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 jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞

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AnonymousInvité
MessageSujet: jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞   jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞ EmptyDim 10 Déc - 23:53



JAMIE & ALFIE
❝  a penis is beautiful, a penis taste good,
a penis is perfection ❞


Le Quidditch. Le seul moment où Alfie se sentait parfaitement lui. Cela avait toujours été le cas. La première fois que son balai s’était envolé, le jeune éphèbe avait eu l’impression que, là, dans les airs, il n’avait rien à cacher. Qu’il pouvait être lui, sans crainte ni reproche. Et lorsqu’il avait rejoint l’équipe des bleus et argent … certes, ses coéquipiers et coéquipières ne l’appréciaient pas particulièrement. Ils le trouvaient étrange, avec ses manières appuyées, son accent à couper au couteau qu’il aimait tant garder, sa voix qui montait fréquemment dans les aigus, quand bien même elle avait mué depuis longtemps. Mais Alfie avait des coéquipiers. Des personnes qui veillaient sur lui, à ce qu’aucun cognard ne le touche, à ce qu’il ait la voie libre, comme il essayait de faire rentrer le souafle dans l’un des anneaux. Alors oui, une fois les pieds au sol, les membres de son équipe ne pouvaient s’empêcher de se moquer de lui, comme tant d’autres. Mais Alfie y était habitué, depuis le temps. Jusqu’au jour où l’un d’eux fit une remarque que le brun n’apprécia pas du tout. Tapette, tafiole, folle – j’en passe et des meilleures – il pouvait faire avec. Mais lorsque, durant la fin de sa troisième année, le gardien serpentard lâcha un « Tu sais que sa mère s’est enfuie avec un moldu ? J’suis sûr qu’elle le regrette, quand elle voit la progéniture qu’il lui a donné. Une vraie erreur de la nature, celui-là. Quel gâchis. Et dire que si elle était restée avec un sang-pur, il ne serait jamais venu au monde. » après un match, il avait vu rouge. Alfie s’énervait rarement. Très rarement. Il était même plutôt connu pour garder son calme et son sourire même lorsqu’on l’insultait – surtout lorsqu’on l’insultait. Mais toucher à sa mère ? Ça, non, c’était tout bonnement inacceptable. « C’est quoi ton problème, exactement ? » siffla-t-il, fusillant le cinquième année du regard. Malgré leurs deux ans de différence d’âge, Alfie le dépassait presque d’une tête. C’était que sa croissance était presque finie, à lui. Le gardien déglutit en le voyant s’approcher. C’était bien un serpentard, ça. Insulter quand sa cible avait le dos tourné, mais incapable d’assumer ses propos ensuite. « Et toi, ta mère, tu veux qu’on en parle ? Non, car j’ai entendu dire que cela faisait plusieurs mois qu’elle refusait de t’adresser la parole ? Peut-être parce que son fils incapable de garder ses buts, au point d’encaisser ceux d’une tafiole ? Ou parce que son fils est un lâche, incapable de dire les choses en face ? » Oui, on n’avait pas dit pas les mamans. Alfie le savait. Mais c’était l’autre qui avait commencé, après tout. Donc sache que, moi, ma mère, elle m’aime. Elle m’aime plus que tout. Même si j’aime les pénis ! CAR OUI, PAR MERLIN, QU’EST-CE QUE JE PEUX AIMER LES PENIS ! UN PÉNIS C’EST BEAU, UN PÉNIS C’EST BON, UN PÉNIS C’EST PARFAIT. ET QUE ÇA TE POSE UN PROBLEME, J’EN AI STRICTEMENT RIEN A FOUTRE. » Cette mise au point, il l’avait criée. Et tout le monde l’avait entendue. Et il se sentait libéré. Enfin. Il lâcha un rire, franc, honnête. Il l’avait dit. Tous les joueurs et tous les élèves venus assister au match le regardaient. Et il s’en moquait. Car, oui, il n’en avait strictement rien à foutre, en effet, de ce qu’ils pouvaient bien penser de lui.

