il se déroulait bien un trafic de substances illicite dans l’enceinte du château, en ce moment même. L’élève n’était pas complètement stupide, il devait bien se douter que s’il lui faisait perdre son temps en l’envoyant promener, les conséquences qu’il subirait seraient plus lourdes qu'un tas de trolls des montagnes.

Ce qui était encore plus dur à entendre pour Minerva, c’était le nom des coupables. James. Sirius. Peter. Même Marlene en faisait partie. McGonagall avait du mal à croire que ses élèves, ceux de sa propre maison, soient capables de telles idioties. Bien sûr, toute la petite bande s’était souvent retrouvée impliquée dans de multiples infractions au règlement, mais jamais la brune n’avait-elle été aussi déçue. Il y avait une différence entre ignorer le couvre-feu et se balader dans les couloirs du château, et y vendre et consommer tout un tas de produits nocifs et régulés par le Ministère lui-même. Cela dépassait l’inconscience.

Minerva atteint finalement le lieu fatidique. Son estomac se noua lorsqu’elle vit tout un groupe d’élèves, des feuilles de mandragores à la main. Une partie d’elle continuait d’espérer que tout ceci soit une farce, mais elle devait maintenant faire face à la honte que ce trafic apportait à sa maison, à la honte de voir ses « enfants » commettre de telles absurdités. L’air sévère, le pas assuré, elle se dirigea rapidement vers le groupe. La déception qu’elle ressentait à cet instant était effroyable. Son regard se posait tout à tour sur James, sur Sirius, sur Miss Cross ou encore Mr Wheeler. Certains avaient déjà entendu ses pas et l’observaient d’un air coupable lorsqu’elle brisa enfin le silence qui s’était installé.

Vous n’avez pas honte ?

McGonagall bouillait de l'intérieur. Quelle déception.

Inutile de fumer de la mandragore pour vous donner des ailes, vos exploits on fait envoler suffisamment de points à vos maisons. En parlant de ça, 50 points de moins pour vos maisons respectives.

Devant l'air outré de son audience, Minerva ajouta, afin de clarifier les choses :

Par personne.

Les protestations fusèrent bientôt, mais le regard perçant de McGonagall ramena rapidement le silence. D'un geste de sa baguette, elle s'empara de tous les joints en autres philtres illicites en possession de ses élèves.

Et puisque la botanique vous passionne tellement, je suis certaine que le Professeur Chourave se fera un plaisir de vous éclairer sur les multiples vertus de la Mandragore.

Les élèves parurent outrés, mais ne dirent rien, leur enseignante semblant déjà sur le point d'imploser. Du regard, elle fusillait la petite brochette de Gryffondors qui ne savait faire autrement que de s'attirer des ennuis au cours de leur scolarité. L'envie de jeter quelques sarcasmes était forte, mais les mots ne lui vinrent pas. Elle se contenta de regarder les rouge et or avec dépit, fureur et déception, avant de leur lancer:

Allez, je ne veux plus vous voir.