Aujourd’hui encore, le Quidditch lui permettait de s’évader. Quand il tenait le souafle entre ses mains, il ne pensait à rien d’autre qu’au jeu. Et au vent qui venait gifler sa peau. Il ne pensait pas à Luke. Il ne pensait pas à Rosier. Il ne pensait qu’au match qu’il jouait. D’un geste précis, il lança la balle de cuir à l’un de ses coéquipiers, avant de le suivre. Un sursaut, comme il vit un cognard le frôler. Il grimaça, comme une douleur lui piqua la peau. Un coup d’œil lui permit de réaliser que sa manche avait été touchée et qu’il saignait au niveau de l’avant-bras. Rien de grave, mais suffisamment pour l’agacer, surtout lorsqu’il comprit qui en était l’émetteur. Nott. Pourquoi s’acharnait-il sur lui, tout le temps ? Depuis la rentrée, dès que leurs équipes s’affrontaient, le serpentard n’avait cesse de s’en prendre à lui. Même lorsque, comme à l’instant, il n’avait plus la balle entre les mains. Cela n’empêcha pas le match amical de se poursuivre et ne l’empêcha pas non plus de marquer plusieurs buts. Mais une fois le match terminé et les équipes dans les vestiaires, le noir et bleu ne put s’empêcher de le fusiller du regard. Mais la discussion attendrait, il n’avait pas la tête à ça. Il avait véritablement besoin d’une douche. Il ne s’offusqua pas des joueurs se tournant dos à lui, comme il les rejoignait. C’était à croire que ces hétérosexuels avaient un égo particulièrement proéminent. Comme si l’un d’eux pouvait l’intéresser. Mais, apparemment, pour eux, il suffisait d’avoir des attributs masculins pour qu’il puisse jeter son dévolu sur eux. Mais, non, il n’en avait que faire. Et il fallait bien plus, c’était certain, pour qu’il ne dépose ne serait-ce que son regard sur l’un d’entre eux. Sa douche prit plus de temps que prévu et le Français ne réalisa pas que le vestiaire se vidait petit à petit. Non, il profitait juste de l’eau bien chaude qui coulait sur sa peau et détendait ses muscles un à un, avant de lâcher un soupir d’aise. Il pourrait passer littéralement des heures sous cette eau bien chaude. Mais il avait des parchemins à rendre et il ferait mieux de rentrer à son dortoir. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il remarqua enfin que les vestiaires étaient pratiquement vides, à l’exception de deux personnes. Dont Nott. Qui le fixait. Non. Qui le fusillait du regard. Un soupir, comme il allait chercher ses vêtements, avant de se rhabiller. Une fois fait, il pensait vraiment qu’il serait enfin seul. Sauf que non. Nott était toujours là, à le fixer, amèrement. Et Alfie en avait vraiment assez. Il était fatigué, et son bras le lançait – en fait, non, pas jusque deux minutes auparavant … mais maintenant qu’il y pensait. « C’est quoi ton problème, exactement ? » Il aurait pu sourire au déjà-vu. Mais non. Il commençait véritablement à l’énerver. Le fait qu’il soit ami avec son Luke ajoutait probablement une couche à son agacement. « Tu as failli me briser le bras, tu le sais, ça ? Et des fois que tu ne le saches pas, on est en dernière année. On a moult devoirs à rendre. J’ai besoin de ce bras en parfait état. Ok. Donc sérieusement. Juste fiche-moi la paix. Je ne t’ai rien fait. Je ne te connais pas. Je n’ai pas envie de te connaître d’ailleurs. Je veux juste qu’on me fiche la paix et qu’on ne tente pas de me tuer durant un match amical. C’est trop demandé ? » siffla-t-il entre ses dents. Réalisant que son interlocuteur était à moitié nu, le Français lâcha un long soupir de lassitude. Il avait cru, probablement à tort, qu’une fois Rosier diplômé il y a deux ans, on le laisserait tranquille. Rosier l’avait pris pour tête de turc, s’en était pris à lui durant toute sa scolarité et il avait osé croire qu’enfin, après son départ, il pourrait vivre à peu près normalement. Mais bien entendu, ce n’était pas le cas. La haine de Rosier était telle qu’il en avait simplement oublié l’homophobie très existante des autres élèves. Il eut envie de lâcher un « si tu savais » plein de sous-entendus, mais la seule pensée de Luke lui tirait encore les larmes aux yeux, sans qu’il puisse se contrôler. Il se détestait, à être si pathétique. « Et ne t’inquiète pas, tu ne me fais aucun effet. Personne dans ces fichues équipes me fait de l’effet, ok. Donc je ne vais certainement pas passer mon temps à vous reluquer, tous, durant la douche. Je suis une personne normale, je prends ma douche normalement, ET JE VEUX JUSTE QU’ON ME FICHE LA PAIX ! » Okay, cette fois-ci, il avait crié. Et était monté dans les aigus, comme à son habitude. Mais il était juste las, il était juste fatigué. Et, vraiment, il avait juste envie qu’on lui fiche la paix.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞   jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞ EmptyLun 11 Déc - 19:35

hail to that
And all the things I can't remember, as fucked up as it all may seem. The consequences that are rendered, I stretch myself beyond my means. ft. ALFIE DELAUNAY


Un match amical. Tout réside dans ce mot : amical. Pourquoi Merlin, alors, n’a-t-il pu s’empêcher de tout faire pour encore une fois envoyer un cognard en direction de Delaunay ? Pourquoi Merlin ne peut-il s’empêcher de ressentir une boule de colère le prendre à l’estomac dès lors qu’il le voit ? Les ressentiments sont profonds et bien présents, de ceux qu’il ne peut nier car au fond de lui Jamie a mal. Il a mal pour son meilleur ami qui ne mérite pas ces fiançailles et ne méritait que d’être heureux en filant le parfait amour avec… Cette tronche de botruc qui s’agrippe à son balais. Cette trogne qu’il fixe d’un air mauvais sans pouvoir se retenir, déterminé à le voir s’échouer jusqu’au sol, n’en déplaise à Luke d’ailleurs. Pourtant, le match se poursuit comme il a commencé et aucun drame ne surviendra aujourd’hui. Aucune expression d’horreur ou de surprise ne prend la foule toujours avide d’observer des matchs se jouer sous leurs yeux fascinés. Dans les airs, le Nott est fidèle à lui-même mais encore plus combattif que d’ordinaire et bien qu’il ne s’agisse que des Serdaigles, le batteur voit d’un très mauvais œil les quelques souaffles qui sont parvenus à passer outre leur gardien.

Match nul, de quoi sauver la mise face au résultat qui ne l’importait que peu en ce jour et depuis qu’il savait qu’il allait croiser Alfie une nouvelle fois sur le terrain. Il a la rancune tenace le serpentard, quoi que l’on puisse bien en dire, surtout lorsque cela concerne ses plus proches. Autant dire que Rosier est indéniablement le plus proche de lui, et ce depuis des lustres maintenant. Bien plus qu’un ami dans le fond, un véritable frère qu’il protège plus que de raison, au risque de lui-même se mettre dans la panade si tant est que cela lui sauve la mise, à lui. Voilà sûrement pourquoi il ne peut que rendre le regard noir à Delaunay au moment où leurs prunelles respectives se croisent. Les émeraudes se font sévères et emplies de menaces sous-jacentes quand sa voix ne résonne nullement dans la pièce, batteur des serpents errant entre les corps qui se dénudent et se jettent avec envie sous les douches bienfaisantes. Jamie prend tout son temps, ayant quasiment atteint sa taille adulte il surplombe certains de plusieurs têtes mais ne s’en formalise pas, et à force de le voir scruter Alfie de cette manière, d’aucuns oseraient probablement sous-entendre qu’il en pince secrètement pour le brun qui s’éclipse à son tour sous l’eau chaude, dos se tournant à mesure qu’il se trouve une place. Réaction de sombres idiots si l’ont s’intéresse à ce qu’il se passe dans la tête du jeune serpent, mais qu’il n’avouera pas à voix haute, d’ordinaire bien plus silencieux que bavard. Exception faite de Luke, encore une fois.

Les minutes s’enchaînent, vapeur d’eau s’insinuant un peu plus dans les vestiaires qui se vident progressivement à mesure que les élèves s’en vont à leurs plumes et devoirs à rendre. Jamie n’est pas pressé par le temps, au contraire, et c’est après avoir lui-même pris une longue douche revigorante qu’il retourne jusqu’à ses affaires, serviette enroulée autour de la taille. Au bout de longues secondes interminables à fixer Delaunay, perles d’eau dégoulinant encore de temps en temps de ses cheveux sombres humides et en pagaille, il se décide enfin à venir lui adresser la parole. La question fuse hors des lèvres du Serdaigle et ne fait nullement sourire le plus grand en taille des deux. Tu as failli me briser le bras, tu le sais, ça ? La remarque lui arrache finalement un sourire en coin, narquois. « Et alors ? » qu’il lâche entre deux palabres de l’ex-petit ami du seul qui compte pour lui. Il parle trop, beaucoup trop, et à côté Jamie est une véritable pierre tombale peu encline à répondre tandis qu’Alfie ne lâche rien, passe aux yeux du serpentard pour une vulgaire pleurnicharde sans que cela ne remette en cause son attirance sexuelle exacerbée et connue de tous. Et ne t’inquiète pas, tu ne me fais aucun effet. Les sourcils se froncent alors que les bras se croisent négligemment contre son torse qu’il ne cherche en rien à camoufler. Le Nott connait ses atouts desquels il n’abuse pour ainsi dire jamais et ne cherche certainement pas à plaire au Delaunay, si tel était le cas il le saurait depuis belle lurette. C’est donc en silence qu’il le laisse faire son monologue visiblement des plus passionnants, n’a-t-il donc rien de mieux à faire ? Sans doute devrait-il lui envoyer un cognard en plein visage, là, tout de suite ? Afin de le faire taire ? Un soupir s’envole de ses lèvres à cette pensée personnelle et il retient de justesse ses billes vertes de rouler dans leurs orbites d’un air blasé.

Je suis une personne normale, je prends ma douche normalement, ET JE VEUX JUSTE QU’ON ME FICHE LA PAIX ! Il n’a jamais remis ça en cause mais puisque le Serdaigle semble persuadé de ce qu’il dit alors… Jamie hausse les épaules en le fixant d’un air dédaigneux, tête haute. « Je peux savoir pourquoi tu t’énerves ? » qu’il articule doucement, d’une voix si calme qu’elle tranche nettement avec le ton aigüe d’Alfie qui lui fait toujours face. Respire mon vieux, tu vas devenir aussi violacé qu’un focifère. Gardant les bras croisés quelques secondes supplémentaires, le serpentard finit par laisser ses bras retomber le long de son corps, toisant toujours son vis-à-vis de ses billes qui le sondent. « Tu sais parfaitement quel est mon problème Delaunay, je n’ai pas besoin de te faire un dessin. ». Pour sûr qu’il le sait, et s’il a besoin qu’il le lui dise, il le lui dira, mais pas alors que le dernier élève se trouve dans les vestiaires. Ce dernier met d’ailleurs un temps beaucoup trop long à terminer de se rhabiller, ce qui ne va pas pour plaire au Nott qui lui offre un signe de la tête, fusillant le quatrième année qui s’éclipse enfin sans demander son reste, peu désireux d’avoir à faire au serpent. Et il a bien raison de courir. Même s’il n’est pas connu pour donner des coups, Jamie n’est pas quelqu’un avec qui l’on a envie  de s’embrouiller.  

JAMIE PARLE EN # 996666.

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞   jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞ EmptyMar 12 Déc - 0:50



JAMIE & ALFIE
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Son regard dédaigneux, méprisant, l’énerva encore un peu plus. Alfie n’était pas une personne violente. S’il pouvait éviter de se battre, cela l’arrangeait. Vraiment, lorsqu’il se battait, c’était seulement lors d’une extrême nécessité. Par exemple, s’il était désarmé et que son adversaire pointait sa baguette sur lui. Pas le choix, il devait alors le désarmer sans magie, avant de s’en aller. Ou sinon, lorsqu’un moldu l’agressait durant les vacances, aussi. Jusqu’aux vacances de Pâques, l’adolescent n’avait pas le droit d’utiliser la magie dans le monde moldu. Mais, depuis les vacances de Pâques, le Français n’avait pas été aperçu avec un autre homme dans les rues londoniennes. Et, étrangement, cette pensée l’agaça encore plus. Il avait été fidèle au serpentard, et incapable de coucher avec un autre depuis. Oh, pas physiquement, hein. Il ne doutait absolument pas de ses capacités dans ce domaine-là. Mais il n’avait juste pas eu la tête à cela. Et oui, le réaliser en rajouta une couche à son agacement.

Bref, Alfie n’était pas une personne violente. Physiquement, ou même en duel. Il excellait en défense, c’était sa spécialité. Même le sort qu’il était enfin parvenu à créer n’était finalement qu’un sort qui lui permettrait de prendre la fuite en cas de besoin. Pour autant, en cet instant, il ne rêvait que d’une chose et c’était de faire cogner son poing contre la joue du serpentard. Son côté rationnel savait pertinemment qu’il exagérait. Que ce n’était pas une égratignure qui le mettait dans cet état-là. Mais Alfie n’entendait pas cette petite voix qui l’incitait à regagner son calme. Ou alors, cette petite voix interne était bien trop loin pour qu’il ne parvienne à l’écouter. « Je peux savoir pourquoi tu t’énerves ? » Le calme du Sang-Pur parvient tout de même à le faire longuement inspirer, laissant l’air remplir ses poumons – et réalisant par la même occasion qu’il en avait peut-être un peu manqué. Pourquoi s’énervait-il ? Parce qu’il en avait assez d’être pris pour cible. C’était ce qu’il avait envie de lui répondre. Mais, toujours cette partie rationnelle en lui qui savait que Nott n’était qu’un déclencheur. Il était énervé parce qu’il était épuisé. Il était énervé parce qu’il était déprimé. Parce qu’il n’arrivait pas à enchainer les nuits de plus de trois heures, parce qu’il ne cessait de se réveiller en sursaut. Et qu’il était probablement, lentement mais sûrement, en train de tomber dans une douce folie. Était-ce les conséquences du doloris ? Il savait que ce sort pouvait rendre folle sa victime, il l’avait lu dans un livre sur les sortilèges impardonnables. Donc peut-être qu’il sombrait en effet dans la folie. Peut-être avait-il été trop longtemps sous l’effet de ce sortilège. Il n’en savait rien. Il savait juste que quelque chose ne tournait pas rond chez lui, depuis.

« Tu sais parfaitement quel est mon problème Delaunay, je n’ai pas besoin de te faire un dessin. » Sauf que, non, il n’en avait aucune idée. Il ne le connaissait pas. Aujourd’hui était d’ailleurs la première fois qu’ils s’adressaient la parole, d’aussi loin qu’il s’en souvienne. Sauf s’il savait pour Luke mais, sincèrement, Alfie en doutait. Luke avait été très clair, personne ne devait savoir. Il lui en avait même terriblement voulu lorsqu’il avait appris qu’Alfie s’était confié à Henri. Mais, comment le serdaigle aurait-il pu savoir que « ne le dis à personne » incluait également Henri, hein ? Le Français avait beaucoup de qualités, mais n’était pas devin, après tout. Donc, non, Nott n’était pas au courant. Donc il ne s’en prenait pas à lui pour avoir perverti son meilleur ami. Une pensée fugace le traversa tout à coup. Serait-il possible que Rosier en ait parlé à sa famille ? Et que ce soit une chose connue chez les Sang-Pur, à présent ? Non. Impossible. Dalia serait alors obligatoirement au courant et lui en aurait forcément parlé. En conclusion, Alfie n’avait donc aucune idée de quel était son problème. Et il n’avait absolument pas envie d’en faire les frais. Qu’importe que le serpentard ait une mauvaise journée, ce n’était son problème – oui, il inversait peut-être un peu les rôles, là … mais, malgré sa rationalité, Alfie n’était pas forcément la personne la plus objective qui soit, quand il s’y mettait. « Non. Vas-y, explique-moi. » lâcha-t-il plus calmement, même si sa mâchoire restait serrée. Il croisa ses bras contre sa poitrine dans un réflexe de protection, comme il penchait la tête sur le côté pour mieux le regarder. « Toi aussi, le seul fait que je respire le même air que toi te dégoûte ? Que j’ose, oh grand Merlin, utiliser les douches te fait suer ? Car, je le répète, ce n’est pas mon problème. Donc va te faire soigner ton homophobie. Vraiment. Tu vas en avoir besoin. » Peut-être que sa dernière tirade n’était pas nécessaire, même si elle avait été dite sur un ton bien plus posé que précédemment. Tout d’abord, le laisser s’expliquer aurait probablement été une bonne idée. Après tout, peut-être avait-il une raison valable de vouloir l’assassiner durant un match amical – mais non, aucune dramatisation de la situation, voyons. Alfie en doutait, cependant. Il l’avait probablement juste pris en grippe, comme tant d’autres. Il s’ennuyait, avait envie de se défouler et s’était dit que la tafiole du coin ferait une bonne cible pour se changer un peu les idées. Qu’importe. Il n’oserait pas le lui dire. Seul Rosier avait osé lui dire entre quatre yeux ce qu’il pensait de lui. Les autres se contentaient de messes basses sur son passage, croyant qu’il ne les entendrait pas, ni ne les verrait. La deuxième raison était ce « Tu vas en avoir besoin. » qui s’était échappé, sans qu’il ne le veuille. L’on pourrait croire que, maintenant que Luke et lui avaient rompu, Alfie n’en aurait plus grand chose à faire de ce qu’il lui arriverait – sornettes … qui pourrait sincèrement croire cela ? – mais ce n’était pas le cas. Donc, déjà, il n’avait pas envie que son meilleur ami puisse se douter de quelque chose – car, pourquoi aurait-il besoin de soigner son homophobie, sinon ? Mais, dans le même temps, cette phrase s’était échappée justement pour cette raison. Le Français ne savait pas vraiment si Luke était homosexuel. Ce qu’il savait, cependant, c’était qu’il était attiré par les hommes. Et que ce serait donc bien mieux s’il pouvait avoir quelqu’un sur qui compter si, un jour, il décidait d’en parler et de sortir du placard. Se doutant qu’il s’agirait alors de la personne qu’il avait en face de lui, Alfie n’avait pu s’empêcher d’espérer, au moins un peu, qu’il ne le jugerait pas trop vite, si cela devait arriver. « Donc, vas-y, explique-moi. » répéta-t-il finalement, priant intérieurement Merlin pour que le serpentard en oublie cette petite phrase qui voulait dire tellement, si tant est que l'on y faisait attention.
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞   jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞ EmptyMer 13 Déc - 15:44

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Il aurait beau jouer la carte du pauvre élève qui s’en prend plein la tronche que Jamie ne le plaindrait pas. Tout le monde savait pertinemment que le Serdaigle assumait son attirance pour les hommes. Attirance qui ne rentre pas dans la norme, véritable monstruosité qui ne fait que s’ajouter à la mixité de son sang. Mais le Nott n’est pas de ceux-là. Il n’est pas de ceux qui jugent sans forcément savoir, du moins, pas toujours, car l’adolescent de dix-sept ans reste un adolescent qui peut avoir des paroles blessantes ou des attitudes déplacées. Jamie sait ce qu’il est et peut parfaitement être, preuve en est de ses tentatives d’envoi de cognard à répétition sur le Delaunay. Tentatives d’un pauvre fou qui en a gros sur le cœur de voir son meilleur ami aussi dévasté qu’il n’a pu le voir, quand bien même ce dernier souhaite a minima cacher sa peine. Jamie n’a pas besoin de paroles ni d’aveux pour savoir et sentir quand cela ne va pas. Serviette nouée autour de la taille, le sorcier ne bouge pas d’un pouce, bras le long de son corps et billes d’émeraudes scrutant sans jamais faillir l’expression colérique d’Alfie. Expression qui se darde bientôt d’un soupçon de calme à mesure que le ton n’est nullement élevé par le batteur. Jamie n’a strictement aucune raison d’élever la voix, l’inverse énerve même bien plus davantage en réalité et ça, il le sait. Que Delaunay joue les idiots, en revanche, ne l’aide pas à prendre des airs plus doux, sourcils se fronçant alors un peu plus en le voyant insister sur son incompréhension. Est-il toujours aussi bête ou bien cherche-t-il à se faire frapper réellement ?

L’attitude du poursuiveur se fait mimique de la sienne quelques instants plus tôt, alors qu’il croisait lui-même les bras d’agacement et non en guise de protection à l’instar du Serdaigle. Toi aussi, le seul fait que je respire le même air que toi te dégoûte ? Jamie hausse un sourcil de manière hautaine, allant même jusqu’à rouler des yeux aux autres mots qui s’échappent des lèvres fines de ce cher Alfie. Par Merlin, il ne voit que ça. Intérieurement, c’est comme si le serpentard venait se pincer l’arête du nez d’exaspération. Bien que le problème de l’homosexualité soit bien réel, raison pour laquelle lui-même ne parle pas du fait que reluquer des hommes ne le gêne en rien, le Nott ne peut concevoir de tout expliquer par le biais de cette attirance. Il lâche un soupir tandis que l’autre continue ses palabres solitaires et termine sur une note amère. Donc va te faire soigner ton homophobie. Vraiment. Tu vas en avoir besoin. Pauvre crétin. Jamie se fait violence pour ne pas tout bonnement le cogner, là, tout de suite, en utilisant ses propres poings et non un objet magique qu’il trouverait sous la main. Ce n’est pas l’envie qui lui manque mais il résiste, reste parfaitement immobile pendant de longues secondes silencieuses qui semblent obliger son interlocuteur à réitérer sa demande d’explication.

Un coup d’œil est rapidement jeté aux vestiaires à présent désert depuis de nombreuses minutes de tout élève si ce ne sont eux deux. Soufflant sèchement par le nez, le serpent garde la tête haute, perles d’eau ayant maintenant séché, même si certaines coulent encore de ses cheveux à son torse aux lignes dessinées. « Pourquoi diable fais-tu une fixette sur ton orientation sexuelle Delaunay ? Tout ne se rapporte pas à ça à chaque fois, aurais-tu quelques problèmes de persécution ? ». Pour le coup, Jamie ne peut retenir un fin sourire en coin de venir étirer les traits de son visage avant qu’il ne redevienne subitement sérieux et roulant à nouveau des yeux, passablement contrarié. « Puisque les neurones ont visiblement grillé dans ta cervelle à cause du match et de la longue douche brûlante que tu t’es pris sur le corps, laisse-moi t’expliquer. Ça se tient en un seul mot, n’hésites donc pas à lire sur mes lèvres… ». Se penchant en avant, il articule de manière exagérée histoire que le Serdaigle le comprenne ben. « Luke Rosier. ». Il insiste un peu trop sur le u du prénom puis se redresse, tirant sur la serviette qui camoufle encore sa nudité sans la moindre gêne et commence à se rhabiller sous les yeux d’Alfie. « C’est bon, tu remets les choses à leur place ou pas ? ». Il relève les yeux sur le brun après avoir enfilé un sous-vêtement et passé une main dans sa tignasse sombre en bataille et encore humide. « S’il y a bien une chose dont j’ai horreur, Delaunay, c’est qu’on s’en prenne à mon meilleur ami. Tu ne l’as peut-être pas blessé physiquement, mais ce que tu as fait, c’est moche. Vraiment moche, et je me retiens de t’en coller une pour ça. Crois-moi. ». Qu’est-ce qui le retient au fond ? Jamie n’est pas du genre à se retenir quand il veut quelque chose pourtant… « Oh et pour ta gouverne. » qu’il commence en soufflant et attrapant son pantalon. « Que tu sois gay j’en ai rien à foutre, si tu ne me paraissais pas aussi inintéressant j’aurais moi-même pu te reluquer. ». C’est l’agacement qui parle plus que la raison, sans doute n’aurait-il pas dû l’avouer, lui qui garder cette information secrète si ce n’est de Luke. « Fille, garçon. Même intérêt. ».          

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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞   jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞ EmptyMer 13 Déc - 23:31



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❝  a penis is beautiful, a penis taste good,
a penis is perfection ❞


« Pourquoi diable fais-tu une fixette sur ton orientation sexuelle Delaunay ? Tout ne se rapporte pas à ça à chaque fois, aurais-tu quelques problèmes de persécution ? » Le Serdaigle écarquilla des yeux avant de secouer brièvement la tête. Il ne savait pas si le sang-pur se moquait de lui ou était véritablement sérieux. Il hésitait entre la stupeur et le rire. Et ce fut le rire qui gagna le match. Un rire mélangeant la nervosité et l’amusement. Ce qu’il aimerait, le Français, qu’on ne fasse pas une fixette sur son orientation sexuelle, justement. Ce qu’il aimerait ne pas subir les regards des autres dès qu’il se rendait quelque part. Ce qu’il aurait aimé, que son meilleur ami ne lui crache pas à la figure – littéralement – lorsqu’à huit ans il l’avait embrassé, juste parce qu’il en rêvait depuis plusieurs semaines. Ce qu’il aurait aimé que les parents de ce dernier n’exigent pas des Delaunay qu’ils déménagent – bien entendu, jamais les Delaunay n’auraient accepté de le faire et, ce soir-là avait été la seule et unique fois où il avait vu son père s’énerver. Ce qu’il aurait aimé que le dit-meilleur ami n’en parle pas à tous leurs amis, et ne pas subir ensuite leurs coups et insultes. Ce qu’il aurait aimé ne pas subir la même chose dès son arrivée à Poudlard. Lui qui avait tellement cru que cette école serait différente de celles où il avait pu aller. Mais elle ne l’était pas. Sorciers et moldus étaient exactement les mêmes. L’homosexualité n’était plus pénalisée en Angleterre depuis dix ans. Elle l’était encore en France, malheureusement. Etant âgé de seulement dix-sept ans, il savait que s’il couchait avec un Français, celui-ci risquerait la prison. Mais cela ne changeait pas grand chose, tout du moins dans les mentalités. Qu’il soit en France ou en Angleterre, dans le monde moldu ou sorcier, Alfie savait qu’il n’avait pas intérêt à se montrer trop proche d’un autre homme. Rien que rire dans la rue un peu trop proche d’une autre personne du même sexe que le sien était un risque que bien peu prenaient. Et Alfie y veillait encore plus depuis deux ans, quand un de ses amis était mort de l’homophobie. Un homophobe s’était fait passer pour un homosexuel, dans un bar. Il l’avait séduit, et l’avait entrainé dehors. Puis il avait été rejoint par cinq autres et l’avait tabassé. Juste comme ça. Juste parce qu’il osait exister. Juste parce qu’il osait respirer, et que cela leur était insupportable. Le barman l’avait trouvé quelques heures plus tard, agonisant. Il l’avait amené à l’hôpital moldu mais, deux heures après, il avait rendu son dernier souffle. Donc, non, Alfie ne faisait pas une fixette sur son orientation sexuelle. Alfie voulait juste vivre comme il était. Alfie voulait pouvoir croiser ses doigts avec ceux de l’homme qu’il aimait, se balader dans la rue, lui voler un baiser, sans qu’aucun des deux n’ait à risquer sa vie. Il donnerait tout pour ne pas penser directement que c’était son orientation qui posait problème à son interlocuteur. Mais c’était pourtant toujours ce qu’on lui avait reproché. Jamais son égo peut-être un peu trop surdimensionné. Jamais le fait qu’il soit têtu comme une mule. Jamais le fait qu’il soit un enfant pourri gâté, à qui ses parents n’avaient jamais dit non de sa vie. Jamais le fait qu’il soit possessif et jaloux à en crever. Non. Toujours son homosexualité.

« Puisque les neurones ont visiblement grillé dans ta cervelle à cause du match et de la longue douche brûlante que tu t’es pris sur le corps, laisse-moi t’expliquer. Ça se tient en un seul mot, n’hésites donc pas à lire sur mes lèvres… » le ramena-t-il sur terre, dans ce vestiaire. Il se pencha un peu sur le côté avant de reprendre « Luke Rosier. » lâcha-t-il exagérant son articulation. Alfie pressa brièvement des paupières, pas certain de comprendre où il voulait en venir. Oui, Luke Rosier. Il le connaissait. Trop bien, même. Etait-ce un test ? Nott avait-il quelques doutes et souhaitait-il vérifier si quelque chose s’était passé entre eux ? Ou était-il au courant ? Non, là encore, Alfie ne parvenait réellement à croire. Pas après la crise qu’avait piqué Luke quand il avait appris que le Français avait tout raconté à Henri. Pourquoi lui en aurait-il voulu si lui-même en avait parlé à son meilleur ami ? Gardant le silence, Alfie préféra attendre la suite, croisant un peu plus ses bras contre sa poitrine. « C’est bon, tu remets les choses à leur place ou pas ? ». Toujours pas, non. Enfin si. Mais non, car cela ne pouvait pas être ce à quoi il pensait en l’instant. Pourtant, les doutes le prirent encore un peu plus, comme le serpentard reprenait. « S’il y a bien une chose dont j’ai horreur, Delaunay, c’est qu’on s’en prenne à mon meilleur ami. Tu ne l’as peut-être pas blessé physiquement, mais ce que tu as fait, c’est moche. Vraiment moche, et je me retiens de t’en coller une pour ça. Crois-moi. » Sa bouche s’ouvrit, puis il la referma aussitôt. Il ressemblait bien à un ami inquiet, qui lui en voudrait pour l’avoir blessé. Mais ce n’était pas logique et la possibilité que ce soit un test l’effleura une nouvelle fois.

« Oh et pour ta gouverne. » reprit-il en attrapant son pantalon et l’enfilant.  « Que tu sois gay j’en ai rien à foutre, si tu ne me paraissais pas aussi inintéressant j’aurais moi-même pu te reluquer. ». Le Serdaigle leva un sourcil, comme un sourire amusé étira ses lèvres. Non, vraiment ? « Fille, garçon. Même intérêt. » confirma-t-il sa pensée. Ok, il s’était donc trompé. Dont acte. Le problème de Nott n’était pas son homosexualité. Et était en rapport avec Luke. Wait … Etait-il ? Non, Luke lui en aurait parlé, s’il se passait quelque chose entre eux. Right ? Il douta, tout à coup. Etait-il au courant pour Luke et lui, et jaloux ? Etait-ce pour cela qu’il s’en prenait à lui ? L’éphèbe se mordilla la lèvre inférieure, tâchant de chasser son propre sentiment de jalousie qui commençait à le posséder. Non, il n’avait pas le droit d’être jaloux. Alfie avait rompu avec Luke, alors il pouvait bien faire ce qu’il voulait, non ? Oui mais non. S’il avait rompu avec lui, c’était pour sa sécurité. C’était pour qu’il ne subisse pas les sorts et la haine de son propre frère. A quoi bon s’il se mettait avec un autre homme ? « Il se passe quelque chose entre Luke et toi ? » demanda-t-il finalement, d’une petite voix. Une voix presque triste, finalement. Lui qui pensait qu’il serait déjà en train de piquer une crise, de crier, de pleurer. Mais non. Etrangement, de tous ces mélanges de sentiments, c’était la tristesse qui ressortait le plus, à cette idée. Un soupir, comme il chassa cette pensée, se rappelant que le serpentard lui avait donné la raison de sa hargne. C’était parce qu’il avait fait souffrir Luke. Il n’était là qu’en tant que meilleur ami, pas en tant que petit ami. Sinon, jamais il ne lui aurait dit qu’il l’avait blessé. « Oublie. » reprit-il en secouant brièvement la tête, comme pour définitivement rejeter cette pensée. « Je ne sais pas quoi te dire, écoute. J’ai fait ce qu’il y avait de mieux … » Vraiment ? Croyait-il à ce qu’il disait ? Avait-il vraiment fait ce qu’il y avait de mieux ? Parfois, il en doutait. Et puis venait la nuit, venaient les cauchemars. Et il se souvenait alors que, oui, c’était ce qu’il y avait de mieux. Alfie n’en valait pas la peine. Il ne valait définitivement pas la peine de risquer sa vie pour lui. « De toute façon, il va épouser ma cousine. Donc … C’est pas non plus comme s’il y aurait pu y avoir un happy ending à cette histoire. On n’est pas dans un Disney … » conclut-il d’un sourire triste, avant de rouler doucement des yeux. Le sang-pur avait probablement aucune idée de ce qu’était un Disney. Mais ce n’était pas grave. Le fait était que, lui aussi, devait bien se douter que leur histoire n’aurait pas pu bien se terminer. Non ?
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AnonymousInvité
MessageSujet: Re: jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞   jalfie ❝ a penis is beautiful, a penis taste good, a penis is perfection ❞ EmptyVen 15 Déc - 20:50

hail to that
And all the things I can't remember, as fucked up as it all may seem. The consequences that are rendered, I stretch myself beyond my means. ft. ALFIE DELAUNAY


Les mots prononcés ont l’effet escompté, Delaunay a la chique coupée. Lèvres s’ouvrant et se refermant sans qu’aucun son ne sorte, le serpentard, qui prend largement le temps de se rhabiller toise du regard le brun aux traits d’ores et déjà matures. Jamais il ne pensait qu’il révèlerait la petite particularité sur sa propre orientation, mais Alfie est d’un fatiguant si énorme à tout reporter sur ce sujet que Jamie n’a eu d’autres choix, sous l’agacement, que de le lui envoyer en pleine figure d’un ton malgré tout posé. Sec. Certes. Mais posé. Le sourire amusé qui illumine bientôt le visage du serdaigle n’est pas nécessairement pour plaire au jeune sorcier toutefois il n’en dit rien, se contente de passer un T-shirt et d’ébouriffer ses cheveux encore humides, visiblement aussi prude qu’un nudiste. Nott ignore le fil des réflexions qui se mettent à naître dans un coin de la cervelle de son vis-à-vis. Il ignore que le fléau de la jalousie s’empare doucereusement de lui, tel un serpent qu’il aurait jeté sans le vouloir. S’il avait voulu le faire, sans doute n’aurait-il pas fait mieux. Il se passe quelque chose entre Luke et toi ? Yeux rivés sur ses affaires de Quidditch qu’il range dans son sac après avoir sorti sa baguette, Jamie les relève aussitôt sous la surprise, sourcil haussé par la même occasion. Il est sérieux ? Le temps d’un instant, Nott se demande s’il ne devrait pas s’amuser à lui faire croire que c’est le cas, mais le serpentard, malgré ses travers évidents, n’est pas du genre à vouloir blesser un cœur. Alfie a beau avoir brisé celui de Luke, il ne veut pas le casser de cette manière. C’est la violence qui pour une fois souhaiterait s’exprimer au détriment des mots blessants. Jamie cautionnait leur relation, du peu qu’il en savait, car son meilleur ami paraissait heureux et que le voir heureux le rendait lui aussi plus léger. Voire même ravi. Dire toutefois qu’il ne serait pas capable de coucher avec lui si l’occasion se présentait serait mentir néanmoins. Ils se connaissent depuis tellement d’années qu’il n’est pas certain qu’il refuserait.

Avant que l’adolescent n’ait le temps de répondre, Alfie reprend la parole d’un oublie lâché à la volée et qui cloue temporairement le bec au sang-pur. Je ne sais pas quoi te dire, écoute. J’ai fait ce qu’il y avait de mieux … Ce qu’il y avait de mieux, Jamie n’en est pas convaincu. « Pour lui ou pour toi ? » que le serpentard prononce du tac au tac, un éclat noir repassant dans ses prunelles émeraudes sans qu’il ne parvienne réellement à le contrôler. De toute façon, il va épouser ma cousine. Donc … C’est pas non plus comme s’il y aurait pu y avoir un happy ending à cette histoire. On n’est pas dans un Disney … Comme soupçonné par Delaunay, le sorcier aux cheveux sombres ne comprend pas ladite référence. Contes, il aurait fait le rapprochement mais dans le cas présent il ne fait que le regarder comme s’il était un abruti fini. Ce mariage ne devrait pas avoir lieu. C’est ce que Jamie meurt d’envie de dire mais le serdaigle n’est en rien son ami et ne le serait probablement jamais alors… Il s’abstient, l’observe en silence avec ce calme déconcertant qui tranche avec le côté bavard de l’autre. « Toujours est-il que je ne peux pas te porter dans mon cœur après ça. ». Doucement, il attrape la baguette posée entre ses doigts et la fait machinalement tourner, plus un réflexe qu’autre chose. « Je ne peux donc pas garantir que tu ne te prendras pas un jour un cognard en plein visage. ». Esquissant enfin un sourire narquois, Jamie vient délicatement tapoter la joue du Delaunay en face de lui. « Pour ce qui est de ma petite révélation sur ma personne, sache que si j’apprends que tu en as parlé à quelqu’un, je t’étriperai moi-même boyau après boyau. ». Et le tout avec sa superbe alliée présente entre ses doigts.

Car bien qu’il n’apprécie pas Alfie, le Nott a clairement fait une révélation capable de changer le cours de sa vie si jamais la pipelette l’ouvrait trop. C’est qu’au fond, il devait bien, un peu, lui faire confiance malgré tout.    

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